Pensif, le moine mit deux doigts sur son menton et réfléchit d'un air calme qui tranchait directement avec la vivacité des paroles de Korrigan "Voilà qui compromet fâcheusement mon plan. L'idée de "foncer dans le tas" est une stratégie que mes maîtres n'avaient pas l'habitude d'employer..."

Modifié par un utilisateur mardi 9 mai 2017 18:35:26(UTC)  | Raison: Non, un post stupide... Je l'ai raccourci.

Aux remarques des petits nouveaux, Ameiko eut l'air surprise, et Drack éclata de rire de manière bruyante.
« Vous pensez bien que si des marchants se sont fait attaquer, et qu'ils racontent tous la même histoire, il y a de fortes chances que ce soit vrai... Sinon, qui croire dans cette vie ? Et qu'est ce qui me dit que vous êtes venus pour ça et pas uniquement pour la boisson gratuite ? » leur dit elle avec un clin d’œil.




« Non, sérieusement, on ne sait quasiment rien, si ce n'est que ça a l'air d'être la tribu des Lèche-Grenouilles, c'est la seule du coin.
Et que pour les armes, ils ont des explosifs, à part ça, ils semblent normaux.
Ah dommage que Shalelu ne soit pas là, elle s'en serait déjà chargé, c'est plutôt son domaine ce genre d'ennuis.
J'espère qu'elle rentrera bientôt... »



Puis, l'air plus grave :





Niveau questions, c'est bien de poser plein de questions (bizarres), mais vous n'en tirerez pas plus d'infos.
Pour avoir plus d'infos, il faudrait qu'ils soient déjà allé sur place, et si c'était le cas, ils auraient réglé le problème.
N'oubliez pas que vous êtes niveau 1, et qu'eux, ont des niveaux compris entre 4 et 7.
Drack à lui seul, malgré le fait qu'il soit à la retraite, pourrait vous mettre tous KO.
Si les gens de Magnimar ne sont se pas déplacés, c'est parce qu'ils n'ont pas jugés le problème suffisamment important.

Pour la cartographie, faites ce que vous voulez et arrangez vous comme vous voulez. Par contre pas de RP en ville pour ça, celui ou celle qui l'achète le prendra en bonus, et puis ensuite vous irez à la rencontre de Rhyban, qui vous attend dehors le pauvre.

Modifié par un utilisateur mardi 9 mai 2017 21:26:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

La requête de Xorkun perturba grandement Korrigan, et visiblement elle n'était pas la seule à être déstabilisée par la demande de leadership du moine. La sorcière considéra un moment se désigner si cela permettait au hobgobelin de bénéficier du placebo d'autorité qu'il recherchait. Néanmoins, ses bouquins lui avait apprise qu'il n'était jamais bon d'être chef de quoique soit. Cela revenait à inviter les ennuis et être immanquablement tuée dans le processus. De plus, elle était loin d'avoir l'étoffe d'une dirigeante, Korrigan était suffisamment contente qu'on la laisse tranquille pour désirée être mise sous le feu des projecteurs.

Euh Xorkun ... Pourquoi forcement désigner un chef de groupe ? On pourrait faire en fonction de ce que l'on dit les uns les autres et aviser selon la situation ... Et puis zut, si tu as besoin de ressentir que quelqu'un soit "au dessus de toi", tu peux considérer que nous le sommes toutes. A part peut être elle ! termina Korrigan en pointant du doigt la tieffline déguisée avant de s'adresser directement à elle.

Toi tu es trop vilaine pour être au-dessus de lui ! Kss Kss Kss

La sorcière semblait particulièrement fière du qualificatif qu'elle avait trouvé pour désigner Annah, du point c'est ce que laissa entendre sa légère inflexion sur le mot... Ainsi que son rire moqueur à peine étouffé. Néanmoins en mauvaise plaidante que Korrigan était, elle sentit le besoin de justifier le génie de l'insulte.

J'ai dit vilaine car on peut nuancer l'insulte sous plusieurs plans ! Pour dire comme ça que tu es méchante, méprisante, mal habillée, visiblement mal éduquée, etc etc ... Kss Kss Kss

Oui visiblement Korrigan était très fière de son insulte. Sans doute avait elle attendu patiemment une opportunité de pouvoir la caser avec un contexte s'y prêtant. Ou du moins un contexte lui permettant de la faire passer en force...

Sinon Ameiko, est ce qu'on peut laisser certaines de nos affaires ici ? J'ai ma cuisinière sur moi dans ce sac, mais elle pèse un peu lourd et je risquerai de la perdre dans les marais ...

Enfin elle alla tendre les 22 pièces d'ors manquantes à Xorkun afin qu'il puisse procéder à l'achat de son fameux kit de cartographie. Non pas forcement par générosité, mais elle avait juste du mal à se figurer la valeur de cette monnaie après avoir vécu toute sa vie dans les marais.

Modifié par un utilisateur mercredi 10 mai 2017 12:05:38(UTC)  | Raison: Non indiquée

Xorkun fronça les sourcils légèrement et se gratta la tête. Il enleva le bandeau de son menton pour parler plus distinctement et s'adressa à Annah :

"Même si les gobelins sont en quelque sorte des cousins, je n'ai pas la prétention de connaître leur système électoral. Je n'en ai jamais vu, avant Korrigan, que couverts de chaîne et récupérant du fer pour forger les lames de mes frères. Je n'ai pas non plus, comme qui dirait, le moindre privilège d'attribution de promotions... Quant au berceau de Judas, les inquisiteurs Grinceurs rouges n'avaient pas vraiment ce type de torture, ils préféraient les verges et l'estrapade. Quant à l'exécution, le crucifiement, l'écartellement ou la lapidation étaient plus coutumières"

Il regarda un peu au sol, fixant un des clous du parquet, avant de poursuivre :

"En revanche, l'idée que ces attaques puissent avoir un lien ne semble pas dépourvue de logique. Afin de concrétiser une telle théorie, je propose d'aller dans les marais et d'utiliser une technique typiquement hobgobeline : On capture un gobelin, on l'interroge et on fait le point. Karen, Korrigan et moi parlons tous les trois la langue gobeline ce qui pourrait suffire... Ce serait en revanche bien qu'il y ait un inquisiteur dans le groupe pour mener à bien cet interrogatoire."

Chaque répliques prononcées par la roublarde ne faisait qu'enfoncer un peu plus Korrigan. Elle avait eut la malheureuse idée de s'en prendre à Annah, pensant l'espace d'un instant pouvoir briller face à son opposante grâce à sa magnifique rétorque, mais elle ne s'était préparé à ça.

La gobeline tenta de rester digne face à chacune des piques crachées à son encontre, mais le venin verbale dont été induit les insultes d'Annah, était une toxine trop puissante pour le cœur de la sorcière. Elle arriva à encaisser avec plus ou moins de fierté la première salve, mais les attaques personnelles sur son physique la plongèrent une nouvelle fois dans un sanglot.

Telle une enfant paniquée, Korrigan partit se mettre en sécurité derrière Xorkun, une bien maigre protection face à la langue acérée de la Tieffline, mais un réconfort suffisant qui lui permis de profaner entre deux sanglots,une défense maladroite en réponse à l'offense lui ayant été faite.

Je ... je ne suis pas moche et ... et je ne suis pas une garce non plus !

Le sens de la répartie semblait cruellement manquer à la gobeline, et elle avait très certainement mal jaugé l'acerbité dont pouvait faire preuve la vagabonde. Quelle chance avait elle face à quelqu'un qui maniait avec une telle force le côté obscur du verbe. Jamais personne avant Annah ne l’avait autant complexé.

Il fallut que le groupe commence à débattre sur le fait que les actions des gobelins étaient peut justifiables pour que la sorcière sorte de sa cachette, et apporter son expertise sur l'histoire.

Non non non ! Les leches-crapauds ne sont pas défendables ! Ce sont tous des idiots ! Ces explosifs comme vous les appelez appartenaient à ma famille ! Ça brule et ça explose, il ne leur en faut pas plus pour se penser invincible ! On ne peut pas s'allier avec eux ! Il faut les tuer ! Et puis il ne faut pas s'approcher de "la chose" !

Je suis prêt à partir également.

Modifié par un utilisateur mercredi 10 mai 2017 22:42:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Suite au débat qui eut lieu, Ameiko et Drack se contentèrent de sourire et de regarder partir la troupe. L’idée d’un chef, ou du moins d’un « pilier central » pouvait être bien, à condition que le groupe fonctionne avec.
Quant aux tactiques proposées, ils n’avaient pas l’habitude de procéder de cette façon, les deux, surtout Drack, étant nettement plus bourrins que leurs interlocuteurs, surtout lorsqu’il s’agissait de gobelins.

Après que votre petit groupe ait fini ses préparatifs en ville, vous vous retrouvâtes devant l’entrée du village.

Carte des alentours de Pointesable mise à jour



La route de la Côte oubliée, qui mène vers les marais des Souches salées, serpentait entre la mer à l’Ouest et les montagnes à Est.
A environ une journée en cheval de là au Sud se trouvait la grande cité de Magnimar.
Vous avez pris soin d’éviter de vous aventurer vers l’Est, du côté du Plateau du Diable, réputé hanté et qui abriterait des créatures tout droit sortie des Enfers.
Vous ignorez si cela est vrai, mais rares sont les imprudents qui osent s’y aventurer, et on ne les a jamais revu.

Une fois le pont qui menait aux Landes Cendreuses franchi, vous avez croisé un pêcheur, qui, même s’il a semblé surpris par votre groupe, vous a indiqué le chemin jusqu’au marais, ainsi que la présence de deux sentiers :
Le premier, le sentier de pêche actuelle, est à droite au premier croisement en approchant des marais depuis les Landes Cendreuses.
Il est plutôt sûr, à condition de regarder où l’on marche, et il mène jusqu’à un coin de pêche, ainsi qu’à la cabane de l’ermite Walthus.
Le second sentier, en prenant la prochaine sortie à droite plus loin sur le chemin, est l’ancien sentier de pêche, abandonné depuis les récentes attaques de gobelins qui ont eu lieu près de cet endroit. Le pêcheur vous le déconseille fortement, suggérant qu’il doit également être surveillé par les gobelins.

Les Landes Cendreuses constituaient une vaste zone de terrain vague, parsemé de bruyère et des hautes herbes.
Difficile d’y faire quoi que ce soit d’intéressant.
Quelques mouettes et goélands volaient au-dessus d’eux, leurs piaillements aidant à oublier la lassitude de cette région.
Le soleil approchait de son zénith, sans aucun recoin d’ombre pour se mettre à l’abri, lorsque nos aventuriers en herbe approchèrent de la baie de Sog.
Au premier croisement, la Lande s’arrêtait brusquement sur votre droite, des falaises abruptes d’une dizaine de mètres permettait d’avoir une vue dégagée sur les marais.
Dégagée, c’est vite dit, le marais étant recouvert d’arbres et de broussailles qui ne laissent rien entrevoir.
Vu d’ici, il n’a pas l’air amical, mais il n’a pas l’air dangereux non plus.
Une demi-douzaine de kilomètres plus loin se trouvait l’autre extrémité des marais, qui est également bordée de falaises plus étranges les unes que les autres.
Quant au sentier, il descend sur un chemin très serré le long de la falaise.
Sans les indications du pêcheur, vous auriez même pu passer à côté sans vous en apercevoir.
Au loin, quelques kilomètres plus loin, vous pouvez apercevoir ce qui semble être l’autre sentier, à un endroit plus dégagé.

Près du second sentier, vous pouvez voir une fumée qui s’élève au loin.
Par curiosité, vous êtes allé voir d’où provenait cette fumée, peut-être signe d’une récente attaque.
Sur place, vous voyez effectivement qu’il s’agit effectivement d’une caravane de marchands dont le toit d’un chariot avait pris feu.
L’un des marchands, celui qui semble être le chef, est en train de discuter avec une elfe et un Tieffelin.
Au sol, en direction des marais, un gobelin, mort, une flèche plantée dans le cou.



Sur la carte des alentours de Pointesable, le premier sentier correspond au point P, et le second au point S.
Le début d’aventure de Rhyban n’est désormais plus en « secret ».

Modifié par un utilisateur jeudi 11 mai 2017 13:22:44(UTC)  | Raison: Non indiquée

Trop occupé par la réaction des marchands, Léarque n'avait pas vu les autres voyageurs arriver. Heureusement Shalelu les avait repérés et l'avait alerté discretement. Leur attitude et leur tenue indiquaient que ces individus n'étaient pas de simples promeneurs. Par méfiance, le jeune homme prit sa lance en main et sa queue alla détacher un des chakrams qu'il portait dans le dos. Même si c'était en partie à cause de cette excroissance qu'il avait été rejeté, elle avait un avantage non négligeable en lui servant de troisième main. Griscendre comprit d'après l'attitude de son sompagnon qu'il devait se tenir prêt. Il descendit sur ses appuis pour être plus stable et prêt à bondir. Léarque s'adressa dans le même temps à l'elfe :
« Penses-tu qu'ils soient un danger pour nous ? »

Même en se concentrant, il n'arriva pas à percevoir d'informations utiles pour déterminer leur nature et leur but. Il fit donc confiance au jugement de Shalelu.
S'ils sont réellement un danger pour nous, elle se serait déjà mis à couvert.

Il fut alors surpris par un être tout de blanc et de rouge vêtu qui se percha sur un abri en les interpellant. Cet individu devait avoir une certaine confiance, connaissant Shalelu, elle aurait très bien pu jouer au ball-trap avec.
Ameiko... Ce nom me dit quelque chose.
Malheureusement, ses souvenirs de Pointesable étaient bien trop lointains pour déterminer qui était exactement cette personne. Il resta donc sur ses positions prêt à frapper cette personne si elle s'approchait trop prêt. Cependant la question du petit personnage à propos de voyageurs attaqués souleva son intérêt.
« Que savez-vous sur les attaques de marchands ? Faites vous partie des agresseurs ? »

Modifié par un utilisateur jeudi 11 mai 2017 16:07:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Impassible, Xorkun saisit son sansetsukon avec suffisament de lenteur pour que cela ne soit pas interprété comme une menace. Il le tint à bout de bras et le lâcha brusquement... ce dernier atterrit lourdement au sol :

"Rien du tout ! Pourquoi alors vous poserais-je la question exposé comme une cible d'entraînement ? Homme cornu, le plus hostile à des lieux à la ronde ici, c'est vous. Si vous ne posez pas votre arme, l'entrevue pacifique sera fortement compromise."

Le ton de Xorkun était très calme : Les menaces de mort ne lui faisaient pas peur et il ne s'approcha guère mais ne recula pas plus. Guettant les réactions, ne se retournant même pas vers l'amie qui brandit, tel un drapeau blanc, un parchemin.

Par la morsure du fouet de Maître Borogron, où a-t-il vu que j'étais tout petit ? Selon les normes standardes, je suis même un assez grand hobgobelin.

PS : J'espère que vous avez compris mon tour d'action : Action simple : Défense totale + Action de mouvement : Dégainer arme. + Action libre : Lâcher l'arme.

Modifié par un utilisateur jeudi 11 mai 2017 17:13:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Je me permet de reposter, regardez les dates de post/édition de nos message à Rhyban et vous comprendrez ce qui s'est passé.

Annah fronça la sourcils à mesure qu'elle entrapercevait Léarque. Lorsqu'elle fut sûr que ce n'était son imagination qui lui jouait des tour et qu''il était bel et bien rouge et cornu elle ferma le poing droit et traça à trois reprise une demi-lune sur son torse à l'endroit où se trouvait son cœur. Pour chaque demi-cercle elle fit un pas en arrière. Ensuite, elle l'invectiva dans un langage incompréhensible aux sonorités métalliques dissonantes tout en fuyant son regard. Pour ceux qui ne parlaient pas l'abyssal, sa courte invective pouvait ressembler au crépitement accéléré d'une braise fumante en plein cœur d'un incendie de forêt :

« Brqk orf ftrnd drk'q kfy lp crtch kf srtfg ! Hrk wedg frnd ik - trk gfod frth - awtrbty rtfgchkld kf ky brky. »

Modifié par un utilisateur jeudi 11 mai 2017 17:26:57(UTC)  | Raison: Non indiquée