Le temps qu'Eilif se reprenne, Edgard l'avait rejoint pour se percher sur son épaule.
De toute évidence, la bataille était engagé, et il y avait peu de chances de s'en dépêtrer. Et très probablement, choisir un camp n'était pas option. Bah, après tout, affronter la milice des Thrunes avait peut-être des chances de lui faire rencontrer les Corbeaux et d'en apprendre plus sur leur histoire...

Quelques mètres devant lui se faisait face un milicien et individu armée d'une arbalète qui semblait en mauvaise posture. Eilif avança pour se porter à son secours, mais à la foule paniqué l'empêchait très vite. A défaut, il tenta de distraire le milicien en créant une imitation de la voix de Vox, qu'il avait entendue plus tôt, juste derrière le milicien:
« Attention, milicien, derrière vous ! »
Au pire, même si la voix n'était pas parfaite, ça attirerait son attention...

Je me déplace en X20, puis je lance Son imaginaire en Y15 (ou Y14, je ne suis pas exactement sûr pour la portée, afin d'inciter le milicien à se retourner. DD 15 (bonus d'école renforcée)

L'adversaire de Caliban para le coup de morgenstern à l'aide de sa matraque, l'air soudain beaucoup moins agressif. Il s'était rendu compte que son adversaire était tout de même un combattant expérimenté.
Celui qui affrontait Escad et Gravius, en revanche, n'eut pas autant de chance. A demi assommé par le plat de la lame du videur, il cligna des yeux en essayant de retrouver son équilibre, avant de baisser les yeux, incrédules, vers la rapière qui surgissait de son abdomen. Gravius retira sa lame, et le milicien s'effondra, inconscient.

L'adversaire de Dorian n'avait pas l'intention de laisser le gamin recharger son arbalète.
« Tu vas souffrir, gamin! »
A ce moment, là, la voix de Nox, courtoisie d'Eilif, retentit, et le milicien fit volte face, surpris. Il n'eut pas le temps de se rendre compte qu'il avait été piégé qu'un carreau d'arbalète se fichait dans son omoplate. Il étouffa un cri de douleur, et battit en retraite vers son compagnon blessé.

Le milicien chargea Victorius, avec un cri de guerre.
« Pour la Maison Thrune! »
Le Galtan n'eut aucun mal à esquiver l'attaque maladroite. Clairement, les miliciens étaient de vulgaires brutes, n'ayant pas reçu de formation militaire...

Edgard lança un croassement d'alarme à l'adresse de l'archiviste. Sur le parvis, la garde Dottari s'était mise en mouvement, chargeant la foule, bouclier levé et masse brandit, et plusieurs d'entre eux s'approchaient de l'affrontement qui avait lieu un peu plus loin.

Nox, de son côté, serra les mâchoires et arracha la dague qu'elle avait dans la gorge, agrandissant la blessure dans un flot de sang. La dague tinta sur les dalles, alors que la plaie béante se refermait en une fraction de seconde. Elle battit en retraite à l'intérieur de l'Opéra, lance à la main.

Modifié par un utilisateur lundi 30 novembre 2015 20:04:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Victorius n'avait pas la moindre envie de tuer ce garde stupide. Mourir pour un tyran, en voilà une idée complètement saugrenue. De sa rapière, Victorius décrivit une arabesque et visa l'abruti en un endroit non léthal, mais qui serait néanmoins douloureux.
Victorius dit au milicien :"Passez donc votre chemin si vous voulez vivre ..."

Averti par Edgard (une paire d'yeux supplémentaires, c'est toujours utile), Eilif remarqua l'arrivé des Dottari, juste à côté d'un affrontement entre miliciens et... d'autres personnes.
Clairement, ce genre de renfort allait probablement poser quelques problèmes au divers opposants... Ah ! Mais je fais parti des opposants, maintenant, c'est vrai !.La meilleure option semblait être de se retirer, mais quelques poursuivants en moins, ne feraient pas de mal. Mais tout d'abord, il fallait informer les autres (qui qu'ils soient) de l'arrivé de la garde.

« Edgard, va prévenir ces gars-là qu'ils risquent d'avoir des complications ! »

Pour réduire un peu ces "complications, Eilif se mit à incanter un sort de Sommeil pendant qu'Edgard partait à tire-d'aile prévenir les autres (qui qu'ils puissent être) : « Le guet dottari arrive ! Repliez-vous ! »

Finalement, ce n'est pas si mal de faire le général...


Edgard se déplace (en volant) en gros au dessus de la case AH18

La colère qui semblait habité les manifestants dégénérait en une haine sanglante. Dorian voyait rouge comme la rose de sa déesse et dû attendre que son adversaire batte en retraite pour secourir un compagnon d'arme pour qu'il comprenne qu'il était aller trop loin même s'il ne pouvait cacher sa satisfaction personnelle d'avoir fait saigner ces chiens. Une bonne leçon, le peuple de Kintargo ne restera pas à genoux.

Tous victime d'ce pouvoir...

Il compris qu'une agitation plus significative venait de sa droite. Il semblait y avoir du grabuge et Dorian aimait ça. Il tenta de se dissimuler dans la foule pour approcher le chaos au plus près.

Je tente une jet de discrétion dans la foule pour être moins visible si c'est possible sinon je me déplace simplement.

Modifié par un utilisateur mardi 1 décembre 2015 13:40:02(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'intervention des gardes dottari rendait la situation plus pressante. Gravius ne se sentait pas de taille à leur faire face. Il fallait donc se dégager de ce bourbier et prendre la tangente au plus vite.

Gravius vint rapidement en aide à Victorius en se plaçant de l'autre côté du milicien et tenta de lui assener un coup vicieux avec la poignée de sa rapière. Il espérait que celui-ci serait trop concentré sur le galtan pour voir le coup venir.

déplacement AM18>AK20 et attaque non-létale sur le milicien 5

Concernant le bonus au jet d'attaque :
+2 pour la prise en tenaille du milicien 5
-4 Infliger des dégâts non létaux à l’aide d’une arme conçue pour infliger des dégâts létaux
+3 pour la dextérité
Soit +2-4+3=+1

Modifié par un utilisateur mardi 1 décembre 2015 15:36:19(UTC)  | Raison: balisé dé... encore... XD

Son incantation se terminant, Eilif relâcha son sort sur les gardes dottari.
Cela fait, il se rapprocha de la fontaine, qui pourrait toujours lui servir d'abri.

Je relâche mon sort de Sommeil (DD16 avec le bonus école renforcée)à l'intersection entre les cases AF15, AG15, AF14, AG14, ce qui fait qu'il affecte, si j'ai bien compris les règles de rayonnement, tous les gardes.Ensuite je me déplace (double action de mouvement).
Edgard ne fait rien d'autre que de voler en cercle là où il est pour le moment.

Modifié par un utilisateur mardi 1 décembre 2015 14:57:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Caliban n'avais pas réussit a faire prendra la fuite au milicien mais celui-ci avait reculé pour aller se cacher derrière la garde, voyant que les autres "combattants" ,ceux qui comme lui s'étaient opposés aux miliciens, commencaient à se replier il décida lui aussi de reculer, d'autant plus que les 4 gardes se dirigeaient directement sur lui. «  Bordel pour m'être fait remarquer j'ai réussit...  »
Il était temps d'en appeler encore une fois à Milani pour ralentir les gardes, Caliban ne se rendrait jamais à eux et prendra la fuit sans même essayer quelque chose n'était pas son genre, Caliban canalise sa foi pour lancer un pilier de feu divin sur l'un des gardes avant de se replier vers ceux qu'ils espérait être des "alliés".


déplacement de AH16 en AI18 (coût = 5 cases) ainsi j'ai le milicien insconscient qui bloque la case AI17 (protection sommaire si ses alliés ne peuvent pas lui marcher dessus)
Les gardes ont une bonne CA d'accord, mais cela ne va pas les protéger de mes feux divins normalement car ce sort est une attaque de contact à distance, donc contre leur CA de 20 je dois faire un jet d'attaque à distance pour ma magie ou elle touche directement ? (feux de la loi ne laisse pas droit à un jet de sauvegarde)
Je fait donc un jet de contact à distance contre la CA de 12 (contact) si il est nécessaire, et en dessous de place les dégâts de mon sort si il passe d'office ou si le jet d'attaque fonctionne.

mais question : Si Eilif utilise sommeil sur tout les gardes, normalement il devais agir au tour passé lui, donc on peut compter que si le sort a fonctionné ils ont subit l'état "sans défense" et ne se réveilleront que si secouées par un allié (a eux) ou attaqués par nous (ou après 1 minute)

J'attaque avant de me déplacer, et si l'action de Eilif est prise en compte avant change la cible de mon sort pour que ce soit l'un des gardes non endormis histoire de ne pas le réveiller.

La situation dégénérait rapidement, et la plus grande partie du groupe de combattants avait pris le parti de prendre la fuite. Le sortilège d'Eilif se révéla néanmoins relativement efficace. Les yeux d'un des gardes se révulsèrent, et il sombra dans l'inconscience. Son camarade vint l'aider, utilisant son bouclier pour les protéger des éventuelles attaques.
Les deux autres s'avancèrent prudemment, esquivant la gerbe de flammes blanches projetée par Caliban. Victorius, Dorian, Eilif et, de fait, tout le monde, commença à battre en retraite. A présent, la plupart des manifestations avaient déjà pris la fuite, et ceux qui restaient, et affrontaient la milice et la garde commençaient aussi à hésiter.

Quelque part dans l'une des rues adjacentes, vers le Sud Ouest, un appel retentit dans leur direction.
« Par ici!  »
Ils ne virent pas le visage de l'homme qui les avait appelé, mais une main ganté de blanc émergea de la foule pour leur indiquer la direction.
De toutes façons, leur décision fut rapidement prise...Les portes de l'Opéra s'ouvrirent avec fracas, laissant place à une Nox furieux, lance à la main, et tenant deux molosses au bout d'une chaine, portant des colliers à pointes. Ces créatures étaient couvertes de flammes, et crachèrent chacun un souffle brûlant dans la foule, qui pour le coup se dispersa, en fuyant à toutes jambes. Une douzaine de gardes supplémentaires émergèrent à la suite de Nox, chargeant avec des cris de batailles. Après ça, les derniers résistants firent volte face et s'enfuirent.
Caliban, réalisant qu'ils étaient débordés, et voyant ses alliés de circonstances prendre la fuite, décida de combattre un autre jour, et les suivit.
Ils profitèrent de la confusion pour s'échapper, et sans trop savoir comment, réussirent à quitter la place.




Après un peu moins d'une minute de course effrenée dans la foule en panique, ils ralentirent un peu, et une voix les appela d'une ruelle adjacente.
« Psst! Par ici! »
Derrière le coin de la ruelle les attendait un jeune homme frêle, mais élégant, vêtu d'habits de bonne qualité, et portant une canne à pommeau d'argent, ainsi qu'un gant blanc. Il sourit en les voyant.
« Vous voilà! J'ai cru que je n'allais jamais vous atteindre. Désolé de ne pas avoir pu vous contacter plus tôt...les choses ont dégénéré plus gravement que je ne le pensais, et j'ai failli vous perdre dans la confusion. Mais vous avez prouvé que vous aviez des capacités hors du commun...ce qui tombe bien, car j'ai besoin de gens hors du commun. »
Il s'inclina.
« Pardonnez mes manières! Je me nomme Rexus Victocora, et jusqu'à la Nuit des Cendres, il y a deux semaines, je faisais partie de la Noblesse de la ville. Je souhaiterais vous en dire plus dès maintenant, mais les rues ne sont pas sûre. Kintargo a besoin de notre aide, et j'ai besoin de la vôtre. Il y a une boutique de parchemins non loin, les Tomes de Crissali, où on pourra parler tranquillement. Êtes vous avez moi? »

Victocora, hein ? C'est l'un des domaines qui ont été brûlés récemment... Et la plupart des nobles de la Cour des pièces tiennent à cœur les intérêts de Kintargo, de ce que je sais... De là à penser que l'individu à un lien avec les Corbeaux...

« Eh bien, monsieur, je crois effectivement que je pourrais grandement profiter de ce vous pourrez dire...  »

A ce moment-là, Edgard vint se poser sur l'épaule d'Eilif et exprima sa pensée en croassant :

« Eilif, tu es un grand malade ! Et vous tous, ça n'est pas vraiment mieux ! Attaquer les Chelaxiens ? Vous voulez mourir, ou quoi ? Maintenant ce n'est probablement qu'une question de minute avant que la ville soit bouclée et que des patrouilles commence à rechercher les fauteurs de troubles ! Bougez vos fesses, je surveillerai d'en haut histoire que vous autres inconscient ne tombiez pas dans les griffes de ces dottaris ! »

Et avant que quiconque ait eut le temps de dire ouf, il redécolla aussi sec.

Eilif, un peu ennuyé par l'éclat de son familier, tenta de s'excuser :

« Je suis désolé, il est un peu vif parfois... »

Modifié par un utilisateur mercredi 2 décembre 2015 01:11:47(UTC)  | Raison: Non indiquée