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Dovahkrok s’arc-bouta pour soulever la lourde pierre. Celle-ci ne bougea pas d’un pouce lors de sa première tentative. Elle devait être scellée par le temps aussi le guerrier tenta de la faire bouger dans tous les sens pour la libérer de la gangue du temps qui avait accumulé poussière et autres sédiments venus colmater les jointures et les charnières. Après plusieurs tentatives, de la poussière tomba soudain, recouvrant le guerrier d’une fine couche grise qui lui donnait près de 300 ans de plus. Il s’arc-bouta de nouveau et cette fois la pierre bougea et se souleva lentement. A mesure que Dovahkrok se redressait, la dalle pivota sur ses gonds, déplaçant et renversant visiblement quelque chose de lourd, peut-être du mobilier ou un poids qu’on aurait placé là pour empêcher ou gêner l’ouverture depuis le bas. Il se rendit vit compte aussi qu’un épais tapis recouvrait la trappe et que quelque chose était dessus, rendant l’ensemble difficile à déplacer d’où la difficulté à ouvrir. Enfin après un effort insurmontable, il réussit sa manœuvre et put enfin passer la tête. Il se trouvait dans la partie Nord-Est d’une petite pièce non éclairée. Mais ceci n’était pas une gêne en soi, les nains voyaient dans le noir. L’endroit devait mesurer dans les 12 pieds de côtés avec une porte de pierre au Sud-Ouest. Deux lits assez spartiates aux matelas moisis et mités, une table ronde renversée sur le coté et déplacée par l’ouverture de la trappe de pierre, deux tabourets eux aussi envoyés boulés par la même occasion, ce devait être une chambre. Très vite, Dovahkrok fut assailli par une forte odeur de cadavre et le corps qu’il vit recroquevillé près de la porte en confirma la présence. Le squelette était plutôt massif et ramassé, il portait encore sa vielle armure rouillé, ses bottes de cuir rigidifiées par le temps et quelques accoutrements facilement reconnaissable comme le casque avec l’appendice nasal, caractéristique des équipements guerriers nains. Le mort était peut-être un guerrier, mort depuis longtemps, sa chair avait disparue, mais ses os restaient en grande partie intacts, bien que jaunis et noircis par le temps. L’air confiné ne favorisait pas la décomposition et les os mettraient sans doute encore des décennies voir des siècles à tomber en poussière. LA MAPModifié par un utilisateur jeudi 22 janvier 2015 19:11:02(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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 Dovahkroc Bille: 10/10 CA 16 Dovahkroc grommela dans sa barbe lorsque, lors de l'effort, de la poussière lui tomba dessus. Il ne put réprimer une quinte de toux. Sal'té ! Le jeune nain ne suspendit cependant pas sa poussée et continua l'opération. Le guerrier serra les dents en sentant et en entendant qu'il renversait du mobilier... Lui qui voulait être discret ! Il se dépêcha donc de soulever complètement la dalle. Une fois le passage dégagé, le combattant des tunnels reconnut l'odeur de la mort... Fronçant le nez, il jeta un coup d’œil pour vérifier. Il ne fut pas étonné de trouver un cadavre de nain. Néanmoins, un sentiment de colère commença à naître en lui. Dovahkroc s'extirpa rapidement du conduit en murmurant à l'attention de ses compagnons : « Allez les gars, dép'chez vous d'sortir d'là. »Il saisit ensuite sa vouge puis s'approcha du corps pour l'examiner. Une fois son inspection terminée, il s'approcha prudemment de la porte pour poser délicatement son oreille dessus. Il l'ouvrira lorsque tous les nains seront sortis du puits et armés. - Premiers secours (examen du corps) : 1d20+3 donne [10] + 3 = 13
- Perception (Ouï) : 1d20+4 donne [11] + 4 = 15
Modifié par un utilisateur jeudi 22 janvier 2015 21:48:30(UTC)
| Raison: Non indiquée
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 Skaldor - CA : 16 Skaldor arriva à la suite de Dovahkroc. Dès que la tête du nain passa la trappe, l'odeur de la mort l'assaillit. Il se pinca alors les arêtes du nez. « Ouh dis donc, c'est pas la première fraîcheur ici. ». Il s'extirpa totalement de la trappe et inspecta les environs. Après coup, il imitera Dovahkroc afin d'être sûr de ne pas avoir de mauvaises suprises. Bien entendu, son arbalète était prête à l'emploi. - Perception (fouille) : 1D20+5 donne [14] + 5 = 19
- Perception (ouïe) : 1D20+5 donne [6] + 5 = 11
. | La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN |
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 Othair Canalisations 2/3 CA : 17 Othair fermait l'ascension du tunnel vertical. Il était peu rompu à l'escalade et il essayait de garde son sang-froid et de ne pas regarder le gouffre qui s'ouvrait sous ses pieds. Son armure gênait peu la lente progression sur les prises faciles. Enfin le groupe s'arrêta : ils avaient atteint le sommet .... Ou un cul de sac. Après une courte attente et un grognement de Dovahkroc, Othair pénétra à la suite du groupe dans la salle. L'odeur de mort le prit au nez mais il eut le courage de l'affronter pour s'armer et observer rapidement la salle. Il se plaça à coté de Dovahkroc de manière à pouvoir le couvrir au besoin. Il dit aussi une prière pour le repos du guerrier tomber au combat. « Guerrier inconnu tombé au champs d'honneur, que la douce Folgrit t'accueille dans les champs miniers éternels. »- Perception : 1d20+2 donne [7] + 2 = 9
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 Thrôrir Réserve magique 6/6 CA : 14 Throrir acheva son ascension pour rejoindre ses compagnons déjà sortie. L'odeur qui attaqua ses narines fut très forte, c'était son premier contact avec l'odeur de la mort, et il dut garder un grand contrôle de son estomac. Une fois le malaise passée. Il regarda autour de lui. Laissant Dovahkroc et Othairs à l'examen du corps du guerrier nain, Throrir commença un tour de la pièce se concentrant sur la détection d’éventuels traces de magie. Ne voulant pas risquer de faire du bruit par la parole, il fit un signe à ses camarades pour expliquer son actions. Throrir lance Détection de la magie- Perception (Fouille) : 1d20+1 donne [5] + 1 = 6
- Perception (auditive) : 1d20+1 donne [12] + 1 = 13
Modifié par un utilisateur lundi 26 janvier 2015 15:31:52(UTC)
| Raison: avec ça, Throrir n'est pas prêt de trouver quelque chose :) !
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 Robco - CA : 15 Robco arriva dans la petite salle désormais bondé avec un rictus de dégoût face à l'odeur terrible qui emplissait la pièce. Ses camarades avaient déjà commencé à inspecter la pièce sous toute ses coutures, il se contenta de préparer son arbalète en prévention d'un éventuelle combat, malgré le fait qu'il n'était pas sur de pouvoir l'utiliser vu l'espace étriqué dans lequel le groupe se trouvait. Il ne restait plus qu'à découvrir ce qu'il se cachait derrière cette porte.
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Un a un les nains s’extirpèrent pas la trappe. Ils avaient dérangé un épais tapis, la table ronde et ses tabourets et à présent ils s’entassèrent dans ce qui devait être une petite chambre. Le squelette fit l’objet de toutes les attentions. A n’en point douter il s’agissait d’un nain. Impossible de dire ce qui lui était arrivé. C’était comme s’il avait séché là dans cette pièce qu’il défendait visiblement puisqu’il avait encore une grande et large dague en main, comme une épée courte et une hache à une main dans l’autre, même si aujourd’hui ses mains squelettiques ne les serraient plus fermement prêtes à servir. Il portait un casque typique de ceux que portaient les guerriers nains et son armure à base de cuir et de maille commençait à tomber en morceaux. Le cuir avait séché et se cassait tandis que la maille ne tenait plus sur son support et pendait mollement, écrasant le squelette dessous. Ce dernier était face contre terre, comme s’il était tombé en avant et pourtant ceux qui l’auscultèrent ne virent pas de trace de coup sur la colonne ou les cottes, pas d’entaille ni de fêlure, ni de brisure. La peau et les chairs avaient séchées et disparus, laissant des os intacts et noircis comme s’ils avaient cuit sans bruler. Les vêtements n’étaient plus que des hardes sur lesquelles on pouvait voir encore quelques traces de peau qui avait collé et séché, devenant aussi épaisse qu’une feuille de papier. C’était pour le moins étrange sans aucun doute et Thrôrir qui se concentrait sur des traces de magie était plutôt dubitatif. Il planait dans l’air comme une réminiscence d’une forte aura qui avec le temps s’était étiolée et n’avait laissé que des stigmates dans l’air comme sur les objets. Ces traces étaient si anciennes et faibles, qu’il était incapable d’en déterminer la nature et l’origine. Dans l’ensemble, les nains s’accordaient à dire que le nain tout comme cet endroit appartenait à un passé lointain, peut-être même d’avant le déclin de leur peuple lorsqu’il avait sombré sous le joug de Droskar et de ses prêtres. Dovahkrok s’attarda sur la porte de pierre. Celle-ci se poussait vers l’extérieur, ce qui la rendait plus facile à défendre. Une barre en bloquait les battants, mais elle pouvait facilement être ôtée, ce que fit le guerrier après avoir vérifié en compagnie de Robco, que cela ne déclencherait rien de catastrophique. De toutes manières, il fallait aller de l’avant. Ils étaient trop nombreux dans cette petite pièce et l’odeur de mort les faisait suffoquer. Une fois que tous furent avertis et prêts, il poussa les battants. Ceux-ci pivotèrent en craquant sur leurs gonds quelque peu coincés par le temps. De l’autre côté, une autre chambre, beaucoup plus grande celle-ci. Toute en longueur, la pièce devait faire dans les 7 pas de large sur le double en longueur, encombrée de lits ordonnés autour d’une grande table ovale, lits semblables aux deux de la petite pièce. Une double porte de pierre sur le mur Sud permettait de sortir du dortoir et deux cadavres squelettiques gisaient de part et d’autre de la table, ne permettant pas aux nains de respirer autre chose que la pénétrante et tenace odeur de mort. Les deux squelettes étaient sans doute de la même trempe que celui de la petite pièce. Ce dernier n’était pas un cas isolé… LA MAP
Faites aussi un tour ici. | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Dovahkroc Bille: 10/10 CA 16 La cause de la mort resta un mystère pour Dovahkroc. Néanmoins l'état du corps et les résidus magiques, détectés par Thrôrir, ne lui disaient rien qui vaille... Quels dangers les attendaient encore ? Le jeune nain mit de côté ses interrogations pour aller s'occuper de la porte. Il fallait qu'ils avancent. Son air se renfrogna lorsqu'il découvrit deux autres cadavres dans la pièce suivante. Le combattant des tunnels, vouge en main, entra prudemment dans la chambre. Il se tenait prêt à frapper. Ses yeux balayaient toute la salle à la recherche du moindre signe suspect. Tous ses sens étaient aux aguets. Le guerrier jeta d’abord un coup d’œil sur les corps pour les comparer avec le premier qu'ils avaient trouvé. Puis, il se dirigea vers la double porte et l'inspecta. Dovahkroc posa ensuite son oreille dessus et se concentra sur son ouï. Une fois ses vérifications faites, il attendit le feu vert de ses congénères pour ouvrir la voie.
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Skaldor - CA : 16 Skaldor enjoignit le pas de Dovahkroc, l'arme à la main. Il avançait avec prudence, légèrement incommodé par l'odeur qui assaillait ses narines. Il s'appocha du premier cadavre, celui qui était le plus près de la salle qu'il venait de quitter et resta quelques secondes sir place en signe de réflexion. Qu'a-t-il bien pu se passer ici? Il alla ensuite voir le deuxième cadavre. Puis il rejoignit le guerrier. Il se méfiait néanmoins. Les squelettes avaient parfois une fâcheuse tendance à se relever. | La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN |
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Othair Canalisations 2/3 CA : 17 Othair rejoignit Dovahkroc. Sa place était à l'avant du groupe prêt à embrocher les créatures maléfiques qui voudraient s'opposer à eux. Le prêtre laissait le guerrier exploré la salle. Il restait en garde quelques pas derrière lui. En passant devant chaque cadavre, il prononça de nouveaux quelques paroles pour le salut de ces âmes abandonnées. N'ayant reçu des funérailles religieuses, elles devaient errer dans le plan Astral. Enfin quand le guerrier atteignit la seconde porte et se prépara à entrer, Othair hocha la tête en signe de détermination. « Que Torag nous donne la force d'affronter les dangers qui se trouve de l'autre côté. »Je lance Assistance divine sur Dovahkroc.
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Robco - CA : 15 Robco entra dans la salle suivante à la suite de ses compatriotes nains, plus espacée, mais pas plus aérée pour autant, au moins ils n'étaient plus entassés. A en juger par la persistance de cette odeur de mort, Robco se demandait si l'endroit dans lequel ils se trouvaient n'était pas lui aussi lourdement fermé, selon lui, ces cadavres de nains avaient probablement essayer de se baricader de quelque chose de leur vivant, avant de mourir sans avoir pu tenir le siège. Bien qu'il doutait d'une présence ennemie, il ne put s'empêcher de jeter un oeil sous les lits avant de rejoindre ses compagnons devant la porte, à l’affût.
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Le dortoir laissait la même impression que la petite chambre : l’abandon, la mort, la décrépitude… Les jeunes nains examinèrent les deux nouveaux cadavres. Ils présentaient des similitudes avec celui de la petite pièce. Les os noircis, la peau flétrie, séchée et petit à petit tombée en poussière avec le temps lorsqu’elle n’avait pas collé aux vêtements mités en une pellicule fine proche du cuir. Ils portaient aussi armures, casques et armes comme s’ils se préparaient au combat, combat qui à priori n’avait pas eu lieu. C’était comme s’il avait attendu jusqu’à ce que la mort vienne les prendre, restant figé dans leur position et posture de défense. Puis Dovahkrok et Robco s’intéressèrent à la porte de pierre. Encore une fois, elle était barrée depuis l’intérieur de la pièce où ils se trouvaient. On avait vraiment l’impression que les nains défendaient le Kraal jusqu’à leur dernier retranchement, peut-être pour défendre l’accès à l’Ombre-Terre. Mais alors, la menace venait de l’extérieur ? Ce qui devait être un refuge et un havre de repos pour les nains était devenu leur tombeau et le groupe commençait à avoir l’impression de visiter et de violer une sépulture ancestrale. Un sentiment de gêne venait se cumuler avec l’odeur de mort devenue omniprésente. La porte ne elle-même ne présentait aucune particularité. Deux battants de pierre, une barre en bois pour la verrouiller, elle s’ouvrait donc vers l’extérieur, ce qui la rendait difficile à défoncer par un assaillant de l’autre côté. Ne voyant pas de difficultés ni d’anomalies particulières, lorsque le prêtre donna son assentiment, le guerrier des tunnels ôta la barre et poussa les battants, faisant pivoter les lourds battants sur leurs gonds et faisant craquer ceux-ci. Les portes devaient être restées figées depuis des lustres et les gonds commençaient à souder. Un léger courant d’air glacé vint s’engouffrer dans le dortoir, air porteur de la méphitique odeur de mort. Au loin, on entendait le bruit d’un martellement bien caractéristique et reconnaissable sans difficulté. Un marteau battait le fer et le bruit, bien que lointain, se répercutait en écho dans les couloirs et pièces du Kraal. Les bruits n’étaient pas réguliers, simplement quelques battements peu vigoureux, comme si la lassitude avait saisit le forgeron et qu’il répétait simplement les gestes par habitude. Mais pour l’heure, la préoccupation du guerrier qui était dans l’embrasure de la porte, se porta à la nouvelle pièce. Celle-ci était rectangulaire, pour 30 pieds de large sur 37 de large avec une ouverture au centre du mur Ouest. La double porte qui fermait ce passage était ouverte, les battants n’étant pas entièrement poussés, laissant un espace plutôt restreint ne permettant qu’à une seule personne de se faufiler. La pièce était meublée d’une grande table en U avec des bancs de chaque coté, pouvant accueillir une bonne compagnie d’une vingtaine de mangeurs, un peu à l’instar des grandes tablées dans les grandes salles de festin ou des cantines. La table n’était pas dressée, ni couverts, ni victuailles, lorsque le temps s’était arrêté en ce lieu, ce n’était pas à l’heure du repas à moins que ce n’était tout simplement pas l’heure des festivités comme en témoignait le cadavre squelettique étalé non loin de la porte ouverte. Ce dernier était dans la lignée de ses comparses dans le dortoir et dans la petite chambre… Au centre du mur Sud, s'ouvrait un autre passage. Celui-ci était simplement taillé dans la roche et ne possédait pas d'huisserie de maçonnerie ni de porte. Des accroches au mur montraient l'emplacement d'un épais rideau qui devait être tiré pour fermer le passage, mais qui aujourd'hui n'était plus présent. Un autre cadavre squelettique encombrait l'entrée de ce passage, ce qui portait à 5 pour le moment, les nains qui avaient trouvé la mort dans le Kraal... LA MAPModifié par un utilisateur samedi 31 janvier 2015 11:01:06(UTC)
| Raison: Non indiquée | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Othair Canalisations 2/3 CA : 17 La poussière moribonde était devenue leur compagne. Elle s'était attaché à la barbe des nains, avait empli leurs narines et tâcher leur bouche du goût nauséabond de la mort. Othair observa les deux cadavres dans la salle des festins. Ils lui étaient tristement évidents. A quoi d'autre aurait-il pu s'attendre dans ce lieu involontairement consacré à Magrim ? L'impression de violer rétrospectivement l'intimité de ces héros le prit au ventre. Il chercha sa respiration puis brisa le lourd silence. Une troisième fois il récita, mécaniquement, la prière des morts à moitié couverte par le bruit de la forge. La sonorité lui était familière mais la mélodie mélancolique l'intriguait. « Nous devrions partir à la recherche de ce triste forgeron.... ou de quoi que soit qui bat le fer. Je ne perçois pas très bien d'où vient le bruit. »Comme à son habitude le prêtre restait en garde derrière le guerrier et Robco. Il faisait confiance à l'expérience du premier et à la ruse du second pour les guider.
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Dovahkroc Bille: 10/10 CA 16 Le décompte des morts ne cessait d'augmenter... Retrouveront-ils des cadavres dans chaque pièce ? Qui avait pu leur infliger pareille blessure ? Avec toutes ses interrogations, Dovahkroc n'était sûr que d'une seule chose : le Kraal était devenu un tombeau. Il espérait maintenant que cela ne devienne pas le leur. Le jeune nain entra prudemment dans ce qui devait être la salle à manger. Deux ouvertures, deux possibilités, un choix... Après avoir inspecté la pièce, le combattant des tunnels s'approcha de la porte ouest. Il fit signe à Robco de le suivre mais intima aux autres d'attendre. Aussi discrètement que possible, il s'engagea dans le couloir pour voir où il débouchait. Dovahkroc procéda ensuite de la même façon avec l'ouverture au sud. Il pourra ainsi décider quel chemin emprunter. « Chui pas sûr d'vouloir rencontrer ce forg'ron. - Il fronça les sourcils - J'crois qu'vous avez tous compris les gars... C'est plus un r'fuge, mais un tombeau. On n'trouv'ra pas nain vivant ou en "bonne santé" dans c't'endroit. »
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Skaldor - CA : 16 Des morts, encore des morts. Les mauvaises odeurs, la saleté avaient imprégné la salle et commençait à coller aux vêtements, ce qui était franchement désagréable. « Ca devient un peu répétitif tout ça », marmonna Skaldor. « Il y a tout de même quelque chose de bizarre, c'est que ces cadavres soient restés ici, mais que l'on se soit donné la peine de refermer les portes... »Skaldor essaya ensuite d'écouter les bruits du martèlement. Il essaya de voir s'il y avait un rythme particulier, s'il pouvait s'agir d'un rituel par exemple, ou d'un son nécessaire à une incatation quelconque. Bref, l'idée d'entendre ce martèlement alors qu'ils déambulaient au milieu de cadavres ne lui plaisait pas du tout. Au point d'être presque paranoïaque. | La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN |
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Robco - CA : 15 Les salles vides se succédaient tout comme les cadavres. Robco avait l'impression que l'odeur putride avait pénétré ses habits et s'était accrochée à sa peau jusqu'à lui donner envie de prendre un bain ! mais l'heure n'était pas au repos, l'origine du martèlement allait peut-être mener le groupe à rencontrer un être vivant dans cette antre de mort, qu'il soit nain ou pas. Robco allait éventuellement être amené à aller jeter un discret coup d’œil pour savoir de quoi il en retournait. D'ailleurs, qu'il ait à le faire ou pas, il le ferait dans tout les cas, sa curiosité était piquée, peut-être même que ce son était le résultât d'un mécanisme quelconque... « J'suis d'avis de voir de quoi il en retourne, et comme le dit Othair, rien n'garanti qu'on aura affaire à un forgeron.
'Plus on aura surement à se diriger vers d'ou vient le son, quand on arrivera à proximité je pourrais jeter un coup d’œil sans me faire repérer pour savoir à qui ou à quoi on à affaire. »
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Dovahkrok semblait prendre les initiatives pour le groupe et ce dernier semblait s'en accommoder, faisant confiance au guerrier des tunnels qui à priori avait connu quelques déboires durant ses escapades souterraines comme en témoignait sa cicatrice. Il regarda par la porte ouverte, scruta les ténèbres et écouta attentivement. Devant lui s'ouvrait un couloir de 7 pieds de large, encombré par deux grands meubles à étagères de 7 pieds de long et s'élevant jusqu'au plafond, réduisant aussi l'espace sur sa largeur pour passer devant. Les étagères étaient encombrées de vaisselles, casseroles, ustensiles de cuisine, mais aussi de linge de maison comme des couvertures, des draps et enfin quelques objets d'utilité courante. Le couloir présentait une ouverture au Sud à 15 pieds de la porte, puis il continuait au-delà des grandes étagères jusqu'à probablement une autre porte, mais l'encombrement du mobilier gênait la vision et le guerrier ne pouvait pas en être sûr. Il supposa une nouvelle double porte de pierre, ouverte elle aussi. Ce qui était notable étaient les bruits de martèlement irréguliers. Du couloir ils étaient plus forts, peut-être que l'un des deux passages menait vers celui qui en était l'origine ou le probable système mécanique comme le supposait Robco. Puis Dovahkrok se déplaça au Sud de la salle des festins. Le passage s'ouvrait sur une caverne partiellement maçonnée, laissant une majorité à l'état brute de la roche, peut-être plus dure. Le sol descendait et tout de suite, le guerrier ressentit le froid qui venait de cet endroit. Hormis l'odeur de mort du cadavre qui se trouvait à ses pieds, la température basse n'était pas dû à celui-ci mais véritablement à la demi-grotte en elle même. Ici le plafond s'élevait bien plus haut que dans la construction jusqu'à maintenant découverte par les nains. Là encore, la roche avait été laissée à l'état naturel. En fait les constructeurs et maçon n'avaient sans doute qu'apporté un agrandissement à une caverne naturelle afin qu'elle atteigne la superficie désirée et forcément tout ce que modifie un nain devient une maçonnerie solide et remarquable. La basse température et la dimension étaient idéales pour une petite réserve pouvant nourrir une petite compagnie de nains durant quelques jours. Sur sa gauche, il y avaient deux futs monumentaux allongés et reposant sur leur socle, attendant que les gobelets, timbales et chopes viennent se remplir sous leur robinet. Sur la droite, plusieurs caisses en bois devaient renfermer et protéger des denrées sans doute boucanée, fumée ou salée pour leur préservation. Mais dans quel état était-elle aujourd'hui ? S'il en restait encore... La température ici avoisinait les 4°, autant dire qu'il ne faisait vraiment pas chaud ! LA MAP | Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ? |
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Dovahkroc Bille: 10/10 CA 16 Dovahkroc revint vers le groupe lorsqu'il eut inspecté la zone. Il désigna, de son pouce, l'ouverture au sud de la salle à manger. « C'est la r'serve. J'pense pas qu'la bière ou la viande soient encore bonnes à emporter. Et puis, on est d'jà assez chargé. Vous p'vez t'jours aller j'ter un œil si vous v'lez. - Il renifla bruyamment - La sortie à l'ouest d'bouche sur un couloir. Y'a deux portes ouvertes et l'bruit est plus fort d'ce côté.
On va fouiller les salles une par une et dans l'ordre de rencontre pour assurer nos arrières. Vous êtes ok ? »Le combattant des tunnels attendit l’assentiment de ses coéquipiers avant de reprendre la tête de la progression. Le jeune nain mènerait alors ses congénères dans le couloir où il prendra la première à gauche. Il avançait prudemment, ne relâchant pas sa vigilance. Le guerrier fit signe, aux nains derrière lui, de faire attention à ce qui pouvait débouler de l'extrémité, non explorée, du couloir.
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Skaldor - CA : 16 Skaldor approcha de la réserve pour y jeter un oeil mais ne s'y attardit pas plus que ça.Et puis il faisait froid. Et puis il n'avait pas emmené sa petite laine. Il fit un jet de vapeur avec sa bouche pour s'amuser avant de reprendre la marche derrière le guerrier. Le bruit du marteau commençait à réellement devenir stressant. | La foi transporte les montagnes. Si elle pouvait transporter la bière aussi, ça nous arrangerait. PROVERBE NAIN |
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Dovahkroc Bille: 10/10 CA 16 Dovahkroc haussa un sourcil en entendant la question du rôdeur. Il ne tarda néanmoins pas à répondre : « J'ai r'marqué aucune ouverture suspecte lors d'mon inspection. Y doit pas avoir aut'chose que d'la boisson à l'intérieur. Mais libre à toi d'vérifier. - Termina t-il en passant sa main dans sa barbe - Mais l'temps nous est quand même compté. Alors faut s'dépêcher les gars. Des nains assoiffés et des orques en manque d'acier nain nous attendent. - Une lueur de folie commença à pétiller au fond de son regard. »
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