« Non, aucun d'entre nous n'a donné cet ordre. »

Sébrysse regarda ses compagnons et haussa les épaules.

« Il semble fort que tout ceci n'ait pu être qu'une diversion permettant à nos adversaires de s'en prendre à l'expédition sans craindre de nous avoir dans leurs pattes. Nous ferions mieux de passer voir ce qu'il manque ou si des choses ont été dégradées. »

Sebrysse n'avait pas répondu à la question du jeune homme. C'était probablement parce qu'elle les savait en sécurité!

L'arrivé du soldat n'était pas pour plaire à l'ancien contrebandier, même s'il les savait comme des alliés, ce ne serait jamais de très bonne relation. Il s'enfonça un peu plus sous son capuchon et attendit que tout le monde rentre chez soi! D'ailleurs pendant un moment, il hésita grandement de faire comme ci de rien était et de filer chez Briga!! Mais son ami Jask était au plus mal, comme il était monté le sauvé, il se devait de rester pour le ramener!!

Lorsque le soldat d'Eleder avait insinué que son peuple était composé d'idiots, Eyodwa avait pris ces termes comme une insulte personnelle. Mais ce n'était ni le lieu ni le moment de se battre contre l'ordre établi et inique et le jeune mwangi serra les dents. Il fut néanmoins soulagé de voir que la jeune femme à la peau ébène s'était judicieusement placée entre les deux hommes. Et qu'elle s'était visiblement sentie concernée par les propos du soldat.

Lorsque cette dernière proposé de préparer le corps d'Umagro en lieu et place des prêtres officielles de la cité - et donc selon lui à la solde du gouvernement - et d'assister les religieux de son peuple à son inhumation, il la remercia d'un léger mouvement de la tête et fit de même vers le colosse étranger qui répondait au nom de Hogo. « Allons-y sans tarder. »

Il se mit alors à chercher autour du bâtiment et à l'intérieur de quoi fabriquer le brancard comme la chamane l'avait indiqué.

Alors qu'il était de fabriquer le brancard, il cherchait quels étaient les religieux de l'Outre-Mur qui pourraient officier aux rites d'inhumations. A défaut, il se disait que sa soeur pourrait le renseigner.

Lorsqu'ils furent prêts, il s'adressa de nouveau à la chamane. « Commençons par porter le corps chez notre soeur. Elle saura sûrement nous indiquer auprès de qui nous adresser, et cela permettra à ceux de notre entourage qui le souhaitent de venir lui montrer le respect. » Il marqua une petite pause et ajouté d'un ton décidé. « Elle pourra aussi nous indiquer qui a mis ces idées néfastes dans la tête d'Umagro. »

« Oui, il est grand temps de rentrer procéder a des soins, » approuva Tiriji, toujours armée de son arbalète qu'elle continuait d'agiter dans tous les sens et elle même soucieuse des conséquences des morsures des chiens.

« C'est probablement non fondé, » répondit elle à Sébrysse lorsque le faux officier fut invoqué, « Mais cela me fait penser à cette créature qui se transformait en humaine pour tromper les capitaines des navires pour qu'ils s'échouent sur l'ile... Une telle créature pourrait également se changer en Mwangi pour tromper les Mwangi et en officier pour tromper les soldats... »

Hogo et Eyodwa n'eurent guère de mal à trouver de quoi fabriquer un brancard de fortune en farfouillant dans les divers équipements qui se trouvaient dans la cour de l'enceinte de la compagnie baleinière. Toutefois, le Shoanti insista pour qu'ils ne s'arrêtent pas après avoir trouvé de quoi fabriquer un brancard mais qu'ils continuent jusqu'à avoir assez pour en construire deux : un pour Jask et un pour le Mwangi décédé.

Ensuite, le Shoanti et le Mwangi installèrent Umagro sur l'un des brancards et, accompagné de la chamane, ils se dirigèrent vers l'Outremur. À la suggestion d'Umagro, ils prirent le chemin le plus long en longeant la côte et en passant par les docks plutôt que de traverser la ville, afin d'éviter de croiser trop de monde. Au bout d'une bonne demi-heure, ils débouchèrent enfin hors de la ville et entrèrent dans les sentiers de terre boueuse et le labyrinthe de taudis qui constituaient l'Outremur.

Eyodwa prit la tête du convoi et les dirigea vers une petite bicoque dont une partie de la paroi semblait avoir été construit à partir d'un morceau de coque de navire. L'occupante des lieux sortit sur le pas de la porte en les voyant arriver. Il s'agissait d'Otesha. La jeune femme porta un regard sombre sur la forme allongée sur le brancard puis soupira. Elle leva ensuite lentement la tête pour se tourner vers Eyodwa et le fixa dans les yeux pendant quelques longues secondes. Son regard était neutre, ni sévère ni compatissant. Finalement, au bout d'un certain temps, comme pour ponctuer une conversation implicite qui n'avait guère besoin de mots, elle hocha la tête. « On va trouver de la place pour lui à l'intérieur. » dit-elle simplement en se retournant et en entrant dans la bicoque tout en faisant un geste de la main pour que les visiteurs l'accompagnent.



Sébrysse et Éphrem installèrent Jask sur le second brancard. Le clerc de Néthys poussa un léger grognement d'inconfort lorsqu'ils le déplacèrent. En temps normaux, ce grognement aurait pu susciter de l'inquiétude à cause de la douleur qu'il indiquait mais, vu l'état de Jask, le fait qu'il ressente encore ce type de douleur était plutôt un signe positif. La rémission prendrait du temps mais, avec des soins continus — et surtout à l'aide de soins magiques — il pourrait récupérer entièrement. Une chose était certaine : il l'avait échappé belle…

Apercevant la scène depuis une certaine distance, le lieutenant Soldado glissa un ordre à un des miliciens qui l'accompagnaient et l'homme en question revint sur ses pas en direction du petit groupe. « Le lieutenant m'a d'mandé de vous aider à transporter votre ami. » dit-il simplement en posant son regard sur la forme allongée de Jask. Sans ajouter un mot, le milicien se positionna d'un côté du brancard et attendit que quelqu'un d'autre se saisisse de l'autre extrémité avant de soulever le clerc toujours à moitié inconscient. Puis il attendit qu'on lui indique par où aller.

Tiriji se positionna à l'avant du petit convoi, tant pour indiquer la direction à prendre que pour libérer le chemin. Sébrysse, quant à elle, avança au même niveau que Jask, veillant sur lui et s'assurant que le transport n'était pas trop inconfortable. En remontant la rue dans laquelle ils avaient été assaillis par des chiens, ils aperçurent au loin le lieutenant Soldado et le reste de ses hommes interroger les gardes qui se trouvaient encore aux côtés de Hémiphon, puis le lieutenant ordonner à certains de ses miliciens de pénétrer dans l'entrepôt.

Ils poursuivirent leur chemin et, un petit quart d'heure plus tard, ils se retrouvèrent devant le Club du Sargave. Briga sortit à leur rencontre en les voyant arriver et, d'un grognement suffisamment significatif, indiqua au milicien que son rôle était terminé et qu'elle prendrait la relève. La demi-orque se saisit du brancard et assura la charge sans même montrer le moindre signe d'effort sur son visage. « Qu'est-ce qui s'est passé ? » demanda-t-elle, en ajoutant « La cloche, c'était pas pour un incendie ? »

Suivant les indications de Briga, ils installèrent Jask sur une des tables de la salle commune, à bonne hauteur pour que Sébrysse puisse l'examiner confortablement. Une poignée de minutes plus tard, Sasha arriva depuis le premier étage, tout en étouffant un bâillement. Avant de se rendre compte de la situation, elle se plaignit « Pffft ! Le gamin est bel et bien endormi, et je crois qu'il ne se réveillera pas de si tôt. C'est vraiment pas utile de monter la ga… », s'interrompant en voyant Jask allongé sur la table. Elle s'avança de quelques pas pour mieux se rendre compte de l'état du clerc tout en lançant un regard interrogateur aux aventuriers présents.

Les mines de Briga et de Sasha étaient atterrées. Il faut dire que Jask s'était toujours montré un excellent compagnon, toujours égal, agréable et discret.

Tandis qu'elle conduisait Jask au Club, Sébrysse répondit aux questions.

« Rassurez-vous, il est encore vivant mais il s'en est fallu de bien peu. Il a été enlevé par les rebelles mwangui qui le considèraient comme un traître pour d'obscures raisons. Il a été roué de coup et est tombé d'un toit. Sans le courage d'Ephrem, l'aide précieuse de Tiriji et la miséricorde de la Fleur de l'Aube, il aurait fini égorgé sur un toit. Ephrem a dû tuer un chef mwangui qui a refusé notre offre de libérer Jask qu'il tenait en otage.

Ellawa est partie avec Hogo pour inhumer l'homme du nom d'Umagro selon les rites traditionnels et tâcher d'éviter que tout cela ne dégénère.

Il semble que nos adversaires, quels qu'ils soient aient semé la panique en ville pour des raisons qui nous échappent mais dont nous sommes visiblement le centre. Ils ont lâché des chiens enragés qui ont mordu Tiriji et qu'il a fallu abattre, mis le feu à différents entrepôts semé les graines de la rébellion pour nous occuper et pouvoir apparemment se rendre dans notre entrepôt, sans doute sous un déguisement, pour des raisons inconnues.

Hémiphon est pour sa part sauf. J'ai demandé au lieutenant Soldado de vérifier si rien n'a été volé ou souillé ou si personne ne s'y est introduit. Il va falloir aller vérifier et enquêter pour tâcher de voir d'où vient la menace. Je pense aussi qu'il va falloir passer à l'offensive et tâcher de voir quels sont nos ennemis qui s'en prennent au peuple pour tenter de nous atteindre.

Désormais, nous devrons être prêts à nous battre. »

Sébrysse désigna ses atours, son bouclier pour faire remarquer qu'elle n'avait pas pris le temps d'enfiler son armure.

« En attendant, il faut installer Jask. Il me reste de quoi lui redonner des couleurs et aussi soigner les blessures d'Ephrem et examiner Tiriji qui a été mordue par un chien enragé. Même si ses blessures sont refermées, les germes d'Urgathoa peuvent souvent résister. Même si je ne connais pas particulièrement la physiologie des gnominettes, j'espère que nous saurons reconnaître les signes de la maladie si elle est encore présente. »



Sébrysse fait 10 sur les tests de Premiers Secours nécessaires pour un total de 20.
Elle lance deux canalisations en s'assurant que sont présents Ephrem, Sébrysse et Jask.
Si Jask est toujours dans les choux, elle lancera soins modérés.

Modifié par un utilisateur mercredi 14 mars 2018 09:08:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ephrem avait écouté la prêtresse tout en hochant machinalement la tête en signe de compréhension, mais cela ne le rassura pas plus.
Maintenant que physiquement il allait mieux, il prit un grand verre d'eau ainsi qu'un morceau de pain qu'il demanda à Briga, puis se leva en direction de l'escalier.
« Sebrysse, je vais monter ou tu sais, je pense que je serais mieux là haut à mon poste d'observation, qu'ici!
Ça nous permettra de voir si on veut se venger de nous ou pas!! »

« C'est ce que je craignais, tu as dés signes de fièvre. Les chiens qui t'ont mordue t'ont transmis leur maladie. J'ai un parchemin qui pourrait te permettre de t'aider à guérir mais ce n'est pas certain. Si nous n'y parvenons pas, il faudra des soins pour t'aider à surmonter ce fléau.

Je n'ai vraiment pas envie de voir ce que peut donner une gnominette enragée. » finit elle par dire à Tirij en lui souriant et en lui adressant un clin d'oeil.

Sébrysse monta à la suite d'Ishirou en écoutant son récit. Elle aida à mettre au lit Jask. Ce dernier allait devoir se reposer quelques temps. Elle donna des consignes pour que Briga vienne le voir régulièrement et lui monte de quoi boire à suffisance et lui demanda de trouver une personne capable de donner des soins à leur ami.

S'adressant au tianais, elle fit part de ses intentions. « Nous savons qu'un faux lieutenant s'est introduit dans l'entrepôt grâce au lieutenant Soldado. Je crois que nous ferions mieux d'y retourner pour voir ce qui peut manquer ou si quelqu'un n'a pas cherché à saboter nos efforts ou à empoisonner les vivres d'ores et déjà entreposés. Il me semble que nous pourrions y aller avec Sasha, Ephrem, Tiriji et toi. Plus nous serons nombreux à examiner les lieux, plus nous avons de chances de trouver des indices.

Mais cette fois, il vaudrait sans doute mieux nous équiper et nous préparer.

Sur le chemin du retour, j'irai également à bord du navire de la Capitaine libre pour l'interroger à ce sujet. Si nous croisons Gélick, il serait également intéressant d'informer la Loge des éclaireurs de ce qui s'est produit même si je ne doute pas qu'ils ont reçu des informations. La Loge a peut-être des moyens d'enquête magiques ? »

Modifié par un utilisateur lundi 19 mars 2018 09:00:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sébrysse accompagna Jask et ceux qui le portaient vers sa chambre à l'étage alors qu'Éphrem montait jusqu'à son poste d'observation juste en-dessous de la toiture du Club. Ils prirent soin d'installer le clerc de Néthys le plus confortablement possible et Briga arriva quelques instants plus tard avec un gobelet et une cruche remplie d'eau. La demi-orque grogna et acquiesça de la tête « Je vais envoyer quelqu'un chercher un type que je connais. Ce n'est pas un soigneur exceptionnel, mais c'est quelqu'un de confiance, qui acceptera certainement de le veiller en échange d'une poignée de pièces d'argent. »

Sébrysse prit le temps d'expliquer à Briga les consignes à donner à la personne en question puis elle examina Tiriji. Les signes de la maladie étaient bien là mais, pour le moment, la gnominette ne semblait pas encore réellement souffrir. La prêtresse savait toutefois que la situation pouvait changer d'un jour à l'autre et que rien n'était encore gagné ; cependant, en y passant un peu de temps, elle pourrait sans doute préparer quelques fortifiants qui, avalés avant la nuit, pourraient aider Tiriji à combattre l'infection.

Alors qu'Ishirou, Tiriji, Briga et Sébrysse redescendaient vers la salle principale où les attendait Sasha, la propriétaire du Club demanda « Et je fais quoi pour le gamin ? J'imagine qu'il dort encore, mais il va bien finir par se réveiller... »



Otesha prit une profonde respiration et expira lentement. Elle ferma les yeux quelques instants, comme pour aider sa mémoire à se concentrer sur la scène qu'elle avait vu la veille. Puis elle commença par répondre en polyglotte, la langue des Mwangis. Au bout d'une poignée de secondes, elle se ravisa, se souvenant de la présence de Hogo dans la pièce, et reprit en commun.

« Je n'ai guère vu l'homme en question. Mon rôle était de monter la garde pour éviter que les représentants de la Fraternité ne soient dérangés, sans éveiller les soupçons... Il s'agissait d'un homme, d'assez grande taille. Il était enveloppé dans une cape brune qui recouvrait ses habits, mais de ce que j'ai pu voir quand il marchait et que sa cape s'écartait, il possédait plutôt des vêtements de riche. Ce n'était pas un Mwangi ; il avait la peau blanche. »

Elle leva la main droite et frôla sa joue avec deux doigts, dessinant une sorte de diagonale partant de la commissure de ses lèvres et remontant presque jusqu'à son oreille. « Il avait une capuche qui dissimulait ses cheveux et assombrissait son visage, de sorte que je n'ai pas pu voir ses yeux... par contre, quand il est passé à côté de moi, j'ai remarqué qu'il avait une cicatrice en travers de la joue droite. Physiquement, je pense que je ne saurais pas en dire plus à son sujet. Je n'ai fait que l'entrevoir avant qu'il n'entre dans le cabanon. »

« Ensuite, j'ai pris position à ma place habituelle, à côté de l'entrée... D'habitude, je n'entends que des bruits de conversations, parfois quelques mots... mais là, il parlait d'une voix plutôt autoritaire et forte. Il a parlé de l'expédition, du fait que l'appel aux candidats Mwangis n'était qu'un prétexte pour recruter des esclaves, et que le Gouvernement et ses alliés n'avaient pas l'intention de tenir les promesses qui avaient été faites... il a décrit les deux entrepôts utilisés par l'expédition et a lancé l'idée de les incendier pour donner une leçon, puis de faire payer leur traîtrise à ceux qui collaboraient avec le gouvernement. Il a aussi indiqué qu'il y avait des animaux voraces qui venaient d'être livrés dans des cages à proximité des deux entrepôts et qu'en les libérant, il serait sans doute possible de causer une diversion et de frapper plus fort encore. »

Otesha resta silencieuse un bon moment, comme si elle sondait les tréfonds de sa mémoire. « Il a peut-être parlé d'autres sujets mais... j'ai fait plusieurs fois le tour du cabanon pour m'assurer que personne ne s'en rapprochait pour écouter. Il est reparti au bout d'un bon quart d'heure je crois... puis Umagro est sorti à son tour. » Otesha leva les yeux vers Eyodwa et dit « C'est à ce moment-là que j'ai su que ça allait mal se passer... il avait ce feu, cette rage, au fond des yeux... comme à chaque fois qu'il a une idée et que rien de ce qu'on dit ne peut le faire changer d'avis. Sauf que cette rage, cette colère... elle était encore plus vive que d'habitude. »

Otesha prit à nouveau une profonde respiration et conta la suite des événements. Tout en désignant Hogo et Ellawa et en s'adressant principalement à Eyodwa, elle continua « Je savais qu'ils étaient liés à l'expédition du gouvernement. Je les ai donc suivis jusqu'à leur campement. J'hésitais à leur en parler... Après tout, ça n'aurait pas été la première fois que le Gouvernement nous aurait menti. Mais eux ? Ils sont venus amener de la viande et de la nourriture à plusieurs reprises. Sans rien demander en échange... Je leur devais au moins le bénéfice du doute. »

Elle secoua la tête. « Et, malgré tout, je ne leur ai rien dit sur le moment. J'aurais dû. Peut-être que ça aurait tout changé... » Elle jeta un coup d'oeil prolongé sur la dépouille allongée sur la table et s'interrompit quelques secondes avant de continuer. « Finalement, je suis rentrée ici et j'y ai réfléchi tout la nuit. Au petit matin, j'ai été aux Portes de la Ville et je les ai attendus... et là, j'ai enfin trouvé le courage de les prévenir. »

Elle fronça les yeux et s'avança vers Eyodwa, prenant les mains du chasseur dans les siennes. « Tu te trompes si tu penses que tu es le seul qui a échoué. J'ai également trop tardé. » Puis, désignant Umagro, elle ajouta « Et lui a foncé sans réfléchir, une fois de plus. Et il en a payé le prix. » Elle se tut à nouveau pendant une poignée de secondes puis, lâchant les mains d'Eyodwa et fermant les siennes en poings, elle affirma « Nous pouvons nous accabler en nous rejetant la faute... mais le véritable coupable de tout cela ne se trouve pas dans cette pièce. »