ête-Rouge regarda stupéfait La Chique obéïr à l'ordre de Kanoa. Le perfide capitaine sentit une terrible force le contraire à se jeter au sol !
Voyant qu'il était hors d'état de nuire Tête-Rouge choisit de régler son compte à Maheem, qu'il n'avait jamais encaissé...
Rapide et mortel, il traversa le pont pour enfoncer son sabre dans le mousse qui s'effondra sans comprendre ce qui lui arrivait...





Sorts actifs

Force du taureau sur Aelaensilae 4 min
Sandara --> armure instantanée (CA 17 pendant 3 min)
Inspiration vaillante pour les PJ et les verts 1 rd/12

Modifié par un utilisateur mardi 25 août 2015 14:02:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Maureen ne comprit qu'avec un moment de retard que la victoire était leur. Elle invectivait encore Maheem, crachant sur son cadavre, quand les cris de victoire qui résonnaient autour d'elle ne la tirèrent de sa colère.

Elle voulait reculer pour éviter la tourmente, mais c'était une liesse et elle finit par se laisser emporter jusqu'à ce que le calme retombe.

Il fallait faire face à ce qu'ils avaient provoqué, quelqu'un devait s'avancer pour les guider. Ce ne serait pas elle, bien qu'ayant le charisme et l'intelligence nécessaire pour guider un groupe, elle restait une personne habituer à la solitude et à ne diriger qu'elle-même.

Son regard se porta vers Kanoa et Jim qui avaient plus la sagesse et le style associé au posteadapté aux marins restant.

Elle fit un pas en arrière, s'ôtant d'elle-même aux choix possibles, préférant aller près des deux ennemis encore vivants mais endormis. Le nouveau capitaine devra décider de leur sort en tant que premier acte lié à sa charge.

Modifié par un utilisateur mardi 25 août 2015 14:25:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le combat n'avait duré que quelques instants, mais Aelaensilae en ressentait pleinement la fatigue comme cela se produisait à chaque fois qu'il lui fallait faire appel à ces ressources qui lui décuplait ses forces. Elle avait reçu quelques égratignures, mais heureusement Kenga faisait le nécessaire pour qu'elles ne soient plus que souvenirs...

« Commençons par désarmer les partisans du Capitaine! » proposa t-elle, « Qu'il ne leurs viennent pas l'idée de planter une lame dans le dos de quelqu'un! Et qu'on nous dise comment s'est organisé cette lâche embuscade indigne d'un Capitaine digne de ce nom... »


Force de Taureau : +2/+2

À peine Sylandre était-il parvenu à détacher son regard du corps du Maître-Fouet que le capitaine tombait sous le coup de Ours-Hibou. À la fois surpris et content de voir ce dernier si rapidement sur pied, Sylandre resta un moment interdit. Puis il se tourna vers Sandara et la remercia d'un hochement de tête et d'un sourire qui exprimaient clairement à quel point il lui était reconnaissant d'avoir réagi si prestement et sauvé la vie du colosse.

Puis, poussé par l'exaltation, il leva un bras et lança « Victoire ! Liberté ! » avant d'éclater de rire. « Desna devait être avec nous… tout comme Besmara et Gozreh… car aucun de ceux qui ont choisi de résister à ces salauds n'est tombé au combat. Il nous faut panser nos blessures et nettoyer le pont pour le moment, avant de penser à ce que les jours à venir nous réservent… mais, dès à présent, merci. » Il regarda tour à tour chacun de ceux qui avaient choisi de combattre à leur côté ou de ne pas combattre, comme l'Araignée. « Merci de votre courage. C'est notre victoire, notre victoire à tous ! »

Un peu surpris d'entendre Phil lui demander que faire des deux endormis, il réfléchit un instant et consulta ses compagnons du regard. « Je suis d'accord avec Aelaensilae : je préfère éviter de tuer sans une bonne raison. Mais il faudra bien les ficeler, oui… »

Se grattant le menton, Sylandre pensa tout haut « Je suppose qu'avec la mort du capitaine, et vu l'attitude des autres marins, le navire est à nous ? Nous sommes arrivés ici sans qu'on nous en laisse le choix... on nous a forcés à obéir, réduits en quasi-esclavage. Nous ne devrions pas en faire de même avec eux. » Sylandre désigna d'un geste tous les autres marins encore vivants. « Une fois arrivé au port, je proposerais de leur offrir un choix : rester à bord ou descendre, libres de commencer une autre vie avec la part du butin qui leur a été promise. Peut-être même pourrait-on offrir le même choix aux deux dormeurs… mais sans part du butin, naturellement. »

Se retournant dans la direction des barques sur lesquelles ils étaient remontés à bord, il ajouta « Il faudrait également conduire Vitalus dans un endroit calme, où il pourra se reposer et où on pourra tenter de traiter le mal qui l'assaille… » Puis, portant son regard sur les cadavres qui jonchaient le pont, « Et faire le ménage… après avoir fait le tri entre ce qui peut être jeté en pâture aux crabes et ce qui peut encore nous être utile… »

Tout en observant les cadavres, principalement ceux du Maître Fouet et du capitaine, Sylandre incanta quelques paroles magiques pour mettre en évidence les éventuelles auras des objets précieux de ces derniers… et faire part à ses compagnons de ses trouvailles.

Puis il s'avança vers ceux qui étaient restés à bord, plus particulièrement Rosie, et écouta ce qu'elle pouvait leur dire au sujet des événements qui s'étaient produits pendant leur absence et avaient conduit à cette attaque surprise.

Modifié par un utilisateur mardi 25 août 2015 19:33:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sylandre hocha la tête en écoutant attentivement les paroles de Rosie. « Il n'y a plus grand chose à craindre du gnome maintenant… » répondit-il en montrant l'immonde harceleur au chapeau criard. « Je suis désolé que tu aies eu à subir tout ça, Rosie. Mais, à partir de maintenant, si j'ai mon mot à dire, il n'y aura plus de harcèlement, plus de brutes qui gouvernent en se faisant craindre. Uniquement des gens qui auront choisi d'être là et de faire ce qu'ils font… »

Puis Gri-gri arriva et vint attirer l'attention de Sylandre. Le magicien secoua la tête négativement. « Bien sûr que non, Gri-gri, on ne te forcera pas à débarquer ! Si tout le monde est d'accord, » — il consulta ses compagnons d'expéditions du regard — « personne ne sera forcé à faire quoi que ce soit… mais ceux qui le voudront pourront débarquer s'ils le veulent. »

« Mais, au fait, comment ça va, toi ? Tu as l'air remis de… de ce qui s'est passé dans la grotte. Ça fait plaisir à voir ! Vas-y, je t'écoute… ce que tu les as entendus dire pourra sans doute nous aider à décider ce que nous allons faire les jours à venir. »

Aelaensilae fit un signe d'encouragement à Gri-gri tout en cherchant dans sa mémoire si Rickety lui parlait...

• Connaissance (local) : 1d20+4 donne [12] + 4 = 16

Sylandre remercia Gri-gri tout en réfléchissant au nom qu'il venait de donner. « Merci pour cette information, Gri-gri. Et quant à ces deux-là, » — il éleva légèrement la voix, de manière à ce que tout le monde puisse l'entendre — « ou à n'importe qui d'autre restant sur ce navire, sache que tu n'as plus rien à craindre maintenant ! »

Quand il naviguait avec les Corsaires gris, Sylandre avait eu l'occasion de voir les Andoriens libérer des esclaves à plusieurs reprises. Bien souvent, ces derniers étaient incertains de leur sort, à la fois contents d'être libérés de leurs chaînes et inquiets quant à ce qui pouvait bien les attendre. La nation andorienne avait mis en place tout un système pour aider ces réfugiés à se fabriquer une nouvelle vie, à recommencer, libres, ailleurs… mais c'était souvent un passage difficile.

Le magicien avait bien l'intention de faire en sorte que ce passage soit le plus heureux possible pour le jeune Gri-gri. Il avait déjà suffisamment trinqué et subi des événements difficiles. Et faire savoir au jeune homme qu'il pouvait compter sur plusieurs personnes pour veiller sur lui était une première étape. Sylandre hocha la tête pour remercier Sandara et Aelaensilae de leurs signes d'encouragement pour le jeune garçon.

Phil pris son temps pour ligoter solidement les deux endormis. Voilà qu’à présent le groupe prenait la place des maitres d’équipage et ces deux là soit allaient se ranger de leur côté, soit ils allaient rester aux fers jusqu’à leur débarquement. Mais toute paire de bras était utile et ils pouvaient effectuer quelques basses besognes en attendant, sans les quitter des yeux pour ne pas qu’ils distillent la graine de la rébellion ou plutôt de la mutinerie. Conscient qu’il fallait faire quelque chose et étant donné que ni Sylandre ni Kanoa ne s’étaient plus avancé que cela pour se proposer au poste de capitaine, Phil grimpa sur le gaillard arrière afin d’être vu de tous. Puis une fois sur son perchoir, il leva les bras pour attirer l’attention.

« Eho ! Eho !.. Écoutez-moi tout le monde ! S’il vous plait ! Écoutez-moi ! »

Il répéta autant de fois qu’il le faudrait pour que tous finissent par le regarder et l’écouter. Une fois fait il reprit la parole.

« Bon. C’est une situation assez particulière. Vous savez qu’un navire ne fonctionne pas sans capitaine ni officiers et maîtres d’équipage. Il va falloir donc occuper ces postes et tous ensuite se mettre au travail. Vous savez, chez les halfelins, nous sommes une communauté et nous faisons tout de manière communautaire et les décisions importantes nécessitent des élections. Ainsi nous nommons les premiers Intendants ou les Bourgmestres qui à leur tour se chargent des hautes responsabilités. Ici je vous propose de faire la même chose. Ainsi c’est la majorité qui va élire le capitaine. Mais avant d’élire qui que ce soit, il faut des candidats ! »

Il arrêta son flot de parole et regarda tour à tour chaque marin et plus particulièrement ses compagnons.

« Vous savez, la place de capitaine est difficile. Elle demande de l’intelligence, de la sagesse et des connaissances. J’avais pensé à monsieur Sylandre qui possède ces qualités, mais il n’est sans doute pas le seul. Kanoa aussi les a, l’un comme l’autre ont des connaissances en matière de bateaux, ce qui n’est pas négligeable. Enfin bon, je ne les force pas, notez bien, mais c’est la première chose qui me paraissait d’évidence. Aelensilae ferait aussi un bon capitaine, elle en a l’autorité... A la hache… Je plaisante !!! »

« Alors voilà ce que je propose et comment ça se passe dans mon village. Enfin passait parce que ça fait longtemps que je suis éprit de cette maladie qu’on appelle chez nous la vadrouille ou la bougeotte. Il faut des candidats. Qui se sent capable de relever le défi de devenir le capitaine ? Attention ce n’est pas à la légère, si vous ne voulez pas finir comme le précédent… Il faut vraiment être sûr d’en avoir la capacité et les épaules ! Ensuite chaque candidat, en général deux, se mettent d’un côté du bateau et après chaque marin décide qui il aimerait suivre et se place à ses côtés. Celui qui a la majorité devient le nouveau capitaine et il devra nommer avec grande sagacité le second, les officiers et les maîtres d’équipages. »

Il laissa quelques secondes pour que chacun ait bien pris la mesure de ses paroles et reprit aussitôt – « Alors si vous êtes d’accord avec ça, levez la main ! S’il y a la majorité alors c’est comme ça qu’on fera et on se conformera à la décision communautaire. Après chacun prendra le temps, mais pas trop, pour réfléchir et voir qui se porte volontaire pour le poste et après on fera l’élection. Ça vous va tous ? »

Sylandre hocha la tête, convaincu par les paroles du halfling. « Cela me semble être une excellente idée. » ajouta-t-il avant d'observer pour voir qui de ses compagnons étaient intéressés par le "poste" et pour se donner le temps de la réflexion.

Avait-il seulement envie d'accepter ce genre de responsabilités ? D'un côté, il ne cherchait pas vraiment le pouvoir… mais, d'un autre, une telle position pourrait peut-être lui permettre d'avoir un effet, de changer quelque chose. Quand il avait rejoint la marine andorienne, il avait été conquis par ses idéaux de liberté pour chacun, d'auto-détermination, et d'entre-aide également. Cela lui permettrait peut-être de donner une vie meilleure ou, ne fût-ce que juste bonne, à des gens comme Gri-gri, à éviter que Rosie ne retombe dans les pattes d'un goujat, à s'assurer qu'on n'abuse pas de la crédulité d'Ours-Hibou…

D'un autre côté, il savait qu'il lui serait difficile de mener une véritable vie de pirate. Il se refusait à tuer pour le plaisir, ou sur un coup de tête. Il se refusait aussi à croire qu'il était impossible de se rebeller contre la loi du plus fort. De telles valeurs étaient-elles compatibles avec une vie de pirate ? Était-il possible de survivre en tant que pirates en ne s'en prenant qu'à des cibles qui méritaient ce qui leur arrivait ? À des esclavagistes, des marchands verreux, des tortionnaires, des exploiteurs… Était-ce seulement possible de faire la différence ? Serait-il peut-être possible d'agir à la fois comme pirate et comme agent des Corsaires gris ? Tant de questions...

En regardant les visages de ceux qui se trouvaient autour de lui, il prit toutefois une décision : s'il prenait la parole et se proposait comme capitaine, il commencerait par leur parler ouvertement de son passé, de ses croyances et de ses allégiances.

Maureen se contenta de lever négligemment sa main en guise d'accord avec la proposition de Phil, attendant de voir si ceux qu'elle désirait soutenir visaient ce poste.