« Je peux faire cela durant ma présence, aussi bien l'illusion que vous envoyez à Drézen. » répondit-il alors que Kélérine se contenta de mettre sa main sur l'épaule de son frère Daeliel, les larmes montant au visage. Il finit par ajouter





« J'y compte bien, vous avez tous intérêt à rester en vie! », regardant ses autres compagnons.



La Reine se leva tout en s'approchant d'Irabeth afin de continuer une réunion plus personnelle.

«  Nous ferons un grand repas ce soir sans parler de cela, je m'arrangerai pour que certaines rumeurs tournent quand à rituel sur lequel vous travaillerez. Au nom du Royaume, je ne peux que vous remerciez. »

Modifié par un utilisateur mercredi 15 juin 2016 15:36:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

L'elfe s'inclina respectueusement face à la Reine et indiqua.
« Je souhaiterai prendre congé afin de préparer notre départ le plus discrètement possible. Je souhaiterai également pouvoir jeter un oeil aux cartes dont vous nous avez parlé et m'entretenir, si c'est possible, avec ces spécialistes qui nous accompagneront.  »

Le quattuor se dirigeait lentement vers le campement, accompagné d'un des gardes personnels de la Rine, Matthias. Des rangées entières de soldats et chevaliers, fatigués mais fiers, installaient tentes et campements autour de la cité. En ville, des rumeurs circulaient. Le grand mage, paraît-il, avait annoncé qu'une grande brume viendrait demain teinter ceux qui comptaient trahir la Couronne et, qu'avant le coucher suivant, ils seraient tous morts.
Ils furent reçus dans une grande tente carmin, où tables et sièges avaient déjà été entreposées. Là, trois personnes discutaient déjà devant de grands plans. Deux hommes se faisaient face, l'un jeune, la mine fatiguée, l'armure sale et peu encombrante, l'autre, noir de peau, respirait la sérénité dans son armure brillante sertie du symbole de Shelyn sur son poitrail. La femme, blonde, petite, malicieuse et les pieds nues et poilues, se tourna immédiatement à l'entrée du groupe. Le vert de ses tissus était assortie à la couleur de ses yeux.


« Je crois que voici les Daeliel, Kélérine, Gérald et Tabitha que nous attendions. Prenez siège, vous tombez à point nommé. Je suis Nurah Dendiwhar, mais vous pouvez m'appeler Nurah, comme mes parents l'ont prévu.  » dit elle en souriant.

L'homme à la peau d'ébène mis sa main vers le cœur avant d'ajouter.



« Enchanté de vous rencontrer enfin, je suis Sosiel, et voici Aaron. Nous sommes ceux qui auront la chance de vous escorter dans cette expédition périlleuse mais noble! Avant que nous ne reprenions au début, y a t'il quelque chose que vous souhaitez mettre sur le tapis? Des questions? Qui sera le chef de la troupe?  »

Modifié par un utilisateur jeudi 15 septembre 2016 10:42:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

A l'indication de Gérald selon laquelle il pourrait faire fonction de chef, Daeliel resta un instant interdit. Il avait imaginé proposer le solide guerrier pour ce rôle, pensant que les hommes suivraient plus volontiers un homme tel que lui qu'un elfe soldat de la garnison de Kenabres.
Mais à la réflexion, il n'était plus celui qu'il était peu de temps auparavant. Il n'était plus l'elfe qui avait du se cacher pendant des lunes dans les bas-fonds de la tour des navets pour échapper aux inquisitions furieuses de la croisade, pas plus que le garde peu confiant en ses capacités malgré la grâce dont Iomedae l'avait touché.
Il était désormais l'un de ceux qui s'étaient dressé et qui avaient survécu à la chute de Kenabres. Il avait perdu nombre de ceux qu'il aimait : sa filleule et la famille de celle-ci, il n'en avait revu aucun après son retour à Kenabres, comme il s'y attendait après la révélation qu'il avait eu dans le temple souterrain de la Déesse qu'ils avaient reconsacré.
Après un instant il sourit à Gérald :
« C'est un honneur mon ami et j'accepte cette responsabilité avec reconnaissance. Je trancherai donc, mais nous tâcherons, comme depuis le début, de prendre nos décision en commun, en privilégiant l'avis de la majorité.  »
Se tournant vers leurs trois nouveaux compagnons, il ajouta : « Vos avis et conseils seront d'ailleurs sans doute plus que précieux. Je suis Daeliel Frenedor, serviteur de l'Héritière, c'est un honneur de vous rencontrer. ». acheva-t'il en inclinant la tête vers chacun d'eux.

A la question de Gérald sur la route à suivre, Daeliel opina du chef et attendit la réponse de leurs nouveaux compagnons.

Le jeune homme, à la voix fluette fut le premier à reprendre la parole. Il déroula rapidement une carte de son sac à dos.


«  Nous n'avons pas d'agent là-bas Dame Tabitha. Il y a certainement des prisonniers, car les démons n'aiment pas travailler à autre chose que la guerre, et les hommes aiment en dominer d'autres. Je pense qu'il y aura entre quatre et huit cents adversaires à Drezen même.  » Il marqua une pause, comme pour peser lui-même le poids de ce qu'il venait de prononcer. Sa gorge se noua et après avoir déglutit, il reprit.
«  Nous partions à un peu plus de cent, mais nous ne partons pas avec cents combattants, nous partons avec cent paladins de la reine. Tous sont des combattants loyaux et aguerris. Ils auront le terrain, nous aurons la surprise,et surtout, nous serons libres de nos choix. La plupart auront eu des ordres stricts qui devraient les empêcher de manœuvrer à leur guise. Voici comment je voyais les choses. » Il posa en évidence la carte et commença à montrer des points d'intérêt.



«  Kenabres est ici, en bas. Nous longerons le fleuve en restant du côté du Mendev, aussi longtemps qu'il sera possible. J'avais pensé passer par le Don de Valas pour notre première nuit, l'un des plus gros villages du coin qui ravitaille une bonne partie de la région. Cela nous permettra de partir avec plus de nourritures et de prendre la mesure de ce qui se passe plus haut. Il faudrait passer ensuite par le Gué de Viraleth, qui est le Gué le plus au nord-ouest du Mendev, voir leur situation, et prendre quelques renforts si nécessaire. Nous passerons la Plaie du Monde  » il marqua un arrêt avant de reprendre «  par le Canyon du Gardien, où une garnison ennemie nous attendra. Nous pouvons passer par les montages mais le trajet sera beaucoup plus long et fort périlleux, surtout pour les chevaux. Nous aurons aussi plus de risques de faire d'hasardeuses rencontres et, croyez-moi, ça n'est pas un coin pour des vacances. Nous risquons d'en avoir pour trois à quatre jours en Mendev et deux à trois jours pour aller jusqu'à Drezen. Ne vous fiez pas à la faible taille du trajet en Plaie du Monde, le terrain est difficile et dangereux, il faudra avancer à tâtons. »

Gérald se montre moins enthousiaste que Tabitha.
Il ne dit rien et est en pleine réflexion avant de poser ses interrogations
«  Nous avons donc deux choix :
le premier est de suivre le fleuve en rejoignant le Mendev.
De là, nous aviserons de la situation et potentiellement récupérer des volontaires pour notre croisade.
Ensuite nous poursuivrons pour reprendre une forteresse en possession de l'ennemi avant de nous dirigé vers Drezen.
Cette voie semble la moins discrete mais à l'avantage de consolider notre position en plaçant des hommes à nous dans des points stratégiques.
Mais vous ne faites pas mention des autres forteresses ennemi ou troupe?
Il y en a-t-il? si oui, à combien de jours sont-elles de la forteresse ou de Drezen? »
Gérald marque un silence avant de poursuivre
«  Le second choix est de passer par les montagnes. il est le plus risqué.
Quelles créatures nous risquons de rencontrer ?
Néanmoins, il est le chemin que nos ennemis s'attendent le moins à ce que nous empruntions. En suivant cette voie, nous aurons l'effet de surprise mais risquons de nous isoler en cas d'échec. »
Gérald regarda Aaron dans les yeux et demanda
«  Sir Aaron, vous dites que nous aurions 100 des paladins de la reine.
Mais en terme de stratégie, sont-ils des archers? des cavaliers? des spadassins?
ou sont-ils tous des hommes au corps à corps? »
Le regard de l'épée d'argent est inquisiteur.

Modifié par un utilisateur mercredi 22 juin 2016 20:48:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

«  Ils savent aussi bien se battre à distance qu'en mêlée » précisa Aaron à l'intention de Gérald.
«  Il y a peu de forteresses ennemies, les seules existantes datent des humains. Il y en a un au Canyon du Gardien. Dans les montagnes, nous risquons de tomber sur des démons non inféodés en maraude, es tribus de déchus et autres humains corrompus, et même d'éventuels phénomènes de la Plaie du monde comme des eruptions volcaniques, des tempêtes de poussières acides, des gazs. Il n'y a pas vraiment de patrouilles à ma connaissance, ils ne s'attendent pas à une attaque, leurs effectifs sont vraiment réduits.  »

Sosiel intervint d'une voix posée, d'une mine qui visait l'apaisement.

«  Les démons ne ressemblent pas à nos autres ennemis, qu'ils soient diaboliques, mort-vivants, ou même orques. Ils sont vraiment désorganisés en dehors des plus haut échelons. Sans chef pour les commander directement, ils sont fidèles à leur essence anarchique et chaotique. Et comme vous l'avez vu à Kénabres, ils essayent toujours de laisser les taches passives à d'autres. Il y a peu de chances qu'ils ne relâchent leur siège autour de la capitale et d'autres cités pour revenir à Drézen. Si ils ont eu des ordres du Roi des Tempêtes ou de Vorlesh, il serait suicidaire d'aller contre, même pour sauver Drézen. »

Modifié par un utilisateur jeudi 23 juin 2016 21:42:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Gérald ne montre pas de signe d'exaspération ou même d'énervement.
Il est concentré et quand Tabitha demande congé.
Il lui sourit et lui souhaites un bon repos.
Puis il reprend le cours de ses pensées sur la mission et pose ses interrogations ou pensées
«  Le chemin par les montagnes semblent le plus incertain en effet.
Par contre Sir Aaron, même si je suis d'accord avec votre expertise sur les démons, il nous faut penser avec la situation la plus défavorable pour nous.
Toujours prévoir un plan B. »
L'épée d'argent a un regard triste car il a emprunté cet citation à son ancien capitaine..
«  En ce qui nous concerne nos forces, nous avons donc des hommes capable de manier l'épée et l'arc.
Cependant, il y a-t-il des archers capable de tirer dans la mêlée sans toucher nos hommes ou des spécialistes dans certaines armes comme la lance, l'arc ou l'épée ou domaine comme des éclaireurs , ingénieur en siège ou cavalerie ?
J'aimerai que l'on définisse par la suite une stratégie de combat ou que vous nous l'expliquiez?
Lady Nurah, vous être notre érudite, que pouvez-vous nous dire sur le Mendev et de la situation actuelle?  »
Se voulant apaisant, Gérald rajoute
«  oui, j'ai beaucoup de questions »

je ne sais pas si tu veux le faire RP mais le but de Gérald sur les troupes est de savoir quel stratégie adopté en combat en plaine, en goulot. le tout pour être le plus efficace possible.
Il veux savoir aussi, si ils ont des sapeurs.

Modifié par un utilisateur vendredi 24 juin 2016 19:16:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les informations arrivée comme un raz de marée dans la tête de Gérald.
Il essaie de faire le tri avant de poursuivre.
«  Il est bon de savoir que vous avez des connaissances en stratégie de siège.
Nous pourrons discuter des stratégies à appliquer pendant la route.
Nous devons être à même de réagir à une embuscade.
Ligne de défense au bouclier accompagnée de lancier pour contrer une charge avec les archers dans le dos.
Les cavaliers prêt à attaquer les flancs.
mais je m'égare, nous verrons cela pendant la route. »
Il se tourne vers Nurah dans un bruit de métal.
« La situation est bien meilleur au Mendev, il semble.
Le risque semble failbe de se faire attaquer avant le don de Valas.
Vous nous avez parlé d'aide possible au don de Valas. A qui pensez-vous?
Une fois celui-ci passé, quel est la typologie du terrain et les rencontres possibles? »

Daeliel écoutait les uns et les autres avec concentration, tachant de suivre et de comprendre tout ce qui se disait et les implications de chaque décision. Lui le modeste garde de la tour la moins importante de Kenabres, surnommée la tour des navets, se retrouvait propulsé général d'une petite troupe d'élite et avait bien du mal à avoir des certitudes sur quoi que ce soit.

Il salua Tabitha d'un sourire chaleureux lorsqu'elle les quitta et se tourna à nouveau vers leurs conseillers.
« La stratégie n'est guère de mon domaine, mais je me débrouille un peu en tactique. Nous disposons de soldats de valeur capables tout à la fois de se battre au contact qu'à distance, nous adapterons donc notre tactique à ce que nous rencontrerons et nos éclaireurs seront notre principale force pour obtenir des informations. Je vous laisserai donc volontiers les sélectionner avec soin, mais il serait inconcevable que nous vous perdions en vous laissant seul en éclaireur.

Concernant la position de nos hommes en cours de déplacement, nous pourrons également positionner des paires de cavaliers autour de l'armée pour être nos yeux et nos oreilles dans les terres ennemies. Par ailleurs, je vous propose que lors de nos déplacements nous associons nos hommes par paire, l'un tiendra son arc en mains, tandis que l'autre tiendra son bouclier, prêt à couvrir son acolyte. Les hommes marcheront à quatre de front la majeure partie du temps, les porteurs de bouclier sur les flancs. Qu'en pensez-vous ? »
L'elfe attendait surtout les remarques de Gérald, habitué à se déplacer en groupe d'hommes d'armes dans des missions difficiles.
Se tournant d'ailleurs vers Gérald, il eu une ébauche de sourire
« Que diriez-vous que nous jouions également les éclaireurs. Après tout Tabitha vous et moi serons très utiles s'il faut neutraliser rapidement un ennemi situé en avant de notre armée pour éviter qu'il ne s'enfuit et donne l'alerte... »