Le soleil couchant teintait d'or la vielle forêt varisienne dans une clairière de laquelle Princesse et ses compagnons léchaient leurs plaies. Garret n'avait pas été sérieusement blessé, mais les deux mites que princesse et ses compagnons avaient rencontrées par hasard dans l'après midi avaient sérieusement blessé les deux chiens qui accompagnaient la druidesse et son compagnon canin, et Princesse elle-même avait connu la morsure des lames des petites fées maléfiques.

Après leur victoire, ils avaient fui la zone du combat en prenant soin d'effacer leurs traces en traversant et remontant diverses petits ruisseaux pour éviter que les inévitables autres fées qui hantaient ces bois ne puissent retrouver leurs traces et de fait ils n'avaient humé aucune odeur ressemblant à celles des fées depuis quelques heures, mais rien n'était certains.

L'étrange humaine avait rassemblé des herbes et des baies pour leur permettre de se remettre de ce combat qui, sans son intervention, aurait pu tourner très mal pour ses chiens, peu habitués à combattre des gibiers aussi résistants. Les fées semblant presque immunisées aux morsures jouaient la montre, attendant vraisemblablement le reste de leur "meute".

Les quatre membres de la meute, dont Princesse, étaient fourbus et un bon repos était nécessaire. Garret, sur les instructions de sa maîtresse, avait remonté la piste d'un lièvre qu'il venait de cueillir à la sortie de son terrier à la fin du jour et la meute s'était réparti la maigre carcasse.

Cette maigre chasse n'était pas inquiétante, Princesse pensait atteindre dès le lendemain la ville de Pointesable où ils pourraient se reposer et se panser correctement en attendant de comprendre pourquoi la voix voulait qu'ils s'y rendent. Princesse connaissait un peu la ville et ses odeurs. Elle savait que ce serait une épreuve pour ses compagnons que ces odeurs très vives, presque insupportables, et si mélangées qu'on y perdait son odorat. Mais ce serait un soulagement pour elle d'arriver, car elle savait la campagne dangereuse, des mites, des gobelins et divers prédateurs y vivaient et pulullaient, rendant leur épopée périlleuse.

Alors qu'elle distribuait sa maigre récolte de baies nourrissantes, Princesse fut troublée par une très légère et lointaine odeur de chevaux et d'humains, portée par le vent du Nord.

Garret confirma d'un jappement ce que Princesse avait senti : Une caravane humaine approchait, seul un rassemblement important d'humains et de chevaux pouvait ainsi dégager une odeur sensible à une telle distance.

Princesse avisa la route qui passait à quelques mètres seulement de la clairière et réalisa que la clairière avec sa source d'eau pure constituerait une halte certaine pour cette caravane humaine.

Modifié par un utilisateur lundi 18 août 2014 16:58:49(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après l'odeur caractéristique, ce furent les aboiements des chiens sentant à distance leur présence qui informa Princesse sur la caravane qui arrivait vers la meute, le nombre de chiens lui permettait de supposer qu'il s'agissait sans doute d'une caravane varisienne. Ce peuple avait depuis la nuit des temps pris l'habitude d'entretenir de petites meutes pour aider à protéger les caravanes qui comptaient nombre de non combattants.

Quand enfin elle put apercevoir les chariots aux toits rouges et aux voilages colorés, elle sut avec certitude qu'elle avait affaire à l'une des caravanes itinérantes du peuple natif de la région.

Averti par les chiens, un demi-douzaine de varisiens, armés de lames ou de lances, se portèrent à la hauteur de la meute et interrogèrent Princesse dans leur langue, sans doute trompés par l'apparence légèrement varisienne de celle-ci.

Face au mutisme de Princesse, celui qui semblait être le dominant du groupe reprit en commun :



« Hé toi, tu ne comprends pas notre langue hein ? Qui es-tu et que fais-tu seule au milieu de la route ? »

Plusieurs des membres du groupe, les sens en alerte, scrutaient les fourrés alentours, tandis que trois chiens tournaient autour de la meute, en reniflant avec prudence.

A partir de maintenant je te laisse gérer seul les comportements de tes chiens. Au passage ça pourrait aider de trouver des noms pour les 2 chiens de garde non ?

Modifié par un utilisateur mardi 19 août 2014 14:34:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le meneur semblait perplexe et les autres mâles en profitèrent pour émettre leur avis dans leur langue que Princesse ne comprenait pas.

Détaillant longuement en silence le bouclier de Princesse attaché dans son dos et l'armure de Garret, l'homme baissa son arme et dit.

« Je me nomme Silesci Verisi, j'assure la sécurité de cette caravane qui va à Pointesable. Tes chiens n'ont pas l'air en forme... Gobelins ?
Je suppose que rien ne s'oppose à ce qu'on fasse route ensemble, mais il faudra... »

A ce moment, une belle jeune femme à la lourde chevelure noire ondulée se glissa gracieusement entre les hommes armés et interrompit le meneur d'un ton sec dans leur langue.

Un échange bref et tendu eu lieu qui échappa à la compréhension de Princesse, mais manifestement la jeune femme l'emportait, puisqu'elle s'adressa à elle ainsi :
« Venez, l'ancienne veut vous parler. »

La varisienne marcha alors vers les chariots tandis que les hommes toujours méfiants ouvraient un passage entre eux pour Princesse et sa meute après avoir rappelé leurs propres chiens au pied.

Arrivée au second chariot en quelques pas dansants, la varisienne se retourna vers Princesse et l'interrogea du regard, attendant de savoir si elle suivait.

La belle varisienne ne répondit pas à Princesse, dont l'insistance n'amena comme réaction de la part de celle qui la guidait qu'une haussement de sourcil intrigué.

Alors qu'elle guidait la druidesse vers un chariot un peu décati, à côté duquel elle s'arrêta, la varisienne ne desserra pas les lèvres, et, conservant un visage neutre, invita du geste Princesse à la précéder à l'intérieur du chariot.

En pénétrant dans le chariot, Princesse eu l'odorat agressé par la forte odeur d'herbes qui régnait que l'étroite pièce constituée par les murs de bois, qui était pleine de meubles, d'étagères et de rideaux et tentures, obstruant toutes les entrées d'air.

Un véritable capharnaüm envahissait le moindre espace du chariot dans lequel seul un étroit passage menant autour d'une table et quelques places sur des bancs envahis de coussins demeuraient libres.


Assise face à Princesse, dans un amas de coussin montant jusqu'à ses épaules, une vieille varisienne était vautrée en train de fumer la pipe, recrachant un nuage bleuâtres aux odeurs d'herbe.

Lorsque la druidesse fit un pas, la vieille redressa son visage laissant apparaître des yeux d'un blanc translucides trahissant son infirmité.

« Ha, entre, entre mon enfant, je t'attendais, Desna m'a prévenue de ton arrivée  »dit-elle en extirpant des pans de sa robe un jeu d'étranges et épaisses cartes de tarot et les battant dans sa main.

Tournant son visage vers le montant de la porte, elle parla un langage que Princesse ne connaissait pas, mais qui ressemblait à celui employé plus tôt par les varisiens entre eux et la porte se referma tandis que la jeune varisienne s'éloignait.

La vieille reprit à l'intention de Princesse,
« Viens, ne soit pas timide mon enfant. Viens plus près de moi que je puisse te toucher. Comment te fais tu appeler ? Les jeunes ont été gentils avec toi au moins ? Allons vient plus près... »

Modifié par un utilisateur jeudi 21 août 2014 14:08:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

La varisienne sourit à la réponse de Princesse et à son flot de questions :

« Princesse... oui c'est bien ça. »

L'ancienne répondit brièvement aux questions :
« Oui, je suis l'ancienne, la seule de cette caravane à avoir été présente à la fondation de ce furoncle que les chelaxiens appelent Pointesable. J'étais là quand ils l'ont fondé, quel malheur... Je suis heureuse que les jeunes aient été gentils avec toi, ils sont parfois impulsifs et la région n'est pas sûre. »

Puis, ses traits fatigués semblèrent prendre une expression espiègle et elle sembla rajeunir.

« Desna est la déesse, elle préside au destin des êtres et peut-être même des Dieux. Et c'est elle qui m'a prévenue de ton arrivée. Je t'ai vue en rêve, ou du moins quelque chose comme toi. Un joug sur le cou que tu caressais, et la déesse qui te libérait.
Enfin, les rêves sont parfois trompeurs.

Mais les rumeurs vont bon train en cette région et celà fait quelques semaines que l'on parle d'une femme sauvage escortée de chiens qui hanterait cette région. Des rumeurs d'un massacre aussi, celui de druides, de sages protecteurs de la nature... »

A ce moment, la porte de la caravane s'ouvrit brusquement et Silesci entra, suivi de la belle varisienne. Les chiens de Princesse, surpris, grondèrent, mais l'homme semblait calme et les deux varisiens vinrent s'assoir à la table.

L'ancienne reprit la parole :
« Vois-tu mon enfant, nous les varisiens savons que les rumeurs sont souvent plus folles que ceux qui les colportent, et que les rêves peuvent n'être que de simples songes ou des messages divins sans qu'il soit aisé de les distinguer les uns des autres, mais les cartes, elles, ne mentent pas à ceux qui savent les lire ». ajouta-t'elle en agitant sous le nez de tous son jeu de cartes de tarot varisien.

Silesci s'agita sur son siège, tandis que la belle varisienne restait impassible, mais l'ancienne n'avait pas fini et elle éleva le ton :
« Les cartes ont annoncé ta venue », dit-elle en brandissant une carte figurant une servante ployant sous le poids d'un fagot de bois,«  elles ont annoncé d'autres évènements, des évènements terribles, sanglants et meurtriers ! Et elles disent que ton destin appartient à la déesse, alors nous allons t'aider à atteindre Pointesable ». termina l'ancienne avec emphase.

Puis, comme si le nom de la ville avait écorché sa bouche, elle cracha par terre un glaire épais, manquant de peu l'une des pattes de Pete, qui émit un son interrogatif.

L'ancienne se pencha ensuite vers Princesse, le front plissé :
« Maintenant je vais te confier un grand secret », reprit-elle avec une ton de conspirateur,«  les cartes permettent de prédire l'avenir. Mais elles sont comme les âmes humaines, elles sont magiques... et personne n'en a pleinement percé tous les mystères et les secrets, donc bien malin celui qui pourra dire exactement ce qui t'attend » acheva-t'elle avec un sourire enfantin et un haussement d'épaule.

Sur un geste de l'ancienne, Silesci prit la parole :
« Nous allons bientôt former le cercle pour la nuit, nous arriverons à Pointesable demain dans la matinée, à temps pour le festival. le cercle accueillera notre invité comme de coutume ». dit Silesci en se tournant vers Princesse et en souriant. Puis, indiquant du regard la belle varisienne : « je te présente ma fille, Vérlana, elle va s'occuper de toi. demande lui ce dont tu as besoin. »

Modifié par un utilisateur vendredi 22 août 2014 13:06:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tandis que Princesse et ses molosses sortaient de la caravane, Pete et Bull boitillant misérablement du fait de leurs blessures, Verlana les suivit, laissant l'Ancienne et Silesci commencer une nouvelle conversation dans leur langue incompréhensible pour la druide.

Verlana guida la meute vers une autre roulotte, à l'intérieur de laquelle Princesse aperçut une varisienne d'âge mûr en train d'écraser des herbes dans un petit pillon.

Lorsqu'elle pénétra dans la caravane, tous les poils de la druide se hérissèrent d'un coup. La jeune femme aperçut alors, crânement avachi en haut d'un bahut en bois, un chat au pelage noir qui baillait, dévoilant ses petits crocs acérés.
Trois grognements sourds lui rappelèrent la présence de la meute, qui avait elle aussi senti la présence du félin.
Ce dernier jeta un regard hautain sur les trois chiens, mais, alors que son regard arrivait sur Princesse, il se dressa soudain sur ses pattes, les poils hérissés et poussa de furieux feulements avant de sauter sur une banquette, puis par la fenêtre d'un bon gracieux et vif.

La varisienne leva les yeux de son ouvrage et marmonna divers paroles dans sa langue, avant que Verlana ne s'adresse à elle en désignant Princesse et la meute du doigt.

Un échange vif intervint entre les deux varisiennes, puis la femme se leva et vint vers Princesse et dit d'une voix lasse :
« "Allons, fais allonger tes chiens blessés sur cette paillasse derrière toi que je vois ce qu'ils ont" »

Elle examina ensuite les chiens, les nettoya et étala des onguents sur leurs plaies avant de les panser. Puis, elle se tourna vers Princesse et lui tendit quatre grosses framboises encore fraîches :
« Mélange une de ces baies avec la nourriture de chacun de vous 4, elles vous donneront des forces et demain matin vos blessures et votre fatigue auront disparu. Que la Déesse vous mène sur de beaux chemins »

Entre temps le convoi s'était arrêté dans la clairière dans laquelle Princesse s'était reposé un peu plus tôt et les chariots avait formé un grand cercle au sein duquel des varisiens et varisiennes s'affairaient à de nombreuses taches, des enfants gambadant dans leurs jambes. Une certaine joie semblait régner sur le campement.

Verlana guida Princesse vers le chariot de l'Ancienne et lui indiqua un coin d'herbe où elle et ses chiens pouvaient se poser :
« Je vais aller voir pour qu'on vous apporte une collation avant que le repas ne soit prêt, avez-vous de quoi passer la nuit à la belle étoile ou désirez-vous une tente ou quelque chose de ce genre ? »

Puis, la varisienne se rapprocha d'elle et demanda à voix basse les yeux pétillants et les joues rouges :
« Dites, pardonnez moi, mais vous venez d'où exactement ? vous êtes magicienne ou sorcière ? »

Verlana rit de bon coeur à la dernière remarque de Princesse,

« Tu as un drôle d'accent. »

Puis se tournant vers les roulottes qui les cernaient, elle en désigna une, un peu plus grande que les autres, qui se trouvait à l'intérieur du cercle : « Voici ma roulotte, enfin, celle de mon père, le protecteur de la caravane. Il a été mercenaire et garde à Korsova, mais il a repris la vie de ceux de notre peuple en rencontrant ma mère. Elle était belle paraît-il, mais elle est morte peu après ma naissance, dans une bagarre de taverne à Magnimar qui ne la concernait pas... »

La jeune femme parut tout à coup très triste, mais elle releva la tête et sourit en entendant la musique des cythares et des flûtes qui commençait à s'élever à l'autre bout du campement, puis elle tourna sa tête radieuse vers Princesse
« 
Tu as de la chance, l'ancienne a décrêté que ce soir nous fêterons un peu en avance le jour du Changement comme on le nomme chez nous et que les gens de Pointesable fêtent demain. »

Sur le ton de la confidence, elle reprit

« Je crois que l'ancienne déteste Pointesable. Il faut dire qu'il y a des années son petit-fils a du fuir la ville pour je ne sais qu'elle obscure raison. Le beau était Délek Viskanta était un sacré phénomène, il courtisait toujours les plus belles filles et se lançait dans toutes les aventures possibles. L'ancienne l'avait envoyé chez Madame Mvashti, à Pointesable, en espérant qu'il s'assagirait en ville, mais ce fut un échec », pouffa la varisienne.
Puis, reprenant son sérieux, elle poursuivi avec un air grave.
« Mais, ce que l'ancienne n'a pas digérer, c'est que Délek du fuir et il se réfugia à Magnimar où il mourrut assassiné quelques temps plus tard. L'ancienne a toujours soupçonné que c'était quelqu'un de Pointesable qui avait fait le coup... Depuis elle rumine sans cesse cette histoire et les horribles évènements de la fondation de Pointesable, accusant la ville d'être un repère d'assassins et de voleurs... »

Manifestement, la varisienne était capable de parler pour deux et elle continua quelques instants en noyant Princesse sous des anecdotes diverses de la vie de la caravane.

Quand des rythmes d'instruments à percutions se joignirent à la mélodie jouée par les cythares et les fiffres, Verlana se leva d'un bond et courru avec allégresse vers la source du bruit en invitant Princesse à la suivre.

Une soirée de fête, de musique et de danse commençait, sous les yeux fatigués de Princesse et de ses chiens.
Divers varisiens et varisiennes se mirent à jouer des instruments, qui du violon, qui une drôle de trompette, un clavecin se joignit au concert improvisé depuis l'intérieur d'une roulotte.

Les varisiennes se mirent à danser, à virevoleter autour des feux et des musiciens, tandis que les chiens et les enfants courraient et aboyaient joyeusement. Pete et Bull battaient joyeusement de la queue en cadence tandis que Garret restait sagement allongé aux pieds de sa maîtresse, en paix.

Verlana dansa avec une sorte de furie sauvage, évoquant à Princesse, une sorte de danse de guerre ou de mort, un jaillissement de vie au milieu des ténèbres. Les feux qu'elle frolait redoublaient d'intensité et des étincelles en forme de papillon s'envolaient dans la nuit, perçant les ténèbres qui étaient tombés sans que Princesse ne s'en rende compte.

Des plats chauds et épicés, et du vin du même acabit, tournaient entre les dizaines de musiciens, danseurs et spectateurs.

L'Ancienne, assise sur un fauteuil en rotin aussi fatigué qu'elle entonna soudain une longue et claire complainte, avant que soudainement les musiciens ne reprennent de plus belle et que la musique, endiablée ne tourne les têtes des spectateurs, tous se mettant à danser.

Puis, la frénésie retomba doucement et les varisiens se répartirent dans les différentes roulottes, seuls quelques musiciens et quelques danseurs, dont Verlana poursuivaient des chants et danses lancinantes autour des feux mourants sous le regard perçant de l'Ancienne.

Modifié par un utilisateur jeudi 4 septembre 2014 13:13:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'elle dansait toujours en compagnie de quelques varisiennes autour des feux mourants, au plus sombre de la nuit, Princesse vit monter un étrange brouillard blanchâtre, qui enroba les danseuses et bientôt toutes ne furent plus que des silhouettes, des ombres dansant dans une opacité blanchâtre.

Les bruits de la nuit avaient disparus, seule une faible musique parvenait à Princesse, et bientôt de sourdes plaintes déchirèrent la nuit, faible puis de plus en plus forte, des voix caverneuses semblaient émettre une mélopée envoutante et sinistre.

Princesse perçut la peur de Garett en même temps qu'elle entendit son hurlement primal. Mais il fut le seul, Pete et Bull ne répondirent pas à l'appel de Garett, pas plus que les chiens des varisiens.

Dansant toujours dans ce monde cotonneux, Princesse sembla voir de nouvelles silhouettes danser autour des feux avec les varisiennes. Plus grandes, plus graciles, des silhouettes semblant presque formées de brume dansaient à contretemps et les plaintes semblaient provenir d'elles. Le brouillard humide semblait troubler son odorat car elle ne sentait presque pas les présences autour d'elle.

Un cri de douleur suivi d'un cri d'alarme creva la nuit et le brouillard. La blancheur laiteuse sembla s'évaporer lorsque les varisiens jetèrent des brindilles et du petit bois sur les braises rougeoyantes des feux pour les ranimer de donner de la lumière. Des cris d'alarme fusaient de partout et Princesse constata que les rares danseuses se précipitaient vers la caravanes.

Des varisiens en armes sortaient des caravanes, à moitié nus, des danseuses sortaient de sous leurs jupes d'étranges armes faites de quatre courtes lames positionnées autour d'un anneau central qui servait à tenir l'arme : des Lamétoiles.

Tandis que Verlana se précipitait vers l'ancêtre pour la ramener à sa caravane, Garret, le poil hirsute, se plaça en grondant aux côté de Princesse. Le massif molosse grondait vers les ténèbres situés au Nord du cercle de chariot, l'endroit où les premiers cris avaient retentis...

Princesse s'éloigna des feux que les varisiens ravivaient et qui lancèrent bientôt de vives flammes éclairant l'intérieur du cercle de chariots, projetant de longues ombres courant en tout sens, celles des varisiens qui s'organisaient.

Le brouillard avait mystérieusement disparu et les sens de Princesse étaient plus affûtés que jamais.

Aussi, elle ne fut pas surprise, lorsqu'elle sortit du cercle de chariot vers les ténèbres d'où les cris avaient jaillis, de voir une bande de mites en train de piller l'un des chariots.

Les disgracieuses fées maléfiques étaient en train de se replier, laissant un garde et deux chiens sur le carreau. Princesse distingua au loin dans les ténèbres une araignée géante chevauché par une mite qui s'enfonçait dans la forêt, suivie par quelques mites chargées d'un maigre butin.

Trois mites étaient restées en arrière pour achever les chiens et l'humain et elle se retournèrent toutes vers la druidesse.



Malgré la pénombre, les lumières vives projetées par les feux de camp ravivés permettaient à Princesse de distinguer ses adversaire et l'une d'entre elle sembla soudain prise d'une crise, ses yeux grossissant et semblant sortir de leur orbite tandis qu'elle regardait la druidesse. Princesse chancela à la vue d'un tel spectacle (jds volonté DD10 s'il te plait, sinon Princesse est secouée : -2 aux jets d'attaque, de sauvegarde et de compétence)

Une autre mite se décala de quelques pas et adopta une position défensive, attendant de voir ce qu'il se passait, tandis que la dernière venait tout juste de tourner la tête voir ce qu'il se passait.

à toi et Garret, après ton jds ; les mites sont à 6 mètres alignées, l'une à une case des autres (pas de battlemap pour ce combat, on va essayer de faire simple

Modifié par un utilisateur mardi 9 septembre 2014 11:05:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il semble y avoir un bug lorsque l'on essaye de rajouter des jets de dés après une édition, je relance donc les jets suivant le jet de volonté)

Modifié par un utilisateur mardi 9 septembre 2014 12:00:33(UTC)  | Raison: Non indiquée