Raargal se fige et arrête aussitôt d'avancer. Il fait signe aux autres, d'un geste autoritaire, de ne pas bouger non plus. « Il y a deux gardes et deux chiens qui surveillent la maison. A moins d'avoir une bonne raison, on ne pourra pas trainer autour de la maison. Je suppose, du coup, que tout les autres personnes que nous avons croisés avec des chiens étaient des patrouilles du Consortium. Il faut qu'on trouve un truc a faire dans les environs. Acheter quelque chose par exemple, pour ne pas être suspect. Ensuite, on file et on réfléchit. » Chuchote le nain.

Owen hausse les sourcils à la mention des chiens, elle regarde Raargal et parle à voix basse. «  Des putains d'clebs ..? Merde.  » Elle semble soucieuse, agitant ses babines de gauche à droite. «  Alors, j'ai deux propositions à faire. Soit, Alyssa, tu vas distraire les gardes pendant que je passe par derrière la maison, ou... On va voir ce criminel, ce sadique, et on lui demande moyennant finance, de nous aider à infiltrer cette baraque, ou d'éloigner ces gardes pour nous laisser le champ libre.  »

Elle parle à voix basse en regardant chacun de ses compagnons, l'air sérieux.

Alors que vous vous éloignez de la maison de Dario pour discuter plus calmement de la marche à suivre, ne serait-ce que pour trouver la maison de Cedrog, vous passez à côté d'une autre masure d'où viennent des bruits de vaisselle cassée, de sanglots, et de combats.

En regardant par la fenêtre vous voyez deux malfrats, l'un en train de se battre avec un solide trentenaire qui se laisse faire car le second menace une femme du même âge tenant dans les bras un jeune garçon de cinq ans. Des éclats de voix vous laissent comprendre que l'homme a fouillé dans des affaires qui n'étaient pas les siennes.

Tout à coup, un molosse bondit, posant ses pattes avant sur le rebord de la fenêtre, aboyant dans votre direction. Les malfrats, ses maîtres, tournent alors la tête vers vous, l'air menaçant.



INIT :

Conrad (qui ne va faire aucune action à son premier tour, mais tu peux poster Rodolphe)
Alyssa
Malfrats
Owen & Raargal

Modifié par un utilisateur samedi 5 mai 2018 22:27:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

La Tieffeline se recule quelque peu lorsqu'elle entends des cris. Bon sang, mais tout cette ville est plongée dans le chaos! Lorsqu'elle jette un oeil à la fenêtre, elle aperçoit tout d'abord la femme d'âge mur qui tente de protéger son enfant. « Merde.. Fait pas bon habiter dans le coin.. » marmonne-t-elle discrètement. Pas assez discrètement visiblement, puisque d'un coup, l'un des molosses aboit et ébranle les fondations de la jeune Tieffeline, elle se recule et frissonne longuement au hurlement des chiens, avant de voir que ses maîtres se retournent. Merde!

Prise sous le coup de l'adrénaline, elle hésite à tirer l'épée, mais lorsque l'homme les interloque, elle s'avance quelque peu et dégaine sa lame pour mettre en joue le bandit retenant en otage la mère et son enfant. « Au nom de la raison, que cela cesse! » Prise d'un élan étrange de justice, la jeune femme observe d'un air calme, mais déterminé, la situation. C'est bien le moment de se faire remarquer! « Cessez de suite! Au nom de la maison Leozana! »

Quand Owen entend les cris, elle fait mine de les ignorer, continuant son chemin les mains dans les poches mais l'intervention d'Alyssa lui fait détourner le regard. Qu'est-ce quelle vient de faire... Ce ne sont pas nos aff-...

Quand elle aperçoit le gamin ainsi que sa mère en détresse elle ne peut s'empêcher de dérouler sa chaîne cloutée, l'air furieuse. Elle s'approche des malfrats et leur dit. «  Toi. Si tu oses menacer c'gamin et sa mère j'te fais bouffer tes couilles par ton trou de balle, puis j'dévore le chien de ton copain. Vous feriez mieux de dégager maintenant, c'n'est pas la première fois que j'goûte à du clebs en rogne.  »

Elle regarde le malfrat le plus proche de l'enfant, les yeux presque injectés de sang.

Raargal sursaute en voyant le chien bondir à la fenêtre, se coche le front avec sa main quand il entends Alyssa hurler le nom des Leozana puis acquiesce aux dire d'Owen. « Sortez d'ici, partez ! »
Bon sang... Ils ne vont quand même pas faire ça? Heureusement qu'il a peur... Tiens, et si j'en remettais une couche?

Ne se laissant pas prendre de vitesse, il incante ensuite, en y insufflant toute sa magie, un sortilège pour amener un aigle dans la maison, au dessus des têtes des malfrats qui attaquera immédiatement celui qui ne s'est pas adressé à ses amis une fois totalement invoqué.

« Et j'ai encore de quoi faire ! » Fait-il juste avant de lancer son sort qu'il prépare et fredonne avec vigueur.

Modifié par un utilisateur lundi 7 mai 2018 08:50:53(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa ferme les yeux, puis observe le champ de bataille en devenir qu'est la maison sous tension. Elle tire de sa petite sacoche à ingrédients un pétale de rose légèrement sec à l'aide de sa queue, se place à la fenêtre de façon à ce que le chien et le brigand tenant en otage la mère soient dans sa ligne de mire. Prions pour que ça marche.
« मौन के बर्फीले दलदल में आंखों की नाखून! » Alyssa ferme les yeux en égratignant le pétale de rose, brandi vers les deux victimes de son sort de sommeil.

DD : Volonté 14

Modifié par un utilisateur lundi 7 mai 2018 00:24:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Owen écarquille les yeux quand le chien bondit sur Alyssa et répond aussitôt en lui balançant sa chaîne cloutée en plein dans l'échine. «  Lâche la le chien !  »

Modifié par un modérateur lundi 7 mai 2018 09:11:40(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le second malfrat se fait reveiller juste à temps pour voir l'aigle lui foncer dessus, et se protège alors instinctivement en levant les bras, et en se roulant sur le côté. Le bruit du rapace ne réveille même pas la mère et l'enfant.

Quant au chien, il ne lâche pas sa proie, en dépit des larges blessures qui lui couvrent les flancs, bien au contraire, Alyssa peut ressentir l'énergie du désespoir du chien jusque dans son tibia qui la lance horriblement.

Modifié par un utilisateur lundi 7 mai 2018 15:58:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Voyant que le malfrat qui le menaçait s'en aller pour aller réveiller son acolyte et, qu'accessoirement, sa femme n'était plus sous le menace directe d'un couteau, Conrad se retourna vivement et apercevant sur la commode non loin de là son marteau, il alla la récupérer, reprenant rapidement confiance en lui à la sensation de lourdeur du marteau dans ses mains. Puis balayant des yeux la scène et voyant que les trois aventuriers avaient l'air d'avoir raison du chien, il avisa les deux malfrats encore bien proche de sa femme et de son fils, il interpella le plus proche.
« Hé, saleté du Consortium ! Tu fais moins le malin ! Viens voir que je te montre comme utiliser une vraie arme !  »
Tout en jouant ostensiblement de son marteau.