Après être sorti des bains, Miran est allé prendre une tasse de thé dans le premier établissement sur son chemin. D'ordinaire, il n'est pas du genre à faire des détours mais de savoir les Volutes si proches et de ne pas pouvoir s'en approcher lui pèse lourdement sur le moral. Il ingurgite sa boisson lentement, le regard figé en direction du quartier où il a grandi, ayant le sentiment de pouvoir voir les Flammes Bleues de l'endroit où il se tient.

Avant de quitter la maison de thé, il commande quelques spécialités qu'il pourra partager avec les autres membres de la Triade, puis retourne aux Terriers (sans grande joie).

Miran salue Aiko dès son arrivée à l'entrepôt. « Salut Aiko. J'ai ramené des spécialités de la surface, si ça t'intéresse, » dit-il en lui tendant les mets en question, avant de remarquer l'imposante silhouette d'Akuma penchée sur des ustensiles de cuisines. « Salut Akuma, tu as trouvé un moyen plus efficace et économique de faire disparaître les corps de tes victimes ? » L'ironie est évidente dans le ton employé par le Tengu, qui agite un parchemin sous le nez de son collègue. « C'est officiel : nous sommes les heureux propriétaires d'une entreprise de Goka. Cela devrait nous faciliter la vie dans les mois à venir, quand nous jugerons bon de remonter à la surface. »

Je laisse notre MJ choisir quelles spécialités ont été ramenées par Miran.

Modifié par un modérateur lundi 28 août 2023 15:02:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

La réaction de Koroko surprit un peu Xion... Mais il ne laissa rien transparaître et répondit simplement:
« Relève toi, y a pas d'offense... Je pense qu'on a juste eu plus de temps que toi pour y réfléchir ensemble, au calme... J'vais nous faire du thé... »

Il s'exécuta puis s'excusa lorsqu'il découvrit que ce qu'il voulait être un geste de paix se transforma en galère frustrante pour le fantôme...



La vente du matériel s'était bien passé et Xion, pu rentrer à l'entrepôt assez vite. Il remit à Aiko la bourse contenant l'argent qu'il avait obtenu pour la vente et lança à Akuma ses bandes magiques.
« J'ai eu un bon prix pour le matériel... Mais désolé, je n'ai rien pu faire pour les bandelettes... Il m'a parlé de prix standardisé, que je ne trouverais pas moins cher ailleurs et c'était vrai... »

Il posa ensuite la question qui lui brûlait les lèvres depuis qu'il avait passé la nouvelle porte:
« Ca sent rudement bon ici... Qu'est-ce qu'on mange? Je peux aider ? »

Xion écouta la remarque de Qiu et ajouta:
« Si vous avez besoin de faux document, n'hésitez pas, notre maitre m'a forcé à suivre un long entrainement pour pouvoir en faire... Il avait raison finalement, ça va s'avérer utile... »

Après le court compte-rendu de Qiu, il prit la parole:
« C'est moi, ou on n'a pas des masses d'information... Je pense que ce n'est pas une bonne idée de foncer, une nouvelle fois, tête baissée dans un entrepôt... Est-ce qu'on ne prendrait pas une journée de plus de préparation pour de un prendre nos marques: voir quels sont les points d'entrée et surtout établir un plan de sortie et un plan de fuite. Et de deux, obtenir un peu plus d'information. Je sens bien qu'un vilain comme ce Sze Wong avoir malmené un ou l'autre de ses employés et il ne faut parfois pas beaucoup plus qu'un simple ressentiment pour confier à un inconnu bienveillant des informations qui pourraient nuire à notre ancien patron abusif... »

Koroko s'est placé à l'écart. Il fixe à présent le sol, comme perdu dans ses pensées. Le guerrier a arpenté les rues de Goka, comme autrefois, à la recherche de recrues. Ses yeux ont vu les visages de ceux qui ont croisé son chemin, qu'ils soient beaux ou laids, lâches ou emplis de courage. Il a su distinguer, au cœur de cette immense foule, ceux qu'il jugeait dignes d'intérêt, et sa bouche a su les convaincre. C'est la même routine, les mêmes façons de faire. Les mots n'ont pas changé, pourtant plus rien n'est comme avant. Où est passé ce souffle, qui peinait à suivre la marche ? Cette respiration sifflante, qui l'agace, preuve d'un corps qui fatigue, que la vie a usé. Koroko vieilli, la marche le lui rappelle. Ou plutôt elle est censée le faire. Mais ses jambes arpentent à présent les rues sans ressentir la moindre fatigue. Ses genoux ne se cognent plus contre les étales encombrées, ses pieds ne le brûlent plus. Il n'y a personne, à côté de lui, pour se plaindre de leur mission du jour, de cette routine pénible qui les assomme, mais dont ils refusent de se soustraire. Si cet homme avait un nom, Koroko l'a oublié. Leurs deux corps sont étendus côtes à côtes, loin du petit entrepôt, dans une cendre chargée de mort. Le feu lui a pris ses rêves, il a emporté ses frères. Koroko ne souffre plus, pourtant la douleur est toujours là. Quelque part dans sa poitrine, coincée au fond de sa gorge. Elle bat contre ses tempes, caresse les plumes de ses ailes. Mais chaque fois que l'aasimar essaye de la saisir, il ne trouve rien. Car il n'y a plus rien.

Plus de souffle, pas le moindre battement. Son cœur ? Il a cessé de l'entendre, même dans ces souvenirs. A-t-il toujours été comme ça ? Privé de tout, et surtout d'être ? Qu'est-ce que cela fait, d'avoir un corps ? Koroko a peut de l'oublier. Il craint que les choses restent ainsi, pour toujours, mais au fond de lui il sait que ce sera le cas. Un grand silence, plus profond que le plus sombre des puits. Un vide, immense, empli de rien. Alors, il arpente les rues de Goka, à la recherche de recrues. Elle semble prometteuse, lui est trop jeune pour pouvoir servir. Des vieillards, des enfants, de jeunes gens couverts de sueurs. Des vêtements qui leur collent à la peau, des visages épuisés qui soufflent dans la chaleur humaine des quartiers surpeuplés. Et Koroko avance, désespéré, impatient de sentir à son tour cette fatigue qui n'épargne personne. Beaucoup semblent désespérés de vivre, mais si seulement ils savaient ! La mort n'a rien à offrir, elle se contente juste de prendre. Vos amis, vos frères, puis votre corps lui-même, jusqu'à ce qu'il ne reste rien. Et Koroko avance, espérant retrouver dans cette simple routine un peu de cette magie qu'impliquait d'être en vie. Mais ses pieds flottent au-dessus du sol, et ses ailes ne soulèvent aucun souffle. S'il pouvait s'ouvrir en deux, pour chercher sous cette peau couleur d'or, y verrait-il encore des organes ? Ou bien ce simulacre de corps n'est qu'une enveloppe, juste bonne à tromper les yeux ?

Le guerrier se recroqueville dans un coin de la pièce, frissonnant sous un froid que nul feu ne saurait éteindre. Les vivants mangent, ils rient et se reposent. Leurs corps épuisés sont étendus autour du feu, confortablement installés. Ils plaisantent et discutent, peut-être chanteront-ils ? La vie s'échappe d'eux, sublime, dans la sueur qui gouttent lentement de leur dos jusqu'au claquement de leurs membres contre le sol. Ils se grattent, se serrent, hument l'odeur des plats. Leurs ventres grondent, leurs narines se dilatent. Toutes ces petites mimiques que les vivants ont, si banales que personne ne les relèvent, Koroko les voit toutes à présent. Le thé bout, l'eau chaude palpite. Une odeur alléchante emplit la pièce, mais pour lui elle ne signifie plus rien. Ils bougent sans cesse, incapables d'être immobiles, animé qu'ils sont par la merveilleuse beauté de la vie. Ils sont magnifiques, pareils à ces anges qu'il a toujours désiré être, mais ce rêve est comme le précédent, inaccessible. Koroko s'aperçoit qu'il n'a pas seulement perdu la vie, mais aussi le privilège de l'ignorer. Il ne fixe pas le sol, mais fuit ce spectacle qu'il ne peut que contempler, et auquel il ne pourra jamais plus participer. Et lorsqu'Akuma se tourne vers lui, désireux de connaître son avis, le visage du spectre s'étire en une grimace de douleur et d'horreur. Un son plaintif s'échappe de ses lèvres fantomatiques, emplit de désespoir, et Koroko hurle son malheur et sa rage, indifférent à l'écho qui rebondit contre les murs, terrassé par sa propre détresse et la révélation cruelle de sa misérable condition.

Triade du Phénix

Qiu hocha la tête, impressionnée et envisageant déjà les possibilités que l'initiative de Miran leur ouvrait. Surtout si Xion était capable d'assurer que la documentation ait l'air officielle! Zetian attira son attention en pressant doucement son museau dans le flanc de la demi-oni, et une question vint à cette dernière.
« Oh, au fait! Comment est ce que tu as choisi d'appeler cette compagnie, Miran? »

Aiko remercia Xion avec un sourire, et récupéra la bourse.
« Je vais en prendre soin! ...et récupérer juste de quoi financer mon équipement. Je pense que ça ne devrait pas poser problème à nos finances et je suis sûre que ce sera rentable, sur le long terme. »



Fumeiyoshi

Pendant ce temps, le dîner débutait, et Qiu s'apprêtait à répondre lorsque Koroko s'effondra, son cri d'horreur résonnant non seulement aux oreilles de ses frères et soeur de sang, mais jusque dans le monde spirituel. La tieflinne se figea, incertaine, cherchant une idée chez le reste de la triade, mais en dehors d'Akuma, personne ne semblait vraiment savoir comment réagir. Ce furent les paroles d'Akuma qui déclenchèrent chez elle un sourire amer.
« Ah! La paix, hein...? »

Qiu se leva, et vint s'agenouiller face à Koroko.
« Non. Ce n'est pas la paix qui te guide. Nous sommes ici rassemblés parce que c'est la colère qui nous anime. Cette même colère qui t'a retenu parmi nous. Et même si je sais qu'un jour elle prendra fin, pour l'heure je remercie cette colère qui nous a ramené un frère de plus.

Ton heure n'est pas venue, Koroko, quand bien même tu as déjà un pied parmi les esprits. Je ne peux qu'imaginer ce que tu traverses, mais je sais ce que c'est que la frustration de ne pouvoir prendre part pleinement à ce qui se déroule autour de toi. Le ressentiment et la jalousie d'être incapable de toucher ce que le monde a à offrir. Garde ces émotions près de toi. Elles t'aideront à t'ancrer. »

Un mince sourire traversa le visage de Qiu.
« Et ta situation n'est pas aussi désespérée qu'il n'y paraît. »

Qiu servit un bol de soupe de poisson et de riz, et joignit les mains en prière, son chapelet de perles au creux de ses paumes. Sa prière fut en ancien Tien, les paroles résonnant sous les voutes.
« Cette offrande, je la destine à l'esprit immortel de Koroko de la Grue, Koroko du Phénix, qui nous bénit en ce jour de sa présence et de son assistance. Je l'offre par reconnaissance, pour honorer les liens de sang et de serment que nous partageons. Puissent les esprits l'accompagner. »

Elle tendit le bol à Koroko, et ce dernier pu sentir le contact des quelques gouttes qui éclaboussèrent sa peau.
« Je pense que tu devrais pouvoir la boire, désormais. »

Triade du Phénix

Qiu soupira en écoutant les paroles de Koroko. Elle savait que ses propres mots ne suffiraient sans doute pas, mais elle se devait tout de même d'essayer. Après tout, elle partageait au moins en partie la culpabilité qui accablait son frère.
« Mieux? Non, je ne pense pas que ce soit le cas. Plus chanceux, peut être...j'étais assez petite pour qu'ils ne remarquent pas que je respirais encore, coincée que j'étais sous un cadavre. »

Elle passa une main écarlate sur son visage.
« Le fait est que je ne sais pas me battre. Si nous retrouvions nos assaillants demain, ce que je pourrais faire de mieux c'est recevoir un coup de dague à la place de l'un de vous. Il faut que je trouve comment je peux vous aider... »

Les murmures de Qiu se firent indistinct, une lueur vague flottant dans ses yeux l'espace d'un instant, avant qu'elle ne secoue la tête pour reprendre ses esprits.
« Pour le moment, nous avons une deuxième chance, et l'important c'est de ne pas la gâcher. Je pense que nous pouvons effectivement prendre un peu de temps pour nous renseigner, mais je suis nerveuse à l'idée que nous manquions notre opportunité.

Et je dois dire que je suis contre l'idée de kidnapper des gardes. Sans parler du fait que ça fait encore des corps dont il faudrait se débarasser, on risque d'alerter les autres. Sans parler du fait que les docks grouillent de gangs divers et variés. Je ne sais pas comment on pourrait faire ça discrètement.

Essayer de leur tirer les vers du nez, peut être autour d'un verre, ça pourrait être une bonne piste.

Sinon...on pourrait repérer les lieux, essayer de voir si les Veilleurs risquent de nous interrompre...voir les payer pour qu'ils ne s'y intéressent pas, si jamais c'est dans nos moyens.
Et surtout, trouver un itinéraire qui nous permettra de fuir, avec les marchandises que nous voulons, sans être poursuivis. Ca, je peux m'en charger avec Zetian, si vous voulez? »

La demi-oni prit quelques bouchée de son râgout de poisson, avant de se tourner vers Miran.
« Et toi, Miran? Tu t'y connais en opérations dans ce genre, non? Tu vois d'autres approches? »

Akuma écoute attentivement, tout en dégustant le repas qu'il a lui même préparé. Cela fait un temps qu'il n'a plus fait la cuisine mais il s'étonne lui même. Il n'a pas perdu la main. Les idées de ses compagnons lui font penser lui aussi à une proposition.
« Et dite, pourquoi pas repérer un endroit ou stocker notre marchandise au nez et à la barbe de nos ennemis? Nous récupérions la cargaison plus tard mais ça nous permettrait de mettre les voiles rapidement et de laisser un temps une trainée de poudre derrière nous pour qu'il nous suive sans se demander comment on s'est occupé de la cargaison. Nous pourrions alors la récupérer plus tard et ne plus devoir transporter ça dans la précipitation. Miran penses tu qu'il serait possible de planquer les caisses non loin de là dans un endroit sur et de les récupérer un peu plus tard. On pourrait pas louer un hangars pour quelques jours? »

Modifié par un modérateur jeudi 14 septembre 2023 19:44:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Rien de plus facile que de louer un entrepôt, maintenant que nous disposons d'une entreprise tout ce qu'il y a d'officielle. » Le tengu désigne d'une serre le parchemin qu'il a présenté à Akuma. « Le seul problème sera d'avancer les fonds de la location mais cette perte devrait être compensée par la vente de la marchandise volée. » Il se tourne ensuite vers Akuma et Qiu. « Aussi séduisante que puisse paraître cette idée, comment comptez-vous voler cette marchandise et l'acheminer à notre entrepôt de location ? »

Modifié par un modérateur dimanche 17 septembre 2023 12:37:31(UTC)  | Raison: Non indiquée

Triade du Phénix

Qiu esquissa un sourire et se tourna vers Koroko, reposant son bol vide sur la table. A ses côtés, les queues de Zetian ondulèrent, comme si la renarde était en chasse.
« Je crois que j'ai une idée!

Voilà comment je vois les choses jusque là...
Demain, on se rends sur les docks. L'ordre du jour ce sera de soutirer des informations aux gardes, peut être essayer de savoir à quel gang ils appartiennent pour se renseigner sur ledit gang; garder un oeil sur les patrouilles et les horaires des Veilleurs - pas la peine qu'ils nous tombent dessus sans prévenir - et repérer un itinéraire pour dégager.

La nuit suivante, on réalise le casse, on fauche la marchandise. Si on est pas poursuivis...tant mieux, ce sera ça de gagner. D'autant que si l'entrepôt crame ça devrait les occuper.

Si on est poursuivi, on pourrait confier la marchandise à une partie du groupe, pourquoi pas toi, Koroko, et tes nouvelles recrues, et le reste d'entre nous ont attire les poursuivants.

Une fois qu'ils sont semés, on se retrouve à l'entrepôt qu'on a prévu pour tout planquer le temps que ça se tasse.

Qu'est ce que vous en dites? »

Miran est monté à la surface avec une idée précise en tête. Entre ses serres, il tient les plans d'une invention qu'il n'a cessé de peaufiner depuis que cette mission leur a été proposée et qui ne requièrent plus qu'une donnée essentielle pour être finalisés : la dimension de la porte de l'entrepôt dans lequel iels s'apprêtent à pénétrer.

Ce serait royalement con de fabriquer cette machine et de ne pas pouvoir passer la porte.

Miran passe donc devant la porte en en évaluant les dimensions, comme un tailleur évalue les dimensions d'un client se tenant devant lui. Une fois disparu au coin de la rue, il sort un crayon de sa poche et rajoute une donnée sur les plans.

Et voilà : ne reste plus qu'à passer à la production. Si je me dépêche, je pourrais avoir fini suffisamment tôt pour pouvoir faire une démonstration aux autres.





Miran quitte la surface et retourne dans l'entrepôt dont la triade a récemment fait l'acquisition - il va lui falloir de la place pour fabriquer cet appareil.

« Toujours agir de manière ordonnée : avant de me mettre au travail, réunir les différentes pièces et matériaux, ainsi que mes outils... » Dit le Tengu de manière machinale en se saisissant d'une caisse où il jette des vis, des écrous et encore tout un tas de bricoles, avant de poser le tout à côté de ses outils. Il pose les plans non loin, maintenus à plat à chaque coin par un objet lourd. « Show time... »

Modifié par un utilisateur lundi 25 septembre 2023 22:52:34(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quelques heures plus tard, Miran pousse un soupir de satisfaction et de fatigue : il a les épaules engourdies, des douleurs dans le dos qui irradient le long de ses côtes, les mains qui tremblent et les doigts légèrement crispés (et ne parlons pas de ses genoux). En revanche, se tenir face à sa dernière création à quelque chose de profondément satisfaisant.

Le Tengu décide qu'un peu de repos lui ferait du bien. Il va s'installer dans la mezzanine de l'entrepôt et ferme les yeux.





L'arrivée de Koroko le réveille en sursaut. Il s'étire et rejoint l'Assimar et le reste de ses compagnons. « Koroko parlait d'évacuer le matériel, alors laissez moi vous présenter ma dernière création. » L'appareil ne paie pas de mine : un assemblage douteux et brinquebalant de bois de récupération et de fer, qui ressemble à une plateforme sur roues munie d'un guidon. « Elle nous aidera à transporter et charger la cargaison facilement. J'appelle ça un "traisse" (la contraction de "transporte-caisse") ou un "TC" (à prononcer "tici" pour faire genre) ou un "transate" (contraction de transporte-crate). » D'un geste, il invite ses compagnons à se réunir autour de lui. « C'est très facile d'usage : on charge la cargaison sur la plateforme qui peut être relevée grâce à la pédale située sous le guidon et descendue en appuyant sur les leviers de guidon. En cas d'urgence, on peut abaisser la plateforme d'un seul coup en serrant les deux leviers de guidon simultanément. Prenez garde à ne pas laisser vos pieds trainer n'importe où, surtout si la plateforme est chargée. Le reste parle de lui-même, » conclut-il en tirant et poussant l'appareil. « On doit juste se mettre d'accord sur le nom. »

Modifié par un utilisateur mercredi 4 octobre 2023 21:37:41(UTC)  | Raison: Non indiquée