Sans élever le ton Ellawa se mêla à la conversation - « Je suis née dans cette jungle et c'est mon habitat. Je peux être votre guide. Depuis des générations, mon peuple vit dans ces jungles et parviens à trouver de quoi se nourrir simplement avec ce qu'il y a autour d'eux. Nous pouvons faire de même. Pas besoin de porteurs, de guides, de grandes quantités de nourriture qui ne feraient qu'attirer les prédateurs. La jungle peux vous donner tout ce dont vous avez besoin si vous prenez la peine de vous y intéresser, de l'observer et de la respecter. Vous parlez comme ces colons qui ont occupés cette terre pendant des années, imposant leurs lois, leurs modes de vie et asservissant les locaux, incapables de modifier leur mode de vie et de pensée pour s'adapter à leur environnement. Alors oui quand on vient des grandes villes on a besoin de beaucoup de vivres, de grands tonneaux remplis d'eau, de beaucoup d'esclaves pour porter tout ça en plus des grandes tentes, du bois pour le feu et autres futilités inutiles qu'il faut protéger par beaucoup de gardes qu'il faut payer aussi. Ne sommes-nous pas suffisamment forts pour nous défendre nous même ? »

« Et ça se dit plus civilisé et évolué que nous... » - Conclu-t-elle avec un profond soupir en levant les yeux au ciel.

Sven n'avait pas dit un mot durant la longue tirade de Tiriji. Il avait commencé par l'écouter d'une oreille attentive, mais au fur et à mesure que la gnome parlait, il perdit quelque peu le fil. Lorsqu'elle finit enfin par se taire, il la regarda, secoua la tête et souffla comme s'il se demandait comment autant d'air pouvait être brassé par une si petite créature...

Il en était encore à remettre ses idées en place quand la discussion dévia vers la possible constitution d'une caravane pour partir à la recherche de la cité dont la femme serpent semblait avoir fait son objectif. Lorsque Ishirou émit l'idée d'une expédition contenant une foultitude de personnes en sous-entendant qu'ils auraient besoin de personnes en plus, le nordique ne put s'empêcher de lâcher quelques mots dans sa barbe en lui lançant un regard noir. « Og vi ble servert hva all denne tiden på øya? Hvis du fortsatt er i live, er det fortsatt litt takket være oss ... »

Il allait continuer dans la langue commune, mais Ellawa avait exprimé le fond de sa pensée entre temps. Et même si elle s'était surtout appuyé sur des éléments que Sven ne maîtrisait pas, celui-ci pensait plus ou moins la même chose.

Ephrem avait vu juste, il avait réussi à capter son attention et à la tirer de ses pensées, mais peut être pour s'y replonger plus profondément??
« Ouais, mais jusqu’à ce qu'on reparte, ça vas pas être gagné!!
Moi, juste en me faisant tout petit, et en me planquant je peux peut être y arriver, mais toi? Ils ont quel moyen pour te trouver et te reconnaitre?

Dans tous les cas, y va pas falloir qu'on arrive dans le port aux sons des tambours ou des clairons!! »

La discussion dut en rester là pour le moment, car la vigie lança bien vite le cri indiquant que le port était en vue. Grâce à l'obscurité ambiante, les lumières de la villes étaient clairement visibles au lointain et, plus le navire se rapprochait des côtes, plus les détails de celles-ci devenaient précises. Jask s'improvisa guide touristique pour ceux qui ne connaissaient pas la ville.

Les premiers détails qui apparurent étaient les lumières des phares qui indiquaient la position des brise-vagues qui protégeaient le port. « En fait, le port d'Éléder est divisé en plusieurs parties. Derrière les brise-vagues qu'on voit là-bas se trouvent les quais les plus importants, ceux qu'utilisent les navires de guerre et les gros vaisseaux. » précisa Jask. Il fit la moue en ajoutant « Il y a aussi l'Écluse de Grallus, mais c'est… un coin qu'il vaut sans doute mieux éviter. » Il poursuivit « En fait, lors de la création d'Éléder, les eaux du port intérieur n'étaient pas assez profondes pour accueillir les navires de grande taille... mais les premières compagnies chéliaxiennes qui ont accompagné les colons ont investi de belles sommes pour faire draguer toute la zone, ajouter de la profondeur et protéger le tout par des brise-vagues. »

Jask désigna ensuite la côte un peu plus à droite et continua « Là, c'est le quartier dit du Bas-Port. On y trouve également des quais. C'est là qu'accostent les navires plus petits, ou ceux qui n'ont pas l'autorisation de rentrer dans la ville ou encore qui ne peuvent pas payer les redevances. » Il désigna un point un peu plus haut, montrant du doigt une sorte de vaste plaine sur laquelle on pouvait distinguer quelques lueurs dispersées nettement moins puissantes que celles de la ville. « Là, c'est ce qu'on appelle l'Outremur. En gros, ce n'est rien de plus qu'une vaste plaine. On n'y trouve ni route pavée ni bâtiment en pierre ou en maçonnerie, mais juste des huttes et des cabanes en bois ou en paille. C'est là que vivent la plupart des ouvriers employés dans les plantations d'ananas plus loin, ou dans les mines des collines. C'est un endroit très pauvre et envahi par le malheur et la tristesse. »

Le capitaine Balvinus Falco sortit de sa cabine et monta sur l'avant-pont pour surveiller la manœuvre. Il ne dut cependant donner aucun ordre : ses lieutenants et l'équipage mwangi semblaient tout à fait capables de se débrouiller seuls. « Jask, si un capitaine des Entraves amenait son navire à Éleder, il mouillerait plutôt dans quel port ? » demanda Aérys. Le prêtre de Néthys et ex-clerc du Sargave répondit quasiment sans devoir réfléchir. « Sans aucun doute dans le port intérieur. Les capitaines des Entraves ont accès à celui-ci sans devoir payer la redevance normalement demandées aux autres navires. C'est… c'est une des clauses du contrat qui lie le Sargave aux capitaines. » Aérys hocha la tête et demanda « Et ces quais sont loin du Club où tu voulais nous emmener ? » Jask hocha la tête négativement tout en précisant « C'est dans le même quartier, à quelques rues de distance. »

L'Escarboucle se positionna pour avancer en direction du bord du Bas-Port le plus proche des brise-vagues. Alors que les silhouettes des bâtiments du Bas-Port se faisaient de plus en plus précises, les voyageurs se rendirent compte qu'on y trouvait pêle-mêle des quais communs, des entrepôts avec des quais privés et d'autres quais en bois qui ne devaient guère accueillir que des barques de pêcheurs. Juste derrière, on apercevait des habitations de toutes sortes : des petites maisons en pierre, des plus grands bâtiments ressemblant à des manoirs de noblions et des entrepôts de toutes tailles.

Le navire se dirigea vers un quai privé situé juste devant un bâtiment en pierre de taille moyenne et les marins commencèrent à entreprendre les diverses opérations pour ancrer le navire sur place. « Allez ! Notre boulot n'est pas fini : il faut encore nettoyer nos prises. Amenez le filet dans l'entrepôt ! » lança le capitaine à ses hommes avant de se tourner vers les naufragés. « Voilà Éléder ! Vous pourrez vous débrouiller ? J'aimerais pouvoir faire plus pour vous mais une longue nuit de travail nous attend… pour que nos prises soient prêtes à être vendues demain matin au marché. »

Plus le bateau approchait du port, plus Ellawa devenait tendue au point que l'anxiété commençait à la faire transpirer. La vue de la ville l'effrayait, tant de maisons, tant de ruelles, tant de gens entassés, elle avait du mal à respirer et à trouver son air et son équilibre et plus que tout, elle savait qu'elle transmettait son anxiété à Simurgh et lcelui-ci devait s'agiter en réponse. La jeune mwanguie essaya de faire le vide et de se calmer, des perles de sueur lui couvrant le front, mais aussi tout le corps, mais en faisant ainsi le vide, l'appréhension de la cité diminuait. Elle respirait profondément et l'accostage lui parut une éternité. Regardant les premiers débarquements, elle se demandait si elle y arriverait.

Regardant la ville, puis le large, puis la ville, puis le large, elle n'avait qu'une seule hâte, courir à perdre haleine et rejoindre la jungle. Ce fut sans doute la dernière du groupe à débarquer du bateau. Finalement le capitaine n'avait pas de mauvaises pensées et il avait sincèrement fait tout son possible pour les sauver au détriment de son activité qui était son gagne pain. Avant de quitter le bateau, elle glissa la main dans sa bourse et en remerciant le capitaine les lui glissa dans la main - « Ça ne paiera peut-être pas le manque à gagner que notre sauvetage aura provoqué, mais c'est tout ce que j'ai. Merci encore capitaine. Vous avez un beau bateau et un très bon équipage. »

Prenant son élan et une profonde respiration, elle descendit la coupée pour rejoindre les autres sur le quai. Elle se sentait oppressée et regardait sans cesse au-delà des maisons, cherchant le réconfort d'un bout de jungle...

Gélik secoua la tête négativement en réponse à la question de Sébrysse. « Ah mais non, il ne faut pas me suivre. C'est la première fois que je mets les pieds à Éléder hein... C'est Jask l'expert. » Alors que les uns et les autres débarquaient sur le quai privé où avait accosté l'Escarboucle, Jask resta immobile un instant en prit une profonde respiration, comme pour se remémorer les odeurs de la ville.

Il hocha la tête avec une expression de gratitude lorsque Sébrysse aborda le sujet de son innocence. « Cela devra sans aucun doute attendre demain. Je doute que les arbitreurs en charge de la Justice nous reçoivent ce soir. » La nuit était quasiment tombée et, heureusement sans doute pour Ellawa, la plupart des rues de la ville étaient quasiment désertes. Au moins, la foule n'ajouterait pas à l'oppression que la structure de la ville imposait déjà à la druidesse.

Le capitaine lui jeta un regard mêlant méfiance et surprise lorsque la Mwangi lui tendit quelques pièces. Il hésita quelques longues secondes avant de les prendre et de remercier Ellawa d'un hochement de tête, tout en conservant son expression étonnée. Jask suivit la scène avec un petit sourire en coin.

Le prêtre de Néthys attendit que tous les naufragés et leurs équipages, dont le précieux coffre d'Ishirou, soient à terre pour dire « Nous avons un petit bout de chemin à faire pour arriver au Club. Il se trouve dans le quartier du Port Intérieur. » Puis, se tournant vers Sébrysse, il répondit « Je n'ai plus guère d'attache ici à Éléder ; aucune famille ou ami qui m'attende. Et je doute que mon ancien appartement soit encore libre. Donc oui, je pensais passer la nuit au Club de Sargava également. »

Aérys intervint et demanda « Tu pourras m'indiquer la direction du port quand nous en seront proches ? », ce à quoi Jask répondit par un hochement de tête. Aérys ajouta « Si je trouve le navire que je cherche, je passerai sans doute la nuit à bord. Dans le cas contraire, je trouverai bien mon chemin vers ce club. Et, quoi qu'il arrive, demain matin, je viendrai vous rejoindre au club pour discuter de la suite à donner à tout cela. »

« Demain, il faudra que tu me dises où se trouve la Loge locale des Éclaireurs, hein Jask. » demanda Gélik, qui se trouvait déjà à la sortie du quai, prêt à partir. « Bon... on y va ? On ne va tout de même pas passer toute la nuit ici ? » Il faut dire que, quelque part, le fait que le gnome soit prêt avant tout le monde n'était pas surprenant : il n'avait quasiment rien emmené avec lui et n'avait pas vraiment aidé au déplacement des choses les plus lourdes comme le coffre d'Ishirou.

Sasha, quant à elle, n'avait pas dit un mot. Elle était descendue à terre et avait lancé un regard de méfiance dans la direction générale de la ville. Quand le groupe se mit en route, Jask en tête, elle se contenta de relever la capuche de sa cape et de suivre en silence.

Les marins mwangis de l'Escarboucle n'avaient pas perdu un instant : ils avaient transporté les filets remplis de prises du navire vers un des entrepôts qui formaient une sorte de petite enceinte autour des quais privés. Entre deux de ces entrepôts se trouvait un petit sentier qui permettait de sortir de l'enceinte. Jask emprunta ce chemin, qui menait vers l'avant des bâtiments. Au-dessus de la porte principale, on pouvait apercevoir une pancarte représentant un crabe souriant et indiquant "Pêcheries Falco".



Sans s'attarder, Jask se dirigea vers les murs de la ville en empruntant un chemin qui suivait la côte. Ils passèrent sous un large portique flanqué par deux gardes qui ne bronchèrent même pas et changèrent complètement de monde…

« Voici le quartier de Nouvel-Haliade ; c'est ici que se trouve le palais du Baron et qu'habitent la plupart des nobles. » Les rues ici étaient quasiment désertes mais il était évident qu'il s'agissait du quartier riche d'Éléder. Contrairement aux chemins de terre battue du Bas-Port, les allées et les routes de Nouvel-Haliade étaient pavées et, en certains endroits, elles étaient même décorées de mosaïques colorées. Au lieu des entrepôts, ateliers et petites demeures de briques, ici, on trouvait de grands manoirs, certains entourés de leur propre enceinte et surveillés par des gardes privés.

Sur la carte, vous traversez le quartier de Nouvel-Haliade d'ouest en est juste au-dessus du mot "Nouvel".

Le temps de traverser le quartier de Nouvel-Haliade d'ouest en est et le groupe croisa pas moins d'une douzaine de patrouilles de gardes. Certains d'entre eux leur avaient jeté des regards inquisiteurs, mais aucun ne les avait arrêtés ni interrogés. Le groupe mené par Jask arriva au pied d'une haute enceinte constituée de blocs finement ajustés et tourna vers le nord. « C'est l'enceinte du palais du Baron. Nous ne devrions plus tarder à arriver au port. »

En l'espace de quelques centaines de mètres, les demeures en marbre entourées de jardins bien entretenus et d'enceintes protectrices firent place peu à peu à des bâtiments plus utilitaires comme des entrepôts, les sièges commerciaux de diverses entreprises, des petits immeubles d'appartements. Une petite dizaine de minutes plus tard et le groupe arriva sur les quais.

Jask se tourna vers Aérys. « Voilà le Port intérieur. Les quais s'étendent vers l'ouest et vers le nord à partir d'ici. Un navire des Entraves pourrait se trouver a priori n'importe où ici. » La demi-elfe remercia le guide et se tourna vers le reste du groupe. « Merci pour votre aide à tous. Sans vous, je ne pense pas que j'aurais survécu cette île maudite. » dit-elle simplement. Elle se tut un moment puis ajouta « Nous nous revoyons donc au plus tard demain matin ? » avant de s'apprêter à prendre congé.

Sur la carte, vous vous trouvez à peu près à 1 cm en-dessous du "o" dans "Quartier du Port". Je vous laisse intervenir si vous voulez faire/dire quelque chose avant qu'Aérys ne quitte le groupe.

Modifié par un utilisateur dimanche 21 août 2016 10:48:22(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsqu'ils s'arrêtèrent, Hogo regarda les environs pour guetter toute personne qui croiserait leur chemin. Le shoanti préférait éviter tut problème car il pensait que rien que le coffre qu'ils transportaient pouvait attirer bien des curieux voir des cupides. Alors qu'Aeris partait à la recherche de son navire, il déclara, « Tiens-moi au courant, s'ils ont besoin de quelqu'un. On ne sait jamais. »

Aérys hocha la tête aux paroles de Tiriji puis se tourna vers Ellawa. « Capitaine de mon propre navire ? Hmmm… Oui, ça me plairait. Mais je suis encore loin d'avoir les finances nécessaires pour acquérir un vaisseau. » répondit-elle en souriant. Elle se tourna vers le port et hésita un instant avant de partir. « Qui sait… si l'amie que j'espère trouver ce soir parvient à obtenir un siège au Conseil des Entraves comme elle le désire depuis si longtemps, elle aura certainement besoin de capitaines pour ses vaisseaux… Rêver n'a jamais fait de tort à personne, hein ? » ajouta-t-elle, les yeux clairement remplis de rêve.

Elle acquiesça à la demande de Hogo. « D'accord, je me renseignerai… Et s'il y a une place de pirate des Entraves à occuper, je te le dirai ! » répondit-elle, sourire en coin. Elle salua les autres naufragés puis s'éloigna en direction des quais, inspectant les navires qui s'y trouvaient.

Jask répondit à Tiriji « C'est plutôt un quartier calme, même la nuit. En fait, Éléder, de manière générale, est plutôt une ville calme. En plus des gardes de la Sargave, bon nombre des compagnies qui se sont établies ici embauchent des mercenaires et des gardes pour protéger leurs entrepôts, leurs bureaux ou leurs quais. Avec tout ce monde occupé à surveiller les rues et les bâtiments, les agressions sont plutôt rares. »

« La… situation n'est pas idéale pour autant. Il y a de parfois du remue-ménages, surtout quand les Hommes libres décident de se faire entendre… mais c'est plutôt rare en fait. » précisa-t-il avant de suggérer de reprendre le chemin vers le Club du Sargave. Jask poursuivit son chemin vers le nord-est, traversant plusieurs rues où abondaient ici des ateliers d'artistes, là des tavernes, auberges et autres lieux d'amusement à destination des marins, jusqu'à arriver au niveau d'une longue voie qui s'étendait vers l'est.

La voie en question est située juste en haut à droite du "t" de "Port" dans "Quartier du Port" ; c'est la route légèrement incurvée qui va des quais quasiment jusqu'au mur d'enceinte.

Se tournant vers Sébrysse, il indiqua « Voici la rue des Temples, dont je t'ai parlé plus tôt. C'est là qu'on trouve un peu de tout en matière de cultes religieux. Tout dans le fond, » précisa-t-il en indiquant la direction du lointain mur d'enceinte, « se dresse le temple d'Aroden. C'est, en fin de comptes, le seul véritable temple ici à Éleder. »

Plutôt que de suivre la voie qu'il avait présentée comme la rue des Temples, il poursuivit son chemin vers le nord. Après une petite dizaine de minutes, il bifurqua à droite et s'arrêta après quelque 20 mètres, devant une large porte de bois renforcée par des barres de métal. Au-dessus de la porte, on pouvait voir une enseigne représentant une chope de bière moussante posée sur une table à côté d'une épée et de ce qui ressemblait à une baguette magique. À gauche de la porte, un petit écriteau indiquait "Laissez tous vos préjugés dehors, ils ne sont pas les bienvenus ici."

« Nous y sommes ! » s'exclama Jask. « Si rien n'a changé depuis que j'ai quitté Éléder, le Club fait à la fois office de taverne, d'auberge et de magasin plus ou moins spécialisé en matériel pour aventuriers. » Il hésita un instant, fronça les sourcils, puis ajouta « Et c'est sans doute l'un des rares endroits à Éléder où un groupe mêlant Mwangis et non-Mangis ne suscitera pas trop de commentaires. ».

« Le soleil se lève certes de la même façon sur toutes les têtes, » remarqua Tiriji qui avait parfois une oreille dans chaque conversation, « Mais le grand philosophe gnome Tonodedio Gene à dit que celles qui étaient le moins en hauteur recevaient surtout de l'ombre.

C'est sans doute pour cela qu'il est connu pour avoir aussi dit "Écarte toi de mon soleil"... »