Gogmurt, le druide passe-muraille leur a bien cassé les pieds... et leur a échappé...
Après avoir failli y resté, à 2 PV près, il est allé lui-même donner l'alarme sous forme animal...
(A noter : il n'apprécie pas que sa fourrure ardente ait été capturée...)
Une fois Volpépite prévenu, il va sur les tours secouer les joueurs de cartes et les bouffeurs de cornichons.
Si les joueurs n'avaient pas perdu de temps avec les pêcheurs de mouettes, ils auraient pu rentrer avant...
Du coup, l'entrée n'a pas été discrète...
Le nain a essayé d'ouvrir la porte à coup de bélier portable sous une pluie de flèches et de flammes (la baguette de flammes de druide) sans essayer de voir si la porte était ouverte. Il aurait dû... car sous le choc la barre de la porte a basculé ce qui l'a fermée pour de bon...
Une nuée de chauve-souris d'un côté, un élémentaire de l'air de l'autre, le feu est nourri...
Ils arrivent tout de même à entrer après 3 tentatives de sabotage et trouvent un comité d'accueil qui ne fait pas le poids au contact, mais les retardent.
Ils vont d'un côté pour monter dans une des deux tours par l'intérieur, et se retrouvent donc avec les gobelins de l'autre tour dans le dos...
Pendant ce temps, Gogmurt rejoint Volpépite et se cache derrière le trône avec le chante-guerre.
Quand les PJ entrent dans la salle du trône, Volpépite tente sa fausse tentative de négociation avec le PJ visible à l'armure la plus légère. Ce n'est pas le magicien, il reste non visible loin derrière, c'est un rôdeur. Il n'avance pas seul. Le prêtre en armure lourde avance aussi malgré la tentative d'intimidation de Volpépite. Du coup, le piège tactique se referme non pas sur un personnage mais deux... Il est heureux que les coups soient alors partagés... Sa frappe fort des 2 côtés, les jets sont gros, et, même si 2 PJ tombent, Volpépite a du mal à aller et venir sur son Gekko dans un mouvement pendulaire montant et redescendant des murs, car cette tactique implique une manœuvre de combat pour forcer le passage, et il en rate une. Le chante-guerre n'a pas le temps d'exploiter toutes ses capacités et tombe rapidement. Volpépite comprend que ça tourne au vinaigre et s'éclipse (encore...). Il va faire le tour pour aller chercher des renforts : les 6 chiens dans la cours. En chemin, il grille le faucon de la druidesse du groupe (le magicien l'aperçoit, et ferme la porte !!!), mais surtout il tombe sur un monceau de gobelins non par morts, mais mourants. Il ne peut pas laisser sa tribut disparaitre ainsi !!! Il fait donc tout ce qu'il peut pour en ramener un maximum dans les ronces avec l'aide des chiens. Par chance, les PJ ne se pressent pas pour aller voir ce qui se passent derrière eux. Il va pouvoir monter un hôpital de campagne avec l'aide de 3 gobelins survivants et 4 chiens de garde (plus 2 qui restent bouffer le faucon), mais il n'a plus aucun sort ni potion.

De leur côté, les PJ viennent à bout de tout le monde dans la salle du trône, puis prennent leur temps de se soigner , fouiller, chercher un éventuel passage derrière le trône qui cachait du monde, examiner les mains sur les pics...Quand ils vont voir ce qui se passe derrière eux, ils ne trouvent que 2 chiens en train de se battre pour des plumes grillées et les liquident. La porte de la cours est ouverte, ils avaient déjà vu avant qu'il y avait 6 chiens dans la cours, mais ça les a occupé et satisfait d'en trouver encore 2 de présents. Ils ne vont pas plus loin en arrière, dehors. Ils constatent au passage qu'il manque des corps, et du matériel (un peu), mais ne se lancent pas dans une recherche à l'extérieur.

Ils n'ont plus grand chose en sorts, leurs points de vie ont fait le yoyo, le prêtre est tombé à sec de soins, la paladine n'a plus d'impositions des mains, toutes les potions de soins qu'ils ont pris avant que les gobelins ne s'en servent y passent et ils entament leur réserve.

Ils visitent tout de même tout l'étage avec dans l'idée que s'ils tombent sur Gogmurt ils auront le dessus parce que dans les bâtiments il n'est pas dans son milieu, et il ne doit plus avoir grand chose en sorts vu tous ce qu'il a déjà utilisé.

Ils trouvent au passage Sombrebrume, le nain lui propose de la bière... Aïe !!!
Finalement, ils trouvent aussi la réserve à grains et à cornichons.
Les grains sont pleins de vinaigre... Mais il y a une druidesse dans le groupe, et elle a "purification de la nourriture dans sa liste de sorts... Apparemment, Sombrebrume préfère le blé à la bière... Je ne sais s'il deviendra le destrier de la paladine ou le compagnon animal de la druidesse (Elle a le choix, elle a des marcassins, des louveteaux, un oeuf d'hyppogriffe long à incuber, une fourrure ardente stabilisée à -10PV, mais Gogmurt n'est pas d'accord)

Bilan : place net, mais... Y'a plus personne à interroger... Pas d'info, aucune idée sur ce qui les attend. Pas très diplomatique comme démarche...
C'est le soir, ils veulent dormir, sur place...
Jet de sagesse... Confucius a dit : "Il y a pire que de se jeter dans la gueule du loup, c'est de dormir dans la gueule du loup."
Non mais franchement, dans quel peplum avez-vous déjà vu des combattants s'arrêter en plein assaut pour piquer un roupillon sur place ?
On bat en retraite, mais on ne reste pas sur place !!!!



On s'est arrêté là, la suite la prochaine fois, et j'ai besoins de conseils...

Les joueurs veulent dormir au sommet de l'une des deux tours, je sent là l'influence des jeux sur PC avec lesquels YAKA appuyer sur pause et repartir du bon pied... Mais on joue sur table, et les pions bougent...

Gogmurt devrait être occupé pendant quelques temps à remettre ce qui reste de sa tribut sur pied, tribut qui va devenir "La Tribut des Sans Oreilles" parce qu'un rôdeur du groupe les a toutes dans son sac pour les revendre...
Si les joueurs lui retombent dessus, il pourrait se rendre afin de rester par la diplomatie entre les siens tous amochés et les joueurs visiblement trop costaux pour eux. Il ne va pas leur laisser sa fourrure ardente, mais chaque chose en son temps...

Dans le complexe, il y a encore du monde et du lourd : quelques gobelins de-ci de-là parce qu'il n'y a aucune raison pour qu'il n'en traîne pas un peu partout (et parce qu'il est conseillé d'avoir de la piétaille quand on a un grand groupe de PJ) Tutso, Orik, Bruthazmus, Lyrie, Nualia avec ses chiens hurleur et son molosse de l'ombre, ça fait beaucoup...

Je ne vois pas pourquoi ils ne seraient pas au courant de ce qui se passe au dessus d'une manière ou d'une autre. Volpepite peut avoir envoyé un message ou deux propager l'alerte, les bruits de bataille ça peut s'entendre d'un étage à l'autre, ou encore il suffit que l'un des boss ait envie de prendre l'air pour tomber sur le carnage, l'armurerie pillée, les réserves éventrées, des paquets d'armes et d'armures mises en tas, des portes inhabituellement fermées à clé et d'autres anormalement grandes ouvertes, comme la porte principale, les chiotes nettoyées et toutes la mouise dans le bureau (Si, si, aucun elfe ou hobbit ne voulait se salir les mains, donc le nain a tout curé...). Dans la salle du trône, Volpépite a la tête tranchée, 2 commandos sont morts, 4 ainsi que le chante-guerre sont mourants...
On sait où les big boss dorment, mais ils cuisinent où, il mangent où, ils pissent où ?

Donc ça va bouger.
En toute logique, le premier qui tombe là dessus va prévenir les autres, tous les autres.
Il devrait s'en suivre 2 vagues :
- Une vague exploratoire par les plus discrets (Tutso, gobelins) qui ne sont pas là pour se battre mais pour découvrir, avec couverture pour assurer la retraite(Orik parce que quelque chose bouge enfin, et Lyrie parce que Tutso) .
- Une vague d'assaut... Tutso puis Orik peuvent grimper par l'extérieur, Bruthazmus et Lyrie peuvent les arroser à partir de l'autre tour, Nualia et son molosse peut les attendre au pied de l'escalier pour les cueillir, et monter s'ils ne descendent pas... Et bien sur quelques gobelins de droite et de gauche, un peu n'importe où.
Le tout avant que les PJ aient récupérés leurs sorts et aient pu se soigner...
Même en considérant que les chiens hurleur ne peuvent pas quitter la chapelle, c'est un massacre logique...

Il faut que je prépare la rencontre en regardant au FP.

Si j'ai bien tout compris :
- J'ai un groupe de 7 niveau 3, ça donne un NMG de 4.

Pour comparaison, la rencontre avec Volpépite, ses 6 commandos et son chante-guerre, ça donne (Gogmurt a juste lancé une flamme et est parti):
- Volpépite : FP4
- 6 commando (FP 1/2) + 1 chante-guerre (FP 1/2) + : FP5
Ca donne presque du FP6.
Disons que l'apparition de Gogmurt donne du FP6.
Difficile, mais pas encore héroïque.
Effectivement, à la vue du résultat pratique, je pense qu'on peut en ajouter un peu avant que les joueurs aient des sueurs froides, sans pour autant qu'il y ait des morts.

Donc :
Tsuto (FP3) + Orik (FP3) + Lyrie (FP3) en phase exploratoire ça donne du FP6.
Donc ça ira même s'il y a quelques gobelins en plus parce que personne n'a l'intention de rester, c'est du repérage.

Par contre, en phase d'assaut si Nualia est à avec son molosse ça fait FP8 donc c'est la fin du scénario,
mais s'il y a "seulement" Bruthazmus ou 3 commandos en plus j'aurai du FP7, c'est à dire quelque chose de mémorable sans que tout le monde y reste, c'est à dire que c'est ce qu'il faut si je considère que les méchants passent à l'offensive en y mettant le paquet, mais pas trop sinon le jeu est finit.

Est-ce un bon raisonnement ?

Ce qui me chiffonne, c'est que j'ai du mal à considérer que 3 commandos équivalent à Bruthazmus,
et je trouve qu'il n'y a pas assez de différence de composition dans l'équipe des méchants entre les 2 vagues.
Je voudrais tout de même obtenir quelque chose qui fasse clairement ressentir une certaine relation de cause-conséquence significative (Les joueurs font une bêtises, il le paye) sans pour autant mettre fin au scénario...


Autre chose qui n'a rien à voir, tranche chien de maître, coupe cheval de maître (tous les commando en ont un...) c'est revendable à Pointesable ?

Alternative : profiter de la nuit pour jouer une scène de diplomatie avec Gogmurt. Il veut récupérer son compagnon animal. Il peut aussi se dire que les héros sont assez puissants pour débarrasser sa tribu de Nualia. S'il manœuvre bien il peut troquer des informations sur le sous-sol et ses habitants contre son compagnon et la promesse des PJs de quitter les lieux ensuite et de ne pas y revenir (en demandant au paladin de jurer sur sa foi par exemple).
Pour étayer ses dires, il pourrait révéler la position de l'un de éclaireurs ennemis - devrait s'en suivre une fuite plus ou moins rapide du château et une retraite dans les bois. Nualia et ses alliés ne devraient pas les poursuivre sans savoir à qui ils s'attaquent, mais renforcer les défenses de la citadelle. Ensuite, au petit matin, après avoir récupéré leurs sorts, tu peux leur faire attaquer le château en mode héroïque avec tous leurs ennemis prêts à leur tomber dessus, mais leurs chances seront plus grandes de s'en sortir après du repos.

Tout le monde t'as donné d'excellents conseils précédemment. J'appuie un peu plus l'idée de Leodanto.
Met leurs l'artilleur lourde sans les tués.(Tsuto,Orik, brutazhmus, lyrie et quelques gobelins voir les molosses d'ombres en plus) Soit ils seront intelligent et fuiront, soit s'ils tombent par terre ils seront capturés et offert en sacrifice le lendemain matin à lamashtu. Par contre n'oublie pas que lyrie et nualia sont très occupés à essayer de libérer malfeshnekor. Donc au mieux, 1 des deux restera en bas.
Ca serait trop facile pour eux, de leur offrir un échappatoire plus clément, comment veux tu qu'ils apprennent de leurs erreurs après ? ils font te refaire le coup après...

Mes joueurs ont pas fait mieux, ils ont rusher au -2 sans tous visiter le -1 et ils se sont fait prendre en sandwich en plein combat contre nualia et lyrie. La moitié sont tombés dans le coma et les autres ont fuit chercher du renfort à pointesable.

Je pensais jouer un assaut par les lieutenants au petit jour, juste avant les prières du prêtre et les études du mago, mais les lanceurs de sorts spontannés seront opérationnels.
Sans armure sur le dos, ça se finira tout de même par une capture...

Je n'avais pas pensé à une phase de diplo immédiate avec Gogmurt, il a ramassé les restes de la tribut et a monté un hôpital de campagne... C'est une bonne idée, mais les joueurs sont frustrés qu'il leur soit passé entre les mains à de multiples reprises. Ils vont lui bondir dessus dès qu'il pointera son nez...Ca risque d'être difficile d'entamer des négociations... C'est plus facile avec une barrière protectrice, un mur de broussailles, les barreaux d'une prison...
Gogmurt ne va dans tous les cas pas lâcher son famillier comme ça.
Cela dit, que son familier soit capturé peut-être un atout pour lui si les joueurs veulent le récupérer pour eux et lui laisse de la liberté...
Un adversaire récurrent et motivé va peut-être naître...
J'envisage de constituer une équipe de méchants avec les survivants que les joueurs laisseront derrière eux, pour au chapitre 5 avoir une équipe de nazis qui coureront après eux dans une couse-poursuite à la Indiana Jones entre chaque donjon des 7 péchés que je compte séparer et disperser de part le monde...
Mais pour ça il me faut des méchants survivants...
L'idée d'une intrigue dont le choix des acteurs dépend en totalité des actions des joueurs me plaît...
Mais pour que ça marche il faut que les joueurs apprennent à fuir...
Ce n'est pas trop dans le concept de base du jeu qui consiste à poser des situations que les joueurs doivent affronter et non éviter.
Je garde l'idée d'une phase de diplo avec Gogmurt, mais il faut des circonstances qui s'y prètent.

Autre chose : un de mes joueurs veut à l'avenir utiliser un pavois.
J'ai donc pensé qu'ils pourraient trouver un pavois +1 "pliant" (Cf. les bouquins compémentaires)
Mais ça se mérite.
Ils pourraient le trouver sur Orik.
Mais ça ferait passer Orik de 21 à 24 de CA.
24 de CA, ce ne serait pas un peu hors de porté pour eux ?

Perso j'ai du mal à considérer qu'il n'y ait pas de communication entre les différents niveaux. Ne serait-ce que les réserves de nourriture, les latrines ou autres commodités, a priori tout est en haut. Et puis j'ai du mal à imaginer Brutharmuz ou Orick passer de nombreuses heure en bas à ne rien faire. Ils auront nécessairement envie de se dégourdir les jambes, de pisser du haut de la tête de Karzoug dans le mer, etc... En outre, le ou les derniers gobelins survivants du niveau 0 n'ont que deux options de fuite : le pont (en général peu praticable) ou les souterrains... Et puis, il y en a bien un qui se dira qu'il vaut mieux prévenir les grandes guiboles plutôt que de se battre contre "ceux qui tuent".
Enfin, les bruits de combat peuvent être perceptibles d'en bas pour quelqu'un qui passe à côté des escaliers de liaison...

Et puis, si la tribu dans le labyrinthe de chardons n'a pas été exterminée, quelques courageux vont tenter de reprendre la forteresse ou du moins de venir voir ce qu'il s'y passe. Les gobelins sont de bons grimpeurs...