Une fois le gros de la cohue passé, Kostin se posa sur une chaise et il était visiblement courbaturé « J'ai pris un bain avant de venir et j'avoue que cela m'a un peu trop détendu. »

Il se leva rapidement et en s'inclinant avec respect, il ajouta « Désolé, je ne connais pas tout le monde ici et donc je me présente ... Je me nomme Kostin ... juste Kostin.

Je suis prêtre de Sarenrae ... depuis peu ordonné, mais vrai croyant. » Il se redressa et sourit la bouche fermé. Son allure était fière malgré une beauté classique.

« J'ai pu apercevoir bon nombre d'entre vous combattre contre ces grumeaux verts et je vous en remercie car savoir que des personnes sont encore capable d'abnégations réchauffe mon cœur. »

Il se rassoit et il prit son verre dans la main « Je ne sais pas qui est notre hôte mais en tout cas j'espère qu'il sera généreux sur la nourriture et les boissons.

Je lève ce verre à nous. » Il joignit l'acte à ses paroles en levant son bras haut puis il porta le verre à ses lèvres et bu une large gorgée. Puis d'une voix plus maussade, il ajouta « Je lève ce verre à tous ceux qui sont tombés aujourd'hui. » Il leva encore son bras en inclinant la tête puis, il finit le reste du verre en un coup. Une fois le verre vide et le vin avalé, il conclut « Puissent leurs dieux les accompagner vers leur territoire. »

Modifié par un utilisateur vendredi 14 novembre 2014 17:33:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Venant de l'étage où il s'est débarbouillé et a changé de vêtements, Gnosim se joint aux autres, à temps pour entendre leur toast.
Il a revêtu une tunique d'érudit et tient en main un livre sur les tribus gobelines, qu'il pose sur la table.
« Bonsoir à tous et merci pour ce que vous avez fait pour Pointesable aujourd'hui.tous ces gens représentent beaucoup à mes yeux et j'ai cru un instant que nous ne survivrions pas...  »
Il lève son verre et murmure quelques mots inaudibles, le visage empli de tristesse, puis se tourne vers Syrius.
« Je suis d'accord avec vous...Ce comportement des gobelins et leur succès est surprenant. Malheureusement, les livres que j'ai pu consulter sur le sujet ne me sont d'aucun secours. Nous avons besoin de connaissances fraîches, directes. J'espère que Nail nous rejoindra rapidement, ainsi que cette jeune femme... euh... Princesse... ? Cette attaque n'est pas isolée, cela fait quelques temps que les tribus gobelines s'arment et elles semblent dirigées par des individus plus sombres et plus puissants... »

Il garde un air abattu malgré la victoire, car il pressent des malheurs à venir.
« Je ne sais pas pas pour vous et je ne veux pas parler en votre nom, mais je ne compte pas rester inactif. Pointesable est ma ville d'adoption depuis assez longtemps pour que je refuse de la voir partir en cendres. Pour ma part, je ne suis pas un guerrier, mais je mettrai ma science au service de ceux qui la défendront. En parlant de science, j'espère me coucher tôt, car j'ai des parchemins à réécrire. Mon stock de sortilèges de guérison a été réduit à néant aujourd'hui... »

Le demi-elfe, qui avait assisté passivement au début de la conversation tout en buvant sa bière les bras croisés, afficha un sourire amusé en voyant Béthana diriger la taverne comme un orchestre, avant de s'accouder sur la table et de finalement répondre à ses compagnons. « Pour ceux qui ne me connaissent pas, Nail, c'est moi. Nail Ascinti, forestier. » Il adressa un regard complice à Gnosim, manifestement son ami, qui avait fait référence à son nom sans que Syrius, notamment, puisse savoir de qui il s'agissait. Il marqua une pause, regardant d'un œil aquilin chacune des personnes présentes afin de s'assurer qu'il avait leur attention, puis il commença une explication posée et pourtant quasi-militaire :

« Il y a une chose à savoir sur les gobelins : ils sont aussi discrets que fourbes. Je ne suis donc pas si étonné que ça qu'ils aient pu s'introduire dans Pointesable, même à plusieurs dizaines. Pointesable était certes gardée et surveillée, mais il ne s'agit pas d'une forteresse ; il y a des fourrés où se cacher, il y a des structures que l'on peut escalader, il y a des failles dans nos "fortifications" » - fit-il en mimant ostenciblement des guillemets avec ses doigts. « Vu l'organisation étonnante dont ils ont fait preuve, ils avaient peut-être aussi du matériel pour les aider à infiltrer la ville ; et il faut bien remarquer qu'ils ont attaqué au moment précis où nous étions les plus vulnérables : lorsque tout le peuple était rassemblé devant la Cathédrale et inattentif. » Anticipant une réponse d'un geste apaisant mais ferme de la main, il fit mine de demander à ses auditeurs de ne pas l'interrompre, et s'expliqua : « Certes, certes, quelque chose de très inhabituel se passe ici, et il est tout à fait possible qu'une force supérieure soit à l’œuvre derrière tout ça ; mais il n'est pas certain - c'est tout ce que je dis - que la réussite initiale des gobelins soit à attribuer à autre chose que leur organisation, leur petite taille, et leur ruse. On avait là affaire à un vrai commando. »

Il but une grande gorgée de bière, et reprit. « Je ne dis pas qu'enquêter là-dessus est inutile, si vous savez où et quoi chercher... Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est le fait que tous les clans gobelins, je dis bien tous, se sont unis en vue de cette attaque. D'habitude, les clans gobelins se marchent sur les pieds et sont presque ennemis. Là, ils ont coopéré et mené à bien une stratégie complexe, impliquant une préparation minutieuse sur plusieurs fronts. Pendant la bataille, les troupes de tous les clans étaient totalement mêlées ; le chef de l'un d'entre eux a été tué, ainsi que le grand chaman d'un autre. On sait aussi qu'ils ont profité de l'aide d'un gobelours connu et normalement solitaire, Brutazmuz, bien qu'on ignore où celui-ci se trouve à présent. Ce qui se passe est très grave : jusqu'à présent, la division des gobelins était notre meilleure arme contre eux ; cette arme semble perdue. Ceci explique en grande partie pourquoi ils ont pu nous surprendre de la sorte par leur efficacité.

Je vous le dis directement, car nous allons sans doute encore nous battre ensemble bientôt : à mon avis, notre priorité doit être de contre-attaquer efficacement. Au diable les recherches d'historien sur les causes de leur unification ! Notre problème est un problème de guerriers. Il nous faut profiter du fait que l'ennemi a été désarçonné pour l'écraser tout de suite. Si nous y parvenons, nous pourrons peut-être démanteler définitivement les clans gobelins de la région, et en tout cas leur infliger une défaite dont ils se souviendront, assurant ainsi la sécurité de Pointesable pour longtemps. Je ne sais pas qui tire les ficelles, à supposer que quelqu'un tire les ficelles en effet, mais c'est sans importance ; sans armée, l'ennemi sera impuissant. »

Le rôdeur n'avait pas l'air très fin, avec ses profondes cicatrices et son air rustique ; d'ailleurs, il ne l'était pas non-plus en réalité ; mais lorsqu'il s'agissait de comploter contre les gobelins, une intelligence nouvelle accompagnait l'ardeur palpable de ses mots. C'était comme si toutes ses capacités intellectuelles étaient monopolisées par sa seule mission : éradiquer les peaux-vertes. On n'imaginait pas trouver un stratège dans Nail, et on avait raison d'être surpris. Rien ne présageait de son talent dans le domaine, si ce n'est son expérience avec les gobelins et au combat - mais celle-ci ne l'empêchait pas d'être, peut-être, biaisé sur un ou plusieurs points. Nail avait une personnalité très têtue, et il était difficile, dans un cas pareil, de distinguer la sagesse et l'obsession.

Après une pause éloquente passée à finir sa bière et à observer ses compagnons, Nail laissa tomber quatre bourses de tissu très pesantes sur la table, un air amusé teintant son regard dur. « Mais l'heure est à la réjouissance, mes amis. Les gobelins ne sont pas venus les mains vides ; vous avez mérité votre part du butin. » Chacune des personnes présentes put alors se servir, trouvant dans son sachet respectif une quantité identique d'or : 50 pièces d'or. « Sans compter les pépites que je n'ai pas encore vendues... et ces deux flasques, dont tu pourras peut-être me dire quelque chose, Gnosim », ajouta-t-il en faisant glisser vers lui les potions de soins modérés. C'est avec un sourire fier ne dissimulant pas sa droiture (en un sens rigide) qu'il croisa les bras derrière son cou et observa, tel un père avec ses enfants, les autres déballer leurs "cadeaux" - mais il n'y avait là que justice, et le chasseur de gobelins ne semblait attendre aucun remerciement, profitant plutôt de la musique d'une oreille distraite et laissant son attention vagabonder de Kostin à Princesse, en passant par Syrius et bien sûr Gnosim, les laissant prendre la main pour la suite.

Modifié par un utilisateur vendredi 14 novembre 2014 05:24:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'éloquence et la qualité de ce que venait de dire le forestier nommé Nail laissait un peu perplexe Kostin. Tout en réfléchissant sur le fait que le demi-Elfes souhaitait former un groupe pour aller faire une expédition punitive, ce qui ne le déplaisait pas. Mais que celui-ci se moquait de comment et pourquoi les gobelins étaient venus en pleine ville le chagrinait énormément. Il allait poser des questions quand la dénommé Ameiko Kaijutsu venait les saluer Je n'aurais aucun déplaisir à être battu par une femme comme elle. Il sourit béatement et dès qu'il s'en rendit compte, il toussa pour se donner une excuse de passer sa main devant sa bouche.

Une fois celle-ci éloignée, il prit la parole « Je n'ai rien contre aller taquiner du gobelin pour leur expliquer qu'ils ne doivent plus recommencer mais je suis quand même inquiet sur la raison de cette attaque ? ... pourquoi maintenant ? ... Peut-être aurons nous les réponses chez eux ? »

Puis comme si un souvenir venait subitement de lui revenir, il ajouta « Puisque Nail a apporté sa part de contribution de se qu'il a trouvé, voici la mienne. » Il posa sur la table une bourse puis différents objets qu'il sortait de son sac à dos et au fur et à mesure il les exposa. « Voici une bourse avec un peu plus de 36 Pièce d'or.  »

Il replongea sa main dans son sac et en sortit une dague « Il y a aussi une jolie dague  » Elle semblait être de belle facture. Elle a une garde en or et des pierreries et un poinçon d'armurier comportant des rappels de l'emblème de Magnimar. « Elle n'est pas magique et je n'ai aucune idée de sa valeur. »

Il sortit deux rouleaux de papier « Voici deux parchemins magique, un de Poussière scintillante et l'autre de Graisse.  »

Il sortit encore un bâton « Ceci est une baguette de Mains brûlantes. Je ne suis pas apte à l'utiliser alors si cela peut aider quelqu'un d'autre ? »

Il sortit délicatement et les posa tout aussi délicatement sur la table deux pots d'argile « Et pour finir, voici deux feux grégeois. »

Ils sont à tout le monde alors si certains articles intéressent plus précisément quelqu'un ?

Modifié par un utilisateur vendredi 14 novembre 2014 18:04:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Nail reconnut immédiatement l'emblème de Pillili Jimillili, désormais habitué à sa marchandise. « Ha ! C'est l'une des armes qui ont été volées hier ! Nous devons la restituer à son propriétaire. Je m'en chargerai, et je vous rapporterai la compensation qu'on nous en donnera très certainement. » Sans attendre de réponse, il mit la main sur la dague et l'empocha, laissant cependant le temps aux curieux de l'admirer auparavant.

Puis il se tourna vers Kostin à nouveau et lui répondit brièvement : « Oui, il est certain que nous aurons des réponses chez les gobelins ; mais à mes yeux, la raison de cette attaque est très claire : les gobelins nous haïssent. Ils ont toujours voulu rayer Pointesable de la carte, il n'y a rien de neuf là-dedans. Attribue ça à leur sauvagerie, à leurs dieux ignobles, ou à leur esprit distordu par la cruauté ; ce sont en tout cas des monstres, et il n'y a pas à chercher plus loin. Le seul mystère réside dans les circonstances qui leur ont permis de s'unir contre nous, ce qui est bien une première... » Laissant les autres poursuivre leur réflexion à voix haute, il fit signe à Béthana ou un autre responsable plus disponible et commanda une nouvelle bière, avec un sourire familier.

Gnosim acquiesce aux suppositions de Syrius.
« Voilà qui semble concorder avec tous les autres éléments que j'ai vu. Pour ma part, j'ai participé à l'enquête sur un convoi d'armements détourné à quelques lieues de la ville. Une présence d'individus meneurs parmi les gobelins est manifeste, des créatures plus puissantes, plus intelligentes et plus rusées que de vulgaires peaux-vertes. Il s'agit d'une entreprise à grande échelle. Les gobelins que nous avons vus n'étaient pas surentraînés, ce qui dénote avec la discipline et le butin du vol d'armes. Reste à voir la véritable motivation de l'attaque et savoir si elle a réussi ou non. Cherchaient-ils à détruire le temple ? si oui, pourquoi ? Sinon, qui est mort exactement ou a été une cible prioritaire ? Voilà les questions que nous devons nous poser. Ensuite, je suis plutôt partant, une fois que nous savons un peu plus où nous allons, de mener une expédition discrète pour essayer d'en finr avec cette menace en désorganisant les gobelins.  »

Il examine le butin apporté.
«  Nous pourrions vendre ce qu'il reste et le donner aux autorités pour qu'ils soulagent les maux causés aujourd'hui. Mais je pense qu'il vaut mieux les garder pour nous. Pas de velléité d'enrichissement de ma part, mais nous semblons les mieux placés pour aider Pointesable, là où les autorités seraient plus frileuses à s'engager. alors mettons les chances de notre côté et tenons-les en réserve. Je propose que les potions de soins aillent prioritairement à ceux qui n'ont pas de capacités de soins. J'utiliserai pour ma part ma part d'or pour écrire de nouveaux parchemins de guérison. Je prendrais bien la baguette, ayant peu de potentiel offensif à présent. Mais si l'un de nous sait en faire meilleur usage, je lui en laisserai l'usage. Qu'en pensez-vous ? »



Dans la matinée,Gnosim entreprendra de faire la liste des cibles de l'attaque, des victimes et des personnes disparues.

Une fois les objets posés sur la table et que chacun ai donné leurs avis, il répondit avec plaisir aux question de Princesse « Je suis ce que l'on nomme un " bâtard ", ma mère était une Aasimar et mon père un humain Kéléshite. » Le mot bâtard était lancé avec une certaine haine mais le reste de la phrase était courtoise. Ses yeux et cheveux Onyx zébrais de gris détonait sur sa peau mat.

« Quand à mon physique ... il est dû au soleil qui nous le bruni et le tanne mais aussi à mon père qui vient d'un désert du Casmaron qui est situé l'est de l'Avistan, au-delà des montagnes du Bord du Monde. Il fait chaud le jour et froid la nuit mais ses océans de sables sont magnifiques entre les deux.

Mais j'ai grandi sur la mer à bord de ... bateaux marchands  » Il ne fallait pas être grand psychologue pour voir que les derniers mots étaient un mensonge mais il semblait en avoir cure que cela se remarque.

« Mon peuple est un peu fière ... dit 'on ... mais la voix de Sarenrae et la vie m'ont appris que ce n'est pas la bonne voie à suivre. » Son regard partait au loin quand il l'évoquait puis, il se ramena à la réalité « Et vous, d'où venez-vous ? Que faites-vous ? ... J'ai vu vos chiens faire de l'excellent travail, leurs dressage a dû être ardu mais en tout cas il est payant. » Il n'osa pas porter la main sur l'un deux mais il leur fit un sourire de politesse.

Une fois qu'ils ont fini de deviser et avant que le groupe ne se dissolve, il rajouta « Quelqu'un pourrait' il estimer cette dague s'il vous plait ? ... Si on en tire une bonne somme, on pourra la diviser, avec la bourse, entre nous. Je ne dis pas cela par égoïsme mais si nous décidons bien de partir en expédition ? ... cela va couter des sous. »

Modifié par un utilisateur lundi 17 novembre 2014 15:06:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Syrius écoutait avec intérêt les questions de la petite femme et les réponses du serviteur de Sarenrae. Il s’apprêtait visiblement à s’adresser à la jeune femme quand arriva Aldern. Il sourit au jeune homme et lui serra la main mais son sourire mourut sur ses lèvres devant les paroles du noble.

« Vous devriez mesurer vos paroles quand vous parler de cet endroit. Certes Pointesable n'a peu être pas la magnificence de Magnimar ni la grandeur de Korvosa mais de nombreuses personnes aiment cette ville.

Montrez je vous en prie un peu de respect pour Pointesable au moins en mémoire des gens qui sont mort en protégeant ce qu'ils considéraient comme leur foyer »

Répondit Syrius l'air grave

Modifié par un utilisateur lundi 17 novembre 2014 22:23:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gnosim a du mal à cacher son antipathie pour le noble arrogant, mais il tente de faire un effort. Il a vécu à Magnimar et sait comme la mégapole peut faire tourner les têtes et corrompre même les cœurs bons. Il l'oriente plutôt sur la raison de sa venue à Pointesable et sur sa famille, avec une politesse affectée.

Quand il tend la bourse d'or, il commente : « Voilà qui devrait nous aider à apaiser les souffrances des nombreux blessés de cette attaque... »

Aldern paru contrarié un instant que son anecdote n'ait pas l'effet qu'il avait escompté, il fit une moue dubitative, et répondit à Gnosim :

« Oh, nous avions un manoir dans les environs, » dit-il en agitant la main vers une vague direction, « mais je loge désormais à Magnimar, rue du Pré-aux-gisants, si vous passez en ville, n'hésitez pas à passer me voir.
 »
Le noble sourit à la remarque de Kostin sur les mouches.

« Je doute que le Seigneur-Maire s'intéresse à ce point à ce qu'il se passe à Pointesable, mais nul doute qu'il suivra l'affaire. Si vous entendez vrombiller autour de vos oreilles soyez certain qu'il s'agit de ses mouches. »

Semblant néanmoins comprendre que son attitude ne lui vaudrait pas l'amitié des héros, il se leva et dit sur un ton sincère :

« Je ne voulais pas troubler votre soirée par des babillages sans intérêt, et je vais vous laisser, sans doute la Maire acceptera le peu d'aide que je peux offrir.
Néanmoins, je souhaitais vous proposer, pour vous prouver ma gratitude, une chasse au sanglier tous ensemble demain dans le Bois-au-Tique. J'ai entendu dire que les spécimens de ce bois étaient de bel accabit. Je m'occupe de tout organiser, nous aurons suffisamment de chevaux. Je vous attendrai aux écuries du Gobelin Ecrasé demain en milieu de matinée si vous le voulez bien. »
Dit-il en jetant un regard plein d'espoir vers chacun, s'attardant sensiblement plus longtemps sur Nail.

« Vous n'êtes pas obligés de répondre tout de suite, je comprend que vous ne soyez pas d'humeur ce soir à ce genre de considérations, mais prenez le temps de la réflexion, je vous attendrai demain. »

Avant de partir, il s'inclina en un élégant baise-main vers Princesse
« Mademoiselle, je suis réellement impressionné par vos chiens, s'ils ne sont pas de pure race, ils n'en demeurent pas moins de magnifiques specimens, dont l'efficacité est plus que remarquable. J'espère sincèrement vous revoir demain avec eux. »
Puis le noble pivota gracieusement et s'en alla sur un dernier salut, plus particulièrement adressé à Nail.

Lorsque la porte claqua, ouverte et refermée par l'un des serviteurs d'Aldern, si discrets qu'on arrivait facilement à oublier leur existence, tous purent constater que la musique baissait, un porte-voix de la ville passait dans la rue en criant :
« 
A Tous, la cérémonie d'inauguration de la cathédrale aura lieu dans une demi-heure ! Venez nombreux ! »

Cependant, dans l'auberge, les conversations allaient bon train, mais l'une d'entre elle attira l'attention de tous. Un jeune homme blond à peine pubère, richement vêtu et passablement éméché se leva en titubant, faisant tomber le haut tabouret où il était assis et tenta manifestement de dégainer sa rapière :
« Comment oses-tu maraud, Comment oses-tu insinuer de telles chose ! Je vais te.... »

Deux marins le maîtrisèrent sans mal, l'empêchant de sortir l'arme du fourreau, tandis qu'un officier de navire, bâti comme un taureau, désarmait et éloignait du jeune homme le halfelin qui s'était mis debout sur son tabouret une bouteille brisée à la main :
« Comment j'oses, mais c'est simple, ton cher grand-oncle s'est tout simplement carapaté du festival avec tous ses hommes peu de temps avant que les gobelins débarquent, voilà comment ! »

Ameiko s'avança vers les protagonistes, la démarche trahissant sa colère :
« Non ce n'est pas simple, vous connaissez la règle tous les deux, pas de bagarre et encore moins d'armes tirées dans mon établissement. Si tu n'es pas capable de garder ta langue trop agile dans ta bouche Loupin, méfie toi que personne ne te la coupe ! en tout cas, tu n'as pas à venir quereller mes autres clients avec tes insinuations. Cette attaque est une tragédie et garde toi bien d'accuser qui ce soit sans preuve !
Quant à toi Pétrod, si tu reviens ici avec cette arme je te la confisquerai !
 »
Le très jeune homme blond vira au cramoisie : « Confisquer son arme à un Scarnetti, voila bien des manières de Singe à moustache ! »

La main d'Ameiko jaillit avec la vivacité du serpent et s'imprima sur la joue du jeune Pétrod Scarnetti, toujours retenu par les bras puissants des marins.

« Jetez moi ces deux là dehors, qu'ils aillent cuver ailleurs. » dit Ameiko en se détournant.«  Béthana, veille à ce que ces braves hommes boivent à mes frais ce soir. » dit-elle enfin en désignant les trois marins qui avaient empêché les choses de dégénérer,tout en retournant à ses affaires dans la cuisine.

Modifié par un utilisateur jeudi 20 novembre 2014 11:06:08(UTC)  | Raison: Non indiquée