Arendil en réponse à ta phrase la vestale a un rire cristallin.

Puis elle se retourne vers Bartolomeo quand tu commences ton explication sous l'œil inquisiteur de l'intendante et celui plus rassurant de la vestale qui te lance quand tu t'approches pour délivrer ta confidence « Parlez franchement et ouvertement, vous n'avez rien à craindre des oreilles indiscrètes, je les ai éloignées. Et cet elfe ne s’intéresse pas à nos affaires. »

Au fur et à mesure que tu avances dans ton explication tu vois les visages de la vestale, de l'intendante et des autres religieux décliner toutes les représentations possibles du malaise allant du dégoût à l'inquiétude. Tous ces sentiments te semblent sincères.

Après s'être remises du choc de cette annonce, les deux religieuses principales réagissent, interrompant Bartolomeo dans la fin de ces explications.

« Des morts vivants dans le sanctuaire. Comment la Sophonte a-t-elle pu laisser une telle hérésie se produire ? C'est inconcevable. Êtes-vous bien sûr de ce que vous avancez, chevalier ? » interroge, méfiante, l'intendante.

La vestale Lutisse la coupe d'une manière insistante. « Sœur Marine, la foi de Bartolomeo ne doit pas être mise en doute. C'est non seulement un fidèle protecteur de l'ordre du Sacre mais surtout un brave parmi les braves. Remettre en cause sa parole n'est qu'une perte de temps et.... »

Sous le regard de feu de l'intendante, la vestale arrête son sermon. Si la Sophonte est l'incarnation de la volonté de la déesse et la protectrice de la Connaissance, l'intendante est la gardienne du culte, en charge des affaires ordinaires. Et toute première vestale que Lutisse est, l'haranguer si ouvertement et en public n'est pas acceptable. C'est sans doute une remontrance de ce genre à laquelle on aurait pu s'attendre Lutisse de plus de vingt ans la cadette de sa supérieure. Pourtant dans le silence gêné de l'assistance rien ne vient.

Devant ce silence qui vaut acception implicite, la vestale continue. «  Cette situation inattendue nécessite des mesures d’exception. Car si les morts vivants ont pu pénétrer dans le sanctuaire ça ne peut vouloir dire qu'une seule chose : la Sophonte n'y est plus. »

Devant cette évidence lourde d'implication que tout le monde se refusait à admettre, les religieux acquiescent et se désespèrent. L'intendante, elle reste muette. Reste à savoir si la situation est aussi grave que l'annonce la vestale ou si comme vous le pensiez la Sophonte vous joue des tours.

Religion DD18

Psychologie DD15

Art de la magie DD17

La façon dont la vieille vouivre regarde Lutisse... Il y a eu quelque chose entre ces deux-là. Une ancienne rancœur peut-être ? De la jalousie ? Même si ça me démange, évitons de souffler sur les braises...
Respectant la hiérarchie, Bartolomeo s'adresse à l'intendante : « Sœur Mélia, dame Karla a raison. Ne gâchons pas plus de temps : si vous le permettez, nous allons fouiller le sanctuaire. Comme dirait mestre Jorg : avec le temps qui passe, les indices s'évanouissent... Il faut agir maintenant. Pendant que nous cherchons, je vous suggère de votre côté de demander au personnel du temple qui a vu la Sophonte pour la dernière fois. Et, si cela vous est permis, pouvez-vous nous révéler qui est la dernière personne à avoir consulté l'oracle ?  »

Puis le chevalier s'adresse à la vestale : « Dame Lutisse, puisque cet elfe ne semble répondre qu'à vous, pourriez-vous lui demander d'entrer avec nous ? S'il est si indifférent à la situation, il est parfait pour endosser la charge du témoin impartial. »

Avant d'entrer à nouveau dans le sanctuaire, le chevalier se tourne vers Clarissima. La Ducatore est restée étrangement coite depuis un moment et cela ne lui ressemble pas... Le jet en psychologie est pour Clarissima. «  Dona Clara ? Vous semblez très affectée par ce qui vient d'arriver... Peut-être voulez-vous rentrer vous reposer ? »



À moins qu'il n'y ai une nouvelle complication, le chevalier retourne dans le Sanctuaire. Il se met à errer dans la pièce, le regard comme perdu dans le lointain, se rapprochant parfois d'un corps, parfois allant vers une tombe, parfois revenant vers un mur, tel un médium à la recherche d'une résonance. Bartolomeo détecte le mal dans tout le sanctuaire (les auras si elles sont puissantes ont une certaine rémanence).

Puis, Fatalina toujours perchée sur l'épaule, le chevalier fouille méthodiquement les lieux, griffonnant de temps à autre une note sur un petit carnet qu'il a sorti de sa gibecière.

Tout d'abord, le prud'homme inspecte des corps des zombies dévot (perception, premiers soins, religion), leurs vêtements (quelque chose de particulier ? un insigne, un symbole ?...) et enfin leur corps (tatouage, marque, blessure...). Une fois chaque zombie inspecté, le chevalier leur remet leurs vêtements à la manière d'un suaire.

Ensuite, Bartolomeo inspecte les tombes les unes après les autres (connaissance local, perception). Sont-ce des gisants ? Si oui, le couvercle en a-t'il été déplacé ? Présence/absence de marques récentes sur la pierre ?...

Puis le chevalier fait le tour complet de la pièce, dalle par dalle, et s'intéresse aux murs à la recherche d'un passage dérobé (perception, survie).

Enfin, Bartolomeo chuchote quelques mot à sa grive qui s'envole dans la pièce. Fatalina vole vers le plafond (perception Fatalina), pour avoir une vue d'ensemble et inspecter le plafond, la voûte de la coupole : tout ce qui est hors d'atteinte à nous autres pauvres piétons.

Je suppose qu'avec tout ça, il y en a pour des heures .

• Perception Bartolomeo : fait 20+6 donne 26
• Premiers Soins Bartolomeo : fait 20-1 donne 19
• Survie Bartolomeo : fait 20+5 donne 25 (28 s'il s'agit de traces humaines)
• Perception Fatalina : fait 20+10 donne 30

• Bartolomeo connaissances Local : 1d20+5 donne [15] + 5 = 20
• Bartolomeo psychologie (Clarissima) : 1d20+5+2 donne [17] + 5 + 2 = 24
• Bartolomeo Religion : 1d20+5+2 donne [11] + 5 + 2 = 18
• Bartolomeo Diplomatie (Soeur Mélia) : 1d20+10 donne [5] + 10 = 15

Erratum : c'est 26 le résultat du jet de psychologie pour Clarissima (étourderie de copié/collé pour le jet de dé).

Modifié par un utilisateur mardi 28 février 2017 12:28:07(UTC)  | Raison: Non indiquée

Clarissima était restée sagement en retrait, la bigoterie n'était pas sa spécialité, les affaires militaires, et les enquêtes sur des zombies en terre sainte encore moins, le chevalier s'en sortait très bien.

Apprendre que la Sophonte elle même avait disparue lui donnait le tournis. Une autre dimension de complexité se rajoutait à leurs aventures déjà compliquées... Seul son père se plaisait à autant d'intrigue dans les intrigues...

Lorsque le chevalier se rappela à son bon souvenir pour enfin lui proposer d'aller se remettre des ses emotions, et surtout lui donner une occasion d'aller déposer le bébé
Par le sacre, enfin on me propose de m'éclipser pour déposer le bébé !

« Ohhhhh, oui, merci chevalier, j'ai eu si peur. Je vais rentrer me reposer et vous rejoindrait quand votre enquête ici aura progressée. Maître Alonso, pouvez-vous m'escorter ? »

Modifié par un utilisateur mardi 28 février 2017 22:07:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Clarissima pose sa main au dessus du bras d'Alonso, sans le toucher.
Cela suffira bien pour le décorum

Elle ne donne néanmoins pas suite à la proposition d'utiliser le fougueux, fier et surtout "chevalier du sacre à 4 pattes" avec le bébé.
Le bébé excite déjà tous les naseaux des chevaliers et autres vestales à 2 pattes, alors ceux d'un 4 pattes...

Elle préfère nettement marcher. De toute façon elle se demande encore comment les rues torturées de Bourg-preux pourraient réellement être utilisées par un cavalier, ou alors par un cavalier bien plus émérite qu'elle, ou alors bien plus suicidaire.

En arrivant au manoir du pêcheur, elle monte dans sa chambre et dépose le bébé dans son couffin.
Elle a pris l'habitude de vérifier machinalement que le stock d'ivoire suffit à nourrir le bébé pour au moins une journée et une nuit. Elle se rend aussi compte qu'elle a aussi pris l'habitude de border le bébé, cet être pourtant maléfique ou empreint de l'aura de l'être maléfique de celui qui l'a crée. sans aucune interaction humaine visible.

« Viens Dona Prima, arrête aussi de faire ta sentimentale, on y retourne, les gars ont dû finir d'agiter toute la poussière du mausolée. »

Elle retrouve les restes du repas d'Alonso à la cuisine, puis Alonso à son atelier.

Elle observe son manège étrange: Alonso est entrain de renifler successivement de nombreux pots de substances plus bizarres les unes que les autres, clairement à la recherche de quelque chose.

Modifié par un utilisateur jeudi 2 mars 2017 17:44:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

En sortant du sanctuaire, Bartolomeo s'étire. Il profite un instant du beau soleil de cette fin d'après-midi avant de parler, soulagé d'en avoir enfin fini avec cette fouille laborieuse. Le chevalier est déçu : malgré le temps investi, les indices sont plus que maigres...

Une fois les rapports faits, le chevalier s'adresse aux prêtresses :
« Sœur Mélia, Dame Lutisse, vous pouvez compter sur moi pour retrouver la Sophonte. Je vous l'aurai proposé, et ce, même si nous n'avions pas un besoin urgent de ses lumières. Au moins, avons-nous l'assurance, par l'état de sa pneuma, qu'elle est toujours vivante.  » (Si Bartolomeo remarque des regards interrogatifs de la part de ses compagnons, il leur explique la pneuma. Lisez le spoiler religion du message de Rone). « J'irai quérir des hommes du Sacre pour votre protection. Mais je ne suis pas le commandeur ici. Pour bien faire, il me faut votre autorisation d'avouer au chevalier Blitzar que la Sophonte a disparu. Avec les dangers qui rôdent alentours, il ne voudra pas dégarnir la défense du Bercail ou diminuer les patrouilles sans raison majeure. »

« Le temps presse, pour les mourants de la peste comme pour la fête de la Déesse. Mais avant que je ne parte quérir des hommes, je vous réitère ma requête, Sœur Mélia. En tant qu'intendante, pourriez vous me révéler qui étaient les dernières personnes à avoir consulté l'oracle ? Comprenez que je ne cherche pas à prendre à défaut vos vœux de secret. Mais ces gens ont pu être complices de l'enlèvement de la Sophonte...

Et qui, parmi les membre de votre clergé, sont les dernières personnes à l'avoir vue ? Certes, le sanctuaire vous est interdit, mais qui sont les dernières personnes a avoir eu commerce avec elle ? La certitude de sa présence ? Y a t'il quelqu'un qui lui amène ses repas ? Une familière ?

Pourrions-nous interroger les sœurs du temple ? Si des moyens occultes ont été employés, quelqu'un a peut-être vu ou ressenti quelque chose d'étrange... »

Puis Bartolomeo ajoute, en s'adressant à tous les membres du clergé de la Vieille Déesse présents : « Ah ! Et... Avez-vous déjà vu semblable médaillon ?  » Le chevalier a tiré de sa gibecière un des médaillons trouvés sur les pèlerins. Bartolomeo a récupéré un médaillon. Il va le garder dans son sac. Évidemment, il a fait une détection du mal dessus (objet).

Bartolomeo se tourne vers le dénomé Arendil :
« Messire d'Avallonëe, je vous remercie pour votre aide ce jour. Je comprendrais que vous ne vouliez pousser plus avant. Mais si vous choisissez de le faire, vous pourrez me retrouver ou me laisser un message au Bercail ou aux hospices d'Anséa. Les autres habitent... » Bartolomeo explique à Arendil où se trouve la maison louée, le Bercail et les hospices.

• (Bartolomeo) Diplomatie intendante (pour les noms des visiteurs) : 1d20+10 donne [12] + 10 = 22
• (Bartolomeo) Psychologie Intendante : 1d20+7+2 donne [4] + 7 + 2 = 13

Modifié par un utilisateur dimanche 5 mars 2017 12:28:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Karla suivit les deux hommes en dehors du sanctuaire, mais l'excavation réalisée par les morts-vivants lui trottait dans la tête.
Plus que ça elle était à la fois gênée et agacée par la venue et l'intervention de cet elfe qui se permettait de mettre fin à leurs investigations...

Mais oui bien sur, faisons confiance au premier elfe venu de nulle part qui nous fait son tour de passe passe et nous indique que tout va bien !!!!
Non elle se méfiait totalement de cet elfe. Il faudra qu'il fasse ses preuves avant qu'elle daigne lui accorder sa confiance...

Elle attendit la réponse des prêtresses aux questions posés par le chevalier sans broncher et sans montrer son agacement.

« Va bene... Je ne garantie rien mais je vais donc tâcher de manœuvrer Sire Blitzar. Sœur Mélia, Dame Lutisse, je vous remercie de votre confiance. Et, si vous apprenez quoi que ce soit d'inhabituel lors de votre conseil, même si cela vous paraît insignifiant, je vous prie de nous envoyer un messager. »(Bartolomeo indique aux prêtresses les mêmes adresses qu'à Arendil)

Bartolomeo prend respectueusement congé des prêtresses et de l'elfe. Une fois sorti du temple, pendant que le chevalier s'entretient avec Karla, Fatalina s'envole (Fatalina va faire 10 en perception, ça fait un score de 20, et en survie, score de 15, en faisant le tour des berges de l'île).

Une fois sa grive revenue (Si elle a repéré quelque chose, elle marquera une certaine excitation reconnaissable pour le chevalier, mais n'en pipera mot avant qu'ils soient seuls), Bartolomeo accompagne Karla pour le manoir du pêcheur, en menant Cornetto par la bride.

Modifié par un utilisateur mardi 21 mars 2017 11:39:07(UTC)  | Raison: Non indiquée