Alors que Ameiko faisait mine de se diriger vers les fourneaux, Mainleste la rattrapa et la retint par le bras. Il ne fallait pas qu'elle entre dans cette salle. Pour la convaincre, il lui dit :

« Ameiko, tu est vraiment épuisé. Tu n'es pas en état de chercher ton père. Retourne plutôt directement au dragon et je chercherai ton père pour toi. En plus, Bathana est vraiment très inquiète et elle pleurait de te savoir disparu. »

Ravi qu'elle se range à son avis, Mainleste hocha la tête et lui promit :

« Oui, je rammenerai ton frère au prévôt. Maintenant rentre, rassure Bethana et va te coucher. Je pense que Kara souhaiterai t'accompagner et cela vaudrait mieux. »

Il la regarda s'éloigner et une fois qu'elle fut partie, il poussa un soupir de soulagement et se tourna vers les autres.

« Bien, maintenant, trouvons son père même s'il est probablement déjà mort et emmenons le au poste de garde. ils sauront quoi en faire et le faire parler. Je ne peux rien en tirer maintenant qu'il est évanoui et faut en plus enquêter sur comment arrêter ses plans. »

«  Ne serait-il pas bon de s'enfoncer dans les ténèbres et la noirceur de ces souterrains pour découvrir l'antre des gobelins ou les différentes entrées dans la ville ?
En cas de seconde attaque, leur faire croire que cette issue est toujours libre serait de bon goût si des forces sont présentes pour leur tendre un piège.  »

Edouard demanda ensuite à voir la carte qu'il avait vu passer, pour mieux l'étudier.

Modifié par un utilisateur lundi 1 décembre 2014 19:05:58(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avant que de descendre dans les escaliers, vous explorez le reste de la verrerie pour retrouvez le pére d'Ameiko.
Outre les traces sanglantes trouvez dans le quartier de repos des ouvriers (A5), tous les cadavres sont dans la salle principale des fourneaux. D'ailleurs les traînées sanglantes des lits font penser que les gobelins ont du les tuer dans leurs sommeils et les traîner jusqu'à la salle principale.

En plein milieu de la salle des fourneau, dans l'alcolve principale, vous trouvez trace du père d'Ameiko. Assis sur une chaise, le corps luisant à cause d'une couche de verre durci se trouve le cadavre de Lonjiku. Vu sa face horrifié et le fait qu'il a du essayé d'aspirer une dernière goulée d'air par sa gorge encombré de verre, il a du mourir dans d'horrible souffrance.

Laissant cette macabre découverte de coté pour le moment, vous descendez par l'escalier et pénétrez dans le couloir qui serpente paresseusement sur un bon demi-kilomètre pour finir sur cul de sac.

Jet de perception svp.
Qu'avais vous fait de Tsuto?

Il n'y avait aucun dangers jusqu'au cul de sac, mais dans un premier temps pas moyen de trouver une ouverture quelque part, car les gobelins avait bien du arriver de par là.
C'est au bout d'un moment en tâtonnant que Neb découvrit une cavité, à l'intérieur du quel se trouvait un mécanisme qui ouvrit un passage secret.


Un rocher basculant, l'ouverture donna sur une petite grotte d'une dizaine de mètres de diamètre. La grotte était creusée à flanc de falaise et surplombait la baie de Varisie. Une petite piste serpentait vers la plage. Nul besoin d'être un expert pour remarquer que la grotte avait servis de campement aux gobelins, des paillasses primitives, taille gobeline, étaient jetées contre les murs et des restes étaient éparpillés un peu partout dans la grotte.

En passant la tête par la grotte, des hennissements se firent entendre, en regardant quelques mètres plus bas, un cheval était attaché, cheval que Neb reconnu de suite. Il avait l'air en mauvaise forme, à première vue il s'etait fait caillassé, mais il est en vie et attaché à une sorte de poteau.

Outre l'entrée par laquelle ils étaient arrivé un autre tunnel partait vers le sud, en jetant un rapide coup d'oeil on peut voir que ce tunnel se sépare rapidement en deux tunnels secondaires.

Neb passe la tête par le passage à travers la pierre et ne peut se retenir de pousser un soupirement mêlé de surprise et de soulagement en entendant un son qu'il reconnaîtrait entre mille, celui du doux hennissement de son fidèle compagnon de route : Éclairnoir !
« Mon ami tu étais là » lance-t-il en se précipitant dans sa direction et essayant de le libérer. « J’espère que ces maudits gobelins ne t’ont pas fait trop de mal, tu es dans un tel état ! Ils me le paieront ! Je les traquerai sans relâche jusqu’à te livrer la tête de leur chef. »
Neb parvient a libérer l’animal de ses liens et l’examine en détail pour voir s’il a de sérieuses blessures, nécessitant une potions de soins.« Je dois te laisser ici pour l’heure, mais je te promets que je ne serai pas long à revenir te chercher ! Ensuite je trouverai bien en ville une écurie pour que tu te remettes le temps que j’extermine la vermine de la région. Dors mon ami, tu n’a plus rien à craindre ! »
Le barbare s’éloigne donc de son destrier nouvellement retrouvé, la larme à l’œil, en ayant pris soin de rassembler et nettoyer quelques paillasses pour le confort de l’animal.

Modifié par un utilisateur lundi 15 décembre 2014 12:28:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Edouard lance des détections de la magie ici et là sur le pourtour de la salle et sur les deux entrées. Puis il regarde autour et dit
«  Est ce qu'il ne serait pas possible de détecter par où les gobelins sont passés ? Ils ont du laisser des traces.  »

Modifié par un utilisateur samedi 13 décembre 2014 19:10:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

En débarrassant quelques palliasses gobelines pour faire un lit à son cheval, Neb s’arrête brusquement. Il ramasse quelque chose par terre, près d’un lit, qui ressemble à une large écharpe ou un foulard coloré, rouge-orangé et nacre, très fin mais plutôt en mauvais état. Neb pris le bout de tissu entre ses main et s’agenouille en le serrant fort contre lui, puis on l’entend murmurer « Mère, très cher mère... enfin un signe ! Le destin m’a donc finalement mis sur tes traces dans ce sordide endroit où je retrouve Éclairnoir. Attends moi mère, ne désespère pas et tiens bon, je te ramènerai bientôt ».
Neb se relève quelques instants plus tard, secoue le foulard pour le nettoyer de la terre qui le recouvre, et le pli délicatement avant de le ranger dans une poche de son sac, puis, dans un mouvement qu’il veut discret, s’essuie les yeux avec sa manche avant de se diriger vers les tunnels.
D’un ton maintenant plus décidé que jamais il lance « Hâtons nous mes amis, nous devons trouver le fin mot de cette histoire et nous débarrasser de la vermine ! Séparons nous si tu le souhaites petit homme, je partirai avec le prêtre s’il le veut, ou le mage s’il préfère. Mais laissons des traces avec nos armes dans les murs pour qu’un groupe retrouve l’autre si possible en cas de bifurcation, et n’avançons pas vite afin qu’on puisse se rattraper au besoin. Si au bout d’une heure de marche nous ne trouvons rien, faisons demi-tour pour nous retrouver ici dans deux heures. Êtes-vous prêts ?  »

Modifié par un utilisateur lundi 15 décembre 2014 12:27:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tout le monde était en train de parler et personne n'était d'accord quand à la suite des évènements. Il fit donc une proposition à tout le monde.

« Il y a deux couloirs. Sanathos et moi en prenons un, mais après que les autres aient choisi. Nous allons simplement avancer dans le couloirs pendant une heure et si après rien de nouveau, nous reviendrons sur nos pas et irons en ville faire ce qui doit être fait.
Pendant ce temps, les autres irons chercher des indices mais attention. Quand nous reviendrons, nous essaieront de condamner notre couloir. »