Souriant - pour peu qu'un dabus soit capable de sourire, Fell se tourne vers Firwin :
« ??? » Linguistique DD 5 (impossible de faire 10 ; jet possible sans formation) :

Puis le vieux dabus toise l'elfe noir. Les images défilent :
« ??? » Linguistique DD 15 (impossible de faire 10 ; jet possible sans formation) :

« ??? » Linguistique DD 10 (impossible de faire 10 ; jet possible sans formation) :

« ??? » Linguistique DD 15 (impossible de faire 10 ; jet possible sans formation) :

Voyant la réaction stupide du forgelier, Mouna incline sa tête et déplace sa main droite de la Génasi au Forgelier envoyant un message simple, légèrement dépité, invitant la Génasi à procéder avec son arrestation, voir même son exécution "Je vous en prie..." et effectue un pas en arrière.

Modifié par un utilisateur mercredi 20 décembre 2017 10:27:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le Sylphe écoutait de ses deux oreilles, lorsque une situation plus poche vint attirer son attention: une jeune bariaure, plutot jolie d'ailleurs, mais pas très futée était en train de se plonger dans les ennuis.
Avisant les tatouages de ses deux factoriers, il avança, pas assez vite pour empêcher un premier coup de partir:
Il attrapa la jeune femme par les épaules, s'interposant entre elle et les imbibés, son symbole indé bien en évidence:

« Houlala les gars, tranquille! J'crois qu'la minotte en a eu assez, et qu'elle a compris qu'il fallait pas emmerder des costauds comme vous! »
Tout en parlant, il guide la bariaure pour la pousser derrière lui, près de Bruicladich, du même mouvement il libère la poignée de sa rapière
« Ca fait plaisir de voir des copains de la liberté trainer leurs guêtres par ici, hein Bruich? On va oublier c't'affaire tous les 5 en picolant un coup, hein? c'est la fillette qui offre, pour s'excuser d'vous avoir asticoter, vendu? »



j'ai eu un souci: pas d'internet pendant 3 semaines, mais là je suis re-là...

Modifié par un utilisateur jeudi 21 décembre 2017 14:19:00(UTC)  | Raison: Non indiquée

À vouloir jouer les boucliers, Djaimis manque de peu de prendre un pain. Le sylphe ferait mieux de suivre Bruichladdich : c'est que les bibards sont en grave en renaud. Lorsqu'ils pigent que le sylphe essaie de s'interposer, le nain arme une béquille, le change-peau grommelle et pointe ses défenses en direction du trouble-fête lorsque... Lorsque Djaimis prononce une puissante formule magique ! Et là, d'un coup, d'un seul, les deux bibards se figent. Même Bruichladdich en est ébranlé et tique un instant. Les trognes des deux ivrognes affichent désormais un intérêt non feint pour Djaimis ; « ... en picolant un coup... »

Profitant de ce répit, la bariaure hoquète et reprend ses esprits.

Le nain passe la langue sur ses lèvres : « On est pas copain, bige ! Mais... t'es p'tet bien du genre agriable. Faut voir... Qu'est-ce t'en pense, Gouark ?  »

Le change-peau hoche joyeusement du groin. Ses yeux noirs pétillent : « Ouais, Rimroïr. C'pourrait bien que ce p'tit blondinet soit d'bonne compagnie. Et qu'on pourrait d'vnir copains... Gruik, gruik, gruik ! »

Les yeux de la bariaure dansent des bibards à Djaimis. Elle accuse le coup mais elle percute la manœuvre. Les yeux encore effarouchés, elle farfouille sous sa chemise tâchée de sang frais et en sort une bourse. D'une voix encore tremblante, un peu blanche, elle lâche : « J'm'excuse, voilà... Mais, c'est curieux, j'ai pas l'cœur à boire... »
La bariaure renifle - de dédain ou pour empêcher le sang de couler, allez savoir - et tend la bourse au nain, qui l'empoche, avide...« Alors... Alors, allez-donc trinquer où vous voudrez... »

Les deux compères, sans gêne, se mettent à compter leurs tournées. Ils ont l'air ravis - et très concentrés.

La bariaure se tourne vers Djaimis et lui chuchote, sarcastique, presque mauvaise : « Merci, belle gueule... Enfin, merci... Me v'la sauvée parce que j'crache au bassinet, ouais !... J'espère que zêtes pas complices, vous quatre... Ça s'rait moche... »
La bariaure interroge le sylphe du regard puis se détend et lui sourit : « Ça m'a pas l'air... Et sans vous, j'dois admettre que j'y passais.... Gravée dans l'marbre ou dépouillée... Ça m'apprendra à mettre les sabots où y faut pas, tiens... J'm'appelle Arfalliach. Et vous, mon beau sauveur ? Qui que j'dois remercier ? »
Ce disant, Arfalliach sort un mouchoir propre et éponge le sang qui coule de sa blessure. Rien de trop grave, mais c'est pas bénin non plus. Elle grimace un peu...
Maintenant que l'ambiance est plus calme, Djaimis et Bruichladdich remarquent à ses atours que la bariaure est surement une sorte d'arpenteuse ou de voyageuse - peut-être commerçante : elle est vêtue d'une barde matelassée de grande qualité et est sanglée de nombreuses sacoches et petits sacs. Elle arbore un symbole des Chiffronniers en boucle d'oreille.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 décembre 2017 13:15:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je regarde la scène se dérouler avec un calme détaché. La "justice" est rendue promptement et la tête vole au ralenti... Immédiatement je vois un regard que je connais bien briller dans les yeux des badauds, le cadavre porte certainement des choses de valeurs... L'idée me traverse l'esprit mais je la balaie d'un revers de main mental avant de m'adresser à Mouna
Comme si j'allais me battre comme un gamin des rues pour quelques joncs...
« Regarde bien, je suis sur que d'ici quelques secondes, tous ces manants vont se ruer sur le cadavre pour récupérer quelques piécettes... »

Modifié par un utilisateur mardi 9 janvier 2018 15:37:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Bruichladich passa son bras par dessus l'épaule de Djaimis
« Ce beau gosse se nomme Djaimis et il sait plutôt bien se servir de sa caboche. Enfin bon, il m'aurait dit que vous paierez la tournée, ça fait longtemps que ces matois serait repartie la queue entre les jambes »

Bruichladich leva la tête, comme s'il entrait en intense réflexion et puis éclata de rire
« Oh que non, il a bien fait! ahahah, je vous aurait couté bien plus cher que ces deux là ahah.

Sinon moi, c'est Bruichladich, mais c'est peu important. Alors que viens-tu vagabonder par ici, à par y perdre ton jonc à te frotter aux mauvaises personnes? »

Modifié par un modérateur samedi 13 janvier 2018 14:18:18(UTC)  | Raison: Pour ne pas que Bruich reste chancelant ;)

Si les premières paroles du dabu ont été claires, les suivantes sont plus nébuleuses. C'est que le bretteur n'a pas vraiment l'habitude d'échanger avec les représentants de son espèce -généralement ennuyeux au possible.

Les brides qu'il parvient à comprendre laisse toutefois sous entendre que leur interlocuteur en sait plus que ce qu'il en dit... enfin, plutôt, plus que ce que lui, Firwin, parvient a comprendre. C'est... piteux. Mais ce n'est pas vraiment comme s'il y pouvait quelque chose et hors de question d'admettre devant le maudit qu'il ne pige pas plus ses images qu'un bejaune de la veille. Aussi il conserve un léger sourire désinvolte et émet un léger sifflement admiratif lorsque de ses doigts naissent de délicats motifs, ondulant jusqu'à recouvrir la fripe entière de broderies lumineuses. C'est tout simplement magnifique. Elles déclinent ensuite, s'étiolant telles des fleurs fanées. L'ensemble est maintenant passé. De seconde main. Comme un vêtement qui a connu des temps meilleurs. Clairement plus discret que l'ensemble précédent. Peut être un tantinet plus sordide aussi que la tenue initiale d'Airi... Mais bon, au moins elle ferait encore moins tache dans la Ruche.

D'un leger hochement de tête et d'un large sourire, le drow laissa partir le dabu sans le retenir, attendant qu'il soit clairement hors de portée d'oreille pour glisser à son amie...

« Tu as compris ce qu'il racontait toi? Moi et le dabu.... ça fait plusieurs. En tout cas le cadeau est plutôt intéressant. »

La foule risquait de se resserrer de nouveau maintenant que la menace mécanique était partie.

Eh ben, ça avait marché! et mieux que prévu: la jolie bariaure avait refilé toute sa bourse, et les soifards avaient tout pris! quelle bande de charognards... Il décida de les ignorer, se concentrant sur la jeune femme
«  Sylvania? j'y ai jamais mis les panards, mais 'parait qu'c'est fendart, la fête en permanence... ya d'quoi faire par là-bas, hein?

Moi j'suis du coin, j'ai grandit là . » Il montre le quartier d'un grand geste du bras
«  Et j'adore sauver les demoiselles en détresse, surtout quand elles sont aussi jolies  » Il lui fait un clin d'oeil [dit=blue]qu'est-ce que t'as à toper comme matos dans un endroit aussi pourrave que la ruche?

Modifié par un utilisateur mercredi 17 janvier 2018 20:49:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Arfalliach sourit en répondant à Djaimis : « Ouais, y a d'quoi faire. C'est l'bordel permanent, mais j'aime bien ça. La harde d'mon père vient d'Ysgard : faut croire qu'j'ai ça dans l'sang. »

Puis elle s'étonne : « C'est déjà la Ruche, ici ? J'croyais qu'on était encore dans le Bas-Quartier... J'pensais pas m'être autant éloignée. C'est tout moi, ça : j'ai rien vu v'nir encore... Pfft ! J'ai pris une piaule dans une pension pas loin d'la Grande Fonderie. J'aime bien le bruit. Et c'est peinard. »

Et se raconte, vite-fait : « J'vends d'la bibe, pardi ! Et d'la bonne. Du genre fine et goûteuse. J'ai pas à m'plaindre, on va dire. »

Arfalliach sourit à Djaimis quand alors qu'il joue de la paupière et réplique à la remarque de Bruichladdich : « C'est sûr, j'aurais préféré être sauvée par un grand costaud plutôt qu'un p'tit mignon à qui il manque une paire de pattes... Mais c'est tout moi, ça : jamais d'chance... Arfa la Guigne, qu'ils m'appellent à Sylvania. Pfft ! Y m'arrive que des crasses... Mais j'me laisse pas abattre. En fait, j'ai la parade : j'porte toujours sur moi des tonnes de trucs porte-bonheur. J'vous vois venir : vous allez m'dire que ça marche pas si bien qu'ça, hein ? Mais moi j'dis que sans ces machins, vu ma poisse, j's'rai surement gravée dans l'marbre depuis belle lurette. Enfin, ça faisait un moment qu'il m'était rien arrivé d'aussi grave...  »
Elle reprend un instant son souffle pendant qu'elle farfouille dans ses poches.
« Voyez c'machin ? J'l'ai trouvé un jour flottant dans l'Éthéré. Bin c't'un de mes p'tits porte-bonheurs. Mignon ce p'tit bonhomme, hein ? Ça s'appelle un éléphant ; un béjaune qui m'la dit, un jour... Comme vous m'avez sauvée la couenne, j'vous l'offre. C'est pas grand chose... Mais c'est joli, non ?P'tet qu'il vous portera chance à vous aussi ? Au pire, vous le r'vendrez... »
Arfalliach tend une toute petite figurine d'ivoire aux deux compères.



À ce moment, Garmundi clame :
«  … vers des lendemains meilleurs ! »
Magie ou illusion d'optique ? Toujours est-il que lorsque le nain achève sa diatribe, chacun a l'impression que les yeux du prophète plongent droit dans ses quinquets. Le genre d’œillade intense en face de laquelle on se sent tout petit, tout nu... Tous les biges présents en manquent une respiration.


C'est à cet instant précis que l'elfe posté à l'orée du parvis du temple, l'air exagérément concentré et important, lève un bras bien droit, et bien haut. Et que dans la foulée, un des biges qui l'accompagne – de ceux qui arborent un symbole des Athars – porte une corne à ses lèvres...


« TOOOoo !...  » Soudain, une note grave déchire l'air ! Un sursaut saisit la foule. Et tous en restent coi... Un silence surnaturel – même le prophète l'a bouclée, envahit le parvis du Temple Ruiné. Le silence semble interminable mais en réalité, il ne dure qu'un bref instant. Car très vite, les plus vifs – bientôt suivis des mous du genou - reviennent de leur surprise : une multitude de quinquets s'agitent en tout sens, cherchant à savoir ce qui se passe. Une foule de râteliers se met à branler à toute vibrure et nos arpenteurs, où qu'ils soient, ont l'impression de se retrouver plongés au beau milieu d'un essaim d'abeilles géantes.

Arfalliach, qui n'est pas piqué des hannetons, annonce, prophétique : « Houla ! Ça sent pas bon, ça... »

Depuis son point de vue privilégié, l'elfe ne cache pas sa satisfaction alors que la plus grosse collection de tête de bois qu'on ai connu depuis une éternité dans la Cage se répand dans la foule de toute part. Certains des factionnaires, munis d'attrape-vilains, choppent des pauvres bougres au hasard – ou à la tête du clille. Mais la plupart des lascars convergent directement vers le pilier sur lequel est perché le prophète, se taillant un chemin à grand coups de matraque.



D'où ils sont, s'ils n'avisent pas encore les Têtes de Bois, nos voyageurs percutent rapidement que la chanson de la foule a changé de ton : le refrain d'abord surpris, inquiet, s'est vite mué en concert de cris de panique... Et nos arpenteurs, sans pouvoir rien y faire, se retrouvent bousculés de tous côtés par des paquets d'enfumés affolés. Va falloir jouer des coudes !

Bousculé par la foule, chaque personnage doit réussir un des tests suivants (au choix) ou subir 1D4 dégâts non-létaux :

- En finesse : Acrobatie ou Évasion DD 10+1D10 (faîtes un premier jet pour connaître votre DD, puis effectuez le test)
- En force : la foule a une valeur de BMO de 5+1D10 (faîtes un premier jet pour connaître la force du BMO de la foule, puis effectuez le test : 1d20 + BMO vs le DMD de votre personnage). Le bonus pour 4 pattes au DMD est applicable.

En cas d'échec avec une marge de 10 ou + (quelque soit la façon choisie), le personnage se fait piétiner ou prend un sale coup : rajouter 1D6 dégâts aux 1D4 dégâts non-létaux.

PS : je pars du principe que les personnages ne se séparent pas et s'aident l'un l'autre. Question de survie.

Ça tourne vinaigre pour nos voyageurs : pris dans la nasse de la foule en débandade, ils sont faits comme des rats... Nos héros vont-ils se faire piétiner à mort ou se faire choper par l'Harmonium et aller moisir en prison – et certainement se faire condamner au ver ?



Bousculée de toute part, Airi percute tout à coup que ses frusques, trafiquées par le Dabus, émettent par intermittence de brèves lueurs. C'est bien le moment de se la jouer sapin de noël !... Alors que la fille de grossium remarque le phénomène, une béquille la bascule vers l'arrière. La fluette aasimar, déséquilibrée, récupère son assiette avec grâce en portant un bras en avant. C'est alors qu'elle avise que les motifs de sa manche se transforment et se meuvent, pour converger vers sa gauche ! Sa gauche ? Instinctivement, Airi suit du regard la direction indiquée et, quelle n'est pas sa surprise, lorsqu'une ouverture inopinée lui apparaît dans la foule ! Par réflexes, Airi s'y engouffre – Firwin sur ses talons. L'aasimar pige très vite que le ravaudage de ses nippes semble anticiper les mouvements de foule et lui permet d'y naviguer sans heurts. Enfin, sans trop de heurts. Un coup de genou par ci, une matraque qui vole par-là : l'avancée est pour le moins houleuse. Mais heureusement possible.

Zszaufeiin, Mouna, Djaimis et Bruichladdich sont bousculés par la foule un peu plus longtemps. Ils doivent chacun réussir un des tests suivants (au choix) ou subir 1D4 dégâts non-létaux :

- En finesse : Acrobatie ou Évasion DD 10+1D10 (faîtes un premier jet pour connaître votre DD, puis effectuez le test)
- En force : la foule a une valeur de BMO de 5+1D10 (faîtes un premier jet pour connaître la force du BMO de la foule, puis effectuez le test : 1d20 + BMO vs le DMD de votre personnage). Le bonus pour 4 pattes au DMD est applicable.

En cas d'échec avec une marge de 10 ou + (quelque soit la façon choisie), le personnage se fait piétiner ou prend un sale coup : rajouter 1D6 dégâts aux 1D4 dégâts non-létaux.

Est-ce le hasard, ou est-ce parce que la veste est guidée par un Dieu quelconque ? Toujours est-il qu'Airi et Firwin tombent nez à nez sur Mouna et Zszaufeiin ! Ils sont vivants, peut-être un peu amochés, et viennent de s'extirper d'un groupe de biges en panique. Évidemment, pas le temps de tailler une bavette et de se perdre en explication. Surtout qu'à l'instant, la veste indique une nouvelle direction à Airi. L'aasimar met aussitôt les voiles, toujours suivie de Firwin. Pas besoin d'y réfléchir à deux fois : Zszaufeiin et Mouna raccrochent les wagons. Plus difficile de se suivre à quatre qu'à deux, mais la veste leur permet de zigzaguer sans se faire alpaguer ni se perdre de vue. Pour tomber, quelques instants plus tard, sur Bruichladdich et Djaimis !? Pour le coup, c'est vraiment difficile de croire au hasard... Est-ce là l'effet de l'immuable Règle des Trois ? Ou est-ce Fell qui avait prévu ce qui allait arriver ? Et alors, comme connaitrait-il les liens entre nos arpenteurs ? Est-il lui-même le jouet d'une Puissance supérieure ? Les voyageurs sont-ils protégés par la Destinée ?... Quoiqu'il en soit, l'endroit craint vraiment et ce n'est pas le moment de tergiverser, mais bien celui de profiter de l'aubaine sans trop chercher à couper les cheveux en quatre.

Après avoir récupéré le sylphe et le bariaure, la chenille redémarre et nos arpenteurs se retrouvent bientôt à l'orée de la foule. Pour être précis, ils débarquent à l'ouest du parvis, au bord d'une grande fissure qui plonge, certainement, dans les profondeurs des Catacombes. La fissure est vilaine d'aspect : emplie d'aspérités pointues, elle fait penser à une horrible bouche piquetée de dents brisées de mâchefer et de granit noir. D'où ils sont, à une dizaine de toises, les arpenteurs peuvent apercevoir à travers la foule qui s'y presse, l'entrée d'une rue. Le coin semble ne pas avoir été pris d'assaut par les Têtes de Bois.

C'est là que les ornements de la veste s'éteignent. Enfin, pas complètement : il en reste quelques jolies traces, presque ton sur ton, à peine perceptibles. Mais cette fois, elle a vraiment perdu de sa superbe, la veste miraculeuse. Et c'est à ce moment précis que les voyageurs entendent un cri. Alors qu'ils se retournent instinctivement, ils assistent, de loin, à la fin du prophète...



Pendant que nos aventuriers se faisaient la malle, un détachement de Têtes de Bois est parvenu à la hauteur du nain. Complètement encerclé, Garmundi sautille sur son pilier branlant, évitant tant bien que mal les gueules des happe-vilains qui l'attaquent de toute part. Le spectacle tragi-comique du nain bondissant se révèle de courte durée. Le prophète est vite acculé à un bord de son pilier. Déséquilibré, sur le point de tomber entre les mains de l'Harmonium, il fait résonner une dernière fois sa voix de stentor :
« Les Quatre Portes reviennent ! »
Et soudain, il saute ! Plutôt que de se laisser prendre, le prophète a bondi dans le gouffre derrière lui ! Peut-être sourit-il ? Difficile à dire, à cette distance. Sous les yeux médusés des Têtes de Bois, le corps du nain vole au dessus des happe-vilains pour disparaître dans l'abîme...

Perception (tous) DD15 (impossible de faire 10) :

Nos aventuriers sont donc tirés d'affaire. Une fois passé quelques rues, ça redevient vite plus paisible. C'est déjà ça. Ce qui est embêtant, par contre, c'est qu'avec ce qui vient de se passer, le quartier risque d'être sans dessus-dessous pour un moment. Ce qui ne va pas faciliter la chasse au Elliath... Si les arpenteurs veulent squatter dans les environs, à l'affût du retour du Clébard, il va sans doute falloir la jouer un peu plus fine que prévu.

En tout cas, tout ça laisse une drôle de sensation. Sans trop savoir pourquoi, nos arpenteurs ont tous le sentiment d'avoir assisté à un évènement du genre historique.
Pour s'être retrouvé au bon endroit, au bon moment, chaque personnage gagne 1 point héroïque !

Modifié par un utilisateur dimanche 21 janvier 2018 23:01:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu as écouté le prophète jusqu'au bout avec un certain amusement... Définitivement il s'y croyait... Bon... d'un autre côté... un prêche a Aoskar ici relevait d'un certain état d'esprit...

Et puis finalement ce qui devait arriver arriva : les têtes en bois ramenaient leurs nœuds... Le moment était venu de détaler... Malheureusement, mal placés comme vous l'étiez difficile de ne pas se faire bousculer... Et pour le coup ton poids te porte préjudice... Un premier... heu... sans doute un Agathion ? Te bouscule un brin violemment ce qui te fait arriver de manière fort peu séante sur une des piques de l'armure d'un humain devant toi... Tu grimace de douleur et cherche des yeux Firwin... Toujours là. D'une main tu lui attrape le bras pour éviter que vous ne vous fassiez séparer et remarque du même coup un comportement étrange de tes vêtements...

C'était quoi ces... lueurs ? Lorsque tu leur accorde une légère attention pour la seconde fois tu remarque qu'un trou dans la foule se trouve dans l’alignement... Sans vraiment réfléchir tu y embarque ton vieil ami dans ton sillage...



Vous voilà au calme... L'air déçue, tu observe les motifs disparaissant de ta tenue... Bon... Il reste quelque chose de vaguement visible. Ca fera un souvenir... Plus loin un nain saute dans le vide... tu observe l'action et murmure, un sourire amusé sur les lèvres :

« Bien joué... »

Puis, sans transition tu te tourne vers les autres.

« Ca vas ? Bon... Vont pas nous simplifier les choses les têtes en bois... Bon et du coup... »

Tu te tourne vers Bruichladdich et Djaimis :

« Ca a donné quoi de votre côté ? »

Et puis tant que tu y est, tu sort de ton sac la petite amulette que tu as récupéré plus tôt...

« Et tant que j'y suis... A priori ça a appartenu a notre homme. Z ? Mouna ? Ca vous dit quelque chose un objet du genre ? J'ai moyen d'essayer d'en tirer quelque chose mais je préférais avoir vos avis avant. »