Welcome Guest! To enable all features please Connexion ou Inscription.

Notification

Icon
Error

18 Pages123>»
Options
Aller au dernier message Aller au dernier message non-lu
Offline Skooma  
#1 Envoyé le : dimanche 15 janvier 2017 16:50:12(UTC)
Skooma
Rang : Habitué
Inscrit le : 20/09/2011(UTC)
Messages : 2,387
Flint

Il y a quarante ans, Flint n’était qu’un port de moindre importance, principalement utilisé par les pêcheurs et les exploitants forestiers. Souffrant encore d’avoir un jour servi de repaire à un cercle de sorcières, Flint était pourtant prospère mais ne drainait que peu de parts du commerce risuri.

Puis la troisième guerre de Yerasol prit fin et le nouveau roi décida que Flint serait désormais le centre industriel du pays. Les mines de la chaîne de l’Anthras déversèrent du fer et du charbon par voix fluviale vers le port de Flint. Dans la ville, d’anciens îlots de verdure furent rasés et des usines semées à leur place, qui s’érigèrent bientôt pour produire des armes à feu, des produits alchimiques, ainsi que des rails et des wagons de trains.

Des milliers d’immigrants se pressèrent dans des logements même pas dignes de ce nom autour des usines. Lorsqu’il n’y eut plus de place, les pentes des collines alentours furent envahies par les taudis. Sous les nuages de fumée et de suie que crachaient les toits des usines, une nouvelle criminalité planta ses racines, se nourrissant des espoirs déçus de la nouvelle population ouvrière, ses prostituées et ses orphelins.

Par endroit, la beauté historique de Flint perdure pourtant, au travers par exemple du manoir du gouverneur, des branchages de Bois-Nuage ou des plantations du bayou. Et la diversité de la population a amené d’inattendues percées dans les domaines des arts et de l’innovation technologique. Mais les factions en présence n’ont nul besoin d’encouragements pour troubler la paix, et il ne faudrait que quelques petits désastres pour mener la ville au chaos.



An 500, début de l'été

Il était juste un peu avant 11 heures, le premier jour de l'été, et les constables se trouvaient dans leur bureau, au constabulaire. Ils passaient en revue les informations récentes concernant "l'Aquilone". Les journaux s'emparaient du moindre fait la concernant, et publiaient le vrai comme le faux. Le surnom "Aquilone" - d'Hana Soliogn de son vrai nom - lui avait d'ailleurs été donné par la presse, à cause de son apparente capacité à s'enfuir des scènes de crimes en volant alors qu'une telle magie n'est normalement possible que pour quelques secondes seulement. Ses attaques visaient en général les usines ou les navires. Elle sabotait furtivement la machinerie tandis que tout le monde dormait, empêchant ainsi le travail de reprendre au matin. Elle avait la sympathie de nombreux citoyens qui voyaient en l'industrie une accointance trop prononcée avec Danor. Néanmoins, beaucoup de travailleurs considéraient l'Aquilone comme un danger pour leur gagne-pain et le gouvernement l'avait étiquetée "terroriste" et lui prêtait des liens avec les mystiques vekeshis. Dernièrement, elle avait été accusée de différents vols chez de riches propriétaires d'usines, du meurtre d'experts qui étudiaient la possibilité de faire passer des trains dans Bois-Nuage, ainsi que d'une tentative d'assassinat sur Kane Westman, un collecteur d'impôts qui avait de nombreux amis dans le gratin politique. Difficile dans tout cela d'y voir clair et de savoir ce qui lui était vraiment imputable. Les constables n'étaient pas assignés à ces affaires mais ils étaient tenus au courant lors de briefings réguliers.


Un bruit de canne se mit à retentir de plus en plus nettement dans le couloir, suivit du bruit de la porte du bureau que le constable-inspecteur en chef Stover Delft venait d'ouvrir à grand fracas. « Messieurs, un peu de travail de terrain vous fera le plus grand bien. Nous venons de recevoir un merveilleux rapport pour une affaire qui vous conviendra à merveille. » Delft affichait un sourire ironique, qui lui donnait l'air d'avoir une petite patate chaude coincée dans la joue gauche. « Femme jeune, identité inconnue, s'est empalée sur les piques d'un portail et y est décédée. Techniquement, la moitié de sa dépouille se trouve sous notre juridiction - le portail est celui du consulat danoran - ce qui est bon pour nous parce que ledit portail se trouve à plus de dix mètre de la fenêtre de laquelle elle semble avoir sauté. Il semblerait que notre jeune victime pouvait donc voler. Ne traînez pas, un fiacre vous attend dehors. »

Modifié par un utilisateur dimanche 15 janvier 2017 20:27:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

Annonce
Offline vaidaick  
#2 Envoyé le : dimanche 15 janvier 2017 21:48:49(UTC)
vaidaick
Rang : Sage d'honneur
Inscrit le : 22/11/2012(UTC)
Messages : 6,002

VENCE HINGTON
CA : 16

22 / 22
Vence lisait un journal, l'air absorbé par les nouvelles qu'il lisait. Une femme volante, voleuse, meurtrière, saboteuse... Tant de faits lui étaient reprochés qu'il devenait peu crédible qu'ils soient tous de son fait. D'autant plus que la plupart des sources des journalistes paraissaient au mieux floues...

Son esprit vagabonda quelques instants vers sa femme et de son fils. Il avait pu passer plusieurs semaines relativement calmes auprès d'eux, à se ressourcer après cet épisode court mais extrêmement intense et épuisant sur l'Île de l'Axe. Les quelques jours qui s'en étaient suivis n'étaient guère plus reposant, mais l'affaire avait fini par se tasser, et n'était plus de leur ressort.

Il avait également profité de ces semaines pour rendre visite à ses amis, notamment Aristide et Esther, avec qui il partageait ses déboires de voir partir deux de ses collègues. Fort heureusement, les deux nouveaux arrivants étaient tout à fait sympathiques, et Jean et son volatile avaient de l'humour à revendre. Le vétéran s'était fait un devoir de les former sur tout ce qu'impliquait d'être constable, et sur toutes les procédures et autres lieux d'importance, afin que le jour J, ils soient pleinement opérationnels.

Revenant au présent, il tourna une page qui paraissait trop fine, trop fragile entre ses énormes mains, et parcourut rapidement les autres chroniques. Des petits vols dans l'un ou l'autre commerce ; d'étranges lueurs à Bois-Nuage, qui pourraient provenir de tout et n'importe quoi mais que les journaleux attribuaient forcément aux feys ; des rumeurs sans fondement sur les relations d'un notable avec une jeune et jolie femme à l'insu de son épouse... Rien de nouveau, rien d'intéressant, des lignes noircies dans le seul but de nourrir des esprits curieux et crédules... et de s'enrichir à leurs dépends.

Aussi fut-il presque heureux d'entendre le bruit caractéristique de la canne de Delft précédent systématiquement ses entrées. Il leva les yeux du torchon qui se prétendait journal et regarda leur chef entrer. Comme à son habitude, il l'écouta jusqu'au bout, avant de réagir.

« Monsieur... Avez-vous plus d'informations ? Y a-t-il eu des témoins ? A-t-elle été blessée avant de s'empaler sur le portail ? Le consulat déplore-t-il des pertes, qu'il s'agisse d'objets volés ou de personnes blessées voire tuées ? Et sommes-nous certains qu'elle provenait bien de là ? Ou... devrons-nous voir tout ceci sur place ? »
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Acillatem  
#3 Envoyé le : dimanche 15 janvier 2017 23:05:38(UTC)
Acillatem
Rang : Habitué
Inscrit le : 04/12/2013(UTC)
Messages : 2,088

Sindaré de Mortpré
Représentations:6r/7r
Sorts niv 1:0/2
CA : 17

9 / 9
La chaleur était accablante; et tout ce qui est accablé Sindaré s'en prenait forcément à ses beaux habits. Sa chemise d'un bleu royal laissait transparaître des auréoles de sueur aussi visible que son magnifique pantalon en lin blanc. Il se servait du journal comme d'un éventail et faisait voltiger derrière sa longue nuque ses fins cheveux dorés.

« Tout luit, tout bleuit, tout bruit,
Le jour est brûlant comme un fruit
Que le soleil fendille et cuit.
Chaque petite feuille est chaude
Et ... »
Et Sindaré s'arrêta net. « Et cette chaleur me fait perdre mon excellente mémoire, par les Feys ! Qu'avons nous fait pour mériter une telle canicule ? » Il tourna la tête en direction de Jean « De telles températures accablent-elles également le pays de Danor en cette saison ? »

Si le Demi-Elfe avait laissé l'initiative à Vence pour montrer aux nouveaux les modalités et les exigences qu'impliquer le métier de constable, Sindaré lui; avait procédé autrement pour mettre à l'aise ses nouveaux compagnons. La plus grande et prestigieuse tournée de bar que Flint n'avait plus connu depuis au moins deux guerres, si ce n'est depuis sa création. Je suppose la suite, je change si cela ne convient pasJean s'était pris au jeu, permettant au Demi-Elfe d'en apprendre plus sur le Tieffling et sur son volatile compagnon, mais pour Mikal, cela s'était avéré plus difficile, aussi droit dans ses bottes et difficilement impressionnable que Rozen. Rozen que Sindaré n'avait pas oublié en lui envoyant quelques mots d'encouragements pour la suite de son travail par voix postale, de même que pour Piper dont les expertises d'ingénieries manqueraient très certainement au groupe.

La venue claudicante de leur patron fit presque oublié à Sindaré l'étouffante chaleur qui faisait perlée sur lui autant d'eau que le Demi-Elfe avait bu de vin lors de ces dernières soirées. Il reprit sa concentration et écouta attentivement Delt tout en admirant l'habituelle perspicacité de Vence qu'il n'hésita pas à reprendre de volée.

« Tu oublies un détail important Vence... » Dit-il dans un silence qui se voulait théâtrale « La fille était-elle jolie ? » Sous cette puérile et provocante allusion, Sindaré se demandait vraiment à quoi pouvait ressembler cette jeune et mystérieuse femme.

Une Tieffling ? Une Elfe ? Une beauté de noblesse ? Une beauté de quartier ? Puis il rajouta de peur d'être pris aux sérieux par les nouveaux sur un ton presque sérieux :

« Le corps est-il toujours sur place ? J'aimerais entamer une conversation avec elle si possible. »

Début de Poème d'Anna de Noailles "Chaleur"

Modifié par un utilisateur lundi 16 janvier 2017 16:44:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rien ne se perd, rien se crée, tout se RP.
https://discord.com/chan...29514/883649624248819743
Offline Skooma  
#4 Envoyé le : lundi 16 janvier 2017 21:31:20(UTC)
Skooma
Rang : Habitué
Inscrit le : 20/09/2011(UTC)
Messages : 2,387
Delft s'épongea le front avec un mouchoir à ses initiales qu'il remit dans sa poche avant de répondre : « Bien sûr qu'elle est encore sur place, dans le cas contraire, il faudra couper quelques têtes. Pour tout le reste, il faudra voir là-bas, nous n'avons reçu qu'une simple note sans plus de détails. Jolie ou pas, je crains que cela n'ait plus vraiment d'importance. Ne traînez pas, la police risque d'être déjà en chemin, et ils vont fureter partout en laissant les traces de leurs semelles dans le sang de la victime. » Les constables qui commençaient à connaître Delft savaient qu'il ne pensait pas vraiment ce qu'il disait, mais il aimait rappeler à ses hommes qu'il les considérait comme l'élite, et non comme de "simples agents de police". Il avait déjà la main sur la poignée pour refermer la porte en sortant.

Il faisait fort chaud dans le bureau mais certainement non moins chaud dans la rue, et le trajet en fiacre serait certainement étouffant. Les constables savaient qu'ils marcheraient certainement sur des oeufs en enquêtant au consulat danoran, mais cette nouvelle mission les sortirait un peu des tâches de routine et de l'entraînement à la synchronisation d'équipe qui les occupaient depuis quelques semaines.

Modifié par un utilisateur lundi 16 janvier 2017 21:33:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline poulosis  
#5 Envoyé le : mardi 17 janvier 2017 02:13:48(UTC)
poulosis
Rang : Habitué
Inscrit le : 10/11/2010(UTC)
Messages : 6,056
Localisation : Nantes

Jean Quéfils
mise à mort : 1/1
Poussière stellaire : 5/5
Sorts niv1 : 3/3

15 / 15

Jean parcourait la forêt dense aux arbres démesurés. En hauteur, leur feuillage noir luisant, qui resplendissait sous le soleil rasant du matin, se nimbait d’une lueur bleu nuit le soir. Mais ici, sous la frondaison, leur noirceur était étouffante. Heureusement, des oiseaux multicolores voletaient d’une branche à l’autre dans un vrombissement incessant et égayaient l’atmosphère de leurs couleurs chatoyantes. Leurs pépiements stridents résonnaient comme un ressac inlassable.

Deux jours que Jean déambulait sur la planète Zorg, où le fleuve du temps s'écoulait beaucoup plus vite. La faune et la flore le fascinaient par leur étonnante diversité. Des champignons rose pâle disparaissaient sous terre à la moindre vibration, et ressortait avec hésitation après plusieurs minutes, tout tremblant. Des pousses d’un blanc cadavérique s’écartaient à son approche, leurs racines fragiles ondulant à la surface du sol, telles des poulpes au fond de l’océan. Averti par la fuite soudaine de volatiles, il s’était transformé en mouche, pour échapper aux chats voraces et malfaisants qui hantaient les lieux. Mal lui en avait pris. Sa vision s’était morcelée en un vitrail aux moults facettes. Tout à coup, chaque morceau du puzzle s’était rassemblé en un large bec grand ouvert et piquant vers lui à la vitesse du vent. Il avait alors changé de méthode et adopté in extremis la forme d’un arbre. La terre avait un goût de café froid mais sucré qui le réconfortait. Il s’était alors assoupi paisiblement. Un coup retentit faiblement dans sa conscience, son écorce épaisse vibrant timidement. Puis plus fortement. Des pas furtifs écrasaient les feuilles sèches répandues autour de son tronc. Maniée par deux bras d’elfes musclés, une hache fendit l’air et mordit douloureusement dans son nez.

« OUILLE  »! Son regard toujours embué de sommeil distingua en gros plan le bec de Liz qui venait de picorer son auguste pif d’un vif coup de bec. Ses petites pattes d’oiseau froissaient le journal dans un bruit de feuilles cassantes. Il se redressa brutalement et sa main droite passa rapidement sur son visage, comme pour enlever un masque. Le masque du sommeil. Sous ses doigts, sa fine barbiche et toute sa joue était humide. Une écœurante odeur de café remontait ses sinus et acheva de le réveiller définitivement.

« Et alors, contempler les étoiles toute la nuit ne te réussit pas ! Depuis le temps que je m’échine à te le dire, tu devrais dormir, la nuit, comme tout le monde ! Cela t’éviterait ce genre de désagrément, tête de lard ! »

Du reste, son mage endormi, c’est Liz qui avait répondu à Sindaré. « Tu ne sais pas, mais Jean est un tieffelin, il ne ressent pas la chaleur comme nous. Ni le froid d’ailleurs. Il faut toujours que je lui rappelle qu’il est une machine et moi, un être vivant qui apprécie la chaleur. » Liz savait manier une ironie mordante, parfois, mais on ne crache pas sur la main qui vous nourrit. Et la grive avait grandement apprécié le logement de Sindaré, ainsi que ses soirées débridées, où la nourriture tombait en abondance sur le sol. Tout cela, c’était juste avant de réveiller son élève de mage, si paresseux, à l’approche de Delft.

Tout en lui jetant un regard mauvais, Jean sortit un mouchoir pour éponger sa joue gauche et ses poils qui avaient trempé dans le café renversé. Le bruit de la cognée avait cessé avec l’irruption de son chef et sa canne qui frappait le sol. De but en blanc, il leur confia enfin une mission. Plusieurs mois que le tieffelin, dégagé de ses obligations militaires, s’ennuyait. Ce n’était pas tant l’action qui lui manquait que l’inaction intellectuelle et scientifique qui le rongeait petit à petit. Il s’était du coup passionné pour l’affaire Aquilone. Que ne donnerait-il pas pour pouvoir voler comme Elle ! Ses dernières recherches avaient concerné les mystiques vekeshis, suite à un article qui évoquait un lien entre Elle et ces elfes. Elle avait néanmoins perdu de son aura suite aux meurtres lui étant imputés. Le Elle d’Aquilone s’était métamorphosé en HS, hors service, de Hana Soliogn.

Allaient-ils trouver son corps, sur cette grille ? Il avait hâte d’y être, pour confirmer ou infirmer le drame. Il se redressa précipitamment. « Allons-y !!! »
Offline UrShulgi  
#6 Envoyé le : mardi 17 janvier 2017 11:08:33(UTC)
UrShulgi
Rang : Habitué
Inscrit le : 14/03/2012(UTC)
Messages : 5,520
Uktar naviguait entre les articles, fermement ancré sur le trône. Au moins ici, on ne le dérangeait pas pour rien. Tu t'y prends mal Aquilone. Tu raisonnes sagement en attaquant ce que tu juges mal à la racine, mais pour les gens du commun, dont les préoccupations sont d'avoir un toit, à manger, et donc un travail, tu attaques leur gagne pain et les plonges dans la misère. Tu deviens l'ennemi. C'est contre-productif. Les articles sur mes vekeshi l'intriguaient encore davantage mais il se raisonnait quand à son contenu, la presse aimait les gros titres et se penchait plus facilement sur les bons mots que sur les bonnes infos.

Il replia le journal et se nettoya avant de rejoindre les autres au bureau. l'un d'eux avait changé d'équipe préférant enquêter dans le coin du Docker District 5, l'autre à Slate pour des soucis familiaux. Uktar lui avait écrit, mais n'avait pas de nouvelle. Le départ de ses anciens camarades n'avait que peu affecté l'oréade. Bien que jeune pour son espèce, chez les humains, il l'aurait l'âge idéal pour qu'on lui serve quotidiennement soupe et mie de pain, en lui tapotant l'épaule mollassonne en signe de respect. Il savait que chez les humains, et les races à espérance de vie courte, les saisons défilaient vite, trop vite, et poussaient parfois à prendre des décisions inconsidérées, du moins, inconsidérées pour lui, qui travaillait plus facilement sur du temps long, au détriment de sa capacité sur le temps court. C'était un point qu'il mettait un honneur à travailler, et le contact de ses races juvéniles l'y aidaient.

Uktar Mekteb
Ki :0/0
CA 17: | C : 16 | D : 15
Coup parfait : 2/2
réf:+5 | vig:+4 | vol:+7

16 / 16




«  Quelqu'un veut un Kawa?  » demanda t'il en entrant dans le bureau, le journal du moment sous le bras. Uktar avait flashé sur la barbe d'un nain qu'il avait vu dans la rue, lui donnant un air savant. Sur un coup de tête, il avait laissé pousser la sienne et trouvait que la coupe de celle ci allait parfaitement avec ses traits anguleux. C'était pour lui la métaphore du développement de ses relations avec ses nouveaux collègues, qui se développaient comme cette masse poilue, jour après jour. Le bruit de la canne, digne d'un petit canon, lui fit arrêter sa tache avant même qu'il ne la commence. Il reposa la casserole pleine d'eau qu'il allait chauffer, et se tint droit pour accueillir l'inspecteur en chef, jambes écartées et mains dans le dos.
Il écouta le descriptif du sieur Stover Delft. Serait ce toi, Aquilone?
Uktar prit un instant pour songer aux bonnes questions, mais déjà Vence assaillait l'inspecteur de pertinents morceaux. Il laissa aux autres le soin d'en poser de nouvelles, s'apprêtant à en poser d'autres quand leur chef insista à nouveau sur la précipitation nécessaire à se dépêcher d'y aller.
«  Oui dépêchons nous, plus que la police encore, le consulat pourrait avoir le temps de dissimuler quelque chose. » dit il en prenant ses affaires.

Modifié par un utilisateur mercredi 18 janvier 2017 14:36:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Qui sème le vent ... est déjà d'un bon niveau.
Offline Pardieu  
#7 Envoyé le : mardi 17 janvier 2017 15:02:50(UTC)
Pardieu
Rang : Habitué
Inscrit le : 06/02/2014(UTC)
Messages : 2,495
Localisation : Belgique

Mikal Lemeunier
Sorts Lvl1 : 4/4
Canalisation : 3/3
CA 17

19 / 19
Mikal lisait les faits divers, nécrologies et autres petites annonces. Il prenait des notes, coupait dans le journal, quand il n'écrivait pas simplement des lettres aux divers dockers de sa connaissance pour leur témoigner de ses condoléances, son soutien ou son conseil pour un emploi. Même loin d'eux, il veillait sur ses ouailles, tel un dieu distant mais bienveillant.

Suite au passage éclair de Delft, il rangea ses affaires et entreprit de mettre ses plus beaux atours, comme chaque fois qu'il allait en mission officielle au milieu des gens du peuple. Il ne se pressait pas, autant parce qu'il faisait les choses avec sagesse et patience, que parce qu'il redoutait transpirer plus que de raison, laissant alors des traces inappropriée sur ses habits, comme Sindaré.

Il embarqua le courrier sortant, les déposant dans la caisse prévue à cet effet, qu'un manutentionnaire veillera à transmettre à qui de droit.
Malédiction - Azolian
Skelt - Raylan
SR - Crowe
Zeitgest - Mikal
Offline Skooma  
#8 Envoyé le : mercredi 18 janvier 2017 13:21:18(UTC)
Skooma
Rang : Habitué
Inscrit le : 20/09/2011(UTC)
Messages : 2,387
Le fiacre qui attendait les constables devant l'entrée du constabulaire affichait fièrement les couleurs de ce dernier. Le cocher, beaucoup moins pimpant que son véhicule, montrait quant-à-lui quelques signes de lassitude. Il fallut près d'une heure, sous un soleil tapant qui se rapprochait de plus de son point de culmination, pour atteindre le consulat danoran, situé dans le riche district de Rivage Nord.

Le fiacre déposa les constables à quelques pas du consulat, devant un attroupement de badauds attirés par l'odeur du sang. Malgré la chaleur, une légère brume stagnait dans les environs, comme cela était fréquent dans cette partie de la ville. Derrière les voyeurs rassemblés, on apercevait la grille qui entourait le consulat, fâcheusement teintée de rouge. Quelques mètres plus loin, une fenêtre béait dans la façade du consulat, visiblement cassée. Les constables n'apercevaient pas le corps mais il semblait clairement impossible que la défunte ait pu atteindre la grille depuis la fenêtre simplement en tombant ou en sautant.

Un officier de police, qui prenait soin de taper du pied en lorgnant ostensiblement sa montre gousset, regarda les constables sortir de leur véhicule puis les aborda sans tarder. « “Alfred Bellastair, officier de police en charge. Nous avons été prévenus par des témoins paniqués, mais le temps que nous arrivions, les Danorans avaient déjà enlevé la victime de la grille. Elle se trouve à l'intérieur. Mais toutes les personnes interrogées racontent en gros la même histoire: ils ont entendu des coups de feu, ont vu une femme sauter par la fenêtre et atterrir sur la grille. Un scélérat a été vu en train de voler quelques effets sur son corps avant de s'enfuir tandis qu'elle se vidait de son sang. Les Danorans ne nous laissent pas entrer mais je leur ai dit que vous étiez en chemin et ils ont répondu qu'ils vous attendaient, et que le corps n'allait pas disparaître. L'homme qui se trouve là-bas à la grille est le chef de la sécurité, Julian Lebrix, il ne laissera entrer que vous. Je suppose que vous n'avez pas besoin de nous, mes hommes et moi avons des choses plus importantes à faire que de poireauter ici encore une heure pendant que les "constables spéciaux" abusent de l'hospitalité des Danorans. » L'homme ne cachait pas son dépit d'avoir été tenu hors du coup par les Danorans, ni sa jalousie envers les constables, mais il était lucide et savait parfaitement que cette affaire n'était pas pour lui. Il n'avait visiblement pas envie de servir de larbin aux constables tandis que ceux-ci récoltaient toute la gloire. Néanmoins, l'usage lui commandait de rendre de menus service à l'équipe du constabulaire si celle-ci le requérait, usage dont il se serait apparemment bien passé.

Offline Acillatem  
#9 Envoyé le : mercredi 18 janvier 2017 14:00:25(UTC)
Acillatem
Rang : Habitué
Inscrit le : 04/12/2013(UTC)
Messages : 2,088

Sindaré de Mortpré
Représentations:9r/9r
Sorts niv 1:3/3
CA : 17/13/14

15 / 15
Sindaré avait profité de cette chaleureuse ballade pour user de sa magie de comptoir afin de faire disparaître les traces de sa sudation Prestidigitation. Quelques mouvements de doigts, de légers et jolies psaumes et un peu de décontraction théâtrale et voilà le Demi-Elfe aussi frais que pouvais l'être un gardon de Flint. Un corps manquant, une fenêtre mystérieuse, un attroupement de curieux... ils arrivèrent devant le consulat Danorien et Sindaré ne fit pas semblant de cacher sa frustration envers...

« La police... »Souffla-t-il sans discrétion avant de descendre et remercier l'automédon pour le voyage.

Il parla ensuite à l'officier en charge, d'une voix tout à fait solennel bien qu'il méprisait cette branche de l'autorité avec qui Sindaré eut affaires par le passé, son professionnalisme tentait de reprendre le dessus.« Merci officier Bellastair pour ce rapport détaillé. Que savez-vous sur ce scélérat ? Avait-il une démarche particulière ? Une apparence étrangère ? »Puis usant de son autorité de constable tout en voulant paraître aussi sympathique que nécessaire « Pourriez-vous faire en sorte d'éclaircir la zone des fouineurs ? Nous aimerions qu'il y ai le moins de remous possible lorsque nous enquêterons. »

Les danorans sont dans leurs bon droits en touchant le corps ? Que savons nous sur ce consulat en règle général ?

  • Diplomatie (versatilité artistique) : 1d20+11 donne [12] + 11 = 23


Rien ne se perd, rien se crée, tout se RP.
https://discord.com/chan...29514/883649624248819743
Offline Pardieu  
#10 Envoyé le : mercredi 18 janvier 2017 16:17:51(UTC)
Pardieu
Rang : Habitué
Inscrit le : 06/02/2014(UTC)
Messages : 2,495
Localisation : Belgique

Mikal Lemeunier
Sorts Lvl1 : 4/4
Canalisation : 3/3
CA 17

19 / 19
Mikal regardait les grilles ensanglantées, comme s'il cherchait à y voir mentalement la scène de cette personne empalée sur celle-ci. Il écoutait d'une oreille lointaine le rapport du policier, se notant mentalement de vérifier la présence d'impacts de coups de feu sur la défunte ou dans la pièce d'envol.

Les propos et le ton de Sindaré le tirèrent soudainement de sa rêverie. Comment pouvait-on avoir un visage si agréable et parler de la sorte aux gens ? Il ne s'en était pas encore rendu compte, mais en cet instant, cela le choqua. Il alla pour intervenir, mais le visage du policier ne semblait pas courroucé. Il buvait presque ses paroles.

Mikal mit quelques secondes à comprendre que Sindaré agissait comme en représentation, comme s'il se produisait sur scène, faisant une différence entre ses propos et ses mimiques, les unes devenant dissoutes dans les autres. Pris dans ses pensées, il n'avait focalisé que sur l'un et pas sur l'autre, contrairement au flic. Terrible constat que de se rendre compte que l'on peut accepter le pire s'il est dit avec un sourire.

« Officier Bellastair, je vous serai gré de prendre les descriptions des gens ayant vu ou chassé le voleur, avant de chasser les badauds.

Dés que récoltées, nous devrons nous lancer sur ses traces, avant qu'il n'ait le temps de se débarrasser de son larcin.

Nous comptons sur vous et sur votre diligence dans cette affaire. »


Mikal était sincère et respectueux dans ses propos, sans demi-vérités. Mais sera-t-il aussi bien perçu que Sindaré ?

  • Diplomatie : 1D20+7 donne [20] + 7 = 27
Malédiction - Azolian
Skelt - Raylan
SR - Crowe
Zeitgest - Mikal
Offline UrShulgi  
#11 Envoyé le : jeudi 19 janvier 2017 12:02:49(UTC)
UrShulgi
Rang : Habitué
Inscrit le : 14/03/2012(UTC)
Messages : 5,520

Uktar Mekteb
Ki :0/0
CA 17: | C : 16 | D : 15
Coup parfait : 2/2
réf:+5 | vig:+4 | vol:+7

16 / 16




Uktar était pensif sur le trajet, sans mot dire. Un meurtre dans une ambassade, en cette période, ça n'augure rien de bon et a peu dechance d'être un acte isolé, espérons que nous n'en sommes qu'au début, et que l'on coupe le mal à la racine.
Il descendit le premier pour observer les alentours, constatant l'absence de danger immédiat avant que les autres ne descendent.

Approchant de l'agant, il observait ce qui semblait être la scène d'un crime, écoutant attentivement le rapport de police
«  Merci pour avoir tenu cette tâche déplaisante avec brio agent Bellastair, nous ne manquerons pas de le mentionner. » il lâcha rapidement l'officier du regard pour se consacrer à la scène tant le duo s'occupait fort habilement de manipuler l'homme, il observa les traces, les pierres, le fer, les distances, et les badauds, peut-être quelqu'un avait il un air particulière intéressé, ou soucieux.

  • perception : 1d20+11 donne [5] + 11 = 16
  • psychologie : 1d20+10 donne [2] + 10 = 12
Qui sème le vent ... est déjà d'un bon niveau.
Offline vaidaick  
#12 Envoyé le : jeudi 19 janvier 2017 22:14:38(UTC)
vaidaick
Rang : Sage d'honneur
Inscrit le : 22/11/2012(UTC)
Messages : 6,002

VENCE HINGTON
CA : 16

22 / 22
Sortant en dernier du fiacre, Vence regarda la scène avec un certain détachement. Il s'était mentalement préparé à voir un cadavre sanguinolent, mais de sang il ne restait plus que celui qui séchait sur les grilles, et de cadavre il n'y avait plus trace. Il laissa ses collègues entamer le dialogue avec l'officier de police en charge des lieux, avant de s'avancer à son tour.

« Vence Hington, constable. Merci pour tout. Si vous parveniez à disposer de quelques éléments en plus concernant l'heure des faits, le voleur - ou peut-être en réalité complice qui l'attendait à l'extérieur - et comment elle est parvenue à atterrir si loin de la fenêtre, ce serait parfait. Vous pourrez ensuite disposer, vous et vos hommes. »

Et inutile de s'inquiéter de la foule, les grilles du consulat sont solides, et il ne semble pas y avoir d'agitateur. Sans police ni corps à observer, la foule se dispersera d'elle-même. Vouloir forcer les choses ne peut que conduire à des heurts inutiles. Voilà ce qu'il aurait aimé rajouter, mais ça aurait été aller à l'encontre des consignes que ses collègues venaient de donner, et il ne pouvait se permettre de donner l'impression d'un front désuni. Il se contenta d'un léger sourire de remerciement, avant de se diriger vers le dénommé Julian Lebrix.

« Bonjour. Vence Hington, constable. Pouvons-nous entrer je vous prie ? »
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Skooma  
#13 Envoyé le : jeudi 19 janvier 2017 22:25:12(UTC)
Skooma
Rang : Habitué
Inscrit le : 20/09/2011(UTC)
Messages : 2,387
L'officier Bellastair se rendit sûrement compte qu'on le brossait dans le sens du poil, mais il se laissa faire et grommela à peine avant d'accepter sa nouvelle mission. « Ça va, ça va, j'ai compris, pas besoin d'en rajouter. Bon, je peux peut-être interroger les témoins avec mes hommes au sujet de... l'accident et du voleur le temps que vous alliez voir à l'intérieur, mais ne m'oubliez pas ici parce que je n'ai pas toute la journée. » Il appela deux policiers en uniforme qui vinrent voir ce que l'on attendait d'eux et leur fit un rapide topo sur les questions à poser aux personnes présentes.

Pendant ce temps, Uktar s'extrayait peu à peu des badauds qui maintenaient une distance de deux ou trois mètres avec la grille du consulat, comme s'ils avaient peur de s'y faire empaler eux aussi. Derrière celle-ci, il aperçut des débris de verre au sol, confirmant que la fenêtre avait été brisée de l'intérieur, ce qui n'avait rien de surprenant. Il estima par lui même d'après la configuration des lieux que la grille n'était pas atteignable depuis la fenêtre du troisième étage, même en sautant avec de l'élan, et il avait suffisamment d'entraînement physique pour en être sûr. Devant l'entrée, tel un chien de garde aux aguets, un humain aux cheveux courts, à la mine peu avenante et à la calvitie naissante, lorgnait dans sa direction. Le dénommé Julian Lebrix, responsable de la sécurité du consulat d'après Bellastair. Se tournant vers les badauds, ils vit les policiers commencer à poser des questions. Il ne remarqua rien sur les visages affamés d'action si ce n'est une bonne dose de curiosité malsaine.

Lorsque Vence s'avança, l'homme lui tendit la main pour une vigoureuse poignée. « Julian Lebrix, responsable de la sécurité aux ordres de Monsieur le Consul. C'est un vrai bordel cette histoire, dire que j'ai pris un poste auprès des diplomates pour éviter d'avoir encore à regarder le sang et les morts... » Vence ne comprenait que trop bien ce que l'homme voulait dire. « La plupart des employés n'ont pas fait la guerre, nous avons enlevé le corps dont la vue les avait drôlement secoués. J'espère que vous pourrez l'embarquer rapidement... Allez-y, je vous en prie, je vous suis. » Sur ce, il s'écarta pour laisser passer Vence.

Modifié par un utilisateur jeudi 19 janvier 2017 22:37:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline poulosis  
#14 Envoyé le : jeudi 19 janvier 2017 23:05:08(UTC)
poulosis
Rang : Habitué
Inscrit le : 10/11/2010(UTC)
Messages : 6,056
Localisation : Nantes

Jean Quéfils
mise à mort : 1/1
Poussière stellaire : 5/5
Sorts niv1 : 3/3

15 / 15

Jean sentait un fourmillement poindre tout au fond de lui. Comme une bonne vibration qui émergerait des tréfonds de son cerveau pour affleurer à la surface de sa conscience, déclenchant une excitation tout le long du chemin. Et quel chemin tortueux et de longue haleine, pour traverser les nombreuses circonvolutions de son énorme organe. Il s’esclaffa, amusé par sa propre prétention. Comme il avait hâte d’arriver, pour augmenter ce plaisir naissant. Tellement de questions se bousculaient, qui attendaient des réponses.

Sur place, il descendit de la voiture en dernier. Délaissant l’officier de police sitôt son discours terminé - il n’était pas la face du groupe -, il orienta son attention vers les lieux du crime. Nul besoin d’être un prodige mathématique comme lui pour comprendre qu’un saut depuis la fenêtre était impossible. Du moins, pas naturellement. Il s’avança vers la grille. Parfois, il restait quelques réminiscences de phénomènes surnaturels. Il faudrait qu’il apprenne le sort idoine rapidement. De toute façon, ils étaient arrivés tardivement et les chances de détecter quelque chose étaient minces. 10%, lui souffla son gros organe. Il s’esclaffa derechef. Ce mode de transport en calèche était vraiment trop rudimentaire. Si seulement il pouvait voler, comme Aquilone, il pourrait gagner un temps fou dans les transports ! Un nouveau moyen de transport à inventer... peut-être… prêt de la mer, il y avait souvent du vent… une voile… Ou...

Il sentit une épingle lui piquer douloureusement la tête. « Et alors, tu bouges ?! Cela fait trente secondes que tu restes figé, à regarder fixement cette grille ! » Il déplaça légèrement son chapeau pour se frotter le crâne. Ce maudit volatile le lui tapait trop souvent à son goût. « Tu n’es pas obligée de me frapper à chaque fois que je réfléchis. Ou alors tu auras mal au bec avant que j’ai une bosse plus haute que mes cornes. », ajouta-t-il sur un ton léger. Il sourit. Son regard changea de focus et se fixa sur la fenêtre. « J’ai une mission à te confier. Tu vois cette vitre brisée ? Va voir ce qu’il y a derrière. Tu espionnes discrètement jusqu’à ce que l’on arrive. Si tu peux murmurer sans te faire repérer une fois sur place, transmets-moi ce que tu vois. » Il la montra du doigt et prononça quelques paroles cabalistiques. Liz connaissait ce sort. Elle connaissait tous ses sorts, bien sûr. La grive s’envola à tire-d’aile vers l’ambassade pour s’y engouffrer par la fenêtre ouverte.

Il surveilla les alentours, patientant pour entrer dans le bâtiment à son tour.

Message avec Liz.
Offline UrShulgi  
#15 Envoyé le : vendredi 20 janvier 2017 10:59:59(UTC)
UrShulgi
Rang : Habitué
Inscrit le : 14/03/2012(UTC)
Messages : 5,520

Uktar Mekteb
Ki :0/0
CA 17: | C : 16 | D : 15
Coup parfait : 2/2
réf:+5 | vig:+4 | vol:+7

16 / 16




Jean le rejoignit alors qu'il regardait, perplexe, la fenêtre. Il l'écouta converser à la fois seul et avec son second à plumes.
«  Oui, à moi aussi ça me paraît un peu loin. Je ne vois pour le moment que deux hypothèses, toutes aussi improbables l'une que l'autre : soit quelqu'un ou quelque chose d'une force incommensurable l'a projetée de la fenêtre, et quand je dis incommensurable, je parle de la force de dix hommes, soit elle a volé jusqu'ici, pour s'y empaler. Je sais bien qu'on ne peut pas voler longtemps, mais c'est une drôle de mort pour quelqu'un qui saurait voler. »

Voyant Vence parler avec le responsable de la sécurité, il fit signe à Jean.
«  Viens, je crois qu'on nous attend. » Il jeta un dernier coup d'œil au troupeau dehors avant de saluer le chef de la main au coin de son front afin de ne pas couper Vence dans ses échanges avec lui.


Qui sème le vent ... est déjà d'un bon niveau.
Offline Skooma  
#16 Envoyé le : samedi 21 janvier 2017 10:31:38(UTC)
Skooma
Rang : Habitué
Inscrit le : 20/09/2011(UTC)
Messages : 2,387
Julian Lebrix se retourna vers l'extérieur de la propriété pour voir si les autres constables suivaient, visiblement soucieux de refermer la grille derrière eux.

Jean fit signe à Uktar pour signifier qu'il le rejoignait, et il initia la conversation à voix basse avec son volatile, puisqu'elle ne pouvait le faire elle-même : « Alors, que vois-tu? » Ses murmures étaient inaudibles autour de lui, même pour qui aurait tenté de prêter attentivement l'oreille, il y avait bien trop de bruit alentour. Il reçut une réponse rapidement. « Je t'en pose moi des questions? Ça a autrement plus de classe que ton nouveau deux-pièces de fonction, et euh... Ça sent bon les beaux meubles bien brillants! »

Modifié par un utilisateur samedi 21 janvier 2017 10:34:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Acillatem  
#17 Envoyé le : samedi 21 janvier 2017 11:22:28(UTC)
Acillatem
Rang : Habitué
Inscrit le : 04/12/2013(UTC)
Messages : 2,088

Sindaré de Mortpré
Représentations:9r/9r
Sorts niv 1:3/3
CA : 17/13/14

15 / 15
Après avoir remercier poliment l'officier Bellastair en lorgnant de l’œil pour voir à quelle vitesse il exécute son ordre, Sindaré suivit le groupe en direction du consulat Danoran, il en profita pour échanger quelques politesses d'ancien soldat avec Julian Lebrix en oubliant pas de préciser qu'il n'avait pas été en première ligne pour éviter tout malentendu.

« Que pouvez-vous nous dire sur l'état du corps d'après ce que vous avez-vu ? Qu'en penses les diplomates ? Des rumeurs quelconques qui pourrait nous intéressé à propos de ce terrible événement ? » Dit-il tout en constatant la nouvelle verve d'Uktar à qui la barbe seyait à merveille.

Modifié par un utilisateur lundi 23 janvier 2017 20:18:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Rien ne se perd, rien se crée, tout se RP.
https://discord.com/chan...29514/883649624248819743
Offline poulosis  
#18 Envoyé le : samedi 21 janvier 2017 16:41:17(UTC)
poulosis
Rang : Habitué
Inscrit le : 10/11/2010(UTC)
Messages : 6,056
Localisation : Nantes

Jean Quéfils
mise à mort : 1/1
Poussière stellaire : 5/5
Sorts niv1 : 3/3

15 / 15

Jean hocha la tête aux propos d'Uktar. « Les témoins ont entendu des coups de feu. Je pencherais donc pour une tentative de fuite de la victime. Peut-être a-t-elle été touchée, ce qui lui a fait manquer son envol. Mais qui était-elle ? Et que faisait-elle ici ? Espérons que la police saura retrouver le voleur qui a a priori récupéré quelque chose sur son corps, cela pourrait grandement nous aider. »

Jean sourit puis fit un point avec sa petite espionne personnelle. Il soupira à la réponse de Liz, en roulant des yeux. Il murmura en retour : « allons, concentre-toi sur ton environnement. Dis-moi, tu es dans un couloir ou une pièce ? Il y a un lit ? Un bureau pour travailler ? Une table pour manger ? Au pied de la fenêtre, tu vois quelque chose par terre ? Du verre, du sang, des traces de pas, peut-être un petit morceau de tissu ou un bijou ? Les meubles si brillants sont ouverts ? »

Le mage ne brusquait pas les choses et allait doucement. Il attendait une réponse avant de poser la question suivante. Liz était de bonne volonté mais il savait son intellect encore lent.

Message avec Liz.

Offline vaidaick  
#19 Envoyé le : samedi 21 janvier 2017 23:48:26(UTC)
vaidaick
Rang : Sage d'honneur
Inscrit le : 22/11/2012(UTC)
Messages : 6,002

VENCE HINGTON
CA : 16

22 / 22
« Oh, je vous comprends. » assura le grand vétéran. « J'ai moi-même fait le choix de continuer à voir le sang et les morts, pour que d'autres n'aient pas à subir ces horreurs... Mais ce ne fut pas facile. » lui dit-il avec de la sympathie dans la voix. Vence ne pouvait que comprendre cet homme. C'était un chemin que lui-même n'avait pas été capable d'emprunter. Refaire sa vie après ce qu'il avait vécu lui aurait paru nier tout ce qu'il avait vu, et il n'en avait pas eu la force. Pas plus que de continuer à vivre les affres de la guerre, d'ailleurs. Il n'avait plus eu le courage de rien faire d'autre que de s'abîmer dans une spirale infernale, de laquelle il ne serait jamais sorti sans ses amis.

Sortant de ses brèves pensées, il poursuivit dès qu'ils furent hors d'ouïe des badauds. « Pour compléter les questions de mon collègue, avez-vous eu à déplorer un vol, ou une tentative de meurtre ? »
Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d'entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez comprendre, ce que vous comprenez, il y a dix possibilités qu'on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même. - Edmond Wells.
Offline Skooma  
#20 Envoyé le : lundi 23 janvier 2017 18:00:09(UTC)
Skooma
Rang : Habitué
Inscrit le : 20/09/2011(UTC)
Messages : 2,387
Lebrix hocha la tête aux propos de Vence puis lui répondit, ainsi qu'à Sindaré, en attendant Jean et Mikal. Uktar, qui avait suivi le mouvement après avoir fait part de ses observations à Jean, profita également de l'explication du chef de la sécurité : « Une tentative de vol oui, exactement, qui s'est fort mal finie comme vous le constatez. Le nom de la défunte est Nilasa Hume. Elle était la galante de l'un de nos employés, Braden, adjoint à la sécurité. Elle semblait gentille et nous apportait de temps à autres un petit déjeuner. Ce fut le cas ce matin. Mais aujourd'hui, je l'ai remarquée qui s'esquivait tandis que tout le monde mangeait ses pâtisseries. J'ai entendu du bruit à l'étage et je l'ai trouvée en train de fourrer des couverts en argent dans ses poches. On a également retrouvé ceci sur elle. » Il exhiba un magnifique petit œuf en céramique orné de gemmes et incrusté d'or. « Ça vaut une fortune et cela se trouvait sous clef. Quand j'ai vu Nilasa, j'ai dégainé mon arme et j'ai réalisé qu'elle était sur le point de sauter par la fenêtre. Je pensais qu'elle allait tenter de mettre fin à ses jours et je lui ai tiré dans la jambe. Elle a quand-même sauté, je l'ai vue comme voler à travers la fenêtre, j'ai compris qu'elle tentait de s'enfuir et pas de se suicider. J'ai alors tiré une nouvelle fois. C'est à ce moment là qu'elle est tombée.

Je sais que je suis en droit - légalement - d'avoir pris ces décisions mais j'aurais de loin préféré ne pas avoir à le faire. Je me rejoue la scène encore et encore, il n'y avait rien d'autre à faire... »


Il se tourna vers Sindaré et continua : « Le corps se trouve à l'intérieur, à votre disposition. Quant-aux diplomates, Monsieur le consul a - je pense - bien trop d'affaires à gérer pour qu'on le dérange avec cette tentative de vol. Entre les contrats commerciaux qu'il négocie et les différents traités... Bref, j'imagine que personne ne souhaite que des hommes de sa trempe soient de mauvaise humeur lorsqu'ils font leur travail, n'est-ce pas? »

Faisant un geste vers les deux constables restés en retrait, il demanda : « Vos collègues nous rejoignent-ils ou puis-je aller refermer la grille? »

Pendant ce temps, Jean tentait de guider sa grive et n'en obtenait pas grand chose. « C'est un beau grand couloir, avec quelques meubles fermés sur les côtés. Il y a un tout petit peu de verre près de la fenêtre, mais pas beaucoup et je ne vois pas de sang. »

Modifié par un utilisateur lundi 23 janvier 2017 18:32:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Utilisateurs actuellement sur ce sujet
Guest (Masquer)
18 Pages123>»
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum.
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets de ce forum.
Vous ne pouvez pas effacer vos messages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas créer des sondages dans ce forum.
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum.

| Pathfinder-fr v2 Theme by Styx31, with some icons from fugue
Propulsé par YAF.NET | YAF.NET © 2003-2024, Yet Another Forum.NET