Raargal arrive avec soulagement à Orégent, et se faire escorter par la garde avec plaisir. Avec ses compagnons, il se dirige vers une bonne auberge. Mais son visage reste quand même soucieux. Ce loup-garou... Il aurait mieux valu l'achever... Si seulement j'avais été plus puissant. Torag, je ferais tout pour trouver tes trésors, créer des merveilles, mais je ne peux pas non plus abandonner tout ces gens en cours de route... Un jour... oui un jour... je reviendrais ici. Le nain continue son chemin en tirant Terre, qui transporte la majorité de ses affaires. « Essayons de ne pas nous coucher trop tard, j'ai encore un parchemin à rédiger. Owen, préfères-tu mon sort de guérison un peu spécial, ou quelque chose de plus proche de ta potion? L'un ou l'autre mais pas les deux. J'aimerais aussi partir plus tard demain, juste le temps d'acheter des rations, rien de très long... » Finissant sa phrase, l'auberge indiqué par les gardes pointe le bout de son nez. « Chrysopélée, pour ton parchemin a toi, je pensais te faire un sort de bouclier. C'est un petit disque flotte près de toi et qui a une nette tendance à absorber les projectiles magiques des magiciens. Sinon, je trouverais autre chose. Mais l'idée, c'est qu'il te faut un sort qui dure plusieurs minutes et non plusieurs secondes... »

Les yeux de l'aubergiste semblent s'illuminer quand il entend "chambres" dans la bouches de la dhampir.

« Ma foi, je pense qu'on doit pouvoir vous libérer quatre chambres, vous avez sûrement fait un long voyage, il vous faut du bon repos ! Nos chambres disposent même de bougies si vous voulez lire un peu le soir, cadeau de la maison ! Un plat du jour, très bien ! C'est du lapin et pomme de terre rôties à la coriandre des tombes, vous m'en direz des nouvelles. Je vous amène une carafe de vin avec j'imagine ? »

Alyssa entre à la suite des autres dans cette auberge qui respire le calme et la tranquillité de l'arrière pays. Eh beh. C'est pas ici que je vais devenir célèbre et gagner des cents et des mille, ma parole. La tieffeline se gratte légèrement l'arrière du crâne avant de s'étirer doucement et de bailler. Elle laisse ses compagnons parler quelque peu avant de soupirer doucement en se grattant l'oreille. Elle salive doucement à la mention du plat, puis se ressaisit. Merde. Et tout le monde commence à prendre ses aises. On a une enquête à mener. Peut-être que Lilith est encore dans le coin qui sait. Pour donner le change et essayer de ne pas montrer son inquiétude, elle sourit ensuite au tavernier. « Une assiette aussi pour moi, même si je pense laisser l'alcool de côté à mes comparses s'ils le souhaitent. » Un autre sourire creusant les rides labiales de son visage et elle se retourne vers le petit groupe, puis vers une table libre. Elle la désigne du pouce avant de partir s'y installer, en étirant ses deltoïdes courbatus.

Raargal reste simple, et en entrant dans l'auberge, il se pose avec fatigue sur un siège à la table de ses compagnons et attends. Quand l'aubergiste viens il lui commande: « Un repas complet, de quoi sustenter un gros appétit avec une bonne bière pour faire passer le tout ! » Et tout en parlant, il se frappe la bedaine pour signifier davantage sa fringale. Une fois le propriétaire du lieu partit, il continue a l'intention du groupe: « Du coup, Chrysopélée, je te ferais ça demain. Heureusement que le combat contre le loup-garou n'a pas épuisé toute ma préparation matinal, j'aurais été embêté ce soir pour le papier d'Owen... Qui ne m'a toujours pas répondu d'ailleurs... Mon sort de guérison personnel, ou le même sort que contenait ta potion? Le premier est bien plus efficace mais prends du temps, l'autre est direct mais bien plus aléatoire sur l'effet... »

L'aubergiste quitte donc la table et revient quelques minutes plus tard avec le pichet de vin et un un tonnelet de bière fraîche et une grande chope en bois. Puis un autre aller retour avec les plats copieux (surtout l'assiette qu'il pose devant Raargal) et fumants et une demi boule de pain.

« Et voilà, avec la nuit, les chevaux et le bain, ça fait douze pièces d'or, s'il vous plait ! Profitez bien de votre repas, je vais vous préparer vos chambres. »

Modifié par un utilisateur jeudi 5 avril 2018 09:16:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Raargal regarde l'aubergiste avec un regard presque furieux.« A ce tarif, le repas et la nuit vont être de haute volée j'imagine. Ou alors les troubles locaux font de votre auberge la meilleure enseigne de la ville? » Finissant sa phrase, il goûte le rôti dans son assiette et... Une explosion intersidéral de saveur. Le choc pour le nain est comparable à la chute d'une météorite capable de raser la vie sur une planète. Tout son être se fige sous le goût. Bordel ! Ça vaut son prix ! Mais qui sont-ils donc? Il regarde avec encore plus d'étonnement l'aubergiste: « Mes papilles sont en pleine jouissances, pardonnez mes propos, je ne savais vraiment pas qu'un rôti pouvait être aussi bon! Pensez a remercier le p'tit chef pour moi! »

Enfin, le bourru regarde Chrysopélée et lui explique: « Oui oui, l'itinéraire que j'avais prévu nous amène bien jusqu'au Val. Ne t'inquiète donc pas. Tant que ma mémoire ne me fait pas défaut, tout ira bien! Nous sommes bien arrivé ici sans nous perdre? Haha! »

Modifié par un utilisateur jeudi 5 avril 2018 12:14:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alyssa voit arriver les plats et ses narines sont flattées du fumet qui s'en dégage. Hum.. Enfin autre chose que du pain de navet. J'adore ça, mais trois fois par jour.. Elle s'installe tranquillement avant de sortir six pièces d'or de sa besace et de les déposer dans la main de l'aubergiste, attendant sa part. « Voila pour moi et la silencieuse. » Elle lance un sourire chaleureux à l'aubergiste. Tant pour le féliciter que pour le remercier, puis elle sort une dernière piécette de son sac. « Et ça, pour le service. ». Lorsqu'elle goûte pour la première fois à son plat, elle en apprécie la saveur, mais ne semble guère aussi surprise que ce que le nain a pu évoquer dans ses propos.
Au bout d'un moment, elle semble se détendre, assiette à demi-terminée. Les regards sur ses piercings et ses cornes se font de plus en plus rares. Elle ignore ceux qui restent, notamment celui d'un gamin qui semble fasciné par ses yeux rouges. Pff.. Un vrai phénomène de foire. Je devrais faire payer le coup d'oeil. Assurément je deviendrais riche. La tieffeline observe la salle, d'un regard vague et intrigué. Elle réajuste sa ceinture d'instruments qui semble la gêner dans son dos, avant de lancer à ses comparses, d'une voix basse pour éviter de troubler la quiétude presque religieuse du lieu : « Je vais aller interroger le barde dès qu'il aura terminé son morceau. Peut-être qu'il aura entendu quelque chose. »

Lorsque la voix du barde redescends en decrescendo pour annoncer la fin de sa mélopée, Alyssa se lève doucement en évitant de faire grincer la chaise. Elle vient ensuite se diriger vers le musicien et le salut, en laissant bien transparaître les manches de son Oud et de son Luth dans son dos. Hm.. Il a l'air plus doué que moi le bougre. Je me demande ou il a appris un balayage aussi méthodique. Elle s'éclaircit légèrement la voix pendant que le musicien s'occupe à ré-accorder son instrument, tant pour signifier sa présence que pour se donner un peu de courage, en cette journée épuisante. « Veuillez m'excuser, je suis navrée de vous déranger en pleine représentation, mais j'aurais une petite question à poser à un confrère. » Elle entrecoupe sa phrase de léger silences, comme pour la laisser remarquer qu'elle aussi, en quelque sorte, fait partie de la grande famille des intermittents du spectacle. « Nous sommes un petit groupe à la recherche d'un couple d'amis partis vers le nord depuis Almas. Si vous les avez vus, je gage que vous aurez retenu leur signalement. L'un est plutôt bel homme et vêtu d'un long manteau noir, et son amie est richement vêtue de belles étoffes noires et de bijoux dorés. Le jeune femme l'appelle toujours " Mon prince " d'ailleurs. » Elle lui sourit de sa mine fatiguée avant de croiser les bras et d'arborer une mine légèrement inquiète.

Owen observe Alyssa s'en allée après avoir payée deux comissions et cligne des yeux l'air dubitative. Elle finit son assiette tranquillement, comme si rien ne s'était passé ces dernières vingt quatre heures, portant le vin à ses lèvres en regardant dans le vide. Dans quoi nous nous sommes tous fourrés... Vampires, Loups Garous... Et puis quoi encore, des dragons ..? Vivement que ce mauvais rêve prenne fin. Elle finit son verre de vin d'une traite et s'en resserre un autre aussitôt, passant son pouce sur le coin d'une de ses lèvres pour essuyer une goutte de précieux nectar carmin.

Le barde écoute attentivement l'exposé d'Alyssa, acquiescant aux figures de style. Son regard se fait surpris puis grave quand la tieffeline évoque les meurtres en série dans des conditions étranges, mais une fois l'exposé fini, il conclut, d'une voix inutilement (mais subtilement) forte.

« Bon, et bien je vois que vous êtes fatiguée de votre voyage. Je vais vous laisser dormir, il sera bien temps de discuter de votre ami demain matin. L'aubergiste est venu me dire que je dormais dans le dortoir cette nuit, je dois déplacer mes affaires. »