Source : Livre des damnés page 124
PX 1 600
DÉFENSE
CA 18, contact 14, pris au dépourvu 15 (Dex +3, naturelle +4, taille +1)
pv 57 (6d10+24)
Réf +8, Vig +9, Vol +3
Capacités défensives sang bouillant, Aura souffle de fumée (1,50 m, DD 17)
RD 5/fer froid et Bien
Immunités électricité, feu
Résistances acide 10, froid 10
RM 16
Faiblesses vulnérabilité au froid
ATTAQUE
VD 9 m
Corps à corps épée longue, +11/+6 (1d6+3/19-20 plus 1d6 feu) et sabot, +0 (1d3+1, plus 1d6 feu)
Attaques spéciales souffle (ligne de 6 m de sang bouillant, 5d6 dégâts de feu, Réflexes DD 17 1/2 dégâts, utilisable tous les 1d4 rounds), sabots de feu
Pouvoirs magiques (NLS 6 ; concentration +8)
CARACTÉRISTIQUES
For 17, Dex 16, Con 19, Int 12, Sag 12, Cha 15
BBA +6 ; BMO +8, DMD 21
Compétences Acrobaties +12, Bluff, +11, Discrétion +16,
Connaissances (ingénierie) +10, Connaissances (plans) +10,
Perception +18, Psychologie +10
Modificateurs raciaux +8 en Perception
Langues abyssal, céleste, draconique, igné ; télépathie 30 m
Particularités arme de feu
ÉCOLOGIE
Environnement quelconque (Abysses ; régions volcaniques)
Organisation sociale solitaire, bande (2-6) ou section (7-16)
Trésor standard (épée longue, autres trésors)
CAPACITÉS SPÉCIALES
Sang bouillant (Sur). Le sang d’un brimorak est en perpétuelle ébullition.
Il peut cracher ce fluide immonde et brûlant, que l’on traite
comme une attaque de souffle, mais ce sang améliore également
ses capacités défensives. Une créature qui inflige des dégâts à un
brimorak à l’aide d’une arme tranchante ou perforante est éclaboussée
de sang bouillant et subit 1d4 points de dégâts de feu à
chaque fois qu’elle parvient à le toucher avec ces deux catégories
d’armes. Les créatures qui manipulent des armes à allonge ne
subissent pas ces dégâts.
Sabots enflammés (Sur). Les sabots d’un brimorak sont en feu et
laissent des traces noircies de son passage sur les surfaces en
bois et en pierre et sur la plupart des sols solides. Ce feu surnaturel
ne met cependant pas le feu aux surfaces sur lesquelles
marche le démon. Il est ainsi plus facile de pister un brimorak ;
les tests de Survie effectués pour le traquer bénéficient d’un bonus
de circonstances de +8. Ils utilisent leur pouvoir de marche
dans les airs pour empêcher leurs adversaires de remonter leurs
piste ou pour provoquer peur et terreur en laissant des marques
sur des surfaces incongrues (sur les toits, par exemple). Si l’adversaire
du brimorak est à terre, le démon peut effectuer deux
attaques de sabot au lieu d’une seule.
Arme de feu (Sur). Par une action libre, un brimorak peut embraser
une arme de corps à corps qu’il manipule (y compris une arme à
deux mains, mais pas une deuxième arme portée dans sa main
non-directrice). Cette arme inflige alors 1d6 points de dégâts de
feu supplémentaires. Ces dégâts se cumulent avec les éventuels
points de dégâts de feu que l’arme peut infliger par ailleurs.
L’arme perd cette capacité si le démon la lâche.
Souffle de fumée (Sur). Un brimorak peut expirer des bourrasques
de fumée nauséabondes. Ces bourrasques l’entourent sur un
rayon de 1,50 mètre. Elles ne sont pas suffisamment opaques ou
nocives pour obscurcir la vision ou étouffer les individus situés
à proximité, mais leur toxicité rend fiévreuses les créatures non
immunisées aux poisons. Un jet de Vigueur DD 17 immunise au
souffle d’un brimorak en particulier pendant 24 heures. Le DD du
jet de sauvegarde est basé sur la Constitution.
| - Voir la description des démons.
Mesurant à peine un mètre, cet humanoïde, aux traits bestiaux et à la
peau gris-bleu agrémentée d’étranges rayures enroulées, porte des robes
crasseuses et dépenaillées. Une fourrure sombre couvre sa tête et ses bras
et ses jambes se terminent par des sabots en feu. Ses yeux rougeoient
aussi intensément que l’épée enflammée qu’il brandit d’une main et son
souffle envahit l’air ambiant d’une fumée grise et toxique.Les brimoraks sont petits et dépassent rarement les 90
centimètres, mais ils sont étonnamment forts malgré leur petite
taille. Ceux qui sous-estiment ces démons ne vivent généralement
pas assez longtemps pour apprendre de leurs erreurs, car les
brimoraks exploitent au plus vite le moindre de leurs avantages
lorsqu’ils affrontent des ennemis plus grands qu’eux, après les
avoir affaiblis à l’aide de leur magie du feu. Un brimorak typique
pèse près de 100 kilos à cause de sa musculature et son ossature
particulièrement compactes.
ÉcologieLes brimoraks prennent forme à partir des âmes de pyromanes
et de ceux qui ont manipulé le feu de leur vivant pour torturer et
tuer d’innocentes victimes, surtout des sorcières, des hérétiques
et divers « criminels » du même type, en les brûlant sur un
bûcher.
Le feu ne blesse pas un brimorak, mais il ressent la douleur
qu’il provoque et le bouillonnement de son propre sang lui rappelle
constamment les péchés de sa précédente vie. Cette douleur constante est quelque peu apaisée lorsque qu’il utilise l’un
de ses pouvoirs magiques basés sur le feu ou qu’il souffle ; même
si cette particularité n’a aucun effet en termes de jeu, ce soulagement
momentané le pousse à souffler et à utiliser sa magie
dès que possible pendant les combats. Beaucoup de brimoraks
deviennent masochistes à cause de cette douleur perpétuelle. En
combat, ils montrent peu, voire aucun instinct de survie et n’hésitent
pas à provoquer des attaques d’opportunité et à ignorer
des adversaires dangereux pour s’en prendre à un ennemi sans
défense. Ce mépris pour leur survie ne va cependant pas jusqu’à
un comportement véritablement autodestructeur ; un brimorak
qui a perdu plus de la moitié de ses points de vie devient soudainement
plus prudent. À la différence de la plupart des démons
qui peuvent se téléporter à volonté, les brimoraks peuvent utiliser
ce pouvoir magique seulement une fois par jour et l’utilisent
le plus souvent pour se mettre hors de danger plutôt que pour
tendre des embuscades à leurs adversaires.
Habitat et sociétéDans les Abysses, les brimoraks sont souvent des contremaîtres,
des brutes ou des soldats au service de démons plus puissants.
Ils ne connaissent pratiquement rien d’autre que le combat et
lorsqu’ils ne se rassemblent pas pour attaquer un ennemi, ils
ont tendance à se battre sans arrêt entre eux pour prouver
leur supériorité.
Sur le Plan matériel cependant, les brimoraks occupent
des places de commandement beaucoup plus
importantes. La plupart sont appelés par les sorts d’allié
d’outreplan ou de contrat pour servir des lanceurs de
sorts mortels, certains échappent au contrôle de leur
invocateur et décident de rester sur Golarion. Débarrassés
de leurs seigneurs démoniaques et des invocateurs
contraignants, les brimoraks libres sur le Plan matériel
ont bien conscience de leur statut de monstre et s’adaptent
intelligemment. Ils ne se lancent pas sans réfléchir dans une
orgie d’incendies criminels et de destruction et commencent
avant tout par se cacher. Ils préfèrent rôder dans les catacombes,
les égouts et les quartiers pauvres et délabrés des grandes villes
ou dans les territoires sauvages désertés. Un brimorak livré à
lui-même cherche généralement une tribu d’humanoïdes
sauvages, comme des gobelins, des orques, des gnolls ou des
barbares, et impose son autorité en tuant le chef, plusieurs des
membres les plus puissants de la tribu… jusqu’à ce que les survivants
se plient à ses ordres.
Par conséquent, la majorité des brimoraks rencontrés sur le
Plan matériel sont souvent des solitaires à la tête de tribus d’humanoïdes
féconds et agressifs. Souvent, lorsqu’un brimorak parvient
à s’imposer dans une tribu d’humanoïdes particulièrement
superstitieux, il est considéré à la fois comme un chef et comme
un dieu que ses fidèles, naïfs, vénèrent par peur et par ignorance.
Bien entendu, le brimorak profite amplement de la situation et
exige de nombreux sacrifices de la part de ses fidèles. Il utilise
ses capacités défensives et ses pouvoirs magiques pour accomplir
des « miracles » et punit régulièrement quelques fidèles qui
auraient bafoué des préceptes imaginaires ou réels. Une fois la
tribu complètement terrifiée et soumise au brimorak, il peut
profiter des joies du carnage en lançant la tête d’une croisade insensée
destinée à brûler les bâtiments et les membres des tribus
voisines. Le brimorak pousse ses soldats au combat jusqu’à ce
que sa tribu soit détruite ou que des adversaires plus puissants
parviennent à les stopper. Les brimoraks qui se retrouvent enfin
face à des adversaires capables de les tuer ne s’attardent pas pour
défendre leurs fidèles et préfèrent se téléporter vers d’autres
régions, où ils pourront réitérer le processus en cherchant une
nouvelle tribu de sauvages à mener à sa perte.
Même s’ils se cantonnent essentiellement aux régions des
Abysses envahies par le feu et la fumée, ils sont généralement
très nombreux dans ces endroits. Les seigneurs démons comme
Flauros recrutent les brimoraks dans leurs armées abyssales
d’infanterie. Leur pouvoir sur le feu réduit leur efficacité
lorsqu’ils sont confrontés à la plupart des fiélons, mais ils
s’avèrent particulièrement dévastateurs contre d’autres types d’adversaires.
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