Chrysopélée acquiesça de la tête lorsque ses compagnons proposèrent de rentrer à l'auberge.
J'aurais préféré aller directement voir la sorcière, mais je ne suis clairement pas en état de combattre à nouveau... Un peu de repos me fera du bien je pense...
Elle suivit donc le groupe peinant derrière eux à garder le rythme. En effet, bien qu'elle se soit presque complétement refermé grâce à la bonne attention de Raargal, sa blessure la lançait toujours et la douleur se faisait sentir à chaque pas qu'elle faisait. C'est donc essayant de boiter le moins-possible qu'elle se rendit jusqu'à l'auberge. Un fois arrivée, elle entra et, en découvrant le monde qu'il y avait, eu un sourire qui allait d'une oreille à l'autre, oubliant presque la douleur de sa blessure et la fatigue de la journée.
Et bien ! je suis contente de voir autant de monde ! C'est bien que les gens se réunissent pour pouvoir améliorer leur sort !
Elle regarda à gauche à droite, passant d'un visage à l'autre, appréciant la diversité des gens présents dans la salle. Elle répondu d'un geste de la main aux quelques-uns qui l'avaient salué en la voyant entrer. Puis son regard se posa sur Žarko qui s'avança vers eux.
« Bonjour Žarko !  »
Elle lui dit ces mots avec un grand sourire. Sourire qui s'épanouit encore plus lorsque celui-ci la soigna. Elle sentit alors les dernières courbatures partir, les dernières plaies se refermer. Comme si elle était en pleine forme ! Même si derrière ses yeux apparemment ouverts, se ressentait toujours la fatigue qu'elle trainait depuis se matin.
Elle posa néanmoins ses yeux sur ses habits maculés de sang.
Il faudrait peut-être que je songe à m'en racheter de nouveaux... Y a des boutiques par ici ?
Elle se retourna vers Conrad qui se tenait aussi à côté d'eux. Elle lui adressa aussi un beau sourire même si sa moue se mêlait d'embarras de ne pas pouvoir sauve Brünhilde.Elle ajouta à la fin du discours d'Alyssa et de Raargal :
« Ne vous inquiétez pas ! Nous allons la sauver !  »
Elle suivit du regard Conrad qui s'en allait au comptoire, un air mélancolique sur la face.
Je suis vraiment navrée pour lui. J'aimerai vraiment pouvoir lui rendre sa fille de suite...
Puis son regard fut attiré par l'aubergiste qui ramener un petit cadeau comestible. Ce qui la ramener immédiatement à la réalité par la faim qui se dégageait de son ventre.
« Un plat du jour s'il vous plait ! Je suis morte de faim ! Et un jus de pomme s'il vous plait ! »
Elle regarda ensuite Raargal s'en aller vers les autres personnes présentent dans la salle.
Et bien ? Qu'est-ce qu'il fait ?
Ellle prit une chope dans laquelle elle versa l'eau généreusement offerte par l'aubergiste. Elle en profita pour demander aux autres s'ils en voulaient aussi et servi ce qui lui demandèrent. Elle porta alors la chope à sa lèvre et bût goulûment.
Ah ça fait du bien !
Lorsque Raargal revint, elle écouta attentivement son discours tout en se resservant de l'eau. Elle acquiesça à sa demande.
« Oui bien sûr ! Je sais pas trop comment faire mais on va bien trouver quelque chose !  »
Elle se tourna vers Owen.
« Ah, et pendant que j'y pense, si tu vas faire des courses, tu peux m'acheter de quoi me changer ? Je pense pas que ce que je porte tiendra encore longtemps...  »
Elle jeta un coup d’œil à sa chemise dont le rouge fringuant d'Almas s'était transformé en une couleur brunâtre à force d'être porté sous sa cuirasse, sans parler du sang récemment versé et dont le tissus était marqué de trous. Elle regarda de même sa jupe dont le jaune avait passé et qui avait bien souffert du voyage et des combats. Elle reporta son regard sur Owen.
« Oui, je crois que j'en ai bien besoin.  »

Owen et Raargal quittent donc l'auberge du Faune, le ciel bleu et le soleil heurtant les yeux clair du nain habitués à la pénombre d'une mine et ceux de la dhampire, dont l'héritage vampirique se fait douloureusement ressentir. Ils sont accompagnés par un révolutionnaire avec une charrette à bras.

La place de Grève bourdonne de monde, des gens fabriquent des mannequins à l'effigie des membres du bureau de direction du Consortium ou du Maire d'Orégent, d'autres sont en train de monter un bûcher pour des raisons évidentes. Vous comprenez pourquoi les habitants de la rive nord parlent de la révolution d'une voix inquiète. En demandant à des passants l'adresse d'une échoppe de magie, Raargal finit par trouver une boutique ou faire ses quelques achats. Vous remarquez cependant que beaucoup de boutiques sont en train de fermer. Même le magicien chez qui vous finissez par arriver plie lui aussi les gaules, expliquant que son stock vaut bien trop cher et qu'il craint les pillards, ou que son stock soit réquisitionné par la garde. Il rachète avec plaisir vos lingots, plus facile à transporter qu'une caisse pleine de pièces.

Owen parvient malgré tout à trouver un tailleur et un armurier, plus que ravi d'échange son stock encombrant contre une monnaie liquide.



L'ensemble des mineurs et des mineuses s'écarte pour laisser la place à la tieffeline, qui peut entendre que la mort récente de l'un des leurs sous un éboulis semble cristalliser les tensions, d'autant plus qu'ils n'ont pas eu l'autorisation de leur chef porion d'aller chercher le corps. La demi-orque prend immédiatement la parole quand Alyssa demande à ce que quelqu'un s'exprime.

« Ha ! T'es l'une des aventurières qui a démarré tout ça non ? Chapeau les filles. Tu veux savoir pourquoi on vient à la Grève ? Parce que les conditions de travail sont absolument merdiques, entre les maladies, les risques de bosser sous terre, on est entassés dans un village près de la mine avec une quasi interdiction d'en sortir... rien que pour venir on a été forcés d'attaquer le garde chiourme qui s'est interposé. » dit-elle en mettant machinalement la main à sa pioche de mineur vaguement accrochée à sa ceinture.

Un autre mineur, un homme d'âge avancé dont le corps et l'esprit solides donnent tous les signes d'être prêt à céder sous les assauts de la dureté de la vie, prend la parole. « Le pire, c'est que le village en question, mon grand-père l'a connu avant que le Consortium mette la main dessus. Bosser pour le Cheliax, c'était pas de tout repos, y avait des esclaves et tout, mais même eux touchaient une petite solde qui leur permettait de se racheter un jour, et d'avoir une petite maison peut-être. Maintenant le consortium rachète toutes les terres, vire les gens qui y vivent pour loger des ouvriers qu'il paye une misère et dont il retranche le prix d'un loyer beaucoup trop cher. Demandez aux gens qui s'entassent dans les squats, beaucoup vous raconteront la même histoire. »

L'histoire du vieux provoque de nombreux hochements de tête, mais instillent une certaine résignation.

Psychologie DD15

« Tu peux la laisser devant. » Dit Owen à la personne qui les a accompagnés à ramener tout l'équipement fraichement acheté. Elle pousse la porte de l'auberge, laisse rentrer Raargal qui va rester seul un petit moment, et frappe du pied à trois reprises pour avoir l'attention d'une partie de l'auberge.

« C'est beau de faire une révolution avec des mots, mais s'il y a des combattants ou des personnes qui souhaitent le devenir, venez vous équiper. » Elle fait un signe de tête aux gens qui l'écoute pour leur montrer la charrette, on se croirait au marché au puces. « Ceux qui n'ont aucune formation martiale, je vous montrerai les bases, mais vous avez déjà le plus important : Les armes. On ne peut équiper que trente personnes, donc allez-y doucement.  »

Modifié par un utilisateur samedi 16 juin 2018 04:18:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Owen a une heure d'avance en terme de RP, donc je répondrais plus tard, j'avance sur Alyssa et Chrysopélée. Owen arrive d'ailleurs bien trop tard pour faire le jet de psychologie demandé.

Vous revenez vers 13h

Les mineurs restent pantois à l'évocation de la prise de contrôle de la mine. Il est évident que c'est bien plus que ce qu'ils avaient en tête, et beaucoup ont du mal ne serait-ce que saisir le concept. La demi-orque plisse les yeux en observant la tieffeline, qui peut lire l'expression d'une personne qui sent qu'elle ne comprend pas ce qui vient de se dire et que ça énerve.

Zarko, voyant l'attitude de la table changer, entonne une petite mélodie sur sa mandoline, et Alyssa reconnait les effluves arcaniques d'une inspiration talentueuse dont elle peut ressentir les effets.

« Qu'est ce qu'on pourrait bien foutre d'une mine ? Qui c'est qui va nous payer si on vire le Consortium ? C'est bien les bardes ça... Pour les idées vous êtes fortiches, mais y a des gens qui travaillent ici. »

Les autres mineurs restent quelque peu interdits, partagés entre le respect pour l'une des aventurière qui a démarré tout ça, et l'incompréhension partagée avec leur "cheffe". Alyssa comprend que si elle parvient à convaincre ou à décrédibiliser la demi-orque, le reste des mineurs l'écoutera et la suivra. Mais... comment faire ?

Modifié par un utilisateur samedi 16 juin 2018 13:41:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée suivit du regard Alyssa qui s'en allait vers le groupe des mineurs.
Hé ben, elle démarre au quart de tour elle ! Je me demande ce qu'elle va faire...
Elle jeta un coup d’œil vers les cuisine et voyant que son plat n'allait pas arriver de suite, elle se retourna apercevant le groupe de bûcherons non loin. Elle secoua ses long cheveux et prit une grande inspiration.
Bon, Raargal m'a demandé d'aller les aider... Mais que puis-je faire pour eux ? Je sais pas moi !
Elle regarda autour d'elle, hésita un instant avant de finalement se lever. Elle marcha tranquillement vers le groupe formé par les mineurs et son chef. Elle écouta ce qu'ils se disaient, cherchant une ouverture pour s'immiscer dans la conversation.

Alyssa soupire et se détends. Elle accepte un verre gracieusement offert par les clients et l'aubergiste, galvanisés par la montée du mouvement populaire. Fiouh.. Ça fait du bien. Enfin l'impression que le vent tourne. La Tieffeline sourit jusqu'aux oreilles en étirant ses muscles endoloris. Sa fatigue semble s'évanouir aussi rapidement que les tonneaux de bière se vident. J'espère qu'il en restera quelques uns assez sobres pour tenir des armes lorsqu'il faudra vraiment agir. Elle ferme les yeux, puis se gratte légèrement l'épaule. Bon. Rien n'est encore gagné. Alyssa se dirige alors vers Chrysopélée, la prends un peu à part et lui dévoile ses intentions à voix basse. « Hey. Je ne sais pas trop ce que tu comptes faire, mais personnellement j'aimerais prendre un peu la température du clergé. » Elle regarde un peu autour d'elle. « On ne sait jamais comment réagissent les prêtres.. » lance-t-elle, un poil tendue de nouveau au milieu de cette population sans doute très croyante. Que vaudront nos arguments si les hommes de bure tendent à s'opposer à nous? Rapidement, elle prévient Zarko de son intention pour qu'il prévienne Owen et Raargal s'ils reviennent entre temps puis se dirige vers le temple le plus proche, en essayant tant bien que mal de se repérer à grand coups d'indications par les passants plus ou moins connaisseurs du coin.

Quand Raargal déscend, il est déjà tard. La nuit est tombé et, s'il n'y avait pas un petit feu dans l'âtre de l'auberge du Faune, il ferait froid. Il se dirige vers l'aubergiste, le saluant d'un geste avant de lui commander une pinte. « J'ai besoin de motivation. L'après midi d'étude est certes excitant, mais, très fatiguant. ». Une fois sa boisson entre les mains, il se retourne pour observer la foule, passionné et motivé. L'auberge est toujours pleine, et les esprits échauffés par les évènements ne sont pas prêt de refroidir. Raargal sourit, espérant intérieurement que tout ça se finira bien. Avant de partir, il s'adresse une nouvelle fois au tenancier: « Vu la foule, si tu veux mettre du monde dans notre dortoir tu peux. Evite juste de nous mettre avec des gens douteux, haha. ». S'approchant d'une table, il remarque qu'il est fait mention d'eux comme étant: "les héros de l'ascension". Qu'est-ce que c'est que ça? Pourquoi un tel nom? Ça n'a pas de sens... Pas assez curieux pour poser la question, il préfère revenir voir l'aubergiste pour lui demander: « Dis moi, tu ne saurais pas, par hasard, où sont mes amies? » Là, il apprends que Chrysopélée et Alyssa sont partie aux temples, pour Owen, il ne sait pas. Peut-être encore dans l'auberge, ou dehors.

Du coup, Raargal se met en quête d'Owen histoire de l'informer qu'il viens de finir tout son travail. Demain, il sera prêt. Mais pas aujourd'hui, aujourd'hui, il est fatigué.

Modifié par un utilisateur vendredi 22 juin 2018 10:20:50(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raargal assiste à l'arrivé mouvementé d'Alyssa et de Chrysopélée (peu après elle). Une fois, à la demande de la barde, tout le monde réuni, et l’énonciation de la dure réalité, le nain prends les devants: « L'heure n'est plus aux discussions. Si la garde arrive ici et "remet de l'ordre", la rébellion mourra, tué dans l’œuf. Si nous fuyons, idem. Si la garde doit s'en prendre à quelqu'un, il faut que ce soit un coup dans l'eau. Une marque d'oppression, mais suffisamment raté pour que ça embrase les cœurs. On ne doit pas fuir, au contraire. Prenons les devants. Tout le monde doit se regrouper devant l'auberge, et rester assis. Ce signe de protestation, sans violence, forcera la garde à y réfléchir à deux fois avant de passer pour les oppresseurs: Consortium ou pas. Libre à nous ensuite de faire un discours durant ce moment. Vous êtes d'accord? Si oui, ne perdons pas de temps: Au travail. Sinon, je vous écoute, mais faites-vite. »

Raargal fusille Owen du regard. « Je n'ai pas passé une après midi entière d'étude pour vous voir vous faire tuer. Ce ne sont pas "tes gars", et ouvrir un conflit armée avec la garde est le meilleur moyen de perdre tout le soutien d'Iomédae que nous pourrions avoir autrement. Enfin... je ne brûlerais personne. Donc oui, j'ai une objection. »

Modifié par un utilisateur vendredi 22 juin 2018 17:57:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée sourit en voyant autour d'elle les mineurs, le bucherons, les scieurs et tout le monde qui s'était rassemblés dans l'auberge du Faune exulter aux dires et aux propositions d'Alyssa.
Hé bien ! Elle sait parler elle ! Je ne pensais pas qu'elle arriverai à les convaincre aussi rapidement !
Elle la félicita d'ailleurs à voix basse pour sa réussite toute en buvant une énième coupe de jus de pomme.
Il est vraiment bon ce jus !
La liesse allait commencer à l'emporter, bien que la fatigue se faisait toujours ressentir quand Alyssa lui proposa d'aller faire le tour des temple. Chrysopélée réfléchit rapidement. Elle tourna son regard vers la foule compacte qui menaçait de déborder à tout instant de l'auberge et qui enchaînait toast sur toast dans l’excitation euphorique de l'action à venir. L'aasimar secoua la tête, se demandant bien ce qu'elle pourrait apporter à un tel groupe.
Et puis c'est bien de visiter un peu la ville non ?
Elle se tourna donc vers Alyssa et parla d'une voix juste assez forte pour que celle-ci puisse l'entendre.
« Très bien. On y va ! Et puis on pourra prendre un peu l'air aussi comme ça ! Attends juste un instant je te rejoins  »
Aussi, c'est essayant de se faufiler tant bien que mal dans la foule qu'elle remonta au dortoir pour y déposer sa grande lance avant de revenir par le même chemin vers la sortie et y rejoindre la tieffeline. Elle partir ensemble à l'assaut des temples de la région.
Lorsqu'elles arrivèrent devant le premier, temple, celui d'Abadar, Chrysopélée laissa Alyssa se charger de récolter des informations, l'écoutant de manière discrète tandis qu'elle observait les décoration du temple, le nez en l'air appréciant la sobre beauté du lieu. Elle fut cependant surprise de la réaction ferme et sévère du prêtre qui les avait accueillis.
Ils veulent laisser ces pauvres gens dans la misère ? Mais pourquoi ?
Elle suivit ensuite Alyssa de temple en temple, tâchant de rester concentrer sur les informations que leur donner les prêtres et les dévots. Mais les temples l'avait toujours intéresser et souvent, son regard était captivé par telle ou telle décoration et alors heureusement qu'Alyssa était là pour mener la barque.
Ainsi de suite, jusqu'à ce qu'elles arrivent au temple d'Iomédiae. Alors le regard de Chrysopélée s'éveilla et elle se mit à sourire benoîtement sûre et certaine que les disciples de Iomédiae allaient aider les démunis et les plus faibles contre le Consortium qui les oppressait... Qu'elle ne fut pas surprise en découvrant que ce n'était pas le cas ! La réaction des prêtres d'Iomédae qui proposaient de rejoindre le Consortium lui brisa le cœur et elle s'enfuit du temple, sentant des larmes commencer à couler de ses yeux. Une fois dehors elle s'appuya contre un mur du temple, cherchant à se calmer avant qu'Alyssa ne la retrouver et qu'elles ne continuassent à parcourir la ville à la recherche des temple.
Pourquoi ? Iomédiae pourquoi ?
Elle arrivèrent ensuite au temple de Pharasma. Chrysopélée s'étant un peu calmée, bien que la fatigue commençait à se faire sentir de plus en plus et la mettait à fleur de peau, se concentra sur la conversation avec la prêtresse qui les avaient accueillies. De toute manière la décoration sombre et morbide de la déesse des tombes ne l'intéressait pas plus que ça. Aussi lorsqu'elles allaient quitter le temple elle dit.
« C'est quand même bien triste pour le temple de la déesse de la prophétie d'être aussi sombre.  »
Elle continua ensuite vers le temple suivant sans se rendre compte que sa dernière remarque avait fait découvrir quelque chose à Alyssa.
C'est en arrivant prêt de temple de Gorum que Chrysopélée fut attirée par la la présence à proximité de la garde. Elle décida alors de rester en arrière, se sachant peut discrète, et lassa Alyssa s'en approcher. Ce n'est qu'un peu de temps plus tard qu'elle vit la demi-diablesse revenir terrifiée, lui expliquer très succinctement les plans de la garde avant de filer vers l'auberge à toute vitesse. Chrysopélée écarquilla les yeux de stupeur et la suivi du mieux qu'elle put, bien que bien moins vite du fait de son armure et de sa fatigue jusqu'à l'auberge du Faune. Elle ignora les regard étonnés des passant de voir une aasimar en une telle armure en train de courir très difficilement. Finalement c'est encore plus essoufflée qu'elle arriva au niveau de l'auberge. Elle poussa la porte et trouva rapidement ses amis alors que Raargal détaillait ce qu'il voulait faire.
Elle écouta la fin du discours de Raargal, pliée en deux, les mains sur les genoux, tentant de reprendre son souffle.
Ouais.... C'est bien évitons le massacre...
Elle continua à reprendre son souffle alors qu'Owen détaillait son plan.
Non, il ne faut pas leur donner la moindre raison d'attaquer... Il faut que nous restions pacifique...
Sa respiration devenant progressivement plus normal, elle se releva doucement avant de remettre ses cheveux d'or derrière ses oreilles. Pendant dans ce temps, Raargal et Alyssa avait répondu à Owen. Chrysopélée s'adressa alors à Raargal.
« Ne t'énerve pas Raargal, Owen propose simplement le plan qu'elle pense être le meilleur pour nous.  »
Puis elle se tourna vers Alyssa et acquiesça.
« Je suis d'accord, vu ce que tu m'as dit, il ne sert à rien d'affronter la garde toute entière. Par contre qui sait ce qui se passe dans la tête des gardes ? Pourquoi ne pourraient-ils pas rejoindre le mouvement ? Vous vous souvenez des gardes de Dario ? Ils étaient menacés par le Consortium pour combattre. Peut-être il s'agit de la même chose pour ceux-là et que donc il seront aussi heureux de voir le Consortium chuter. Et puis, il est vrai que...  »
Elle baisa la voix.
« ... Je ne pense pas que nous fassions le poids face à la garde même avec de la surprise. Autant éviter le plus de morts possible.  »
Elle repris sa voix normale.
« Bref, nous n'avons plus le temps. Il faut organiser l'action et il faut que cela se sache. On y va ?  »
Elle regarda les autres en souriant, le visage encore rouge de sa course.