Chrysopélée sourit en voyant la foule exulter et l'aubergiste mettre en perce son meilleur vin.
Bon, c'est bien de se réjouir pour le moment !
Elle battit des mains, manifestant sa joie avant se retourner vers Zarko et Althéa qui arrivaient à leur niveau.
Objectif : sauver la fille de Conrad !
Mais l'arriver de la femme mystérieuse qui les avait déjà interpellés dans l'auberge la surpris. Aussi c'est avec un regard étonné qu'elle l'accueilli, et un halo devenu violet.
Oh ! Bien vu ! Je n'avais pas pensé qu'ils pouvaient tout faire échouer ! Chrysopélée, tu dois faire plus attention !
Lorsque la femme montra les corps des montagnards, elle ne put s'empêcher de la remercier.
« Oh merci beaucoup !  »
Elle l'écouta ensuite parler de Milani et partagea l'ignorance d'Owen. Cependant elle fut surprise en entendant Alyssa en parler.
Tient, elle a déjà eu affaire à Milani ? Hmmm... j'aimerais bien savoir ce qui s'est passé...
Elle prit la parole ensuite la parole.
« Merci beaucoup ! Je sais pas ce que ça aurait pu être si les mineurs avaient attaqué mais en tout cas je pense que cela aurait signé la mort du mouvement.  »
Elle jeta un coup d’œil derrière elle à la foule qui se pressait dans l'auberge.
« En tout cas nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous avons encore beaucoup à faire. Et demain nous devons aller sauver la fille de notre ami bûcheron.  »
Elle leva les yeux, intriguée. Étonnamment, la fatigue qu'elle avait accumulée depuis le début de la journée et qu'elle s'attendait à voir revenir au galop une fois la tension retombée ne revint pas. Même elle se sentait en meilleure forme que jamais.
«  Et bien ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien... Il y a des trucs bizarres dans le coin... Enfin bon, c'est mieux comme ça !  »
Elle sautilla sur place, heureuse de ne plus sentir le poids de son armure sur elle.
« Bon, Il ne faudrait pas oublier nos compagnons équins. Je vais aller à l'écurie pour payer la nuité et je vous rejoins de suite. Nous pourrons parler autour d'un verre de jus de pomme ! »
Et c'est presque sautillant qu'elle se retourna avant de s'en aller vers l'écurie.

Modifié par un utilisateur mardi 26 juin 2018 09:04:27(UTC)  | Raison: Non indiquée

Laetitia suit Raargal jusque dans l'auberge et s’assoit avec lui, suivie par Althéa et Zarko. Elle l'écoute avec attention pour parer au bruit environnant et accepte sa bière avec un sourire. Owen et Alyssa restent dehors suffisamment longtemps pour voir les Montagnards commencer à se relever.

« Je respecte votre cause, mais j'ai pour ma part d'autres engagements qui m'ont amenée ici, et qui font que je dois y rester. Je n'avais par ailleurs aucune intention de prendre la tête d'un mouvement populaire. Navrée, mais si vous voulez mener la révolution à son terme, vous devrez le faire vous-même. Je vous ai proposé mon soutien, pas mon allégeance. »

Elle prononce ces derniers mots avec le sourire, auquel elle porte sa chope, mais il est manifeste qu'elle ne transigera pas là-dessus.

Modifié par un utilisateur mardi 26 juin 2018 13:23:26(UTC)  | Raison: Non indiquée

Owen pousse la porte de l'auberge accompagnée d'Alyssa. La dhampir observe Raargal discuter avec l'adepte de Milani, un fin sourire aux lèvres. Il a l'air de bien gérer la situation le bougre.

Elle se dirige finalement vers l'aubergiste pour lui demander : « Excusez moi. Vous n'avez pas une chambre pour deux ?  » Dit-elle, en levant l'index et le majeur, puis se justifie : «  C'est juste... Que je n'ai pas envie de me reposer dans un dortoir ce soir, j'ai besoin d'un peu d'intimité si vous voyez ce que je veux dire. »

Owen sourit sans dévoiler ses crocs, légèrement gênée.

Owen se mord la lèvre inférieure. Bien sûr, fallait que cette journée se conclut encore par une nuit sans une goutte de sang. Fait chier.

Elle passe ensuite sa langue sur sa rangée de dents supérieur, bouche fermée, le regard fuyant suite au refus de l'aubergiste, bien embêtée alors qu'elle avait réussit à convaincre Alyssa. « Désolée du dérangement. » Elle opine et s'adosse au comptoir, dans un coin, réfléchissant à une autre solution.

La Tieffeline retourne à la table avec Raargal, Zarko et la disciple de Milani. Elle s'y attable pendant qu'Owen, elle, se dirige vers l'aubergiste pour prendre une chambre. Elle vient s'installer à l'envers pour observer les festivités. Hum.. J'avais peut-être tord d'être si pessimiste. Frénétiquement, et comme si elle avait aperçu un moustique, Alyssa se met à se gratter, d'abord les avants bras, puis la nuque.. emplacement visiblement choisi totalement au hasard par son subconscient. Elle observe Owen du coin de l'oeil, légèrement anxieuse avant de revenir à Laetitia, dont les péripéties l'intéressent beaucoup. « Comment devient-on héraut de Milani? Faut-il prêter voeu de liberté? De ne jamais se soumettre à quiconque? » La profession de révolution permanente.. Voila qui est fascinant. Cela m'inspirerait presque une chanson. Alyssa marmonne quelques notes en observant, s'agitant de gauche à droite, Laetitia d'un air presque enfantin.

Laetitia rit doucement à la question d'Alyssa.

« Prêter vœu de liberté, ahah, elle est pas mal. Non, rien de tout ça. Comme pour tous les autres dieux, il suffit de vivre en accord avec les principes de Milani, qui sont l'espoir, la dévotion et, évidemment, la révolte. Ne pas tolérer l'oppression, quelque soit sa forme. Plus facile à dire qu'à faire, c'est pas à une femme tieffeline, surtout aussi charmante, que je vais l'apprendre.

Les prêtres, par contre, sont soumis à des règles plus strictes, et eux ont un devoir de prosélytisme, qui me rend assez mal à l'aise, mais je comprends que ce soit nécessaire, comme ce que vous avez fait ici. La question de la violence divise le clergé, mais les grands prêtres et les grandes prêtresses disent que la volonté de Milani est de sauvegarder la vie, car il n'est pas d'espoir sans la vie. La vie des autres, s'entend, car les Milanites croient très fortement au martyr et à la résurrection. Mais la plupart des églises sont au Galt et dans les Royaumes Fluviaux. Je suis sure qu'il y a eu des Milanites lors du soulèvement de l'Andorran, mais pour une raison que j'ignore, le culte semble ne pas avoir pris ici, ce qui mène des personnes à croire qu'une force lutte activement contre Milani ici... Et c'est en partie ce sur quoi je suis venue enquêter, à vrai dire. »

Chrysopelée arrive dans les Scieries, et constate que depuis hier, beaucoup plus de gens semblent patrouiller, ou simplement faire le planton à un coin de bâtiment. Certaines rues voient des barricades se monter, aidée par le fait que le quartier concentre tout ce que le Val compte de bois usiné et d'artisans.

Une patrouille l'interpelle, et elle comprend bien vite que le quartier est bouclé, et que personne ne rentre ni ne sort.

Modifié par un utilisateur mardi 26 juin 2018 18:26:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le visage de Laetitia perd toute trace de sourire, cédant la place à une surprise inquiète et elle se tourne vers la dhampire.

« Zon-Kuthon, ici ? Depuis longtemps ? Quelle genre d'affaire ? »

Puis elle s'enfonce dans sa chaise, et dans ses pensées.

« Zon-Kuthon est le pire ennemi de Milani. Avec Asmodeus bien sûr. Et ils le lui rendent bien. Donc idéologiquement, c'est tout à fait plausible. Mais il faudra que je creuse la piste. Comment savez-vous que le culte de Zon-Kuthon a pris racine dans cette ville ? »

Chrysopélée trouva bien vite le quartier des scieries mais fut surprise de l'ambiance qui régnait. Entre les barricades et les patrouilles, cela semblait un quartier en préparation défensive. D'ailleurs c'est bien rapidement qu'elle se fit arrêter par une patrouille. Les deux chiens qui accompagnait les patrouilleurs et qui grognaient devant elle lui donna un indice sur l'appartenance des hommes.
Hum... des Toothcknoker je présume ? Ils ne me laisserons pas entrer... Autant revenir plus tard...
Elle leur demanda tout de même, jouant l'innocente jeune fille perdue et les regardant avec des yeux implorants.
« Je cherche un cheval qui s'est échappé de l'écurie là-bas, vous ne l'auriez pas vu par hasard ? On m'a dit qu'il était partit dans cette direction...  »
Elle plissa les lèvres en une moue attendrissante.

Modifié par un utilisateur mardi 26 juin 2018 22:41:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée fit une moue déçue en entendant les deux Toothknockers lui refuser l'entrer du quartier des scieries.
« Et si quelqu'un du quartier m'invite chez lui, je pourrais l'accompagner ?  »