Les cavernes du Crabes furent le premier quartier des plaisirs de Ryoko Owari. Alors que la ville était encore jeune, les magistrats chassèrent les prostituées, les comédiens et autres individus peu recommandables de l'autre côtés de la baie où on les tolérait et où seules les âmes corrompues qui cherchaient leur compagnie pouvaient céder à leur ruses lascives ( lorsque l'enceinte de la ville fut construite, il y avait un pont qui rendait ces ruses plus accessibles).

C'est ce quartier qui séduisit et brisa l'armée du Clan du Crabe menée par Hida Atsushige, et c'est depuis cette époque qu'on l'appelle les cavernes du Crabe.

Depuis l'émancipation de l'île de la larme, les cavernes du Crabe sont devenues pire qu'une "cité qui ne dort jamais" : "une cité qui ne jamais" de seconde zone. Du crépuscule à l'aube, l'endroit devient le havre des courtisans de basse extraction, des receleurs bon marché, des filous minables et des revendeurs de drogue miteux. Le jour, ils filent chez eux pour laisser place au plus grand et au meilleur marché de poissons de la ville. Celui-ci s'étend depuis le pont des amants ivres (L16) jusqu'à l'avenue ouest de la baie, vers le quai des pêcheurs ( les sentes) Les cavernes du Crabe quant à elles vont de la porte de la misère (L27) à la rue du bois d'oeuvre.

Les lieux marquants :

La(les) maison(s) de Akami (viande-maigre) : Comme le joueur Akami gagnait de plus en plus d'argent, il fit l'acquisition de deux maisons près de la porte des paysans (L26), dans laquelle il installa ses jeunes frères et soeurs. Depuis, il a fait abattre deux murs extérieurs et relier les deux maisons, ce qui en fait une grande demeure plutôt mal conçue. Malgré son aspect bien singulier, la maison de Akami grouille toujours d'amis, partenaires, parents et autres débiteur du célèbre joueur. Akami est en passe de devenir, presque contre son gré, une véritable figure locale.

Le quai des pêcheurs Les petits bateaux de pêche qui écument la rivière déchargent leur cargaison ici, ce qui explique que le marché ait acquis la réputation de vendre du poisson frais. Les navires vont et viennent en permanence, ce qui rend cet endroit très encombré voir dangereux pour quiconque ne sait pas marcher sur du bois humide et pourri rendu glissant par les dépôts visqueux et le sang des poissons. Tout ce calme considérablement avec la tombée de la nuit, même si quelques bateaux sortent dans l'espoir de capturer quelques insaisissables poissons-lune.

L'auberge de Karaku-gozen C'est dans cet endroit sordide que se rendent les vieilles prostituées. Dans une cité connues pour ses péchés, c'en est l'antre le moins cher et le plus déprimant. L'édifice même semble ôter toute étincelle de vie et de vitalité aux pauvres femmes qui y travaillent. Ces pauvre enveleppes aux yeux vides assouvissent les besoins d'hommes sans doute aussi pauvres , déséspérés et fatigués qu'elles. Selon la rumeur, Karaku-gozen est une sorcière qui draine l'âme de ceux qui passent la nuit dans l'auberge.
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