Irisia après une bonne nuit de sommeil se prépare pour la mission qui leur incombe en ce jour. Elle est à la fois excitée de rencontrer le peuple de Mikmek et perplexe vis à vis de ce "chaman" qui mène ce peuple par le bout du nez. Qu'adviendra-t-il aujourd'hui ?
Une fois prête, elle s'adresse au groupe : «  Pour ma part je suis prête à partir, dès que vous le serez faites-moi signe.  »

Modifié par un modérateur mercredi 27 juin 2018 17:51:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Johel était déjà levé depuis une bonne demie-heure, exécutant divers exercices de "tai chi" à une vingtaine de mètres du campement. Parfois, en plein milieu de sa représentation, il donnait un coup de poing vif dans l'air, jusqu'à ce que l'une de ses mains s'illumine légèrement, s'entourant d'un halo blanc. Émerveillé, Johel hurle presque de joie : « J'AI REUSSI !  »

Une fois ceci fait, il retourne au camp en se faisant craquer, comme à son habitude matinale, ses articulations. « Aaahh, j'ai bien dormi ! Et vous ? » Il regarde tout le monde, un fin sourire aux lèvres, s'asseyant autour du feu pour grignoter quelque chose, du pain et un peu d'eau pour l'heure.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juin 2018 13:38:59(UTC)  | Raison: Non indiquée

Johel souffle un rire en regardant Krone. « Ahah! Elle est bien bonne ! »Son rire se calme, mais... Il porte sa main à son menton glabre. « C'est pas idiot tu sais... » Dit-il finalement.

Le rêve de Charani la fait réfléchir sur les origines du dieu diable. Un diable cornu, serviteur des archidiables, est une menace sérieuse pour une région entière. Leurs magies est largement au dessus de celle de la plupart des mages, sans comptés leurs capacités innés et leurs atouts pointues. Non, décidément, si un diable cornu venait sur Golarion, la région serait dans un danger immense. Par contre, un détail est important: les diables cornu ne sont pas des dieux et ne cherchent pas à l'être. Ils servent les archidiables, forment leurs légions et leurs commandants, mais en dehors de ce rôle qui leurs sied et qui les ravis, il n'a jamais été fait mention de diable cornu se faisant passer pour un dieu. Les archidiables si, bien sûr, mais pas les diables cornu. Une bien étrange constatation. « Geia sas Charani. Allá ... allá milás ti glóssa ton drákon, ti glóssa mou! » Fait un Mikmek tout content.
Draconique

Malak lui, fatigué de sa nuit, accepte volontiers l'aide qui lui est offerte pour tout démonter. Et une bonne heure plus tard, tout le monde est prêt à partir. Et la troupe part. Revenant de nouveau près du sycomore, le temps refait des siennes et la pluie se remet à tomber. En s'éloignant vers le village de Mikmek, il refait beau.

Il ne faut finalement que deux bonnes heures (et quelques minutes) pour arriver en vue d'une colline un peu plus haute que les autres, entourés d'arbres aux couleurs lumineuses. Un petit coin de paradis. Toutefois un détail gâche le spectacle: des monticules de terre sont agencés de manière à former des protections, comme avec des sacs de grains ou de sable, des petites tranchées forment des lignes plus ou moins parallèle, pour défendre l'entrée de la grotte des Kobolds. L'entrée de leur village, qui mène vers les ténèbres. Près de cette entrée, se trouvent une cage, fait de bouts de bois et de bâtons, dans lequel est enfermé une Mite au regard suppliant.

A l'approche des explorateurs, deux Kobolds sortent des tranchées et de derrières les monticules de terre, s'apprêtant à les attaquer. Jusqu'à ce que Mikmek fasse un signe de la main pour dire qu'il est là. « Stamáta! Eínai mazí mas! Mou ésosan ti zoí mou! »
Draconique


Mikmek se laisse alors tomber du cheval d'Ephyra, et court vers ses camarades. « Eínai oraío na se xanadó! Me ésosan aftoí oi tychodióktes, tous chrostáo ti zoí tous. Eída óti eíches nikísei tous akáreous! » Ce a quoi réponds l'un des Kobolds:
« Nai, tous sfálame. Ópos íthele o Tartoúk. Aftá ta enochlitiká skória ton akáreon den ítan pléon sto spíti, boroúsame na entopísoume kai na skotósoume chorís dyskolía. Chacha! Chorís ta frikiastiká tous parásita stis várkes tous, ítan schedón pára polý éfkolo! Mésa apó to ... Den vríkame to ágalma tou Oxý Machaithé kai o samános den ítan pragmatiká charoúmenos ... Eínai se mávro thymó ... Eán den férete píso to ágalma, kalýtera na min ton diaschísete. »
Draconique


Les Kobolds guident les explorateurs vers l'entrée de la grotte et leurs fonds mettre pied à terre. Malak regarde ses employeur l'air de dire: "Je reste ici.", avec un regard entendu. Mikmek lui, est tout content, mais aussi inquiet.
Psychologie DD15

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juin 2018 10:20:36(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois à l'entrée de la grotte, les explorateurs se rendent compte qu'il s'agit d'une très ancienne mine. Un panneau avec écris: "Mine d'argent" est à peine visible tellement les années ont usé le relief dans la planche de bois. La mite dans la cage se fait visiblement torturer et hurle en commun: "Je vais parler, je vais parler! Arrêtez!" tandis que le Kobold à côté rigole en disant: "Mais on sait déjà tout!". Quelques mètres dans l'entrée de la mine mènent à une porte gardée par deux Kobolds armés de lances. Ils n'ont pas l'air commode et sont bardés de cicatrices dues au combat. Au dessus de l'entrée, sur un bout de bois, est assis un autre Kobold qui fait le guet, c'est sûrement lui qui a prévenu ceux qui ont intercepté les héros de cette aventure.
Connaissance (histoire) DD20

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juin 2018 14:22:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ephyra attaqua la nouvelle journée et sa marche vers le camp des kobolds. En passant vers le sycomore elle sentit plusieurs gouttes commencer à tomber. La Samsaran leva les yeux vers le ciel. La pluie semblait rester centrée autour du l'arbre. Sophia sur son épaule bougea la tête en frissonnant. Quelque chose avait eu lieu dans le coin. Rapidement elle incanta une formule de détection de la magie qui lui confirma son ressenti.



Elle suivit donc le groupe jusqu'à l'entrée du camp kobold. Mikmek étant leur meilleurs diplomate dans cette situation, Ephyra le laissa parler, flattant de temps en temps Sophia, autant pour la rassurer elle qu'elle-même. Ephyra était à la fois excitée par l'idée d'enfin entrer dans le camp des kobolds. En effet, depuis que Mikmek avait parlé de ce Tartuk, elle trépignait de savoir vraiment ce qui se cacher derrière ce nom. Sûrement l'explication de agressivité des kobolds...
Elle tenta de se calmer et rester zen, observant la mine dans laquelle elle pénétrait bien qu'elle ne sût pas grand chose sur une éventuelle mine d'argent dans les environs.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juin 2018 12:00:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Írthame na dósoume to eídoló sas ston archigó sas »



Tout en suivant le kobold qui les mène dans la mine, Charani tente d'avoir l'air le plus détendue possible, mais compte les kobolds dans sa tête pour mieux apprécier le guêpier dans lequel ils se sont fourré.

Modifié par un utilisateur jeudi 28 juin 2018 14:39:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Après qu'Irisia est correctement traduit les paroles de Charani, Mikmek lance un regard a cette dernière avant de lui dire: « Nómiza óti milísate ti glóssa mas? »
Draconique

Les gardes laissent passer Mikmek dans la mine et c'est celui-ci qui sert alors de guide. Visiblement, une fois entrée sans grabuge, les Kobolds ne sont pas farouches. En effet, la simple présence de Mikmek apaise tout le monde et personne n'est hostile. Le chemin passe d'abord près d'autre cage vide, puis, sur la droite, un petit passage se déssine, menant à une alcôve, un renfoncement dans la roche, près duquel le chemin continue. Dans cette zone, deux Kobolds montent la garde. L'endroit est tortueux et si une créature de la taille de Mikmek circule sans problème, pour les explorateurs, il faut un peu plus de finesse. En continuant encore le chemin, la route se sépare en deux. A gauche, vous explique Mikmek se trouve le temple de Tartuk, mais, il vous fait avancer. A ce moment, le couloir s'agrandir grandement. La roche semble faire un gros carrefour, ou un rond-point forcé. A gauche, il est possible de rejoindre une grande salle. En face, c'est les quartiers de Tartuk. « As páme sto koinó domátio, o archigós prépei na eínai ekeí. Apó tóte pou o samános píre ta diamerísmatá tou, xodévei to chróno tou ekeí. »
Draconique


Du coup, il va vers la grande salle. L'air ici est lourd et épais, rempli d'une odeur de lézard mélangé à de la fumée et la viande cuite. De nombreuse fourrures sont disposé un peu partout, accroché à des piquets sur lequel vous pouvez voir des crânes de Mites, d'humains, et d'autres choses étranges. Une fois au centre de la pièce, vous comptez 6 kobolds seulement, ainsi qu'un chef qui fait les cents pas. Un crâne en guise de coiffe, des plumes sur la tête, une masse en os et un bâton en os décoré, des "habits" légers tribaux, avec quelques pierres précieuses, le chef est clairement et visiblement le chef du clan. Dès qu'il voit les grands étrangers arrivés, il lève la main pour ordonner l'attaque mais... il voit alors Mikmek et garde sa main en l'air.
« Mikmek, eísai píso me aftoús tous megálous tarachopoioús? Kalýtera na échete énan kaló lógo. I fylí mas eínai schedón apodekatisméni ... Den eínai i katállili stigmí na érthoume edó. Exigíste ton eaftó sas, grígora. »
Draconique

Mikmek s'éxécute aussitôt, un peu inquiet, mais beaucoup moins qu'avant.
« Kýria Klímaka Karýdas, aftoí oi ánthropoi ésosan ti zoí mou kai éferan píso to Mikmek kai to ágalma tou Acute Mace. »
Draconique

Un peu surpris, le chef baisse la main, lentement. « Eseís ... to échete? Dóse mou »
Draconique

Mikmek regarde ses compagnons, et leur dit en un commun un peu plus maîtrisé: « Faut lui donner la statue. »

Modifié par un utilisateur dimanche 1 juillet 2018 18:48:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Irisia entendant les paroles du chef et voyant Charani chercher la statuette s'adressa au chef.
«  Δεν θέλουμε να έχετε το κακό κεφάλι μεγάλο. είμαστε φίλοι και επιθυμούμε μόνο ειρήνη. Και για να σας το αποδείξουμε, σας μεταφέρουμε τα προϊόντα σας. »

draconique

Modifié par un modérateur jeudi 28 juin 2018 15:57:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Krone fit un signe de tête à Charani pour lui donner son accord de fouiller dans son sac et lui dit : «  Attend un peu avant de la donner. ». Puis il s'adressa au chef Kobold: «  Avec tout mon respect: Tout d'abord j'arrive à vous comprendre mais j'ai encore du mal à parler votre langue excusez moi, ensuite, nous sommes venus ici aussi pour vous demander quelque chose, je pense qu'il serait préférable de passer un accord avant de vous donner cette statue. Et de vous à moi je voudrais savoir aussi vous voulez la statue pour vous et votre peuple ou seulement parce qu'un shaman piquerait une colère? Je m'excuse encore si je vous ai offensé, je ne le voulais pas.  »

Modifié par un modérateur jeudi 28 juin 2018 23:30:05(UTC)  | Raison: Non indiquée