Raargal fini de manger, et termine de converser avec ses compagnons, puis, a son tour, après avoir souhaité la bonne nuit à tous, se dirige vers sa chambre. Mais au lieu d'y dormir, il tire une chaise, sort sa plume et son encre, pose un parchemin sur la petite table de nuit en s'asseyant sur le lit et commence à rédiger tout en infusant de magie le papier. Donc, ce coup-ci, c'est pour Owen, donc une petite blessure lui fera l'effet d'un soin. Je n'aurais, finalement, jamais cru voyager avec une ange, une démone et une vampire. Ha non, Dhampir. Suis-je le seul a peu près normal au final? D'ordinaire je passe inaperçu mais avec eux, n'importe qui se souviendra d'un groupe aussi étrangement composé.

Il faut bien deux heures au forgeron nain pour terminer son parchemin, le laisser sécher, et finaliser le tout. Juste avant de dormir, il l'enroule des deux côtés et s'assure que le parchemin tienne cette forme. Et voilà, une forme standard pour un déroulé rapide! Il le pose ensuite sur sa table de nuit, loin de la bougie qu'il souffle pour en éteindre la flamme. Il s'allonge enfin après s'être déshabillé et sombre dans le profond sommeil de celui qui a bien travaillé. Juste avant le noir, il adresse tout de même une petite prière à Torag pour le remercier de l'opportunité de redevenir forgeron qui lui est offerte.

Chrysopélée acquiesça à la réponse de Raargal.
« C'est que nous sommes arrivé jusqu'ici. Et bien ! Il ne me reste plu qu'à te faire confiance pour le reste du voyage.  »
Elle lui sourit avant de retourner à son assiette.
Vraiment savoureux, ce repas, je sens que je vas bien dormir.
Elle prit le temps de profitait du repas. Puis alors qu'Alyssa se dirigeait vers le barde, elle la suivit du regard.
Hmmm, qu'est ce qu'elle va faire ?
Elle suivit la conversation de loin.
Hmmm, elle peut se mettre à parler bizarrement quand elle veut Alyssa...
Cuillerées après cuillerées, elle finit tranquillement son plat profitant du silence à sa table.
Il va être temps de rejoindre mon lit...
Puis alors qu'Alyssa venait lui souhaiter bonne nuit, elle s'adressa à elle en baillant.
« Bonne nuit à toi aussi !  »
Elle prit la dernière cuillerée de son assiette et , s'étirant, elle se leva et alla voir l'aubergiste, lui tendant trois pièces d'or.
« Merci beaucoup ! Voici pour la nuit.  »
Il faudra que j'arrête avec les auberges aussi chères... Je n'ai presque plus d'argent..
Puis, lui souriant malgré sa fatigue, elle s'en alla et monta vers sa chambre. En poussant la porte, elle découvrit qu'un baquet d'eau fumante avait été monté à son intention. L'aasimar sourit :
« Ah ! Une bonne détente en perspective !  »
Puis elle se déshabilla et se coula doucement dans l'eau chaude, appréciant la plaisante sensation apaisante de la haleur sur ses courbatures.
Bien ! C'est bon ça ! J'ai eu raison de demander un bain.... Profitons-en avant de partir.
Et donc elle resta un long moment à barboter dans son bain, utilisant le savon mis à disposition par l'aubergiste pour se savonner et se frictionner.
Et bien ! Cela fait du bien de se sentir propre.
Une fois qu'elle estima être bien propre (et que l'eau était devenue froide), elle sortit de son bain, se sécha rapidement et se glissa dans le lit, baillant encore une fois.
« Bonne nuit....zzzzz  »
Et s'endormit aussitôt d'un sommeil sans rêve.

Le lendemain matin arriva bien vite pour elle. Et elle dut se forcer en entendant la vie calme de la cité reprendre son court à se leva, à s'habiller et à sortir de la chambre. Ses cheveux ébouriffé, ses yeux embués de sommeil ainsi que sa proportion à bailler toutes les dix secondes suffisaient à trahir son envie de rester au lit encore plus longtemps. Ceci dit, en marchant d'un pas légèrement traînant dans le couloir de l'auberge, elle tomba sur Alyssa qui entrait dans sa chambre accompagnée du barde qu'elle avait abordée la veille au soir. Ses yeux s'illuminèrent tout de même et elle s'adressa à elle d'une voix enjouée, sentant son envie de rester au lit se dissiper peu à peu.
« Bonjour Alyssa, je...  »
Mais elle n'eut pas le temps de continuer le couple entrant rapidement dans la chambre de la tieffeline.
« Mais... ?  »
Elle les suivit donc et entra dans la chambre avec eux. Elle entendit donc le discours du barde.
Oh ! Il a des oiseaux ! J'aimerais bien les voir ! J'ai toujours trouvé ça mignon les oiseaux !
Mais quelque chose la titilla.
Des oiseaux qui parlent ? C'est bizarre... Il veut peut-être signifier autre chose ?
Mais elle oublia bien vite cette réflexion et fut pris de dégoût en entendant la description du corps de l'amie du barde.
« Cela ressemble aux meurtres d'Almas... Je...  »
Elle laissa passer une envie de vomir avant de continuer.
« Auriez-vous par hasard des informations sur la dernière personne rencontrée par votre amie ? Avait-elle éventuellement une chaîne cloutée ? Ou éventuellement un autre signe distinctif ?  »
Comme un grand manteau noir...

Se réveille en s'étirant à même le lit, geignant de fatigue avant de se frotter les yeux de ses poings fermés et se lève en traînant de la patte vers ses vêtements. Elle remet sa tenue avant de sortir de la chambre, retenant une bâillement et, elle voit une porte se refermer au moment où elle sort, arquant un sourcil, puis s'avance dans le couloir, le dos voûté. Son oreille tique quand elle entend Chrysopélée parler, tendant l'oreille pour écouter la conversation ... «  ...Avait-elle éventuellement une chaîne cloutée... »

Oh, qu'est ce qu'il se raconte ..? Elle s'adosse au mur près de la porte qui l'intéresse, et tend l'oreille pour écouter des brides de conversation.

Le Consortium du bois ? Il a l'air puissant... Pourquoi serait-il lié à ces meurtres ? Et puis pourquoi il les cacherait ?... Il y a quelque chose de pas net là-dessous...
Elle regarda tour à tour le barde puis Alyssa.
« Peut-être pourrait-il être intéressant d'enquêter un peu dans la ville ? Si notre ami est ici, autant le retrouver au plus vite.  »
Elle frissonna.
J'ai l'impression de suivre une piste macabre... Ça va continuer ainsi jusqu'à Mébrend ? Je n'espère pas...
Elle se retourna vers le barde.
« Vous pourriez peut-être nous montrer l'endroit où le corps à été trouvé ?  »
Ça et les écuries donc... J'aurais préféré foncer vers le Val mais je ne peux décemment pas les laisser ainsi...
Elle soupira avant de se concentrer sur la tâche qui l'attendait.

Modifié par un utilisateur dimanche 8 avril 2018 09:49:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le barde semble ravi de pouvoir aider, et un mince sourire apparaît sur son visage fatigué.

« Oui bien sûr, c'est une excellente idée. Prenez votre petit déjeuner, et je vous y emmènerait, c'est à une dizaine de minutes. Au fait, je m'appelle Žarko, et si je lève le camp d'ici, je donnerais des instructions au tenancier pour que vous puissiez me retrouver. »

Alyssa et Chrysopélée sortent de la chambre et tombent sur Owen. Elles descendent ensemble pour prendre un petit déjeuner solide, pendant lequel l'aubergiste s'enquiert de leurs projets pour la nuit suivante, pour savoir s'il peut libérer les chambres ou non. Elles sont rejointes un grosse heure plus tard par Raargal. Ils font le point à voix basse en essayant d'être le moins suspects possibles, jusqu'à ce que Žarko descende lui aussi.

« C'est bon, vous êtes prêts à visiter la ville, comme convenu ? »

Owen lorgne sur le barde, passant sa langue sur sa rangée de dents supérieur en gardant la bouche fermée, finissant de manger, regardant tour à tour chacun de ses compagnons et répond de relevant le menton. «  Personnellement, j'suis prête.  »

Le barde mène donc le groupe à travers les rues d'Orégent. La plupart des bâtiments portent les séquelles des séismes qui agitent la région, mais plus vous vous éloignez de la grande rue passante, plus les dommages se font visibles. La manière dont les réparations sont faites indique qu'il n'y a aucune intention ou aucun moyen de faire de la réparation permanente, et vous pouvez voir en passant devant une maison à qui il manque un pan de mur que plusieurs familles vivent dans la même pièce. Žarko, voyant les regards interrogatifs, explique :

« La dernière vague de séisme a fait beaucoup de mal, et la plupart des gens qui ne travaillent pas directement ou indirectement pour le Consortium finissent à la rue, et même certains bûcherons sont payés à peine de quoi acheter leur pain quotidien. Avec l'hiver qui arrive, les plus chanceux se trouvent des maisons que plus personne ne veut habiter. »

C'est alors que vous êtes dans ce qui semble être un quartier pauvre que le barde s'arrête. Sous une arcade, une petite tâche de sang mal lavée trahi le crime qui a été commis ici. Quelques regards suivent ce groupe beaucoup trop bien habillé, et l'aasimar qui sent le savon.

« Nous y voilà », dit Žarko avec un trémolo dans la voix.

Raargal regarde, songeur, les traces au sol, et écoute avec attention tout ce que raconte le barde depuis le début. Bon, il n'y a pas grand intérêt à rester ici plus longtemps. Il a sûrement un complice ici comme à Almas, le seul bien que nous pourrions faire, c'est le trouver, mais alors, notre mystérieux malfaiteur reprendrais encore une avance sur nous, alors que nous sommes si proche... Si ce midi, nous n'avons rien... « Oui, oui, les questions d'Owen sont pertinente. Et le temps ne joue pas en notre faveur, car, tout comme à Almas, les victimes peuvent continuer. Il est possible que le complice use des mêmes méthodes ou poursuivent les mêmes objections, aussi, je recommande de chercher des ombres dans la nuit et de suivre la route des trafiquants de cadavre. Y-a-t-il des collèges, des centre du savoir ici qui aurait besoin de sujet d'étude? Si oui, alors il peut exister un marché et nous pourrions alors nous en servir, sinon, la tâche sera ardu. » Le nain regarde ses compagnons avec un regard insistant pour montrer son empressement. « Cette affaire est très préoccupante et remonter à sa source permettrais de couper le mal à la racine. Celui qui profite de tout ceci ne resteras pas en ville bien longtemps, il est peut-être même déjà reparti à l'heure où nous parlons. »

Modifié par un utilisateur mercredi 18 avril 2018 10:48:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Chrysopélée acquiesça aux dires d'Alyssa, puis jeta un coup d’œil à l'aubergiste.
« Bien, j'irai récupérer mes affaires dans ma chambre. Et si nous ne restons pas ce soir, je repasserai pour récupérer ma jument.  »
Elle plangea sa cuillère dans son porridge et mâchonna distraitement.
Hmmm... Le miel à quand même bon goût...
Elle se leva au moment où Žarko arrivait.
« Je passe juste dans ma chambre et à l'écurie et puis je vous rejoins.  »
Elle monta donc rapidement les marches qui menaient à sa chambre, y entra, récupéra ses affaires, recoiffa rapidement ses cheveux, sourit du résultat, enfila son armure et descendit vers l'écurie. Elle s'en alla vers Aurore qui piaffa en la voyant.
« ಎಲ್ಲ ಸಿಹಿ, ಪ್ರಿಯ! ನಾವು ಇಂದು ನಗರವನ್ನು ಅನ್ವೇಷಿಸಲು ಹೋಗುತ್ತಿದ್ದೆವು, ಇಲ್ಲಿ ಏನಾದರೂ ಸ್ಪಷ್ಟವಾಗಿಲ್ಲ ... ನೀವು ಸರಿಯಾಗಿ ಇಲ್ಲಿಯೇ ಉಳಿಯುತ್ತೀರಾ? ನಾನು ಸಂಜೆ ಮತ್ತೆ ಬರುತ್ತೇನೆ! »

Elle lui flatta le museau avant de sans aller rejoindre l'équipée.
Elle parcourue la ville avec ses compagnons, regardant les structures réparées à la hâte. Son regard se posa sur les dommages visibles et sa moue se fit interrogative.
Pourquoi y a-t-il autant des dégâts par ici ?
Mais elle n'eut nul besoin de poser la question, Žarko lui expliquant la situation de lui-même.
Pauvre gens... la vie à l'air plus facile à Almas quand même...
Arrivée à la scène de crime, Chrysopélée fronça les sourcils.
En effet... peu de sang pour une victime qui aurait dû en être vidée...
Alors qu'Owen commençait à investiguer la scène et à poser des questions, Chrysopélée fit de même, cherchant d'éventuels indices autour du lieu du crime.

Chrysopélée revint vers le groupe après son inspection.
« Je vois pas grand chose d'intéressant. L'endroit a été nettoyé... et bien. Mais il y a clairement trop peu de trace de sang pour un simple égorgement...  »
Elle laissa sa phrase en suspend, frissonnant en imaginant ce que ses compagnons lui avait rapporté. Elle leva les yeux à la dernière remarque de Žarko.
« En général les trafiquants de cadavre n'ont pas pignon sur rue... Mais d'après ce que vous dites, il suffit d'aller voir les gens d'armes pour en avoir le cœur net non ? Si le meurtre ne date que de cette nuit, ils doivent avoir encore le corps... Nous serons vite fixé  »
Elle se tourna vers Raargal.
« Qu'en penses-tu ?  »