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Offline Dalvyn  
#21 Envoyé le : mercredi 17 novembre 2010 19:00:31(UTC)
Dalvyn
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Le jeune lieutenant releva la tête plus d'une fois au cours du discours d'Abbaër, comme s'il voulait poser des questions mais, très habilement, Abbaër s'arrangea soit pour lui couper la parole soit pour le distraire et l'emmener sur un autre sujet. Au final, aucune question ne fut posée sur les incohérences de son histoire : la porte ouverte, le fait que le magasin et l'appartement avaient été pillés, et l'entrée soudaine dans l'appartement de Lavande. Même Lady Lavande, qui tenta pourtant d'ouvrir la bouche une fois ou deux n'eut pas l'occasion de broncher.

À la fin de l'exposé, c'est même le lieutenant lui-même, convaincu des horribles actions de Lady Lavande, qui lui intima de se taire et la condamna à être emprisonnée au bâtiment Longacre jusqu'à ce que les choses se calment en ville et qu'un procès puisse être organisé, « ce qui ne se fera pas de si tôt, j'en ai bien peur. » précisa-il même.

Après que les gardes aient emmené la prisonnière, le lieutenant remercia les aventuriers d'être venus faire leur rapport et les reconduisit jusqu'à l'entrée de la Citadelle Volshyének, en promettant de prévenir la Maréchale de ce qu'ils avaient fait pour Korvosa.

Vous avez 1 ou 2 jours pour faire quelques achats/reventes si vous voulez.
Offline nan2tyx  
#22 Envoyé le : jeudi 18 novembre 2010 14:18:30(UTC)
nan2tyx
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Finalement la déposition de Fergus n'avait pas servi à grand chose. Le charisme d'Abbaer et sa capacité à parler juste et avec conviction avaient suffi à convaincre le lieutenant qui s'était occupé de leur cas de la véracité de ses dires. A tel point que Lady Lavande n'avait même pas pu se défendre des accusations portées contre elle. Fergus avait été impressionné par la manière dont le nain avait finalement mené l'entretien. L'alchimiste n'en respecta que plus le roublard.

A la sortie de la citadelle, Fergus remercia ses accompagnateurs de tout ce qu'ils avaient fait pour lui. Korvosa n'ayant pas été aussi accueillante qu'il l'avait espéré à son arrivée et ne pouvant aider efficacement les malades comme il l'aurait souhaité, il avait le sentiment de ne plus rien avoir à y faire. D'autres malades avaient besoin de son aide dans les campagnes. Il allait récupérer sa roulotte et quitter la cité. Peut-être y reviendrait-il lorsque les choses se seraient apaisées, auquel cas il serait heureux de les revoir.

Après les avoir quitté, Fergus se dirigea vers le camp des voleurs où il avait laissé sa maison roulante. C'était finalement tout ce qui lui restait en plus de ce qu'il avait dans son sac et il avait appris à apprécier cette vie nomade passée au service des autres. Être là où on pouvait avoir besoin de lui et assister les gens dans le besoin, telles étaient ses ambitions.

Une fois sur place, il se rendit compte que la roulotte avait disparu. Si l'on considérait que le nom du quartier avait une quelconque once de vérité, c'était finalement logique qu'un cheval et une roulotte attisent la convoitise. Surtout en ces temps troublés où le moindre bien acquérait une valeur bien plus élevée qu'elle ne l'aurait eu en une période plus calme. Après quelques instants d'abattement, Fergus se ressaisit et se dit que c'était peut-être une bonne chose. Le vol avait peut-être permis à quelqu'un de fuir la ville et de sauver les siens d'une mort sinon certaine, du moins probable. Toujours est-il que le jeune homme se retrouvait coincé. Il ne pouvait décemment pas quitter la ville à pieds, il se serait fait détrousser au premier bosquet venu par des malandrins qui l'auraient peut-être même laissé pour mort sur le bord de la route. Seule la ville pouvait dorénavant lui offrir un semblant de protection.

C'est avec une certaine appréhension qu'il revint sur ses pas et se dirigea vers la maison où il avait passé la nuit précédente. Au moins si le groupe qui l'avait sauvé des pattes de Lady Lavande ne l'acceptait pas, il pourrait certainement lui indiquer un temple où l'alchimiste pourrait aller rejoindre la troupe des indigents et, pourquoi pas, offrir ses services.

Si les autres le souhaitent, Fergus peut préparer 1 ou 2 potions de restauration partielle (ou d'autre chose parmi la liste de ses sorts, voir ici dans la partie MAGIE ce qu'il peut faire) pendant les deux jours. Il a les moyens financiers réaliser une seule potion de niveau 1, mais avec le pot commun, il peut en créer d'autres.
Offline Shait  
#23 Envoyé le : dimanche 21 novembre 2010 10:19:14(UTC)
Shait
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Abbaër croisa Fergus alors qu'il redescendait la rue du Lancet. Comme celui-ci avait fait part de son envie de retourner dans les terres puisqu'il ne pouvait pas fire grand chose contre le voile sanglant, le nain l'avait laissé partir seul à la recherche de sa roulotte puisqu'il ne désirait pas la ramener en ville pensant de ce fait ne plus jamais le revoir. Il fut donc assez surpris de voir le jeune homme revenir par ici. « Eh ben l'ami ! T'as oublié quelque chose ? Ou tu as changé d'avis et désire t'installer en ville ? J'espère que cette Vendra Loaggri ne t'a pas donné l'idée d'ouvrir un commerce semblable au sien ? Il n'y a que le temps et la volonté des dieux pour mettre fin à cette peste, en attendant nous ne pouvons espérer que sauver les gens des profiteurs... En tout cas, encore pour au moins quelques jours !

Tiens je vais revendre deux ou trois objets glanés ici et là, si tu veux m'accompagner nous ne serons pas trop de deux. J'ai d'ailleurs besoin de quelques conseils, j'ai quelques potions en cour de finition mais il me manque un peu de savoir faire pour arriver à mes fins. Il s'agit de... drogue... du frisson. »
Dit le nain à voix basse car la vente de drogue était strictement réglementé par diverses taxes dont le roublard n'avait pas envie de s'acquitter et il n'avait pas envie qu'une rumeur cour dans la rue comme quoi le nain en fabriquait. Il précisa à l'attention de Fergus : « Bien sur ce n'est que pour ma consommation personnelle !

Je cherche aussi de quoi mieux me protéger, mon armure à des failles et les boucliers sont trop encombrant, si tu as une idée je suis preneur car sur ce coup là je pars un peu à l'aveuglette... Il est clair maintenant que mon compagnon nain de Janderhoff ne reviendra pas, j'ai retrouvé son briseterre derrière l'armoire, cela veut sans doute dire que nous en aurons besoin certainement plus que lui si nous restons à Korvosa... C'était un puissant combattant et sans lui nos adversaires risquent de nous poser plus de problèmes d'où mon idée de renforcer nos défenses. Je vais aussi tenter d'échanger le gros marteau magique de Kolgrom contre quelque chose de plus classique dont pourrait se servir Grigan... une épée ou quelque chose du genre. Bon alors tu m'accompagnes ou quoi ? »
181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline nan2tyx  
#24 Envoyé le : dimanche 21 novembre 2010 13:00:51(UTC)
nan2tyx
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Fergus était en train de réfléchir à la manière qu'il utiliserait pour aborder son problème de logement. Il en était encore à retourner dans sa tête les formules qu'il pourrait employer pour convaincre les seules personnes qu'il connaissait à Korvosa lorsqu'il tomba nez-à-nez avec Abbaer - ou plutôt nez-à-ventre si on considérait les tailles respectives du nain et de l'humain. Le roublard l'avait aperçu le premier et avait engagé la conversation en lui posant une salve de questions. Fergus ne savait à laquelle il lui fallait répondre en premier et il prit le parti de le faire dans l'ordre où elles étaient venues.

« Non, je n'ai rien oublié messire nain. Et finalement vous ne tombez pas si mal. En fait j'ai un petit problème... Oh rien qui ne puisse se résoudre rapidement rassurez-vous. Voilà, ma roulotte, et ma bonne vieille carne ont disparu. De ce fait, je me trouve obligé de rester à Korvosa. Mais je n'y ai pas de connaissances, et la ville m'est complètement inconnues. » Il marqua une pause, comme si la suite lui demandait un gros effort. [/dit]En bref, je me trouve à la rue. Ne pourriez-vous me recommander un endroit où je pourrais poser mes hardes quelques temps ?[/dit] Il espérait intérieurement que le roublard l'inviterait à partager la maison où le groupe avait passé la nuit précédente.

Puis, comme le nain reprenait sa marche, il l'accompagna instinctivement, le déchargeant de quelques objets qui l'encombraient C'est alors qu'Abbaer se mit à parler de potions. Le visage de Fergus s'éclaira l'espace de quelques instants. Ca il savait faire, c'était même son métier, et d'après ce qu'il avait vu dans la maison, le matériel que le nain utilisait semblait être de très bonne qualité. Mais bien rapidement l'alchimiste fut aux prises avec une intense opposition intérieure. [pense]Ai-je bien compris ? Il a parlé de... drogue ![pense] Fergus observa le visage du nain, essayant d'y déceler les traces d'une quelconque addiction ou d'un manque. Ne voyant aucun tic marquer la face sérieuse du roublard, il se dit que celui-ci ne devait pas en user beaucoup et que s'il s'y prenait bien, il pourrait l'aider à se débarrasser de cette mauvaise habitude. Prenant sur lui - il n'était pas temps de se mettre à dos la seule personne qui puisse l'aider à Korvosa - il lui répondit « Et bien, je crois que je pourrais vous aider... Je ne connais pas cette... drogue... ». Le mot avait eu du mal à sortir de sa bouche. Il déglutit et ajouta «  mais je crois que si vous me donnez les moyens de la réaliser, je devrais pouvoir en faire... »

Heureusement pour Fergus, Abbaer changea rapidement de sujet. Il avait dû se rendre compte de l'effort que le jeune homme venait de faire et ne souhaitait pas l'accabler plus. « Je ne saurais vous aider à fabriquer des armures plus fiables... En revanche, je puis effectivement vous aider à mieux vous protéger. Il se trouve que durant mes années d'apprentissage, mon maître me faisait effectuer des travaux qui n'avaient que peu de rapport avec la santé d'autrui. Il me disait que nous, alchimistes, devions apprendre à expérimenter et à nous utiliser comme cobayes. A force de recherche et d'expérimentation, j'ai fini par découvrir une formule, en mélangeant diverses composantes, ayant pour but d'améliorer les protections des armures. Je peux en préparer un certain nombre quotidiennement et, grâce à une autre de mes découvertes, je peux en faire bénéficier autrui. Si cela vous intéresse, je serai heureux de vous en réserver quelques unes. » Réfléchissant un instant il ajouta « Disons... deux ou trois par jour ? Mais attention, ce qui n'est pas consommé dans la journée se volatilise. Je n'ai jamais réussi à trouver le moyen de faire durer ces extraits plus longtemps que 24 heures, et je crois que je n'y arriverai jamais... Je peux aussi, en cas de coup dur, vous aider à récupérer plus rapidement des affaiblissements que vous pourriez ressentir. Je viens de trouver le moyen de le faire, mais comme c'est encore tout récent, je ne maîtrise pas complètement la formule et je ne puis vous en fournir que deux par jour. Peut-être qu'avec un peu de temps et d'expérience, j'arriverai à en créer un peu plus. »
Offline Dalvyn  
#25 Envoyé le : dimanche 21 novembre 2010 13:53:06(UTC)
Dalvyn
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En revenant à la demeure de Zellara, le groupe avait trouvé une missive écrite de la main de Mélavéa. Le texte était succinct mais, en gros, il indiquait qu'elle avait décidé de quitter la ville pour mettre "ce qu'elle avait de plus précieux" à l'abri des turpitudes et des dangers de Korvosa. Comme toujours, la jeune femme avait employé des mots étranges et peut-être inutilement complexes et des images diaphanes difficiles à percer, mais on comprenait le lisant le message que ses unions avec Kar'Uz avaient porté leur fruit et qu'elle ne voulait pas accoucher à Korvosa. Elle avait choisi de partir seule sans consulter le père car elle savait qu'il avait encore un destin à accomplir sur place, un destin esquissé par les songes qui hantaient ses rêves, et elle ne voulait pas l'en détourner.

Mélavéa avait apparemment croisé Kolgrom lorsqu'elle était passée à la demeure de Zellara pour déposer sa note car le nain avait ajouté quelques mots en bas du texte. L'écriture et le style étaient bien différents, et le sens, on ne pouvait plus clair. Le message indiquait "La gamine ne peut pas partir seule. Je veillerai sur elle." et était signé d'un K runique nain. Kolgrom avait toujours agi plus ou moins comme protecteur de l'ensorceleuse de Pharasma ; nul doute qu'avec lui à ses côtés, elle serait saine et sauve.

Les aventuriers ainsi mis devant le fait accompli n'avaient pas beaucoup d'options. Certains avaient choisi de rester chez Zellara pour accuser le coup ou méditer sur les événements récents ; d'autres, comme Abbaër, avaient plutôt choisi de s'occuper l'esprit en allant revendre quelques bricoles. Malgré l'épidémie, on trouvait assez facilement des acheteurs en ville : après tout, nombreuses étaient les familles prêtes à revendre leurs quelques biens précieux à prix modérés pour obtenir suffisamment d'or pour visiter un temple et faire guérir un être cher ; et, naturellement, les marchands profitaient bien de cette situation. Le nain n'eut donc aucun mal à trouver des acheteurs pour les différentes choses dont le groupe avait décidé de se séparer.
Offline Shait  
#26 Envoyé le : dimanche 21 novembre 2010 22:20:23(UTC)
Shait
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Après plusieurs échoppes et avoir crapahuté un peu partout avec Fergus Abbaër en avait quasiment terminé avec tous les achats et reventes. Il avait pris l'initiative d'embaucher l'alchimiste à son compte ou plutôt sur le compte du groupe étant donné que l'or accumulé était à tous mais si Fergus qui avait l'air plutôt humble était capable de réaliser la moitié des choses dont il se disait capable de faire alors se serait un allié de choix dans les jours à venir et peut-être même qu'il n'aurait pas à quitter la ville si les remèdes et les extraits du jeune homme était capable de ralentir voire d'inhaler les effets du voile sanglant.

Le roublard avait donc réussit à négocier contre le vivre, le couvert et l'achat des matières premières nécessaires à la fabrication des potions de Fergus à bénéficier gratuitement de ses talents d'alchimistes. Bien entendu Abbaër avait voulu des preuves des dons du jeune homme et finir de distiller les doses de frisson était un bon moyen de savoir ce qu'il valait, s'il parvenait à faire gagner de l'argent au groupe de cette manière c'était en plus tout bénéfice !

Avant de rentrer, le nain devait encore tenter de voir ce que valait les plans de jouets, il alla donc voir si les échoppes d'artisans du genre était ouverte et pouvait s'intéresser à ce qu'il vendait.
181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline nan2tyx  
#27 Envoyé le : dimanche 21 novembre 2010 23:13:43(UTC)
nan2tyx
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Fergus avait accepté les conditions offertes par Abbaer. De toute manière, avait-il la possibilité de refuser la main tendue par le roublard dans la situation où il se trouvait, fut-elle au bout d'une laisse qui allait l'attacher au roublard et à Korvosa ? C'était maintenant que la partie la plus difficile allait commencer. Certes l'alchimiste avait pris sur lui de venir demander de l'aide à ces gens qu'il ne connaissait pratiquement pas. Mais c'était la seule échappatoire à la condition errante qu'il avait vu se profiler après la perte de sa roulotte. Au moins il serait au chaud la nuit et pourrait manger à sa faim, du moins l'espérait-il.

De retour à la maison, il se mit au travail. Abbaer lui avait fourni les moyens de réaliser plusieurs fioles de sa drogue. Fergus avait toujours cette appréhension que ce qu'il s'apprêtait à faire allait à l'encontre de certaines de ses convictions, mais il finit pas se dire que ce qu'il faisait serait bénéfique, si non pour le groupe au moins pour son avenir. Il commença par ranger le laboratoire comme il l'entendait. Puisqu'il s'agissait de son outil de travail pour les jours à venir, voire plus, il voulait pouvoir y retrouver ses marques rapidement. Puis il installa une partie de son propre matériel. Non pas que ceux fournis par le nain ne lui plaisaient pas, mais il avait pris l'habitude de travailler avec ses propres outils et les connaissait parfaitement. il savait ce que chaque tube et chaque fiole qui le composaient avait contenu, comment ils avaient été nettoyés et les mélanges qui pouvaient être effectués dans chacun d'entre eux.

Avant de démarrer, il commença par concocter une mixture faite à base d'herbes et d'eau qu'il tira de la petite sacoche qu'il portait à sa ceinture. Cette concoction lui permettrait d'être plus concentré sur sa tâche et d'être plus précis dans ses mouvements.
Fergus se prépare un extrait de Crafter's Fortune : +5 au prochain jet d'alchimie

Une fois qu'il eut avalé le contenu du petit tube qu'il venait de remplir, il s'attaqua à la tâche. Ses gestes avaient d'abord semblé hésitants, comme s'il craignait les réactions de ses mélanges ou qu'ils ne soient pas les bons. Puis prenant plus d'assurance, il travailla plus rapidement. Les quelques conseils d'Abbaer l'aidèrent au début à se familiariser avec les éléments qu'il ne connaissait ou ne reconnaissait pas. Au bout d'un moment, ses anciens réflexes revinrent et il ne pensa plus à ce qu'il faisait, tout lui venait machinalement.

Il travailla jusqu'à une heure tardive puis, après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, il se remit à la tâche le lendemain. Durant cette période, il avait été peu prolixe, absorbé par sa tâche. Il n'avait pas voulu se mêler aux discussions qui avait alimenté la journée et qui, de toute manière, ne le concernaient pas. En revanche, il avait répondu affablement à toutes les questions qu'on lui avait posé, essayant de ne pas perdre le fil de ce qu'il était en train de faire.

  • Travail réalisé la première journée : 1d20+21 donne [7] + 21 = 28
  • Travail réalisé la seconde journée : 1d20+21 donne [2] + 21 = 23


+21 = +10 (Artisanat - Alchimie) +4 (objet alchimique, capacité Alchimie de l'alchimiste) +2 (Laboratoire) +5 Crafter's Fortune. Si Abbaer aide Fergus, il faut rajouter +2, qui n'ont pas été comptés, pour un total de +23.
Valeur de frisson créée le premier jour : 504 po (540 avec l'aide d'Abbaer)
Valeur de frisson créée le second jour : 414 po (450 avec l'aide d'Abbaer)
Total : 914 po (990 avec l'aide d'Abbaer).


Il s'arrêta au soir du second jour. sa tête bourdonnait. Il avait travaillé avec acharnement durant deux jours sans pratiquement voir la lumière du jour. Ses yeux lui piquaient et ses bras et ses épaules, à force de monter et descendre les différents instruments à auteur d'yeux et de les redescendre sur la table du laboratoire, lui pesaient comme s'il avait porté des caisses pendant une demi-journée. Mais il afficha un large sourire en se tournant vers son hôte. « Ca y est messire Abbaer. Votre stock est prêt. D'après ce que je peux en déduire, il doit y avoir au bas mot pour 900 po de frisson. Mais êtes-vous vraiment sûr qu'il s'agit là de votre consommation personnelle ? Cela fait beaucoup pour un seul nain, non ? »

Modifié par un utilisateur dimanche 21 novembre 2010 23:22:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Shait  
#28 Envoyé le : lundi 22 novembre 2010 17:24:49(UTC)
Shait
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  • Test d'alchimie DD10 pour aider Fergus : 1d20+8 donne [3] + 8 = 11


« Bah peut-être que j'aurai à en revendre quelques uns à des amis, car effectivement ça fait un peu beaucoup. Tiens je vais y aller pas plus tard que maintenant comme ça ce sera fait ! En tous cas je te remercie une masse Fergus c'était pas une mince affaire et tu as réussi cela avec brio et j'avoue que travailler avec toi pendant ces deux jours a été assez agréable et comme promis si tu désires t'installer ici jusqu'à ce que tu sois assez revenu en fond pour reprendre la route y'a pas de soucis. »

Sur ce le nain sortit avec son lot de flacons, il n'avait pas envie de perdre du temps à tout vendre à la sauvette dans les rues sombres de Korvosa, non pas parce qu'il avait peur, mais plus par facilité car il avait dans l'idée d'aller dans une échoppe conventionnée pour revendre le tout en gros et tant pis s'il n'en tirait pas le maximum. Lorsqu'il eut fini, il rentra chez Zellara pour le repas qui devait réunir tout le monde ou presque.

Modifié par un utilisateur lundi 22 novembre 2010 17:26:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline mdadd  
#29 Envoyé le : lundi 22 novembre 2010 17:29:53(UTC)
mdadd
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L'annonce du départ de Kolgrom parut bien anodin face à celui de Mélavéa. Voilà plusieurs jours déjà qu'elle se renfermait sur elle même et ne se confiait que rarement au shoanti. Quelque chose se passait, il en était certain, mais bien incapable de savoir de quoi il retournait. Le Corbeau ne lui avait laissé aucun signe, aucun cauchemar, une tension grandissante apportait un froid glacial au cénotaphe déjà peu accueillant. Et là elle était partie... Il avait l'impression d'avoir pris une douche glacée et il se remettait à peine du choc que cela avait produit.

Pendant 2 jours, Kar'Uz ne fut que l'ombre de lui-même. Il errait du cénotaphe à la maison de Zellara, transportant les affaires qui n'y avaient plus l'utilité, les siennes... Il rendit au cénotaphe son identité première, celle où la première fois Mélavéa l'y avait invité - « Tu le retrouveras tel que tu l'as connu et restera éternellement ainsi jusqu'à ton retour...  »- Avait-il espéré.

Puis il avait demandé l'autorisation à Abbaër de squatter un coin dans la chambre vu que Kolgrom était parti. Oh pas un lit, juste un petit espace pour y étaler sa paillasse, sa couverture en peau et ses quelques affaires personnelles. Il n'aurait plus à dormir recroquevillé sur lui même dans un coin de la pièce du bas. Enfin, il fit un tour au campement shoanti pour voir si les rares résidents avaient besoin de lui et mettre de l'ordre dans sa tente. Elle était dépourvue d'intérêt pour quiconque viendrait la visiter, mais elle pouvait encore fournir un abri pour la nuit et servir pour les rituels qu'il ne pouvait réaliser chez Zellara. Zellara... L'esprit de la cartomancienne habitait cette maison et le chamane Corbeau se demandait si justement ce n'était pas ce qu'il recherchait. Il était le lien entre les vivants et les morts, permettant aux âmes perdues de trouver le chemin de l'Ossuaire. Elle était voyante et elle savait peut-être interpréter les rêves, ses rêves ou plutôt ses cauchemars...

Il ne savait pas comment communiquer avec elle, il avait observé Abbaër, il se servait du jeu de Harrow, mais Kar'Uz était persuadé que l'esprit de la varisienne habitait la demeure, les cartes n'étaient peut-être pas utiles... Cependant, si elle devait interpréter ses cauchemars, elle en aurait besoin et là il faudrait sans doute demander à Abbaër de l'aider. Mais pour le moment, le nain chauve était occupé par ses fioles de frisson, comme absorbé et ce n'était pas le moment de le déranger, ni lui, ni Fergus l'alchimiste qu'ils avaient sauvé des griffes de la Lavande. Alors il se mit dans un coin afin de ne pas les déranger et se concentra, essayant de trouver les énergies et les fluides magiques qui flottaient imperceptiblement tout autour - Zellara ?..

Modifié par un utilisateur lundi 22 novembre 2010 17:30:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Dalvyn  
#30 Envoyé le : mardi 23 novembre 2010 19:32:04(UTC)
Dalvyn
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Abbaër avait déjà eu l'occasion de travailler avec quelques connexions plutôt louches qui revendaient officiellement et/ou en douce certaines matières peu légales à Korvosa ; il n'eut donc pas trop de difficultés à trouver à qui revendre l'impressionnante quantité de frisson que Fergus l'alchimiste avait préparée au cours des deux derniers jours. Malheureusement, ces mêmes contacts savaient qu'il ne pourrait pas vraiment revendre sa marchandise à d'autres, et ils en profitèrent pour l'obtenir à bon prix. Au final, c'est seulement quelque 420 pièces d'or que le nain put récupérer.

  • 1d200 donne [20] = 20


Quand il revint chez Zellara, il trouva Kar'Uz à moitié prostré dans un coin ; visiblement, la nouvelle du départ de Mélavéa, ainsi que celle de son état peut-être, avait été un coup relativement difficile pour le Shoanti. Ce dernier avait tenté d'appeler Zellara, espérant qu'elle puisse l'aider à y voir clair, mais l'esprit de la Varisienne n'était pas lié à son ancienne demeure et ses appels ne reçurent aucune réponse.

Modifié par un utilisateur mardi 23 novembre 2010 19:34:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Gobelure  
#31 Envoyé le : mardi 23 novembre 2010 23:55:10(UTC)
Gobelure
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Horiadoc avait quelque chose d'important à dire à Abbaër. L'opération nocturne avait eu raison de sa résistance, et c'était avec une somnolence certaine qu'il avait subi plutôt que vécu la rencontre à la citadelle. Cependant, un détail avait retenu son attention, dont il ne tarda pas de gratifier le nain : « Euh... ab', je voulais juste te signaler, tout à l'heure. C'est pas Piedslégers, c'est Wetfeet, mon nom. Ca veut presque dire la même chose dans la mangue, mais pas tout à fait, en fait ça veut dire Piedsmouillés. C'est à cause des bateaux, tu comprends, même si on a le pied léger, il est toujours un peu mouillé. Pas grave, hein ! Mais je te dis ça juste comme ça, pour que la prochaine fois, eh bien, tu sais.  »

La halfelin regarda la bicoque délabrée dans laquelle se traînait Kar'Uz. Il alla le consoler à sa manière, en le saoulant de paroles de réconfort, d'une banalité aussi crasse que « Mais elle reviendra, t'en fais pas !  » ou « Ou t'auras qu'à aller la chercher, ça doit pas être bien dur, c'est pas si grand la Varisie », avant d'enchaîner sur le terrible : « Moi, quand il y a eu la vieille Mélinda que son mari l'a quitté, non je parle pas de ma tante, celle qui est horrible, mais la mère de mon oncle Perioc, le chef de famille, elle est morte maintenant, ça se passait dans son enfance. A Périoc, pas Mélinda. Donc, un beau jour, Mélinda, son mari a complètement disparu, et enceinte jusqu'aux yeux qu'elle était. De Périoc, bien sûr. Eh bien, la famille, elle s'est mobilisée, et elle a fait savoir partout à Korvosa que ce lâche de Brogon ferait bien de rappliquer vite fait s'il voulait pas qu'on lui fasse tous la tête. Et tu sais pas ce qui s'est passé ? Eh bien, ça n'a pas marché, parce qu'il avait quitté la ville. Mais figure-toi qu'à Harse, ... » La suite de l'histoire dura une bonne heure, avec invocation de toute sorte de famille éloignée, de visites dangereuses à Kaer Maga, et de retour final du mari dont ce n'était en fait pas la faute, il avait perdu la mémoire à cause d'un jeteur de sort débutant de l'Académie qui avait raté sa formule. « Comme quoi, tu vois, y'a jamais vraiment de raison de désespérer, hein ! »

Cela dit, la vraie question qui brûlait les lèvres du petit ne tarda pas à sortir impromptu : « Bon, eh bien, maintenant, quoi qu'on fait ? »
Offline Dalvyn  
#32 Envoyé le : mercredi 24 novembre 2010 00:40:31(UTC)
Dalvyn
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Trois journées entières s'étaient écoulées sans qu'ils n'obtiennent aucune nouvelle ni de la part de la Maréchale ni au sujet du Voile sanglant, qui continuait à progresser en ville. Ils en avaient profité pour se reposer, mettre Horiadoc des récents événements qui s'étaient produits pendant son absence, nettoyer et entretenir leur équipement et faire le tri dans les diverses possessions sur lesquelles ils avaient mis la main… d'une manière ou d'une autre.

Le départ de Mélavéa et de Kolgrom n'avaient rien fait pour améliorer une ambiance déjà pesante à cause de l'inaction. En parcourant la ville pour écouler sa marchandise, Abbaër avait vu que certains nobles du quartier de la Rive Sud recrutaient des musiciens pour animer un bal costumé dont le but avoué était, comme le disait l'annonce, "de permettre aux invités de se changer les idées en ces temps troublés pour Korvosa". Plus clairement, pendant que les pauvres se languissaient en tentant d'échapper tant bien que mal au fléau qui ravageait Korvosa, d'aucuns s'amusaient à grands coups de fêtes, de bals et de buffets pour s'ôter leurs quelques soucis de la tête. Lorsque le nain partagea sa découverte avec le reste du groupe, cela non plus ne fit rien pour améliorer leurs humeurs.

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, Horiadoc avait décidé ce soir-là de tenter de mijoter un copieux repas rehaussé d'épices et de vins qui devaient, selon lui, à coup sûr ramener la bonne humeur et l'entrain et qui, au pire, ferait passer le temps en attendant que d'autres tâches se présentent à eux. Ainsi, après un bon repas qui, c'est vrai, parvint à mettre un peu de baume au cœur, les aventuriers ainsi que Fergus, qui avait été naturellement invité vu qu'il n'avait nulle part ailleurs où aller et qu'il avait œuvré deux journées entières pour le compte du groupe, avaient passé la soirée dans la petite demeure de Zellara.

C'est bien après le coucher du soleil, ce soir-là, que qu'on frappa à la porte.
Offline Uktar  
#33 Envoyé le : mercredi 24 novembre 2010 13:13:32(UTC)
Uktar
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Il se doutait plus ou moins qu’elle n’allait pas venir avec lui, et sa réponse ne le surpris pas. Théobald avait fait fonctionner sa mémoire de manière à prendre en note toutes les informations d’Eries, espérant ne pas en oublier quand il aurait à les divulguer.
Il aurait voulut encore lui poser quelques questions, mais elle lui avait faussé compagnie, la présence et le contact de gens de la race de Théobald ne devait pas être facile, et il comprit son désistement.

Il se retrouvait à nouveau seul dans les rue de Korvosa, mais à la différence c’est qu’il savait où aller, qui était ces personnes qu’il allait rencontrer, comment avaient ils procédé et quels liens avaient ils avec Gaedren, c’est tout un tas de questions qui se bousculaient dans sa tête, mélangés avec les informations qu’on venait de lui transmettre, cela faisait un beau désordre.
C’est tout tremblant et avec beaucoup d’appréhension qu’il s’approcha de la porte, la ruelle n’était pas assez longue pour qu’il puisse faire et refaire sa présentation et mettre de l’ordre dans ses arguments. Mais derrière cette porte se trouvaient des personnes qui pourraient lui en dire plus sur la disparition des Lamms et surtout cela allait lui donner un premier contact avec des gens de Korvosa, en espèrent qu’ils seraient plus causant que la plus par des passants ou des gardes qu’il avait vu jusqu'à présent.

Il hésitât un moment, regardant tout autour de lui et inspectant des yeux la porte et son contour, que voulait dire se papillon gravé ?

Il referma et serra son manteau de cuir, ajusta son couvre chef et tendit le poing pour frapper à la porte. Son cœur battait très fort, ses membres tremblaient, il se racla la gorges pour que sa voix soit le plus audible possible.

Il attendit………
Offline Shait  
#34 Envoyé le : mercredi 24 novembre 2010 20:45:21(UTC)
Shait
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Il fallut que Kar'Uz alerte Abbaër sur le fait que quelqu'un frappait à la porte pour que le nain qui avait copieusement arrosé le repas d'un vin divinement parfumé et épicé et qui parlait fort avec Horiadoc, réagisse et se lève intrigué. Sans le vin, ramené dans l'après-midi d'un caviste qui bradait une partie de son stock pour des raisons que le roublard ne voulut pas connaître de peur de culpabiliser et si tous ses compagnons n'étaient pas réunis chez Zellara ce soir il aurait sans doute été assez inquiet car c'était une somme considérable qui dormait dans le coffre de l'armoire et même si Abbaër faisait toujours attention de ne pas être suivi quitte à faire des détours pour rentrer. Il y aurait toujours un voleur plus malin que lui à Korvosa... C'est donc avec la main sur le fer de sa hache et le sourcil froncé qu'il entrebâilla la porte pour voir qui se présentait à l'heure du souper.

« Eh ben l'ami que viens tu donc faire dans le quartier du poisson à cette heure ? Si tu cherches de la pisse de solly, c'est pas ici que tu la trouveras ? » Le nain examina rapidement de pied en cape le type histoire de voir à qui il avait à faire de prime abord il ne ressemblait pas aux mendiants du quartier.

Modifié par un utilisateur jeudi 25 novembre 2010 06:50:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline Uktar  
#35 Envoyé le : mercredi 24 novembre 2010 22:34:15(UTC)
Uktar
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Quand la porte s’ouvrit son cœur faillit exploser tellement il frappait fort dans sa poitrine, la façon dont la personne en face de lui le regardait, lui donna l’impression que cela se voyait. Son regard se plongea droit devant lui, mais personne ne se présenta en face de lui, il lui fallut baisser la tête pour voir l’être qui venait d’ouvrir la porte. Il essaya de dissimuler sa surprise, en engageant la discussion.
C’était un homme d’une vingtaine d’années et d’une corpulence très moyenne. La blancheur de sa peau faisait contraste avec son manteau de cuir clouté noir, l’ombre de son chapeau plongeait sur son visage. Ce même chapeau qu’il ôta pour dévoiler son visage et ses cheveux gris tirés en arrière comme une queue de cheval et maintenu par une bande de tissu noir. Une cicatrice partait de l’arrière du crane et venait jusqu’au milieu de la joue gauche, et passant par le haut de l’oreille qui était manquante. Deux anneaux pendaient à ses oreilles.
Il était vêtu d’une armure de cuir clouté noir en forme de grand manteau descendant jusqu’aux genoux, laissant apparaitre de haute botte montant jusqu'aux articulations. On peut deviner sur un des coté passant entre les deux pans, le fourreau d'une épée longue. Une forme également sur son autre coté faisait deviner un carquois de jambe. Un écu en bois ornait son dos cachant le sac à dos à l’allure usé.

C’est avec une voix claire et sans hésitation qu’il se présenta. Comme à son habitude sa crainte avait disparut lorsqu’il prenait la parole.

« Bonsoir l’ami ! » Il avait repris le même terme de manière à montrer ses intentions. « Je suis Théobald Ithier et je défends la justice suivant les préceptes de Iomédae.
Cela fait deux jours que je suis de retour à Korvosa et je cherchais Gaedren Lamm. On m’a dit que vous étiez les personnes les plus aptes à répondre à mes questions, sur se qu’il lui était arrivé! »


Théobald pu remarquer la surprise qui se lisait sur la face de son vis-à-vis, il ne lui laissa pas le temps de répondre, il enchaina dans la foulée.
« J’étais un des ses Lamas durant de nombreuses années quand j’ai été laissé pour mort ! Je dois donc ma survie à ma mort !!!!
Après de nombreuses années je revenais pour me retrouver face à lui, mais il semblerait que certaine personnes aient été plus rapide que moi ?!? »




Offline Gobelure  
#36 Envoyé le : jeudi 25 novembre 2010 00:21:25(UTC)
Gobelure
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Horiadoc, tout content de voir arriver un invité surprise, déclara tout de go : « Lamm ? Je crains bien que vous ne fassiez erreur, il n'y a personne de ce nom ici, et j'avoue que ça ne me dit vraiment rien du tout ! Mais ne restez pas ainsi sur le pas de la porte, si vous avez décidé de servir Iomedae, et que vous souhaitez payer votre repas en histoires, nous serons très heureux de vous entendre, je crois qu'il reste encore quelque chose dans la marmite, et, depuis le départ de Kolgrom, les bouteilles mettent tout de même plus longtemps à se vider... ah, là, il en reste un peu ! Entrez donc, l'ami, je suis sûr que vous avez des histoires passionnantes à nous raconter, et nous, on peut vous rendre la pareille, hein ! Vous aimez les histoires, au moins ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 25 novembre 2010 00:22:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Shait  
#37 Envoyé le : jeudi 25 novembre 2010 08:47:01(UTC)
Shait
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Gaedren Lamm... Fichtre et foutre !!! Voilà qu'il se faisait rappeler à sa mémoire comme un diable sortie de sa boîte. Les souvenirs des mois derniers revînrent à sa mémoire comme des images qui défilaient devant ses yeux : son retour à Korvosa après un an, la chevalière au scarabée de son père chez Guzzlik le receleur, la mort de Redniff qui avait commandité le meurtre de ses parents et inspiré à Lamm son idée d'exploiter des enfants, la carte du tourment, le mystérieux rendez vous chez la diseuse de bonne aventure, Kolgrom, Sinva, Mélavéa, Lilot et cet étrange ensorceleur varisien, à qui il aurait bien botté le cul... Puis la poissonnerie, son pied qui passe à travers le ponton pourris et la perte de sa botte, le molosse, le combat acharné et sans pitié contre les sbires de Lamm, la tête tranchée de Zellara dans la boîte, l'ultime combat contre Gaedren Lamm et pour finir le coup fatal que le nain assène, la dernière image qu'il aura de l'assassin de ses parents : le carreau qui s'enfonce dans le ventre de ce fou et son corps qui tombe dans le fleuve pour disparaître à jamais ! Tout cela résumé en un seul mot : Vengeance !

Le nain revînt à la réalité, Horiadoc qui l'avait rejoint dans l'entrebâillement de la porte, proposait déjà à l'étranger d'entrer. Abbaër était plus méfiant. Si c'était là un enquêteur à la solde des juges de Korvosa ? Si on avait indiqué cette maison, c'était que quelqu'un l'avait repéré cette nuit là ! Lui ou l'un de ses anciens compagnons... ou alors que quelqu'un avait trop parlé... Il pensa aussitôt à l'ensorceleur, son nom lui revint enfin : Chaine Idolis ! Dès le premier jour il s'était dit qu'il ne serait pas fiable.

Comment s'assurer que celui qui se présentait devant eux disait la vérité ? Sans dire un mot le nain ouvrit la porte un peu plus grand, laissant par la même occasion rentrer l'horrible odeur de poisson pourrie qui flottait dans l'air du soir. Téobald Ithier pouvait maintenant voir son ceinturon et les deux dagues qui se croisait au niveau de la boucle. Si c'était effectivement un ancien Lammas, il reconnaîtrait à coup sur la dague au pommeau finement ciselé qui avait été celle de Gaedren. Il posa tout de même la question en essayant de faire en sorte que la surprise de l'annonce de l'homme ne puisse pas se trahir dans son intonnation ou se lire sur son visage : « Mais qui vous a indiqué cette maison ? »

  • Test de bluff : 1d20+9 donne [14] + 9 = 23

Modifié par un utilisateur jeudi 25 novembre 2010 09:00:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

181 - MJ IRL La Tour d'émeraude niv 4.
Offline nan2tyx  
#38 Envoyé le : jeudi 25 novembre 2010 11:56:18(UTC)
nan2tyx
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Fergus n'avait pas dit un mot de la soirée. Il écoutait tout en mangeant les histoires racontées par les uns et par les autres, et cela n'était pas pour lui déplaire. Non seulement on ne lui demandait pas de parler, mais en plus il avait l'impression d'avoir trouvé une famille. Horiadoc était un vrai cordon bleu et s'affairait pour que personne ne manque de rien. C'en était presque gênant pour l'alchimiste. Il s'en voulait presque de ne pouvoir aider les uns et les autres dans leurs tâches quotidiennes.

Il allait enfourner une nouvelle bouchée du succulent repas lorsqu'on frappa à l'huis. Fergus revint rapidement à la réalité. L'attitude d'Abbaer lui rappela qu'ils étaient dans une ville en partie livrée à elle-même et que tous les moyens y étaient bons pour s'approprier des biens de manière indue. Il s'approcha de son sac, prêt à y fourrer la main si nécessaire, et resta à l'écart. Le nom de Gaedren Lamm ne lui disait rien et la réponse donnée par Horiadoc au nouveau venu le confortait dans l'idée que ce pouvait être un piège pour attaquer la maison. S'il fallait, Fergus défendrait ses nouveaux compagnons avec acharnement, mais l'heure n'en était pour le moment qu'à la discussion. Il attendit de voir comment les choses allaient tourner et la réaction des uns et des autres.
Offline Uktar  
#39 Envoyé le : jeudi 25 novembre 2010 13:25:29(UTC)
Uktar
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Théobald vit une deuxième personne pointer le bout de son nez, la remarque sur la taille des êtres de se groupe le fit sourire et il cru vraiment pendant un instant qu’il s’était tromper ou plutôt que la vielle femme s’était jouée de sa moralité. Mais au moins ce groupe était accueillant et il pourrait passer de bonnes minutes à raconter son histoire, puisqu’on l’y invitait.

Son premier interlocuteur avait réagit, cela laissait présager de longues discussions. Le chapeau à la main il inclina la tête et accepta l’invitation à entrer. « Je vous remercie de votre hospitalité, et pour ce qui est de la personne qui m’a indiquée cette maison, nous allons y venir. » Il attendit que la porte soit refermée pour continuer, le regard se perdant un peu à tous les endroits de la pièce.

« J’ai une longue histoire à vous raconter si vous me dites que vous connaissez ce Gaedren. » Ses yeux faisant le tour du propriétaire, il ne pu éviter de voir le pommeau de la dague, celle-ci lui disait quelque chose, mais quoi, pour le moment il ne faisait aucun rapprochement.

Depuis une journée qu’il était revenu à Korvosa, il n’avait cessé de poser des questions sur son bourreau et nombreuses personnes n’avaient même pas relevé le nom, mais là on l’invitait, et cette dague ? Il se lança.
« J’étais un petit Lammas lorsque j’étais enfant, je vous passe les détailles sur ce que nous faisions et ce que nous subissions. Mais un jour un enlèvement a tourné au drame, et par le plus grand des hasards, c’est mon père, qui était dans la garde qui fit échoué la tentative, et certain s’en sont aperçu, mon père m’a également reconnu. Je vous épargnerais les détails, mais ils m’ont laissé pour mort » Il montra son visage en même temps, « à coté de mon père qui lui l’était vraiment. Cela à été très dure de m’en sortir, et pour cela j’ai quitté la ville. Mais pendant toutes ces années, deux visages sont restés gravés dans ma mémoire, celui de mon père mort à coté de moi et celui de Geadren Lamm.  »

« Il y a quelques semaines, quand mon maitre mentor est mort, que Iomédae l’a rappelé à ses cotés, j’ai pris la décision de revenir dans la cité et de le retrouver. Ne me demandez pas ce que j’aurais fais devant lui, cela me travaille depuis des années….. !!!! »

Il marqua une pause, laissant tout le monde digérer ces paroles, et voir les réactions des ses hôtes !

  • Perception : 1d20+5 donne [4] + 5 = 9
  • Diplomatie : 1d20+7 donne [12] + 7 = 19
  • Psychologie : 1d20+10 donne [11] + 10 = 21
Offline mdadd  
#40 Envoyé le : jeudi 25 novembre 2010 16:59:19(UTC)
mdadd
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Il était resté prostré trop longtemps dans son recoin et les mots d'Horiadoc le fit sourire. Quelle spontanéité, quelle innocence, petit par la taille mais grand, très grand par sa générosité et sa spontanéité. Ce soir là il partagea le repas avec les autres. Il leur avait fait part d'une absence d'une courte durée, il devait aller au campement shoanti pour s'occuper des siens qui espéraient encore, mais il reviendrait régulièrement, pour prendre des nouvelles et apporter son aide en cas de besoin. Quelqu'un frappa à la porte...

Le shoanti comme à son habitude s'effaça dans le coin de la pièce, laissant les hôtes légitimes accueillir l'intrus. A vrai dire, il s'attendait à un messager de la Maréchale qui leur apportait une nouvelle missive pour une convocation ou une nouvelle mission, mais rien de tel ne se produisit et l'étranger qui se présenta paralit d'un passé que visiblement Abbaër connaissait. Le nain ne se confiait pas sur son histoire et Kar'Uz ne connaissait pas cette partie de leur vie qui les a fait se rencontrer, lui, Kolgrom, Sinva, Grigàn, Horiadoc, Mélavéa... Ensembles ils avaient vécu des évènements terribles, tragiques qui les avaient réunis et rassemblés en un groupe qui se serrait les coudes et se faisait confiance malgré la disparité raciale et la xénophobie très exacerbée à Korvosa.

Lui, il les avait rencontré lors d'un combat qui l'avait opposé à ce petit caïd des rues qui s'était transformé en rat-garou et qui molestait à mort un nobliau. Le groupe d'Abbaër était venu à la rescousse et il leur devait certainement sa survie contre le petit chef de bande et ses sbires. Mais après, ils s'étaient concentrés sur les affaires courantes, l'affaire Barvasi, le nécromant fou et ses golems monstrueux, les vampires, la Lavande... et guère étendus sur le passé, un passé que l'étranger semblait évoquer et attirer la méfiance du nain chauve. C'était l'occasion d'en apprendre plus sur le groupe qui lavait fini par adopter sa shoantitude, enfin il fallait plus dire supporter pour le cas de Grigàn, le pur korvosien.

Lorsque l'homme fut invité à entrer, Kar'Uz s'avança d'un pas seulement afin de se dégager du coin et de la pénombre, juste pour se montrer et signifier que l'étranger avait affaire à tout un groupe si jamais il voulait abuser ou tenter de tromper quelqu'un. Si hostilité il devait y avoir, Kar'Uz défendrait ses compagnons, même Fergus qui finalement avait su vaincre très... trop ?.. rapidement la légendaire méfiance naine, ce qui n'était rien comparée à celle d'Abbaër.

Je pense qu'il est de bon ton de se re-décrire puisqu'il y a un nouveau venu, ça évite d'aller explorer les feuilles de perso de chacun.
L'homme qui s'avança, fier, droit, le regard perçant et inquiétant, ressemblait à un oiseau de mauvais augure, . Et il y avait sa peau : recouverte d'une texture qui lui donnait une couleur blanche, comme de la fumée, ce qui lui donnait l'aspect d'un cadavre ambulant.

L'homme était grand pour un humain, entièrement glabre, le visage parcouru par des peintures rituelles rouges. Il portait une sorte de grande tunique composée d'une multitude de pièces de vêtements noirs qui se chevauchaient les unes sur les autres pour former comme une sorte de... plumage. Ses pieds étaient chaussés de bottes en peau animale, maintenues par des lanières de cuir. Sa tête était coiffée par une sorte de crâne d'oiseau entouré de plumes noires qui redescendait presque jusqu'au milieu du dos, comme s'il faisait partie intégrante de la tunique.

Pour tout armement, il portait un coutelas accroché à la ceinture qui lui enserrait la taille, une fronde pendouillant mollement le long de son flanc droit et enfin une masse d'arme au manche de bois sculpté en une myriades d'arabesques cabalistiques et à la masse renflées de boules d'une parfaite rondeur montrant la minutie de sa fabrication. Les bras croisés sur la poitrine, il toisait d'un regard noir l'homme qui lui faisait face.

  • Intimidation : 1d20+10 donne [11] + 10 = 21

Modifié par un utilisateur jeudi 25 novembre 2010 17:00:55(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
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