« Bien, nous avons vu ce que nous voulions voir, même s'il faudra revenir pour certains. Je suis parfaitement d'accord sur le fait que nous devons rentrer au plus vite. Trop de gens n'ont plus que nous comme espoir. La vie de mon frère dépend de notre réussite, si tant est qu'elle en dépende encore... »

Sarell, tiens bon !

Le moine sortit du couloir pour ne s'arrêter qu'à la porte suivante. Il se retourna vers le groupe.

« Au fait Kroll, je reviendrai avec toi, si tu n'y vois pas d'inconvénient bien sûr. »

Puis il se tourna à nouveau pour partir.

L’ensorceleuse se dirigea alors vers Kroll.« Moi aussi je viendrais, vous m’avez aidé à moi maintenant de vous aider si vous m‘accepter tout les deux.  »

Une nouvelle fois, Aforgomon appela le pouvoir de Gorum sur l’anneau qu’il avait trouvé et celui-ci se révéla être magique. Les aventuriers commençaient à évoquer le chemin du retour. En effet, le village de Nid-du-Faucon ainsi que le frère de Lorn comptaient sur le groupe pour rapporter les ingrédients indispensables pour que Laurell puisse préparer son antidote. Après un repas bien mérité, les aventuriers décidèrent de quitter le monastère en ruines dans lequel ils avaient connu des moments difficiles qui avaient soudé leur groupe après l’arrivée de Kroll et Qualindra.

Le plus court chemin était de prendre en direction du sud-ouest pour reprendre le chemin qui longeait la rivière Sombrelune. Ensuite, les aventuriers pourraient prendre le chemin qui relie Nid-du-Faucon aux chutes Dorée puis le Chéliax tout en traversant la Sombrelune sans trop de difficultés. Comme à l’accoutumée, Sihlas partit devant et mena ses compagnons d’un pas sûr et rapide. Fort heureusement, la petite pluie du matin s’était arrêtée mais les nuages restaient nombreux et gris.

Au soir, ils étaient à mi-chemin de la route qui menait aux chutes. Au rythme où ils marchaient, le rôdeur estima qu’il leur faudrait encore deux jours pour arriver au village. Ils établirent leur dernier campement dans la forêt de Sombrelune qu’ils quitteraient le lendemain.

Le 7 Arodus 4710 (Septième jour où des habitants de Nid-du-Faucon décédaient de la maladie.)

Les aventuriers furent réveillés par une pluie froide soutenue tout le matin et celle-ci dura une bonne partie de la journée. Les repas froids n’arrangèrent en rien le moral du groupe qui avançait difficilement. Vers la mi-journée, ils traversèrent le rivière de Sombrelune et ils s’engagèrent sur la route qui menait jusqu’au village de Nid-du-faucon. Le soir, ils établirent un campement à la lisière de la forêt bien malgré eux. C’était à croire que la forêt ne semblait pas vouloir se débarrasser des aventuriers aussi facilement. La nuit fut courte et rythmée par les différentes averses dont les gouttes dégoulinaient des arbres jusque sur leurs corps frigorifiés.

Le 8 Arodus 4710 (Huitième jour où des habitants de Nid-du-Faucon décédaient de la maladie.)

Le réveil du lendemain matin se fit avec soulagement et crainte. Soulagement, que la nuit soit enfin terminée mais crainte du chemin à parcourir car les aventuriers n’avaient quasiment pas fermé l’œil de la nuit et ils étaient littéralement trempés de la tête aux pieds. La journée s’annonçait très mal car non seulement il pleuvait mais le tonnerre grondait et le température avait particulièrement baissée. Cependant, Lorn essaya de motiver ses compagnons, il ne pouvait se résoudre à abandonner son frère si près du but. Ainsi, après une journée dont ils se souviendront longtemps, au soir ils virent des lumières et des colonnes de fumées qui indiquaient le terme de leur voyage, Nid-du-Faucon …

Modifié par un utilisateur jeudi 6 janvier 2011 22:32:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant les lumières de Nid-du-Faucon, Aforgomon se tourna vers le nain, l'eau ruisselant sur son armure et formant une flaque de boue aux pieds du prêtre.

« Des tours de garde ? Tu te fous de ma gueule ?? » cracha-t-il.

« On voit le village là-bas ! »

Il se tourna vers les autres alors qu'un éclair tombait non loin. Le bruit du tonnerre couvrit un instant la voix du colosse bardé de fer.

Aforgomon répéta alors : « On va forcer l'allure et on y sera pour la nuit !! »

Il fit un geste en direction du village.

« Le nain et moi, nous voyons dans le noir, on prends la tête !! »

Sans attendre, Aforgomon prit la tête du groupe et fila en direction des lueurs du village.

Modifié par un utilisateur jeudi 6 janvier 2011 23:32:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Je suis d'accord avec Aforgomon, je veux dormir dans un lit cette nuit et surtout au sec, de-plus nous n'allons pas faire attendre ces pauvres gens qui doivent ce demander si nous ne les avons pas oubliés. »

Je m'étais mis à suivre le prêtre, tout en gardant un oeil sur les alentour.

Heureux de me diriger vers le village, un sourire ne disparaissait pas de mon visage. Je voulais absolument arriver et donner les ingrédients pour sauver les malades, de plus je rêvais d'un bon bain chaud et d'un lit douillé.

Je pense que moi aussi je suivrais le nain, cela pourrait m'aider à savoir si le consortium est vraiment présent partout, de plus ces ruines pourrez nous apprendre comment les nains ont disparu.