Django prit la direction du temple d'Abadar sans emmètre d'objection. Sur le chemin, le jeune varisien observait discrètement les alentours et notamment derrière lui, craignant d'être suivi par des clients de la taverne ou certains de leurs amis.
Si besoin :

• Discrétion : 1d20+9 donne [14] + 9 = 23
• Perception : 1d20+6 donne [12] + 6 = 18

Shöndu ne disait pas grand chose. Courir après l'or et ramener une babiole à la reine pendant que le peuple souffrait de la guerre civile ne l'inspirait guère. Sa place était auprès de ceux qui souffrent pour les aider. Lorsqu"il aperçu les grilles fermées, lui d'habitude si doux, émis un juron énervé.

« Ils feraient mieux de ramener l'ordre dans els rues plutôt que se barricader avec leurs richesses ... »

Il acquiesça quand Izrador indiqua la direction du temple de Shelyn et emboita le pas du groupe d'une humeur maussade.

Juredi 13 Pharast de l'an 4709 AR - Matin


Trouvant grille close à la Banque d'Abadar, le petit groupe pris les ruelles qui lui faisaient face pour repartir légèrement au sud-ouest vers le Sanctuaire de Shélyn. Celui ci était certes le plus petit temple de la ville mais il était certainement parmi les plus beaux bâtiments de celle ci, mais en arrivant a proximité de ses portes, il sembla évident que celles ci avaient été barricadées, sans doute pour protéger les nombreuses œuvres d'art qui ornaient son intérieur.

Izrador prit un air goguenard. « Oui, ze crois bien que c'est tout ce qu'il nous reste à faire. Söndu n'a pas tort, il semblerait que les dieux protèzent avant tout leur maison avant de sonzer à protézer leurs fidèles, mais on ne prête qu'aux risses, dit-on. Qu'en pensent ces messieurs du clerzé ? La place des prêtres n'est-elle pas dans les rues, en ces temps de troubles ? Heureusement que la garde de Korvosa, et surtout les sevaliers infernaux protèzent le peuple à leur place... Et à leur manière. Ces gueux ne savent décidément pas ce qui est bon pour eux ! »

Le ton du halfelin était extrêmement ironique, voire agressif.

Modifié par un utilisateur lundi 13 octobre 2014 00:11:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Shöndu ne put s’empêcher de répliquer. Il était pour la paix et la concorde, mais l'injustice lui pesait.

« Je doute que les biens du peuple constitue une part important des richesses entreposées ...
Loi et bien du peuple ne font pas toujours bon ménage, il est vrai Garrus.
Quoiqu'il en soit, vu notre échec avec les temples, il faut espérer que nous ayons meilleure pioche avec les boutiques.  »

Izrador leva encore une fois les yeux au ciel. « Garrus, vous faites preuve d'un manque désespérant de sens du second degré. Remarquez, cela a aussi ses avantazes. Vous êtes comme un rempart de castel : solide, épais et on sait touzours où vous trouver. »

Le halfelin commença à remonter la rue en direction des boutiques, mais il s'arrêta au bout de quelque pas pour se retourner vers le paladin.

« Et par pitié, ne me répondez pas "Au temple d'Abadar le plus souvent" ! Quand ze dis qu'on sait où vous trouver, c'est une métaphore ! Vu ? »

Modifié par un utilisateur mardi 14 octobre 2014 00:43:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Juredi 13 Pharast de l'an 4709 AR - Matin


Ayant trouvé portes (et grilles) closes aux temples d'Abadar et de Shélyn, le petit groupe pris la direction de la Porte Nord où ils entretenaient un mince espoir de trouver "Chez Djahndorff et fils" ouvert malgré les troubles régnants en ville. Pour cela ils rebroussèrent chemin dans la direction de la Banque d'Abadar qu'ils contournèrent pour gagner l'Avenue de la Porte Nord.

L'avenue leur sembla calme. Sans doute la présence à l'ouest de l'Hôtel de Ville et de l'Âcre - destination finale des pires criminels de Korvosa où Garrus avait eu l'occasion d'escorter à plusieurs reprises des patrouilles de prêtres d'Abadar et de Pharasma, les prisonniers exécutés ayant parfois tendance à revenir d'entre les morts... Ce qui faisait du lieu, après la nécropole de la Grisaille, l'un des plus fréquenté par les morts vivants. - et à l'est de la Porte Nord et de sa garnison faisait que les lieux n'avaient guère été fréquentés par les fauteurs de troubles.

En s'approchant de la Porte Nord, on pouvait apercevoir effectivement près de celle ci plusieurs gardes fortement armés et dans une petite rue sur la droite des groupes de nains vêtus d'armures et portants masses et marteaux qui semblaient monter la garde devant quelques boutiques...

Érelos regarda Django d'un air perplexe.

« - Amadouer ?
Ils sont là pour la sécurité du magasin, pas pour empêcher le commerce ... »

...du moins j'espère...

Bien que sur ses gardes, il prit un air confiant et s'avança dans la ruelle pour se rendre dans à la boutique que Théandra avait recommandée.

Modifié par un utilisateur mardi 14 octobre 2014 21:32:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Juredi 13 Pharast de l'an 4709 AR - Matin


Érelos s'avança dans la petite rue sous le regard des nains. Ça et là les postures se faisaient faussement décontractées, les prises s'affirmant sur les masses et les marteaux tandis qu'une arbalète était nonchalamment armée.

L'un des nains, à la barbe sans doute un peu plus grise que celle de ses camarades s'approcha du demi-elfe en demandant « Chercheriez vous quelque chose par hasard? » Celui là avait les mains posées sur une large ceinture sur la boucle de laquelle se trouvait gravé une figure rappelant la fameuse fourrure-ardente Varisienne.