Ayël était aux anges, ce qui pour une Aassimar tel qu'elle s'exprimait par une forte intensité de son aura lumineuse, elle éclairait maintenant presque autant qu'une torche.
Après avoir fait un clin d’œil qu'elle souhaitait être complice à sœur Hélène elle donna ses directives comme tout bon leader aurait fait:
« Allez y, achevez les sans les faire souffrir afin que Barry puisse se faire soigner avant de préparer les peaux durant son tour de garde. »

Modifié par un utilisateur mardi 27 décembre 2016 14:51:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

La petite Aassimar était ravie, ces derniers jours de voyage bien que fatiguant s'étaient déroulés sous de meilleurs hospices que leur départ, l'ambiance générale s'était améliorée et elle avait put enfin avoir des conservations sereine avec Sœur Hélène. Bien évidemment, la mentalité particulière de la jeune adepte n'aidait pas à ce que la prêtresse .
« Et soyez prudent ! » Dit elle à l'attention des deux partants.
Après avoir ramasser un petit tas de bois en vue de la mise en place d'un feu elle s'assit face à soeur Hélène.
« Dites nous, que pouvez-vous nous dire sur ce temple ? Pourquoi a t il été déserté par les membres du clergé ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 30 novembre 2016 17:08:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Soeur Hélène semblait parfois devoir trouver des trésors de calme et de patience pour supporter stoïquement les remarques d'Ayël, toujours décalées par rapport à ce qu'elle espérait de sa part. Mais avec le temps, elle devait avoir fini par s'y faire, levant de moins en moins les yeux au ciel.

« Nous n'en savons rien Ayël. Nous espérons simplement que cette visite permettra de trouver des marques, des bas-reliefs comme nous les appelons, afin de dater et "historiser" le lieu. »

Semblant avoir expliqué simplement les choses, elle se tourna vers Tiphaine.

« Je m'y connais peu en animaux, mais Barry semblait catégorique. La patience est une vertu. »

« Oui... Bien sûr. Que d'histoires à chanter aux Darons comme aux barons... L'histoire de Dame Ayël la pucelle, fière conquérante, malgré son jeune âge, d'un antique mausolée. Ou bien la fière analyste? Je me demande encore un peu quel est ton rôle dans cette expédition, mon enfant, à part saper systématiquement mes espoirs de revoir ma tente, des outils et ma harpe. »

Il est vrai, Ayël n'était pas rassurante. La kitsune avait bien entendu prévu les chauves souris et autres "bêtes sauvages". Les morts vivants, ça, ça n'était pas de son calibre. Tout d'abord, à quoi bon un ennemi non comestible? C'était à l'encontre des voies sauvages qui la charriaient depuis sa tendre enfance. Bien que sa foi représente plus une ligne de conduite qu'un appel aux miracles, Tiphaine se surpris à prier intérieurement pour que Sajan et Lev se révèlent être des bretteurs doués de talents cachés. Des héros de fable, faisant tomber un masque au dernier acte pour révéler qu'ils étaient, depuis le début, le beau prince de la scène d'exposition.

« Je pourrais, pour nous relaxer, chanter quelques vers, mais sans nos gros bras, faire du bruit sonne comme une mauvaise idée. Encore une fois, patience est de mise... Les chauve souris sont sensibles à la musique? »

Tiphaine pris quelques instants pour réfléchir. Elle ne reverrait probablement plus Hélène, et celle ci n'était pas assez loquace pour aller raconter quoi que ce soit sur de vague acolytes en revenant chez elle. Quant à Ayël, elle était dans la confidence. Et puis, se confier à deux prêtresses ressemblait à un bon plan.

« Dans ma jeunesse, j'ai beaucoup vécu en forêt, » commença Tiphaine. « En lisière de forêt bien sûr, je ne suis pas une sauvageonne. Je vivais aux abords de prairies que des moutons partageaient avec une ribambelle de volailles différentes. Avec mes frères et sœurs, nous chassions parfois les poulets les plus aventureux, pour s'amuser. Nous disions que c'était pour s'entraîner. Quand, des années plus tard, j'ai pris la route, j'avais avec moi ma lyre, celle ci même. » Elle tapota sur une corde pour illustrer son propos. « J'en jouais, suffisamment bien pour entrer dans des auberges, suffisamment mal pour ne pas me faire remarquer. Pas de danger de non-vivant ou de monstres en tout genre, rien d'autre que l'ordinaire ambiguïté que l'on sert aux étrangers. A cette époque, je jouais pour des humains, la plupart du temps. Mes meilleurs souvenirs de bar, malgré tout, furent ponctués de nains, et d'halfelins. Ces derniers sont de patentés buveurs lorsqu'ils dansent, et inversement pour les premiers. »

La jeune femme se perdait dans ses propos. Que voulait-elle leur expliquer à l'origine, déjà? Un bâillement lui rappela que la fatigue était une maîtresse capricieuse, et que sous son joug, impossible de parler convenablement. « Bref. Tout ça pour dire que je n'ai jamais joué pour des animaux, et j'ai désormais l'impression d'avoir raté de belles occasions. »

Modifié par un utilisateur mardi 6 décembre 2016 00:49:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ayël s'approcha de son amie tremblotante et la couvrit de sa couverture.
« Je ne sais pas pour les chauve-souris mais effectivement il vaut mieux patienter. Demain sera un nouveau jour et tu pourras nous faire étalage de ton talent ma douce » lui dit elle souriante.
« Mais oui je pense que certains animaux peuvent apprécier labelle musique, j'ai déjà vu des chiens chanter à coté de musicien qui pourtant ne jouaient pas très très bien. »

Allongée sur le dos, les yeux grands ouverts, la petite Aassimar avait assisté avec émerveillement à l'envolé des petites souris volantes comme ell se plaisait à les imaginer. Pas un son ne franchit ses lèvres tellement elle fut fascinée par ce spectacle que la nature leur offrait.
« Bon on y va? » Demanda-t-elle après s'être relevée, époussetant la terre qui maculait ses vêtements
« J'ai hâte de les voir rentrer dans leur maison, je me demande comment ils font pour ne pas tous se rentrer dedans  »se questionna-t-elle à haute voix.
« Ah au fait barry, si on est en retard et que les pistrailes sont de retour, on fait comment pour sortir? »

« Si vous ne m'avez pas entendu vous siffler et qu'elles sont de retour, passez la journée à l'intérieur et attendez leur prochaine sortie. »

Arrivant à l'entrée du mausolée, c'est une odeur acide très forte qui les agresse, avant même de voir quelque chose. Il semble par ailleurs évident qu'à moins d'une vision dans le noir, comme Sajan, de la lumière sera nécessaire.

Tu peux faire un jet de connaissance nature, DD 12

Sajan était enfin heureux d'avoir un peu d'action et se dit qu'après cette aventure il pourrait être approché par la garde de Havre, ou... peut être créer une meilleur ville et la diriger la vile avec Ayëlle et Tiphaine, mais il faudrait d'abord qu'il en parle aux filles et peut être qu'il trouverait une dernière et unique personne. Mais il faudrait toujours qu'il en parle! C'est une drôle appréhension qui l'attendrait si les filles disaient oui, diriger peut être une ville...

« Dites les filles... Après cette petite aventure dont Ayëlle a eu l’amabilité de nous embarquer, ça vous dirait de... »
Sajan parus hésitant... Il scruta le noir puis reprit.
« Heu... vous ferez quoi vous après? »

Le demi-orque n'osa pas tout de suite. Il avança ensuite suivant Ayëlle et ramassa la pierre et ensuite dégaina son arme tout en guettant le bruits et, entre autre, une réponse.


Déplacement en J 12
Dégaine de l'arme
Il ramasse la pierre

Modifié par un utilisateur mercredi 11 janvier 2017 19:19:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ayel déchira de grande bande de tissu dans sa couverture qu'elle distribua à chacun. S'en recouvrant le bas du visage, protégeant ainsi son nez des odeurs potentiellement nocives, remplaçant les effluves de guano par celle, plus douce et plus légère, de la douce peau de l'Aassimar.
Elle choisit de faire le premier pas, sens aux aguets et cherchant des traces de magie,tapotant le sol de sa pelle avant chaque pas.

« Allons y doucement, restons prudent » dit elle à ses compagnons.

Avance en ligne droite jusqu'à 12, sonde le sol avant d'avancer.
Détection magie 18m