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La bijoutière avait aidé de son mieux, même s'il était clair pour le groupe qu'elle n'avait jamais effectué de recherches de ce genre auparavant. Elle semble encore sous le choc des révélations. « Merci. Merci à tous. Vous aviez raison, ma mère est bien cette elfe qui devait épouser le noble Veryan Lalaithion. Ce qui répond déjà en grande partie à savoir d'où je viens : de part ma mère, je suis issue d'une famille elfique de la moyenne noblesse désormais sans grande puissance. J'en sais également plus sur l'histoire de mon père ici, au Dernier-Rempart, mais il me reste à éclaircir son passé, notamment sa vie au Kyonin. Quant à moi, nous n'avons rien me concernant. »Elle prend une inspiration. « Voyons voir. Donc voici ce que je souhaiterais que vous trouviez pour moi. Bien évidemment, j'aimerais avant tout savoir ce qu'il est advenu de mes parents, notamment de ma mère, et si elle est toujours vivante, que vous la rameniez ici. Quant à mon père, j'aurais aimé pouvoir effectuer une veillée funèbre si son corps peut être ramené.
Ensuite, j'aimerais connaître mon histoire et celle de mes parents, savoir ce qu'il s'est passé au Kyonin entre eux, et avec la famille Lalaithion. Ce que nous venons d'apprendre est intéressant, mais incomplet. J'aimerais en savoir plus. Je sais que ça peut paraître fou, mais j'aimerais tout savoir en fait...
Ce qu'il s'est passé après le Kyonin, j'en connais une grande partie, entre autres grâce à vous et aux recherches que nous venons d'effectuer. Toute autre information en rapport avec ma famille est bien évidemment la bienvenue, mais ce n'est pas ma priorité. » | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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 Gezh Gezh nota les désirs de leur employeuse sur le papier, il semblait heureux et enthousiaste d'avoir contribué à satisfaire ne serait-ce qu'en partie la soif de connaissance et le désir de retrouver ses racines de la bijoutière. Il ponctuait ses notes de répétitions qui lui permettaient de fixer plus profondément les informations dans son esprit. « Votre mère... votre père... le Kyonin. C'est entendu ! »Son regard s'attarda sur la bijoutière, il fronça les sourcils comme s'il réfléchissait puis modéra son enthousiasme : « Ce serait avec plaisir que je mènerais ces recherches mais nous devrons en référer à Sterenn pour tout ce qui constituera ... disons ... les aspects pratiques et temporels. Je ne vais donc pas m'engager sur quoi que ce soit avant de lui avoir parlé. »
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« Bien sûr, je comprends, vous avez vos propres obligations, vous m'aviez déjà prévenue. J'espère juste que ce ne sera pas trop long. Mais comme je vous l'ai dit, j'ai encore de nombreuses années devant moi ! Enfin je l'espère ! »Le nain vous rejoint dans les allées de la bibliothèque. « Je viens voir si vous avez trouvé ce que vous vouliez. Et... hem ! » Il a l'air un peu gêné. « Il commence à se faire tard... » De son côté, Lars boit tranquillement à sa table, seul dans l'auberge maintenant désertée, les clients habituels étant retournés travailler. Jortok est allé s'installer dans une chambre avec Valentine afin de la surveiller. Eden et Bellina discutent à voix basse derrière le comptoir, et le jeune homme se rend compte que les deux femmes lui lancent quelques coups d'œil furtifs. Eden donne un petit coup de coude à Bellina en émettant un petit rire amusé puis la pousse gentiment dans la salle. Celle-ci regarde Lars, rougit, se tourne vers sa patronne, puis avance timidement vers le jeune adepte du mousquet. « Euh... Vous êtes tout seul ? Vous... Vous avez besoin de quelque chose ? » Elle se tord les doigts, l'air mal à l'aise. Modifié par un utilisateur lundi 20 avril 2015 21:23:45(UTC)
| Raison: Non indiquée | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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 Sterenn Après avoir laissé Draegloth répondre à l'intendant, Sterenn hocha la tête affirmativement. « Je suis sa fille, j'imagine en effet que Monsieur le bourgmestre a bien connu mon père... »
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« Merci de votre réponse, Madame. Veuillez me suivre je vous prie. » Il vous précède dans le hall et tourne sur la gauche, vous laissant découvrir ce qui jusqu'à présent n'était pas visible. Le hall se poursuit sur un couloir d'environ trois mètres de largeur sur cinq mètres de longueur. Presque au bout du mur de gauche se trouve une porte menant à ce qui semblerait être une pièce d'environ 15m² si vous vous fiez aux largeurs des murs. C'est dans cette direction que vous mène l'intendant. Face à vous, au bout du couloir, une double porte prend les deux tiers gauches du mur du fond. En observant un peu plus attentivement cette double porte, vous vous rendez compte que seule la porte de droite dispose d'une poignée, tandis que celle de gauche semble servir de second battant. Le tiers droit du mur du fond est occupé par une porte simple. Sur votre droite, presque au bout du mur, se trouve également une porte placée face à la celle de la pièce où Éric vous mène. Chacune des portes est faite d'un bois simple mais robuste, peint en blanc et orné d'une poignée en cuivre brillant. Vous constatez que les murs sont décorés chacun de deux tableaux représentant des scènes de guerre mêlant principalement des humains et des orques, et où évidemment les humains semblent avoir le dessus. Chaque tableau est illuminé par au-dessus par un petit demi-globe lumineux dont le faisceau est dirigé spécifiquement pour l'éclairer. Éric ouvre la porte de gauche et vous découvrez un petit salon équipé d'un beau piano de bois précieux et laqué en noir vers l'entrée à droite, et de deux canapés de velours rouges placés en angle ouvert devant une petite table basse en merisier. « Veuillez prendre place je vous prie, je vais annoncer votre présence. Désirez-vous un rafraîchissement, ou une boisson chaude ? »Modifié par un utilisateur lundi 20 avril 2015 23:12:03(UTC)
| Raison: Non indiquée | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Message secret pour Mornelune :... | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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 Filip - CA : 18 A la remarque du nain sur l'heure tardive, Filip se leva de toute sa taille et s'étira, dans un léger crissement de métal. « Vous avez raison, nous n'avons que trop abusé de votre aimable accueil. Merci euh... dites moi, je crois avoir omis de me souvenir de votre nom, j'en suis navré... »Deux des compagnons de Paraigon sur trois habitaient cette bourgade et en constituaient des personnages notables... Ce ne pouvait être une coïncidence. Il ne restait qu'à espérer pour ces deux personnes que les Traqueurs ne disposaient pas de cette information, sinon ceux-ci n'hésiteraient pas à se servir d'eux à leurs corps défendant pour atteindre leurs objectifs. Filip soupçonnait le troisième, un certain Filmir Sagace de ne pas être très loin, aussi interrogeait-il le nain sur son nom. Avec un nom comme Sagace, ce troisième larron aurait été à son aise dans une bibliothèque... Filip ressentait une certaine sympathie pour ce héro de guerre pourchassé par ceux qu'il haïssait le plus parmi les forces armées du Dernier-Rempart. Ce Paraigon lui rappelait le sort réservé au Chevaliers radieux. Mais aussi détestables et haïssables que soient les Traqueurs, rien ne permettait à Filip d'être absolument certain que cet homme soit une brebis innocente. Après tout, les Traqueurs devaient bien parvenir parfois à se rendre utiles en traquant de vrais criminels... peut-être ce Paraigon n'était-il pas le parangon de vertu qu'il semblait être. Cependant, Praede et Eden n'avaient rien de vulgaires criminels en apparence, bien au contraire... C'est donc la tête pleine de questions que le rôdeur s'apprêtait à quitter la bibliothèque, une fois le nain salué par son nom.
J'ai vu dans le wiki que le nain s'appelait Gorag Fier-Marteau, mais comme il ne l'a pas dit à Filip, celui-ci joue les parano subtil...Modifié par un utilisateur mardi 21 avril 2015 14:11:59(UTC)
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Message secret pour vaidaick :...
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Sterenn Sterenn resta debout, se rendant soudain compte avec quelque gêne que sa tenue avait trop besoin d'être rafraîchie que pour prendre place sur le précieux velours rouge des canapés. Elle fit mine de s'intéresser au piano pour ne pas dénoter par sa posture debout. grâce à l'éducation que lui avait donnée son père, la jeune femme n'était pas mal-à-l'aise en présence de la noblesse ou de la bourgeoisie, elle n'avait pas à rougir de ses manières en règle générale. Néanmoins, elle aurait du penser à prendre un bain avant de venir... Se tournant à nouveau vers le majordome, elle répondit aimablement : « Un thé sera parfait pour moi, je vous remercie. »Modifié par un utilisateur mardi 21 avril 2015 20:34:05(UTC)
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Le nain répond avec un sourire. « Gorag Fier-Marteau. » Il vous raccompagne à l'entrée de la bibliothèque. « Eh bien, je vous souhaite une bonne soirée ! » Il referme la porte de la bibliothèque et vous vous retrouvez sur le perron, tandis que vous entendez un verrou claquer, ainsi qu'une barre être mise en place. « Est-il possible d'aller chercher les armes de mon père au poste de garde je vous prie ? Mais je crois qu'il faut que Monsieur Draegloth nous accompagne, s'il les a laissées à son nom. » Message secret pour Mornelune :... Modifié par un utilisateur mercredi 22 avril 2015 20:00:11(UTC)
| Raison: Non indiquée | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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 Valentine ... ... CA 24 
 Draegloth Canalisations et contrôle MV : 5/5 CA 20 
 Toutou ... ... CA 15 
S'adressant au majordome: « Un vin chaud sera parfait pour moi, merci. Ah oui j'oubliais, mon nom de famille est Gyrthi Guinar. »Modifié par un utilisateur mercredi 22 avril 2015 20:06:04(UTC)
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Message secret pour vaidaick,mornelune :...
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Gezh Gezh hocha la tête : « Je pense qu'il n'y verra pas d'objections mais je dois avouer ne pas avoir noté s'ils allaient quelque part... allons demander à Eden, voulez-vous ? Elle saura où ils se trouvent. »Gezh se dirigea alors vers l'auberge d'un pas tranquille.
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L'intendant vous laisse seuls quelques minutes avant de revenir avec un plateau d'argent sur lequel se trouve une théière remplie et dans laquelle un thé noir est en train d'infuser, une tasse vide, ainsi qu'un verre de vin chaud dont vous pouvez humer les épices de votre place. « Voici. Je vous laisse patienter, je vais vous annoncer et je reviendrai vous chercher lorsque Monsieur sera disponible. »Une bonne demi-heure passe avant que la porte ne s'ouvre à nouveau sur Éric. « Monsieur le bourgmestre est prêt à vous recevoir. Si vous voulez bien me suivre. » Il ouvre la porte qui se trouve à droite contre le mur du fond du hall, et vous découvrez un salon un peu plus grand et tout aussi cossu. Sur votre gauche, deux portes coulissantes mènent probablement à la salle sur laquelle s'ouvre la double porte au fond à gauche du hall, double porte qui était adjacente à celle que vous venez d'emprunter. Sur la droite du grand salon, le mur n'est plein que sur la moitié basse, la moitié haute étant vitrée, laissant entrer de manière diffuse la lumière du soleil. Tout à droite dudit mur, une porte en bois et vitrée permet d'accéder à une véranda entièrement vitrée, surplombant un jardin composé d'un potager et de quelques arbres et arbustes fruitiers. C'est dans cette véranda baignée de lumière que vous attendent confortablement installés dans des fauteuils placés en demi-cercle quatre hommes et une femme. L'homme le plus à gauche est assez âgé et est vêtu d'habits civils bleus foncés de bonne qualité. Vous reconnaissez le second homme comme étant le sergent Bast Falka, qui porte sa tenue de patrouilleur. Le troisième homme a des cheveux fins et une petite moustache, semble de taille modeste, et porte également une tenue de patrouilleur et l'insigne de sergent. Le quatrième homme semble un peu plus âgé que les deux sergents avec ses tempes qui commencent à grisonner, et porte lui aussi la tenue de patrouilleur, ornée de l'insigne d'aspirant. Enfin, tout à droite et face au premier homme se trouve une elfe portant la tenue de patrouilleur et l'insigne de lieutenant. Deux autres fauteuils sont vides face à cette assemblée. Les cinq personnes se lèvent à votre entrée.  Il parle d'une voix ferme et forte, et tend une main vigoureuse à Sterenn. « Je suis le bourgmestre Yanev Mengar. Et Monsieur Gyrthi Guinar, c'est cela ? » ajoute-t-il en tendant la main à Draegloth. « Je vous en prie, prenez place. » Il vous désigne les deux fauteuils libres. « Que me vaut la joie de votre visite ? » Il regarde les quatre autres personnes présentes. « Ah mais veuillez me pardonner. Voici le lieutenant Sidae Elindel, l'aspirant Errasius Dawn, et les sergents Tarkin Dimston et Bast Falka. » Il vous les désigne du bras un par un, en partant de l'elfe et en revenant jusqu'au plus près de lui. L'elfe incline légèrement la tête en guise de salut, d'un mouvement relativement sec. Sa voix est également assez sèche. « Enchantée Dame d'Orberoc. Je suis la seconde de votre défunt père est ait pris ses fonctions en attendant qu'on nomme un capitaine à la tête de sa compagnie. Mes condoléances pour son décès. »Les trois autres hommes se contentent de vous saluer d'un signe de tête. Le sergent Falka vous dévisage, et regarde notamment Sterenn avec une certaine insistance en fronçant les sourcils. Il semble très surpris, et plongé dans ses pensées. Modifié par un utilisateur vendredi 24 avril 2015 20:35:28(UTC)
| Raison: Correction de fautes | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Sterenn Sterenn resta coi une fraction seconde en apercevant Bast Falka. Voilà qui promettait d'être un peu plus épineux que prévu. Sterenn n'allait certainement pas commencer par se justifier, elle ne le ferait qu'en cas de nécessité. « Monsieur le bourgmestre, lieutenant Elindel, bien le bonjour. » Elle adressa ensuite un signe de tête cordial aux autres personnes présentes. « Je vous remercie lieutenant, et merci à vous de nous recevoir Monsieur le bourgmestre, vous semblez fort occupé. Je suis à vrai dire fort heureuse de vous voir tous deux ici. » Sterenn regarda le bourgmestre et le lieutenant Elindel tour à tour. « Le sujet qui nous amène vous intéressera vraisemblablement tous les deux. »Le lieutenant Elindel a dit "Dame" et non "caporal", est-ce vraisemblablement parce que je suis en civil et qu'elle ne connaît pas mon grade ou y-a-t-il quelque chose d'autre que Sterenn sait à propos de l'étiquette militaire?
Étant en civil, je ne pense pas devoir faire de salut militaire mais si je me trompe, Sterenn l'a fait.Modifié par un utilisateur jeudi 23 avril 2015 12:24:14(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Éric disparaît dans le grand salon en refermant la porte de la véranda derrière lui, vous laissant seuls avec vos hôtes. Le bourgmestre a un franc sourire ravi en voyant Sterenn saluer, et lui rend un salut militaire impeccable. Il se rassied et vous désigne les deux fauteuils libres. « Voilà qui semble prometteur. Je vous en prie, prenez place. Désirez-vous un verre de cognac ? Ou tout autre boisson, bien entendu, il me suffira de rappeler Éric. » Au centre du cercle formé par les fauteuils se trouvent des verres, dont deux vides face à vos fauteuils. Ceux du bourgmestre et de ses convives sont plus ou moins remplis d'un liquide ambré, et une bouteille trône dans un sceau en argent contenant des glaçons. Les autres convives saluent également, et se rassoient à leur tour. Sterenn, qui observait plus particulièrement le sergent Falka, le voit passer de la surprise à l'appellation "Dame" par le lieutenant Elindel, à une sorte d'incompréhension en la voyant saluer comme une militaire, avant qu'il ne reprenne très rapidement une expression relativement neutre, même si en l'observant bien, elle constate qu'il la scrute comme s'il cherchait à lire dans son esprit, les sourcils à peine froncés trahissant ses réflexions intérieures. Quant à la lieutenant, elle salue également avec un léger sourire amusé. « Eh bien, Dame d'Orberoc, nous nous apprêtions à prendre congé de Monsieur Mengar, mais je suis ravie de constater que j'ai eu raison de patienter afin de vous rencontrer en entendant Éric annoncer votre arrivée. Que nous vaut l'honneur de votre visite en cette région en guerre, baronne ? Vous êtes bien loin de vos terres il me semble. » | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Message secret pour Mornelune :... | Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells. |
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Sterenn La jeune militaire commença par éluder la question du lieutenant tout en répondant à sa remarque, afin d'éviter de l'ignorer grossièrement. Elle s'empressa alors d'en venir au vif du sujet. « Effectivement, je suis loin de mes terres, tout comme l'était mon père ces derniers temps, nous ne sommes pas vraiment des sédentaires, n'est-ce pas? Mon père d'ailleurs, était originaire du Taldor, le saviez-vous? J'imagine qu'il m'a transmis un certain goût pour le voyage...
Si je suis venue voir Monsieur le bourgmestre, c'est pour l'entretenir d'une menace que moi-même et quelques compagnons de route avons découverte sur le vaste plateau qui se trouve à une demi-journée de marche en direction de l'ancienne frontière. On y trouve notamment des plantes médicinales de qualité, mais pas seulement...
Si cela se trouve, vous êtes déjà au courant, bien entendu, et dans ce cas, je vous demanderai de bien vouloir me pardonner de vous avoir fait perdre votre temps. Mais dans le cas contraire, il me semble que vous devez être avisé du fait que des morts-vivants ont élu domicile sur le plateau. Mon groupe et moi-même en avons éliminé plusieurs mais nous sommes ressortis de ce combat salement amochés et nous n'avons pas pu terminer le travail. Une sorte de créature de surveillance nous a observé alors que nous pliions bagages et nous n'avons pas été poursuivis, ce qui laisse penser que nous leur avons porté un sale coup. Mais qui sait combien pourraient revenir?
A ce que j'ai cru comprendre, certains villageois pensent que le plateau est un lieu de chasse intéressant. je n'ai évidemment rien révélé, pour ne pas créer de mouvement de panique, et c'est donc pour cela que je m'adresse à vous, Monsieur le bourgmestre.
J'ai par contre parlé aux traqueurs, pensant que cela faisait justement partie de leurs attributions. Ceci a d'ailleurs pu créer un léger quiproquo avec les villageois qui ont peut-être pensé que nous étions des sortes de délateurs. Bref, revenons-en à nos moutons...
La bande que nous avons croisée était à cheval, des chevaux morts-vivants lourdement armurés pour être précise, avec un chef suffisamment intelligent pour commander un combat tactique. J'ai d'ailleurs noté de fortes similitudes avec les formations pratiquées dans la cavalerie de Dernier Rempart. Les armes et armures de ses sbires et lui étaient celles de notre armée justement, mais peintes en noir. J'ai apporté un de leurs ceinturons pour que vous vous fassiez une idée... »Sterenn interrompit là son rapport, se tournant vers Draegloth pour voir s'il voulait ajouter quelque chose. Modifié par un utilisateur samedi 25 avril 2015 19:48:09(UTC)
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Draegloth Canalisations et contrôle MV : 5/5 CA 20
Modifié par un utilisateur samedi 25 avril 2015 21:50:18(UTC)
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