La dhampir observe le malandrin poser sa dague sur le cou du gamin et lâche sa chaîne cloutée avant de lever les mains. «  Si tu fais du mal à ce gamin, tu vas souffrir longtemps mon gars.  »

Elle regarde le bandit avec un air relativement rude tout en zieutant vers la porte principale de la maison, prête à s'y précipiter.

Les deux malfrats sortent extrêmement prudemment, sans lâcher un seul instant la lame sur la gorge de l'enfant endormi.

En passant le pas de la porte, devant les aventuriers, le chef les regarde d'un air mauvais mais mal assuré. « Vu que vous êtes des mages, on va laisser le gamin à l'angle de la maison là-bas (à une vingtaine de mètres), comme ça vous pourrez pas nous viser avec vos trucs, et on repart bon copains, d'accord ? »

Raargal regarde les malfrats avec un air menaçant. « Vingt mètres n'affecterons pas ma magie. Laissez l'enfant maintenant. Je jure par Torag, dieu de la création et des forges, que je ne vous ferais rien cette fois. » Il regarde ensuite celui avec le couteau. Soyez pas fou, acceptez. « Je n'ai qu'une parole, et je ne renierais jamais une promesse faite au nom de mon dieu. »

Raargal se frappe le front avec sa main libre. « En fait... vous n'y connaissez rien en magie. Avouez... Vous croyez qu'un mage a besoin de voir la maison pour la cramer? Je peux affecter les vents, ou faire pousser une large zone de végétation si dense et luxuriante que vous en serez immobilisés. Et ce ne sont que des petits exemples de ma magie. Alors, soyez sérieux, au moins cette fois. Lâchez l'enfant. J'ai déjà promis et je ne peux pas donner de meilleure garantie. Si vous vous éloignez encore, rien ne nous assure que vous libérerez l'enfant. Arrêtons de jouer au jeu de la suspicion et faite ce que je vous demande. » Il soupire avant d'ajouter. « Dès le début, nous n'avons eu qu'un mot a la bouche: laissez cette famille tranquille et partez d'ici. C'est toujours notre intention. Nous n'avons pas d'intention belliqueuse. »

Raargal laisse filer les bandits, en faisant un signe de la main a ses amis de ne pas intervenir. « Laissons-les filer. On est des étrangers ici et ils travaillent peut-être pour celui que nous allons voir. » Il se précipite ensuite vers le gamin. « Ca va? Rien de cassé? » Il l'aide à se relever et pointe ensuite la maison du petit du doigt: « Ta famille t'attends, dépêches-toi. » Lui dit-il avec un sourire. Un sourire de nain bourru.

Le nain acquiesce à la proposition de Conrad et fait une moue embarrassé quand il entends parlé de Cedrog. « Bonne idée, entrons pour parler. Ils faisaient donc bien partie des hommes de Cedrog... »

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mai 2018 22:32:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois le gamin lâché elle ramasse sa chaîne et se précipite vers la ruelle ou se sont enfuis les bandits, laissant à Raargal la tâche de s'occuper de l'enfant. Elle s'arrête à l'entrée de l'allée en cherchant du mouvement.

Modifié par un utilisateur mercredi 9 mai 2018 17:03:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Owen fait quelques pas à droite, puis à gauche avant de gronder : «  Merde !  » La dhampir soupir et retourne en trottinant vers son groupe. «  Rien à faire, j'les ai perdus.  »

La jeune femme passe sa main dans ses cheveux et lâche un nouveau soupir lascif las.

Conrad suivit du regard les personnages alors que Raargal les présentaient.
« Je m'appelle Conrad et voici mon fils, Conrad junior.  »
Il montra à ce moment dans un signe de tête l'enfant qu'il tenait dans les mains et qui continuait à sangloter.
« Je sais que ce n'est pas forcément le meilleur moment, mais je tiens à vous remercier. Venez.  »
Il entra alors chez lui et alla vers sa femme pour la réveiller. Celle-ci avait encore l'esprit embrumé par le sort d'Alyssa mais elle comprit vit la situation et se leva à son tour pour aller remercier ses sauveurs.
« Merci à vous trois pour nous avoir secouru ! Je m'appelle Adélaïde et tout comme mon mari, vous en suis éternellement reconnaissant.  »
Elle inclina légèrement la tête en parlant, cherchant par là à montrer sa gratitude. Puis elle se tourna vers Alyssa toujours appuyée au mur, souffrant de la blessure faite par le chien un peu plus tôt.
« Je suis désolé, je n'ai pas vraiment de soin à vous proposer mais vous pouvez rester ici autant de temps que vous voulez.  »
Son mari acquiesça vigoureusement de la tête.
« Ne vous inquiétez pas, vous ne nous gênerez pas. C'est un plaisir pour nous.  »
Le petit Conrad sembla se calmer un peu. Aussi Adélaïde alla le prendre dans ses bras et le border dans son lit, situé dans un coin de la pièce. Pendant ce temps, Conrad montra d'une de ses mains, qui semble très calleuse, dû certainement à son métier, la seule table située au milieu de la salle et ses cinq chaises.
« Asseyez-vous, Asseyez-vous ! Je peux éventuellement vous offrir un verre de bière ? Ce n'est pas forcément la meilleure qui existe, mais elle désaltère !  »
Puis en allant chercher une bouteille de bière ainsi que quelques verres en terre cuite il expliqua à ses hôtes.
« Je suis bûcheron depuis maintenant près de 15 ans. Et je travaille pour le Consortium. Je dois avouer que je connais deux-trois trucs sur comment ça marche ici, alors si vous avez des questions, n'hésitez pas !  »
Mais bien que ses mots et ses intonations se voulaient joyeuses, sa voix trahissait un ressentiment plus profond.

Psychologie DD15

Modifié par un utilisateur jeudi 10 mai 2018 02:42:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raargal s'installe a son tour: « Oui, une bière ferait plaisir. » Il laisse Owen prendre la parole et gérer la situation.

Modifié par un utilisateur jeudi 10 mai 2018 12:18:34(UTC)  | Raison: Non indiquée