Mainleste écouta attentivement Sanathos, sortit de l'ombre et lui répondit :

« Je peux vous assurez que personne ne nous ment, tout le monde était sincère.
Je ne pense pas qu'attaquer le Pic-du-Charbon soit une bonne idée, nous ne sommes pas prêt à faire face à plusieurs villages de gobelin unifier. Le mieux serait de s'y introduire discrètement et assassiner les têtes pensantes. Donc, soit on se déguise en gobelin ou on se fait passer par des traîtres au village et on rentre de front, soit on retourne dans la galerie et on la fait jusqu'au bout. »

Mainleste se souvient, entre ces souvenirs et ce que Shalélu leur avait raconté, que le pic charbon, le repère des gobelins du même nom, se trouve sur une petite île à l'ouest proche du bois des orties. Ce serait une ruine, une tête décapité d'une énorme statue datant des temps anciens. Elle était là avant les gobelins et elle sera là encore après eux.

La nuit commençait à tomber et la journée avait été éprouvante pour la plupart. Les corps étaient fatigués et les esprits étaient las, vu qu'une décision claire n'avait pas été prise, le consensus fit que la nuit portait conseil et qu'ils y verraient plus clair le lendemain.

Il se retrouvèrent le lendemain autours de la même table, mais cette fois c'était un petit déjeuner qui était servi par Bethana, elle leur apprit qu'Ameiko était rentrée très tard de sa réunion avec la maire et que pour l'instant elle se reposait.

Un homme rentra l'air affolée et les yeux exorbitaient dans l'auberge et criant.
« Où sont les héros??? Des monstres attaquent Pointesable.  »

« Sur la place du marché ... c'est ... ils ont des mâchoires démesurés et et et ... des yeux rouges... rouges brillants de colère... et 3 griffes oui 3 griffes. Sauvez nous !!!! »
Il avait l'air effrayé.

Depuis qu'ils étaient sortis des cavernes avec Edouard, Neb était devenu las des palabres sans fin et sans prise de décision claire. Le soir venu il écoutait encore une fois ses compagnons d'un jour débattre des événements à venir, sans qu'aucun ne soit d'accord avec l'autre sur la marche à suivre.
Ce groupe était trop éclectique et sans aucun autre lien que le hasard qui les avait réunis dans cette ville il y a si peu de temps. Le besoin d'une sorte de chef se faisait ressentir, mais Neb ne souhaitait pas pour l'heure en parler ouvertement, encore moins se proposer... La fatigue de la journée se faisait de toute façon bien sentir, et mieux valait se coucher.

Au matin, les premiers réflexes de Neb étaient devenus comme un rituel au fil du temps. Il commence par vêtir son armure - on ne sait jamais - puis lustre rapidement mais néanmoins efficacement ses lames avant de les accrocher à sa ceinture. Il se sortait jamais sans, fut-ce pour prendre le déjeuner dans un endroit sûr. Une fois prêt, il descend de sa chambre - selon ses critères particulièrement confortable il fallait bien l'avouer - pour rejoindre la grand salle de l'auberge et se remplir l'estomac. Là il retrouve Mainleste et sans mot dire s'assoit à la même table, comme s'il n'était pas certain de la légitimité d'une telle démarche. Rapidement la serveuse lui apporte quelques miches de pain accompagnées de fruits et de beurre frais, mais Neb ne s'attendait pas vraiment à ça :
« Petite femme, mon ventre cri depuis l'aube et ces quelques fruits ne lui seront d'aucun secours. Merci pour ton plateau mais je souhaiterai quelque chose de plus consistant, ne resterait-il pas quelque poulet ou tranche de lard du repas d'hier soir ? Du fromage pourra accompagner ça, et une bonne rasade de vin pourra tout faire descendre bien plus efficacement que ce jus orangé et acide que tu me proposes. »
Ces quelques mots a peine levé l'ont déjà fatigué, Neb retourne ainsi dans son mutisme jusqu'à ce qu'il puisse se remplir la panse de manière descente.

Au bout d'un moment, alors que Sanathos et Edouard les avaient aussi rejoint, un homme entre dans l'auberge en hurlant au monstre. D’après ses descriptions, Neb fait aussitôt le rapprochement avec la bête immonde qui avait presque eu raison de lui la veille ! Il s’écrit alors
« Par Gozreh ! Le démon se serait-il régénéré après notre combat ? Ou d'autres se tapissaient dans l'ombre de ces grottes et seraient sortis au grand jour après notre excursion malencontreuse ? C'est certainement notre faute s'il s'en prend au village, nous devons l’arrêter. » Il se retourne vers l'homme sur le pas de la porte et lui demande des précisions: « Combien sont-ils ? Un seul ou en meute ? » puis sans attendre de réponse, il empoigna ses armes posées sur le bord de sa chaise d'une main, et le reste de la carcasse de volatile qui trônait encore dans son assiette de l'autre pour se diriger vers la sortie.

Mainleste était déjà parti, il s'était levé comme une furie sans attendre. A-t-il pris peur ? S'est-il enfui comme un lâche ou au contraire est-il parti combattre seul dans un élan de bravoure inconsidéré ? Après tout il n'était pas là quand Neb et Edouard avaient croisé ces monstres... il ne sait pas ce qui l'attend. Espérons qu'il avance prudemment face au danger qui le guette se dit le barbare. En revanche, Sanathos et Edouard n'avaient, eux, pas bronché.
« Prêtre ! Mage ! Qu'attendez-vous ? Range ton livre, Elfe, les mots ne résoudrons pas ce problème, il faut se hâter avant qu'il n'arrive quelque chose de grave. Suivez moi et allons voir de plus près ce dont il retourne ! »

Modifié par un utilisateur lundi 9 mars 2015 18:38:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après ces paroles discrètes au mage, Edouard se ressaissit. L'homme était effrayé, le village probablement. Il savait où cela les conduirait, il utilisait lui même la peur inspiré pour diminuer ces adversaires, surtout les moins coriaces. Ces villageois se transformait en proie galeuse et courante à la vu du moindre danger. Il fallait changer cela. La solution jaillit en un éclair dans les yeux d'Edouard et ses yeux phosphorèrent un instant: combattre le mal par le mal...

Il prit sa faux, la brandit devant le villageois effrayé et dans un grondement de voix s'exclama
«  Pleutre !! Lâche !! Tu aurais peur d'une vilaine bête ! Fui donc a quatre pattes comme un agneau égaré de sa mère si cela est encore dans tes capacités. Va te faire manger par n'importe quel rapace qui se présente ! ET CELA ET VALABLE POUR VOUS TOUS ICI REUNI !  » enchaina Edouard en englobant les quelques clients de l'auberge d'un geste du bras, tout en fixant droit dans les yeux l'homme venu les alerter. Sa faux dansait.

«  Si ce n'est pas ce monstre qui vous tuera, je le ferai à sa place si vous n'êtes même pas capable de prendre les armes pour défendre votre ville. Mon père lui même ne devait pas être si effrayant que cela si vous êtes si facilement apeuré.
Va, fuit, mais cela ne changera rien à ton destin et tu mourras la bouche en coeur.

Vous m'écoeurez à être si faible. REAGISSEZ bande d'incapable ! Et au lieu de prendre vos jambes à vos cous, prenez armes et combattez ! Ces monstres ne sont qu'une diversions que nous allons anéantir d'un revers de faux, mais les gobelins reviennent. Si vous ne vous regroupez pas et ne prévenez pas la garde ni fermez les portes, vous serez anéantit, par eux, ou par moi lorsque j'en aurai fini avec eux ! FUI et répand ses mots sur ton chemin, misérable !  »

Pendant toute sa tirade, Edouard s'était avancé lentement de l'homme et fini tête contre tête, yeux dans les yeux. Lorsqu'il eu finit, il n'attendit pas leurs réaction et s'engouffrant dans la ruelle à la suite de ses compagnons.



Revenu ! merci d'avoir continuer la campagne !

L'homme, qui était venu prévenir du danger, sua à grosse gouttes aux paroles d'Edouard.
« Mais..euh.. Je vais chercher la garde. »
Et il sortit de l'auberge comme si une horde de démons était à sa poursuite.

Le reste des clients se regardèrent mais ils étaient quand même âgés, l'un d'eux se leva sur sa canne et commença à clopiner vers la sortie en prenant un couteau sur le bar.




Neb et les autres ne virent MainLeste nul part sur la place. Mais les créatures tournèrent la tête dans leur direction. L'une d'elle hurla, ses petits mains griffus vibrant suite à la masse d'air expulsé et courra vers Neb arrivant au contact de ce dernier.

Modifié par un utilisateur vendredi 13 mars 2015 21:08:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dés qu’il arrive sur la place du marché, une arme dans chaque main, Neb jette un oeil alentour et remarque les deux créatures immondes qui saccagent les étals. Aucun doute, il s’agit des mêmes monstres que ceux qu’il avait combattu la veille dans les sous-sol de la verrerie ! Pourquoi sont-ils remontés ? Neb et Edouard les ont-ils provoqués pour qu’ils sortent de leur trou ? Et plus important, combien sont-ils ? Bon, le temps n’est pas aux questions, nous verrons cela plus tard... Renvoyons ces monstres six pieds sous terre !

Neb se met immédiatement en garde, prêt à parer à toute éventualité, et préfère laisser s’approcher la bête jusqu’à ce qu’elle soit à portée de sa lame et de sa masse. Voyant la créature charger dans sa direction, Neb se glisse sur le flan gauche de la créature en espérant la surprendre et assène un violent coup de masse de sa main gauche sur le crâne nu et immonde, avant d’essayer de trancher la maigre gorge d’un coup de taille de son épée.

« Retourne dans les abysses de l’oubli, monstre ! »

pas de placement en diagonale (en M29 je crois, difficile à dire) pour laisser une opportunité de tenaille de l’autre côté puis attaque à outrance



j'ai du finir mon post à la hâte en collant la balise dé rapido j'ai même pas eu le temps de voir le résultat donc j'ai ajouté le lancé du critique

Modifié par un utilisateur mercredi 18 mars 2015 15:56:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edouard fit deux pas en avant (K30), leva sa faux et l’abattis sur le dos du monstre, le manquant de peu, sans un mot.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 mars 2015 22:19:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'horreur devant Neb qui degoulinait de sang, levant ses bras terminés par de longues griffes et s’apprêtait à se jeter sur Neb.
Quand un carreau se figea dans le dos de la créature qui s’effondra dans un sifflement pitoyable.