- Source : Bestiaire 2, p.260
- PX 2 400
- Plante de taille TG, N
- Init +3 ; Sens vision nocturne ; Perception +7
Défense - CA 19, contact 7, pris au dépourvu 19 (Dex –1, naturelle +12, taille –2)
- pv 76 (9d8+36) ; régénération 10 (contondant ou feu)
- Réf +4, Vig +10, Vol +4
- Immunités acide, traits des plantes
Attaque - VD 6 m (4 c)
- Corps à corps morsure, +11 (2d6+7 plus étreinte) et 2 tentacules, +6 (1d6+3 plus étreinte)
- Espace 4,50 m (3 c) ; Allonge 4,50 m (3 c)
- Attaques spéciales engloutissement (2d6 acide plus paralysie, CA 15, 7 pv), paralysie (3d6 rounds, DD 18)
Statistiques - For 24, Dex 9, Con 18, Int 3, Sag 8, Cha 3
- BBA +6 ; BMO +15 (+19 lutte) ; DMD 24 (croc-en-jambe impossible)
- Dons Attaque en puissance, Réflexes surhumains, Science de l’initiative, Talent (Discrétion), Volonté de fer
- Compétences Discrétion +1 (+9 dans les fourrés), Perception +7 ; Modificateurs raciaux +8 Discrétion dans les fourrés
- Langues sylvestre (incapable de parler)
Écologie - Environnement forêts tempérées ou chaudes
- Organisation sociale solitaire, couple ou bosquet (3–6)
- Trésor standard
| Le tronc épais de cette plante est garni d’une couronne de feuilles larges, de lianes qui fouettent l’air, de champignons et d’une gueule pourpre et vorace.
Les tendricules sont des créatures créées par
une corruption de la nature. Ils apparaissent le
plus souvent dans les endroits où une magie
maléfique a perduré pendant plusieurs années
ou encore là où la frontière entre le plan
Matériel et le mystérieux royaumes des fées
s’est amenuisée. Certains récits expliquent leur
création par une manipulation magique effectuée depuis
d’autres plans alors que d’autres présentent les tendricules
comme la manifestation d’un esprit de la nature colérique.
Ces créatures carnivores et voraces chassent activement
lorsque c’est nécessaire, mais elles préfèrent plutôt utiliser
des tactiques d’embuscade. Elles choisissent des zones
forestières fort fréquentées où elles peuvent se tapir
et attendre dans les fourrés. Ces créatures avalent
rapidement toutes les proies qu’elles parviennent
à agripper à l’aide de leur lianes puis utilisent le
réservoir d’acide caché dans leur tronc pour venir à
bout de celles qui ne seraient pas encore tout à fait
mortes. Cet acide ne se contente pas de consumer les
matières organiques avec une facilité déconcertante : il
contient également une puissante enzyme paralysante
qui réduit encore davantage la probabilité qu’une créature
engloutie parvienne à s’échapper.
Bien qu’ils soient incapables de parler, les tendricules
comprennent généralement quelques mots d’un langage donné
(généralement le sylvestre). Ils ont tendance à considérer les
créatures plus petites qu’eux comme de la nourriture, mais
certains récits parlent de créatures, plus particulièrement des
fées ou des druides, qui seraient parvenues à établir une sorte
d’alliance avec un tendricule. Dans ces rares cas, le tendricule
semble tout à fait prêt à servir de protecteur à son allié, pour
autant que ce dernier lui procure diligemment un afflux constant
de nourriture.
Les érudits ont toujours été intrigués par le fait que les
tendricules arborent un étrange mélange de traits végétaux,
fongiques et même animaux (comme une gueule garnie de
dents et faite d’une matière ressemblant à de la chair). Ils sont
tous d’accord pour classer cette créature dans la catégorie des
plantes, mais elle pond des sphères similaires à des oeufs pour
se reproduire. Ces « oeufs » sont en fait de gros champignons
semblables à des vesses-de-loup et remplis de spores. Lorsqu’un
oeuf est ébranlé, le nuage de spores qu’il libère peut voyager sur
plusieurs kilomètres, ce qui permet au tendricule d’ensemencer
un territoire gigantesque.
Un tendricule mesure 6 mètres de
hauteur et pèse 1 750 kg.
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