Source : Bestiaire p.18
PX 800
Défense
CA 16, contact 9, pris au dépourvu 16 (naturelle +7, taille -1)
pv 28 (3d10+12)
Réf +3, Vig +6, Vol +2
Attaque
VD 9 m (6 c), creusement 6 m (4 c)
Corps à corps morsure, +5 (2d6+4 et 1d4 acide et étreinte)
Espace 3 m (2 c) ; Allonge 1,50 m (1 c)
Attaques spéciales crachat d'acide
Caractéristiques
For 16, Dex 10, Con 17, Int 1, Sag 13, Cha 6
BBA +3, BMO +7 (+11 lutte), DMD 17 (25 contre le croc-en-jambe)
Compétences Escalade +8, Perception +8
Écologie
Environnement plaines tempérées ou chaudes
Organisation sociale solitaire, couple ou nid (3-6)
Trésor fortuit
Particularités
Crachat d'acide (Ext) Une fois toutes les 6 heures, un ankheg peut cracher une ligne d'acide de 9 m (6 c) de longueur. Les créatures touchées subissent 4d4 points de dégâts d'acide (la moitié en cas de jet de Réflexes réussi contre un DD de 14). L'ankheg doit alors attendre 6 heures avant de pouvoir utiliser cette attaque à nouveau et, pendant cette période d'attente, sa morsure n'inflige pas de dégâts d'acide supplémentaires. C'est pour cela que les ankhegs utilisent cette capacité uniquement lorsqu'ils sont désespérés ou contrariés (généralement lorsqu'ils ont perdu plus de la moitié de leurs points de vie ou qu'ils ont été incapables d'agripper leur adversaire). Le DD du jet de sauvegarde dépend de la Constitution.
| Ce monstre enfouisseur insectoïde avance sur six pattes. Une bave verdâtre et acide coule entre ses mandibules qui s’entrechoquent.
Les ankhegs sont un fléau qui s’abat bien trop souvent sur les
régions rurales. Ces monstres enfouisseurs de la taille d’un cheval
évitent généralement les zones à forte densité de population
comme les villes, mais leur goût prononcé pour le bétail et la chair
d’humanoïde ne leur permet pas non plus de rester dans les étendues
sauvages et inhabitées.
Les fermes rurales constituent leur milieu
naturel de prédilection car ils peuvent se déplacer facilement
dans le sol relativement meuble qu’on y trouve. Certains récits
parlent d’ankhegs encore plus grands qui vivraient dans les
déserts isolés et qui se nourriraient principalement
de scorpions géants et de chameaux et ils ne
rentreraient que rarement en contact avec la civilisation tant ces endroits sont reculés. (Un ankheg du désert est
un ankheg évolué de taille TG).
En combat, les ankhegs préfèrent attaquer à l’aide de leur
mandibules. Lorsqu’ils ont affaire à plusieurs adversaires, ils
agrippent généralement une cible à leur portée puis tentent de
battre en retraite vers un endroit sûr en creusant dans le sol. Les
créatures emportées sous terre ne risquent pas de suffoquer même
si la respiration y est difficile (l’ankheg lui aussi a besoin de respirer
et ses tunnels sont relativement poreux). Cependant, elles sont bien
souvent dévorées vivantes avant que leurs alliés ne puissent les sauver.
Les ankhegs creusent à l’aide de leurs pattes et de leurs
mandibules, ce qui leur permet de se déplacer étonnamment vite
à travers les sols meubles, le sable, les gravillons et les matériaux
similaires (ils ne peuvent toutefois pas creuser dans la roche). En
plus de l’acide, ils peuvent également déverser par la bouche une
sécrétion plus épaisse et moins caustique qui leur permet de
renforcer les parois de leurs tunnels.
Les ankhegs qui façonnent des tunnels permanents doivent se déplacer à la moitié de leur vitesse
de creusement. Les tunnels d’ankhegs mesurent généralement
3 mètres en hauteur et en largeur, possèdent une section
approximativement circulaire et s’étendent sur une longueur
variant entre 18 mètres et 45 mètres (1d10+5 fois 1,50 m).
Les ankhegs se rassemblent souvent en groupes dans un même territoire et
façonnent des réseaux complexes de tunnels qui serpentent sous
les terres agricoles, provoquant parfois des affaissements de terrain
lorsqu’ils sont trop nombreux à creuser en même temps.
Les ankhegs ressemblent à des vermines géantes mais sont en
fait beaucoup plus intelligents qu’une araignée moyenne. Avec
suffisamment de temps et un entraîneur doué, ils peuvent être
dressés pour servir de montures ou d’animaux de trait.
Même « domestiqués », les ankhegs ont
tendance à cracher de l’acide
lorsqu’ils sont effrayés ou surpris,
ce qui reste dangereux dans les régions à
forte population. Cela n’empêche pas les races
les plus sauvages comme les hobgobelins, les
troglodytes et plus particulièrement les orques
de les utiliser comme protecteurs ou comme animaux familiers.
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