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Les suites de vos délégations sont toutes bâties sur le même modèle : le couloir central donne, via une porte unique sur un petit boudoir de réception. Ce boudoir donne ensuite sur un grand salon de réception qui permet à chaque délégation de recevoir dans la plus stricte intimité des membres d'autres délégations ou des nobles taldoriens. A partir de ce salon rayonnent une quinzaine de chambres qui vont du juste coquet à la suite complète avec salles de bain multiples. Il y a globalement de quoi faire dormir confortablement une grosse trentaine de personnes.
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Dés l’arrivée au palais Lothian avait profité du ballet des serviteurs pour s’éclipser. S’engouffrant par une entrée de service, il parcouru de longs couloirs et escaliers avant d’arriver dans ses quartiers. Là, son masque d’hôte avenant retomba. Dans une armoire près de l’entrée du petit salon, il attrapa une bouteille d’un vieux cru Varisien et s’en servi un verre qu’il bu d’un trait avant de s’en servir un autre et s’installer dans un confortable fauteuil près de l’âtre rougeoyant de son salon. Il avait deux heures de calme avant de devoir rejoindre les autres délégués. Comme prévu, ces derniers avaient joué le jeu. C’était tous des professionnels dont il faudrait se méfier. Le conseiller du Cheliax en particulier. C’était un beau parleur et un habile politicien. Sa présence dans la délégation infernale n’était pas étonnant en soit, mais il semblait jouir d’une certaine indépendance au sein même de cette délégation. Bien joué le coup du carrosse, pensa Lothian en souriant seul dans l’obscurité. Ca en impose. Il n’avait jamais entendu parler de sa secrétaire par contre. L’avait-on mal renseigné à son sujet ? Etonnant qu’on ait manqué de lui parler d’une si adorable créature… Le capitaine Maldris semblait avoir changé. L’habit de conseillé coinçait encore un peu aux encoignures de sa carrure de guerrier. Que faisait-il ici. Quel rôle sa délégation avait-elle prévu pour lui… Makbari maintenant… La main du trône l’avait écouté patiemment débiter son lot d’inepties arrogantes sur les merveilles d’Oppara sans broncher. Il avait joué le jeu, rien à redire, mais il restait toujours aussi mystérieux pour Lothian. Il lui donnait l’impression d’un tueur froid et détaché. Devait-il vraiment s’en méfier ? Tuer froidement, Lothian l’avait lui-même déjà fait plusieurs fois… Mais dans la catégorie des tueurs sans pitié, il y avait aussi la charmante Sanaz. Et celle là pourrait même vouloir le tuer lui-même… Ce serait ironique. La gnome Meiriel lui semblait sympathique. A tord certainement, il espérait qu’elle était bien seulement ce qu’elle indiquait être, soit un éminent professeur de l'Arcanamirium. Cela ne la rendait pas moins puissante pour autant, mais au moins elle semblait un peu plus prévisible, et dans ce grand jeu du Jubilé, c’était déjà beaucoup. Et puis il y avait Saint Clair… Certainement dans le lot celui qui lui ressemblait le plus. Il était venu avec femme et enfants, ce qui était plus que surprenant. Il avait hâte de le connaitre un peu plus. Dans le flot de conneries qu’il avait débité aux différents conseillés, le « mon ami » adressé à Algernon sonnait curieusement vrai… Lothian venait de terminer tranquillement son verre. Il avait encore quelques minutes avant le 8ème coup de la Clepsydre Impérial et son rendez-vous. Il se dirigea alors vers le grand miroir d’argent de l’entrée pour y regarder son reflet. D’un geste précis accompagné de quelques paroles chantantes, il avait sorti une curieuse bille laiteuse qu’il porta à son œil. Le reflet du miroir se voilà soudain avant de faire apparaitre la luxueuse suite de… Message secret pour Selenims :... | Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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Arrivé au palais, Zdravko fut malgré lui impressionné. Tant de richesses, tant de gloire, tant d'histoire ! entre ces murs. Un reflet magnifique de la gloire passée du Taldor. Toutefois, il n'en laissa rien paraître et lorsque son carrosse s'arrêta, il fut le premier à descendre, aidé par son valet, Vladimir qui d'un regard empêcha les clampins taldoriens de s'occuper de son maître. Il proposa élégamment sa main aux dames qui l'avait accompagné sur le chemin et tout sourire les remercia chaleureusement d'avoir agrémenté de leur conversation leur chemin commun. Son premier contact avait été plutôt bon avec les délégués, bien entendu il existait un certain froid avec le corsaire gris, mais qu'attendre de plus d'un Andoran... Il devrait aussi penser à creuser le lien qui unissait la charmante lieuse de génies à leur hôte, il y avait un historique entre eux et il se devait de l'utiliser à ses fins. Cependant il ne savait pas encore trop que penser de la Qadirane. Sa secrétaire devrait en revanche pouvoir lui en apprendre plus ayant discuté avec elle avec passion. Enfin, il y avait l'homme d'Absalon, il n'arrivait pas à le cerner complètement et était intrigué par la présence de sa famille. Pourquoi amener des gens qui pourrait le fragiliser ? Etait-ce une ruse, une protection ? C'était un point qu'il devrait éclaircir. Quant au délégué d'Osirion, c'était certainement un simple vigilant et non un politicien expert comme semblait l'être ce Lothian et ce Saint Clair. Toutefois, cela ne voulait pas dire que ce n'était pas une menace, mais il serait certainement plus difficile à manoeuvrer que d'autres... Toutes à ses pensées, il ne remarqua même pas être arrivé à destination. Il se rendit à la chambre qui lui était réservée et fut agréablement surpris de sa superficie. Il la trouvait en revanche bien trop riche pour lui et trop "chargée" en décors inutiles. Il était plutôt adepte du dépouillement et de la sobriété. Il n'était cependant pas insensible à la beauté des oeuvres d'Arts qui agrémenté murs et autres meubles dont certain semblait aussi ancien que le palais lui-même au vu du style qu'ils avaient. Pendant que Vladimir rangeait ses affaires, il commença à observer avec minutie sa chambre, incantant un sort de détection de la magie, il commença à fouiller chaque recoin de sa chambre « Vladimir, prépare moi mon habit grenat je te prie ». Lança-t-il distraitement. Une fois ses recherches effectuées, il convoqua sa secrétaire et renvoya son valet « Reviens dans une heure pour me préparer ». Il avait du travail et attendait avec impatience son rapport sur Sanaz - Psychologie (Pour connaître un peu mieux les autres délégués) : 1d20+27 donne [4] + 27 = 31
- Art de la magie (pour reconnaître d'éventuels sorts) : 1d20+6 donne [15] + 6 = 21
Message secret pour Selenims :...
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Marcian avait du reconnaître que l’Empereur avait mis les petits plats dans les grands. Tout ce faste l’inquiétait, les badauds dans les rues lui rappelaient combien d’inégalités devaient être ancrées au Taldor. En découvrant les mille lumières chatoyantes du Palais Impérial, il songea que tout feu était amené à se consumer, inexorablement et lentement. Que resterait-il de ce jubilé, des cendres. De l’argent gaspillé, jeté au vent, des impôts levés pour renflouer les caisses impériales. Des efforts vains. Un ridicule soupir chaud se perdant dans une froide immensité. L’intérieur du Palais fut une débauche supplémentaire de brillances, d’ors et de richesses. Une ruche bourdonnante de grands sachems et de soldats dociles. Le regard triste, perdu dans une contemplation distraite de son apparence dans un somptueux miroir ornés de feuilles d’acanthes et de lierres couvertes d’or fin, le capitaine MALDRIS rêva brièvement d’un pont rugueux, craquant sous les élans de la houle, de l’odeur des embruns et de la peur mêlée à l’excitation, aux combats en mer, à sa vie… Bientôt, il fut happé par le mouvement, gentiment bousculé jusqu’à un dédale de suites, tourbillons de laquais et de bagages. Il posa sa malle sans en déballer le contenu, prit soin de percher son fidèle compagnon sur une psyché dont il se servirait sûrement que très peu. Se revêtir d’un uniforme de souper n’était pas nécessaire, il garderait celui d’apparat qu’il portait, après tout, il ne l’avait pas sali depuis leur débarquement. Il était présentable et en tenue d’officier. Il alla ensuite dire quelques mots à Constance, comme pour s’assurer qu’il existait encore quelque chose de tangible et de fiable dans ce rêve, ce cauchemar peut-être, d’opulence. Puis s’attela à sa tâche : accompagner Sir Benedict. En serrant les dents, en se contraignant à oublier que le chef de la délégation était un faquin. En suivant ses faits et gestes, mémorisant ses paroles, ses interlocuteurs. Espérant qu’il ne ferait pas honte à sa patrie. Message secret pour Selenims :... Modifié par un utilisateur samedi 18 décembre 2010 10:56:29(UTC)
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Meiriel apprécia le voyage en carrosse et l’arrivée au palais tint toutes ses promesses. En effet, plusieurs fois elle avait lu des ouvrages sur ce somptueux bâtiment et il fallait bien dire que les descriptions qui en avaient été faites correspondaient bien à la réalité et non à un embellissement du aux auteurs de ces textes. Cependant, toute cette mise en scène ne pouvait empêcher la mage de penser que le Taldor était un empire sur le déclin et sans héritier mâle à ce jour. Une fois au palais, elle prit possession des lieux de sa délégation. Elle changea de tenue même si celle qu’elle portait lui semblait appropriée, mais il fallait faire quelque concessions devant un invité qui avait fait preuve d’autant d’attention à l’égard de ses invités. Ensuite, elle se dirigea vers le salon de sa délégation, espérant y rencontrer quelqu’un ou un quelconque livre à lire. Message secret pour Selenims :...
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Makbari profita du trajet vers cette demeure luxueuse pour profiter des diverses anecdotes et explications de Lothian sur la cité et ses merveilles. Bien que cet habile parleur en rajouta toute une couche, le palais et la ville n'en dégageait pas moins une certaine impression de puissance. Quant au guide... Et bien il semblait sympathique. Intéressé certes, mais agréable interlocuteur, et surement habile allié une fois son amitié gagnée. Une fois arrivé à la demeure somptueuse, Makbari resta de marbre devant tant de splendeurs, luxe du corps et affaiblissement de l'esprit. Tout ceci lui rappelait sa demeure et le château du Prince de Rubis, avec ses couloirs aérés, ses serviteurs exotiques... Il s'installa ensuite dans ses quartiers, vérifiant que tout allait bien pour l'Aigle des Sables Ardents. Puis il s'installa dans sa chambre, pour une courte et reposante séance de méditation. Zdravko Obrex... Un danger, de par sa culture diaboliste, mais aussi de par ses talents d'orateur et de courtisan. Sa langue est recouverte d'une couche de miel qui cache surement un poison mortel. Et cette femme? Une courtisane de luxe? Une magicienne? En tout cas, il faudrait le surveiller très attentivement... Algernon Saint Clair, un homme au premier regard assez agréable, mais fragilisé par sa famille. Un artiste également, comme Lothian, semblant assez chaleureux et cultivé... A approfondir. Meiriel d'Absalom, une Gnome magicienne, mais une personnalité semblant, de premier abord, assez timide et légère... Peut être qu'une ou deux discussions avec elle arrangerait les choses? Sanaz al'Afsaneh, une elfe de Quadira... Paroles légères, pouvoir et apparence exotique... Peut être la plus dangereuse de tout ces conseillers... Enfin, Marcian Maldris, un guerrier semblant mal à l'aise en tant que parleur, Makbari se ferait une priorité de discuter avec lui! Message secret pour Selenims :... Une fois son inspection terminée, Makbari se releva et se dirigea, suite à sa délégation et au majordome qui le guidait, vers l'arène des intrigues, la cour Taldorienne!
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Mikon s'était réveillé dans les bras de sa mère lorsque la famille Saint-Clair s'installa dans le carrosse apprêté à son intention. Il se mit à regarder par la fenêtre et, appelant sa soeur aînée à côté de lui, les deux enfants profitèrent du spectacle qui s'offrait à leurs yeux ébahis durant tout le trajet entre le port et le palais où ils prendraient leurs quartiers. Hannah avait été un peu moins attentive que son petit frère aux beautés que leur offrait Oppara car elle avait raconté par le menu tout ce que le petit garçon avait manqué depuis l'accostage de l' Eternité. Elle lui avait même montré le sifflet donné par l'émissaire du Chéliax. Elle avait voulu l'essayer mais Almira l'en avait empêché avec le sourire, lui disant qu'elle aurait tout le temps de jouer avec plus tard. Il fallait bien préserver les oreilles des deux adultes qui s'étaient mis à échanger leurs impressions sur les rencontres qu'ils venaient de faire. Ils jetaient de temps à autres des regards aux deux enfants qui demandaient régulièrement à quoi servait tel ou tel bâtiment. Fort de ses connaissances, Algernon avait répondu patiemment aux nombreuses questions des deux petits Saint-Clair et avait même expliqué l'histoire de certains d'entre eux. Du moins ce qu'il en savait. Il ajouta qu'il faudrait demander plus tard à Lothian des explications plus précises sur certains points. L'arrivée au palais se fit au milieu de la danse des valets et des majordomes qui aiguillaient chacun et chacune vers les appartements qui leur avaient été alloués. Là aussi, le Prince Stavian avait vu les choses en grand. Il n'était pas nécessaire d'avoir des connaissances très poussées du personnage pour se rendre compte qu'il avait voulu éblouir ses invités - peut-être plus que de mesure. Après que les officiels d'Absalom se furent installés, les Saint-Clair mirent leur dévolu sur une seule grande chambre. En faisant ajouter deux lits, Almira et Algernon pourraient ainsi continuer à avoir un oeil sur leur progéniture. Mais rapidement se posa la question de la garde de celle-ci. Les festivités incluant certainement des soirées longues et éprouvantes, et les enfants ayant un rythme de vie un peu différent de celui de leurs parents, il était urgent de trouver un mode de garde qui convienne aux membres de la famille. Almira se mit donc en quête d'une nourrice et, avec l'aide de la femme de chambre qui lui avait été affecté, elle trouva la personne idoine. Algernon de son côté alla retrouver tour à tour les quatre membres officiels de sa délégation pour leur demander s'ils n'avaient pas besoin de son aide. Si tel était le cas, il restait à leur disposition. Retournant à la chambre, et une fois les contingence domestiques réglées, il s'installa au bureau qu'il avait fait installer dans un coin de la chambre, face à l'une des fenêtres donnant sur le parc du palais, et se mit à rédiger une lettre qu'il remit à l'un des valets. Message secret pour Selenims,nan2tyx :... Une fois la missive partie, Algernon sortit son petit carnet et se mit à consigner les évènements de la journée qu'il jugeait intéressants. Ces prises de notes régulières lui permettraient, une fois les festivités terminées, de ne rien omettre lorsqu'il devrait rédiger la chronique à destination de la Grande Loge. Modifié par un utilisateur dimanche 19 décembre 2010 20:14:57(UTC)
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Le ballet des serviteurs ne cessa que lorsque chaque délégation fut correctement installée dans ses quartiers. Les suites étaient grandioses ; l’or le disputait au marbre, les statues et les tableaux étaient innombrables et ornaient chaque pièce. Il était manifeste qu’énormément de temps et d’argent avaient été investis dans la décoration. L’architecte qui était à l’origine des pièces avait tout fait pour que les invités se sentissent à leur aise ; en effet, chaque suite avait été décorée dans le style de la délégation qu’elle accueillait. Les différents protagonistes du Jubilé vaquaient à leurs occupations. Chacun était concentré sur les tâches qu’il avait à accomplir, qui se concentrant sur un miroir pour apercevoir des localisations lointaines, qui rédigeant les chroniques de l’événement, qui veillant à la sécurité de ses charges, … Message secret pour Dude :... Message secret pour ilmakis,ramses :... Message secret pour elentir :... Message secret pour meriadec :... Message secret pour lornis11 :... Message secret pour nan2tyx :...
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L'heure du premier dîner officiel était arrivée ; une horde de serviteurs en livrée était venue pour accompagner chaque personne des délégations étrangères. Compte-tenu de la distance qui séparait certaines suites du hall principal et du temps de préparation de certains membres, près de trente minutes furent nécessaires pour que tous les invités se retrouvassent sous les globes magiques du Grand Hall. L'ordre d'arrivée est le suivant :
- Les principaux nobles du Sénat et la Princesse sont là accueillir les invités ;
- arrivent ensuite les membres de la Forêt Verduran ;
- suivis par les membres d'Andoran, puis ceux d'Absalom, puis ceux d'Osirion, puis ceux du Cheliax et enfin ceux du Qadira.
Comptez en moyenne cinq bonnes minutes entre chaque délégation. Vous avez donc le temps, si vous le souhaitez, d'interagir avec les délégations qui sont déjà arrivées.La vaste salle n'était qu'un flamboiement d'ors et de marbre. Les personnes qui avaient cru que le Taldor s'était surpassé lors de l'accueil des délégations étrangères furent encore plus surprises par la magnificence de cette première réception. En effet, les gigantesques fresques murales, célèbres dans tout l'Avistan, avaient été intégralement restaurées par tout ce que les nations de la Mer Intérieure comptaient de grands artistes. Les invités avaient revêtus leurs plus beaux atours pour cette première réception officielle. Les délégués furent toutefois tous éclipsés lorsque parurent les représentants du Qadira. En effet, ainsi revêtus qu'ils étaient des costumes traditionnels et des masques de cérémonie de la Satrapie, ils clamèrent haut et fort leur parenté avec les esprits ancestraux du désert. Comme si l'arrivée des représentants de l'Empire qui fut autrefois le plus grand ennemi du Taldor avait marqué le coup d'envoi des festivités, une armada de serviteurs se mêla aux convives afin de proposer force alcools et amuse-bouche. Le personnage le plus important du Taldor se fit toutefois remarqué par son absence : en effet, le Grand Prince Stavian III brilla par son absence en cette soirée inaugurale... Je vous laisse aller à la rencontre des PNJs ou des autres PJs avec lesquels vous souhaitez converser.
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- jet : 1d20 donne [16] = 16
Message secret pour Selenims :... Modifié par un utilisateur mardi 28 décembre 2010 00:37:35(UTC)
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Lothian, habillé de velours et de brocarts, s’était mêlé à la foule des courtisans présents dans le grand hall quelques minutes avant l’arrivée de la Princesse Eutropia. Quelques pas seulement derrière elle, il observait l’arrivé de chaque invité, échangeant subrepticement un petit signe ou un regard avec ceux qu’il connaissait.
Tous les plus importants sénateurs du Taldor avaient fait le déplacement pour l’occasion, et faisaient maintenant solennellement leur entrée au bras de leurs épouses ou de leurs maitresses officielles. Au milieu de tous ces flamboyants barbus, Lothian reconnu le Marquis de Kozan, les Sénateurs Karthis, Quorbo et Davos, le flamboyant Duc de Dalaston, Lord Merriweather Stokes, le directeur de l'Académie Kitharodian, le Baillis Timor, toujours aussi fier d’arborer la plus belle barde du Taldor, le vénérable Père Basri, l’Orateur Firitozo, et le Connétable de la Treille.
A l’arrivée des délégations étrangères, Lothian s’avança d’un pas pour bien se faire voir et ainsi interpeler discrètement les conseillés dont ils avaient la charge. Le premier à faire son entrée était le Capitaine Maldris, escortant de près le Petit-fils Benedict.
| Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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L’exercice était périlleux mais qui put dire si Marcian le réussissait. Il tentait de sourire nonchalamment, intimant à ses muscles faciaux de se décongestionner. Heureusement, le faste et le tourbillon de la réception éloignaient les regards de son uniforme somme toute très sobre. Le capitaine avait laissé son faucon à un page, qui l’avait accepté avec crainte n’osant piper mot et se tenant désormais à l’écart n’osant affronter le regard acéré de l’animal. Marcian slalomait entre les plateaux, refusant avec une politesse minimale les mets et les crus qu’on lui proposa. La tâche était ardue, Sir Bénédict virevoltait telle une mouche à miel, baignant dans le luxe, sa cuiller d’argent à la bouche, souriant à qui mieux mieux. S’extasier de trop ou refuser certains honneurs, de quoi serait-il capable ? Il n’osa y songer. Un instant, il ne vit plus Constance, ni l’objet de sa filature. C’est un Lothian, tout enrubanné, néanmoins à la mode, il n’en faisait nul doute, qui surgit dans son champ de vision. Comment fait cet homme pour paraître toujours affable ? Après toutes ces années dans cette fosse aux lions. Il force le respect…Se raccrochant à cette image connue, le corsaire le salua discrètement et se rapprocha afin de lui parler l’air de rien mais sans qu’on puisse les entendre. « Magnifique réception, Lothian. Le Taldor brille de mille feux. Je n’ai pas vu l’empereur… Se joindra-t-il à nous ce soir ? »En attendant la réponse, Marcian sondait la foule, cherchant Bénédict. Se maudissant de l’avoir perdu de vue si tôt. Modifié par un modérateur mardi 28 décembre 2010 10:00:00(UTC)
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« Ne soyez pas surpris de l’absence du Grand Prince Stavian III cher Marcian. Vous avez tous fait un long voyage et le Grand Prince ne voulait pas embarrasser ses hôtes sous les longs protocoles qu’induisent son auguste présence, alors que vous devez tous être si fatigué. Il s’agit juste d’une petite réception et d’un léger dîner de bienvenue, après tout. Mais sa fille, la gracieuse Princesse Eutropia nous offre par contre le plaisir de sa présence. Voulez-vous que je vous là présente ?
Et détendez-vous voyons. Prenez donc un verre de ce somptueux rubis de Velluna. Votre seigneur Benedict ne risque rien en ces lieux, je vous en fais la promesse.
Ah voilà qu’arrive un autre de nos compagnons. »Modifié par un utilisateur mardi 28 décembre 2010 00:01:27(UTC)
| Raison: Non indiquée | Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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Meiriel se prépara pour le premier dîner officiel. Sa garde-robe n’était pas des plus fournie et c’est assez rapidement qu’elle fût prête. Elle n’oublia pas, la seule chose qui pour elle avait de la valeur à ses yeux : son collier, présent des fées lors de l'un de ses voyages et qui rappelait l’héritage qu’elle portait. Dans le hall du palais, la gnome avançait avec sa délégation jusqu’aux représentants du Taldor, organisateur du jubilé. Elle salua la princesse Eutropia et les nobles qui l’accompagnaient avant de se diriger vers la délégation de l’Andoran et de la forêt de Verduran. Cette dernière avait à ses yeux une importance toute particulière, surtout d’après ce que savait la mage sur Evariste Raven et son engagement auprès des congrégations féeriques de la forêt de Verduran. Les délégations arrivèrent les unes après les autres et bientôt une foule d’invités s’était rassemblée. Après avoir acceptée une boisson, Meiriel, qui ne connaissait pas grand monde dans cette foule, se dirigea vers Lothian en grande discussion avec le capitaine Marcian de l’Andoran. « Bien le bonsoir messieurs... », puis en se tournant vers Marcian elle continua avec un léger sourire amical, « ...si je peux me permettre vous avez l’air aussi à l’aise que moi dans cette foule même si celle-ci est un pure joyau d’organisation et de raffinement. » précisa-t-elle à l'attention de Lothian. Message secret pour Selenims :... Modifié par un utilisateur mardi 28 décembre 2010 07:22:01(UTC)
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Message secret pour Elentir :... Message secret pour Meriadec :... Modifié par un utilisateur mardi 28 décembre 2010 12:35:55(UTC)
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Meiriel s'était approchée de l'exotique délégation de la Forêt Verduran et, en particulier, de son représentant le plus connu le Hiérophante Evariste Raven. Alors qu'elle fendait, avec plus ou moins de succès eu égard à sa petite taille, la foule des nobles assemblés pour le premier dîner officiel du Jubilé, elle ne put que constater à quel point Evariste semblait à son aise dans l'environnement politique complexe du Taldor. En effet, il recevait salutations et compliments comme un prince au milieu de sa cour, avec une grâce et une aisance qui n'avaient rien à envier à celle des sénateurs taldoriens les plus accomplis ! Étant enfin parvenue à la hauteur de l'attroupement formé autour d'Evariste, elle vît avec étonnement une femme habillée comme un Capitaine des Corsaires Gris de l'Andoran s'éloigner rapidement de lui. Après lui avoir adressé ses salutations, auxquelles Evariste répondit avec une exquise politesse, elle entendit une voix mélodieuse s'adresser à elle : « Bien le bonsoir Dame Meiriel. Bien que n'ayant jamais eu le plaisir de vous rencontrer directement, j'ai beaucoup entendu parler de vous et des actions que vous avez menées pour aider le Beau Peuple... et votre grand-mère était une de mes excellentes amies », ajouta Théïa en susurrant d'une voix complice. La beauté exotique de l'une des principales figures des Cours d'Ombre et de Lumière de la Forêt Verduran, qui tenait éloignée la majorité des nobles de l'assemblée, était au contraire signe de familiarité dans cet environnement étonnant pour Meiriel. « J'espère que vous me pardonnerez de vous accaparer ainsi mais je suis peu habituée à ces événements mondains entre humains. Autant le protocole des Cours m'est familier, autant celui des humains me laisse pantois par son duplicité... »Meiriel savait évidemment qu'il n'en était probablement rien, la duplicité et la complexité des jeux de pouvoir qui régissaient la vie des Cours d'Ombre et de Lumière n'avaient en réalité que peu de choses à envier à ceux qui semblaient se déployer ici ! Discrètement, derrière Evariste et Théïa, deux danselames observaient la foule, à la recherche du moindre comportement suspect à l'encontre de leurs charges... Puis, avoir échangé quelques mots courtois supplémentaires avec Théïa, Meiriel repéra la tête familière de Lothian de Sarde et entreprit de le rejoindre. Modifié par un utilisateur mercredi 29 décembre 2010 10:58:24(UTC)
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La délégation du Qadira avait fait une entrée particulièrement remarquée dans le Grand Hall des Réceptions grâce aux costumes de cérémonie qu'ils avaient revêtus. Il était toutefois particulièrement ardu de repérer les différents protagonistes de ladite délégation car, sous leurs masques de plumes, leurs traits étaient presque intégralement cachés. Deux femmes se distinguaient toutefois par leur grâce naturelle, leurs atours de soieries fines et leurs formes généreuses : Shéhérazade ibn-Qaïfa al'Tijir et Sanaz al'Afsaneh. Nul n'eût pu confondre la sylphide Sanaz avec sa chef de délégation tant ses origines elfiques étaient marquées. Il y avait toutefois quelque chose de plus aérien dans tout son être, peut-être y avait-il du sang de djinn dans son ascendance - chose fréquente chez les peuples qadirans... La délégation se mêla avec aisance à la foule des Barbus assemblés. Une sensation de malaise était toutefois aisément perceptible et les convives les plus observateurs réalisèrent qu'il eût suffit de peu de chose pour qu'un incident se déclenchât entre les qadirans et les taldans... manifestement, des siècles d'animosité ne s'effaçaient pas aisément... Modifié par un utilisateur mercredi 29 décembre 2010 10:57:40(UTC)
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Alors que toutes les délégations avaient fait leur entrée, la jeune princesse Eutropia prit la parole. « Mes très chers amis, je ne vous cache pas que c'est avec une immense joie que le Taldor vous accueille tous ce soir pour fêter le Jubilé du règne de mon père, puissent les dieux lui prêter encore longue vie et un règne éclairé ! »Après avoir embrassé l'assemblée du regard, elle reprit d'une voix claire et qui portait jusques aux confins de l'immense Hall des Réceptions : « Je vous souhaite la bienvenue en mon nom propre ce soir puisque les festivités officielles ne démarreront que demain au lever du soleil. Ainsi, afin de ne pas s'embarrasser d'un protocole qui peut être exigeant, l'Empereur ne sera pas parmi nous ce soir ; profitons donc de cette occasion unique pour faire connaissance et dissiper tout malentendu qui pourrait séparer nos peuples. » La voix de la jeune princesse vibrait littéralement de passion, nul n'eût pu douter un instant de l'immense sincérité de ses propos alors qu'elle appelait de ses vœux la paix entre les grandes nations de la Mer Intérieure ! Elle conclut enfin par un grand geste d'envoi qui invita les convives à se rassasier des mets offerts : « Offrons notre première libation à cette connaissance mutuelle entre nos nations qui aboutira, je n'en doute pas, à des relations fructueuses entre nous ! »Message secret pour dude,nan2tyx :... Message secret pour lornis11 :... Message secret pour ilmakis,ramses :... Modifié par un utilisateur mercredi 29 décembre 2010 11:31:05(UTC)
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Algernon et Almira avaient laissés leurs enfants entre les mains de la nourrice qui avait été mise à leur disposition, puis après de nombreuses embrassades et quelques pleurs, ils avaient pu rejoindre la délégation d'Absalom pour se rendre aux premières festivités. En attendant que le protocole lui permette de pénétrer dans ce qui serait le lieu de leur première soirée à Oppara, Algernon observa l'ensemble des délégations étrangères réunies dans l'antichambre. Chacun avait revêtu ses plus beaux atours et des petits groupes s'étaient déjà formés. La bienséance lui interdisait de se mêler aux conversations avant qu'il n'eut été officiellement présenté à leurs hôtes, mais il rêvait de pouvoir se glisser au milieu de chacune d'elle pour savoir de quoi les uns et les autres parlaient. A chaque tête qu'il pouvait reconnaître, il faisait un petit signe amical de la tête et indiquait à son épouse le nom de la personne qui se cachait derrière ce visage. Au bout de quelques minutes d'attente, qui parurent plus longue à Algernon qu'il ne l'aurait pensé, le bal des délégations se mit en branle. D'abord se furent la noblesse locale puis les représentants de la grande forêt du Verduran. Puis viendrait le tour des Andorans et, en quatrième position, celui de la délégation d'Absalom. En entrant dans la grande salle où le repas allait être servi, Algernon s'aperçut qu'encore une fois, le Prince Stavian III avait vu les choses en grand. Et même s'il brillait par son absence, la décoration et les plats qui seraient servis étaient dignes du niveau auquel il souhaitait s'élever. Une fois sa délégation présentée officiellement, et le protocole respecté, Almira indiqua à son époux la présence de Lothian et le petit signe d'invitation à le rejoindre qu'il leur avait adressé. Il avait déjà été rejoint par l'un des représentants andorans Marcian Maldris, ancien corsaire gris reconverti - de force ? - dans la diplomatie... Dans le même temps, le chroniqueur vit Meiriel se diriger vers leur guide. Il lui emboîta le pas et, se frayant tant bien que mal un passage à travers la foule, les deux époux Saint-Clair rejoignirent Lothian. « Lothian, c'est une joie de vous revoir ici. Je m'aperçois que, comme à son habitude, le Taldor a vu les choses en grand. » Puis il se plaça dans le groupe de manière à pouvoir observer attentivement les visages des différentes délégations qui allaient suivre. Il essaierait intérieurement de devancer le majordome qui allait annoncer l'entrée des différentes délégation et, pour ceux dont il ne connaîtrait pas le nom, il tenterait de le mémoriser après leur annonce. Modifié par un modérateur mardi 28 décembre 2010 14:45:15(UTC)
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Marcian ne fut pas offusqué par la remarque de la gnome. Oui, je dois vraiment avoir une sale tête ! Allez Bouge toi un peu mon gars !Se baissant un instant, pliant ses genoux, le capitaine se mit à son niveau et la regarda dans les yeux, un sourire chaleureux barrant ses joues balafrées : « Vous m’avez démasqué Madame, promettez-moi de me prévenir lorsque je serai tout rouge à force de retenir ma respiration. »« Je ne suis qu’un soldat… »L’homme aux yeux sombres s’arrêta ne souhaitant pas en dire plus et se releva. « Gageons que je m’en remettrai ! Si nous profitions de cette fameuse soirée. »Marcian arrêta un page et prit deux coupes, en tendant une à Meiriel. Il n'avait pas forcément l'habitude d'être aimable, mais il fallait bien lier connaissance et Meireil lui était sympathique. Message secret pour Selenims :... Modifié par un utilisateur mardi 28 décembre 2010 13:29:33(UTC)
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