Visriak attrapa la dague tendue par Ruadh. Il fit une ou deux passes avec, comme pour se rappeler le maniement. Il savait clairement la manier, mais il ne montrait rien de l'aisance du géant roux qui la lui avait tendue.
Il finit par la glisser dans sa ceinture, vers l'arrière de sa robe. Il remercia Ruadh : « Merci. Même si les armes ne sont pas ma spécialité, j'ai appris à me servir d'une dague. Et ne vous inquiétez pas, je vous la rendrait, je n'en ai en temps normal que peu d'utilité. Mais pour un combat pouvant s'avérer long, mes quelques pouvoirs risquent de s'épuiser et il vaut mieux prévoir quelque chose. »

Puis il se retourna vers le reste et dit : « Je suis d'accord pour tenter une embuscade, surtout si certains d'entre vous savent bien l'organiser. Je ne suis pas le plus doué pour me cacher, mais je ne suis pas non plus encombré par une armure, et assez souple. Tout dépendra donc ensuite de la capacité de ceux que nous allons tenter d'arrêter à nous repérer. »

Ayant fini de parler, il commença à se préparer, ce qui ne pris pas longtemps. Il prit juste le temps de sortir un parchemin de son étui et de le glisser dans sa ceinture, en vis-à-vis de la dague de Ruadh, et de s'assurer que sa sacoche à composantes était bien fixée et accessible.

Ayant fini, il dit : « Voila, si nous y allons, je suis prêt. Alors, qui veut tenter la noble tâche d'aider ces villageois, ou de périr glorieusement en essayant. »
Cette dernière phrase fut dite avec un sourire étrange, comme si il croyait à moitié à ce qu'il disait, ou comme si la mort lui paraissait une aussi bonne alternative que le succès.

Modifié par un utilisateur vendredi 27 octobre 2023 08:06:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Et bien voilà! Un tronc d'arbre ou une charrette serait largement suffisant pour le cacher.
«  Moi j'en suis! » cria-t-il en levant la main ( la boisson faisait encore son effet)
«  Allons sur place et voyons ce que l'on peut organiser. Peut-être pourrais-je fabriquer quelques pièges? Je suis bon bricoleur! » le gnome souriait fièrement.
Il se mit à chercher dans la pièce quelques objets utiles à l'élaboration d'un piège. Une corde? Un objet lourd et métallique peut-être?
L'idée des 50 PO le stimulait.

ette fois tout le monde était d’accord. Maître Osric leur ouvrit la porte et le groupe sortit sous la bénédiction des frères marchands qui, bien que sachant se défendre, n’étaient pas pour aller volontairement chercher des noises à des monstres. Osric leur dit de prendre pour point de départ la croisée entre le sentier du sud provenant de Skelt et qui se poursuit vers le nord-est en direction de Kassen et le sentier du nord-ouest qui menait à la Tourondel – « Ils vont obligatoirement passer là… Et puis vous ne serez pas juste à côté de l’auberge, attirant ainsi leur attention sur nous… » - Puis il avait fermé la porte avant de la condamner. Fermée à double tour, renforcée par une barre comme l’avaient vu faire les jeunes et intrépides héros – « Et pas a peine de venir tambouriner à la porte ! Je n’ouvrirai sous aucun prétexte ! Trop dangereux. Vous devrez attendre l’aube… » - Le vieil homme s’était ensuite éloigné, mais on entendait les marchands échanger avec lui, sans doute guère d’accord avec les mesures extrêmes du patron de La Fumante.

De leur côté, Ruadh, Visriak, Ditzalk, Weddwtuh et Haryld se dirigèrent vers la fameuse intersection tout en se familiarisant avec leur environnement. Il y avait donc des maisons, des grands arbres dont la ramure et le feuillage s’étendaient au-dessus des toits des maisons, les branches les plus basses étant à 9-10 pieds de haut [i.e. sur le plan les troncs coupés, sinon on ne verrait rien] et effectivement quelques encombrants à l’extérieur : tonneaux, charrette, tas de bois débité avant probablement d’aller en scierie, un puits, etc. bref de quoi laisser nos jeunes braves échafauder un plan et de se mettre en position. D’après Maître Osric, ils avaient une petite demi-heure avant que potentiellement les hostilités ne commencent… Si elles commencent ce soir…

<LA MAP>

Visriak écouta Ruadh et dit : « Hmmm. Je ne suis pas très doué pour grimper, de plus, je serais sans doute plus utile près de toi et Haryld, car je peux vous donner un peu d'aide. »

Cette fois-ci Haryld avait l’air déterminé. Il écouta attentivement les idées des uns et des autres avec attention.

« Ton plan me paraît potable ! » dit-il a Ruadh. « Je me cacherai derrière ce tronc. Question de…largeur. Sans vouloir t'offenser… ». Rajouta-il en zieutant son interlocuteur afin de jauger son potentiel agacement…

Il pointa du doigt l'arbre (en U8).

« Quelle ingéniosité !Je suis curieux de voir leurs expressions une fois ton piège lancé dans leurs trognes, l’ami gobelin. Je n’ai aucun doute sur son efficacité. Je n’ai malheureusement pas de corde sous la main… »

Ruadh chercha dans son sac et sortit une corde qu'il tendit au gnome.

« Tiens, prends la mienne, mais c'est comme la dague. »

Lorsque Haryld parla de sa carrure, Ruadh éclata d'un rire franc « Tu as raison tu sera mieux caché près d'un arbre taillé vu que tu es taillé comme une brindille. » Il n'y avait aucune méchanceté dans son ton, juste le plaisir de taquiner et de l'être.

Il répondit à Visriak « Ecoute, protège et reste près d'Haryld quand je me bats, je donne tout et je ne voudrais pas que lancé dans ma fougue, je te prenne pour une cible. Idem pour toi Dritzalk, après quelques combats je pense que j'aurais intégré tout ça mais pour l'instant... mieux vaut être prudent »

Il se tourna vers le gnome.« Allez viens Bonhomme, je te fais monter. » et il tendit les bras pour l'attraper

Visirak observait les autres s'activer. A un moment, il se mit à réfléchir à mi-voix : « Les hostilités devraient commencer d'ici 1/2 heure, donc je peux commencer par ça, ce sera déjà fait. »
Il s'approcha de Haryld et lui posa la main sur l'épaule, en laissant le flot de la vie s'écouler de lui vers l'humain :


Haryld gagne 6 points de vie temporaires pour un maximum d'une heure.Visriak encaisse 6 points de dégâts non-létaux

Modifié par un utilisateur samedi 4 novembre 2023 19:05:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lorsque la main de Visirak toucha l'épaule d'Haryld, une sensation étrange mais agréable s'empara de son corps. Il compris rapidement la nature de cette magie et remercia celui-ci d'un hochement de tête reconnaissant.



Haryld posa sa main sur sa rapière, paré à la faire siffler dans l'air.

Après une attente qui lui parue interminable, accompagné de quelques assoupissements, plus communément nommés transes de récupération en alternances dans le jargon de ceux ayant atteint un niveau de pleine conscience alcoolique...
Ruadh entendit du bruit, il sortit silencieusement sa fidèle épée et se tapit contre le tronc, restant hors de vue et attendant le début de la diversion de Dritzalk. Il comptait également sur son ami, qui sentait aussi bien qu'il voyait.



Etat fiévreux en cours

près quelques longues secondes d’attente, les premières créatures apparurent. Deux cavaliers avançaient rapidement par bonds. Les montures ressemblaient à de gros chiens pelés très laids avec de gros yeux globuleux, un nez plat et des dents saillantes, les faisant ressembler à de gros rats. Leur peau tendant vers une couleur rouille était couverte de croutes et plaques, donnant l’impression qu’ils avaient été dépecés à vif et qu’ils avaient la gale ou de l’eczéma. Quant aux cavaliers, il s’agissait de petits humanoïdes d’apparence frêles avec une large tête disgracieuse qui semblait dodeliner à chaque secousse. Leurs petits yeux renfoncés dans leurs orbites semblaient briller d’une lueur rouge de colère ou de haine et leur large bouche souvent ouverte montrait une dentition de carnassiers avec des dents pointues et quelques crocs saillants. Ils étaient vêtus d’oripeaux, des lanières de cuir et quelques pièces renforcées de clous rouillés servaient sans doute de pourpoint, les bandes de tissus épais et de cuir recouvraient leurs avant-bras, ils tenaient d’une main les rênes pour guider leur monture et dans l’autre main, une sorte de tranchoir à la lame éméchée, voire trouée par endroits, plus communément connue sous le nom de tranche-chien.

Venant du Sud, les deux cavaliers étaient arrivés rapidement à la croisée des sentiers, arrêtant leur course, ils semblaient prendre quelques instants pour observer les alentours, tandis que leurs horribles montures semblaient renifler tout autour. L’un d’eux baragouina quelque chose à son comparse dans un dialecte guttural qui semblait peu évolué. Leur voix était criarde. Le second cavalier siffla fort puis chacun reprit les rênes pour visiblement repartir, chacun dans une direction différente : Le premier vers le sentier Nord-Est, le second vers le sentier Nord-ouest.



Derrière, d’autres bruits et grognements annonçaient l’arrivée d’autres créatures. C’était de là-bas qu’on voyait des torches. Un petit groupe de 4 Gobelins semblables aux cavaliers, avançaient à pied plus lentement. La moitié d’entre-eux portaient une torche et ils inspectaient chaque maison qu’ils découvraient sur leur passage afin sans doute de trouver un moyen facile d’entrer. Mais les habitants de Thrill avaient respecté scrupuleusement les consignes du Marshal et pour le moment, ils ne trouvaient que portes closes et volets fermés. Mais les créatures testaient systématiquement chaque ouverture sait-on jamais… Une porte mal verrouillée, un volet mal fermé, etc…

Derrière, une silhouette beaucoup plus corpulente avançait lentement… Chacun de ses pas faisait légèrement vibrer le sol. Il était immense, pas loin de quatre fois la taille des gobelins, un géant massif et bestial à la peau vert sombre, une large tête avec des crocs saillants tel un sanglier, une chevelure réduite à une sorte de queue de cheval sur le dessus du crâne, des yeux rouges qui scrutaient avec malveillance, une musculature surdéveloppée qui semblait indiquer qu’il pouvait broyer n’importe quoi ou n’importe qui d’un seul coup de poing, poing de la taille d’une pastèque… Pas d’armure, juste un pagne serré à la taille par un large ceinturon de cuir fermé par une boucle en forme de tête de bouc démoniaque, il semblait capable d’arracher les toits des maisons pour les ouvrir. C’était sans doute ce qui allait finir par arriver si les indésirables visiteurs nocturnes ne trouvaient rien d’autre à se mettre sous la dent…

@Kali : je déroule l'histoire, mais tu peux faire une interruption à tout moment pour déclencher ton piège. J'ai positionné ton jeton sur le tronc afin de ne pas le confondre avec ceux sur la piste.

LA MAP.

Se tordant quelque peu le cou tout en restant blotti derrière le tronc d'arbre afin de ne pas dévoiler sa présence, Visriak regarde les intrus nocturnes, surtout le groupe le plus au sud suivi de ce fameux géant vert...

Modifié par un utilisateur samedi 11 novembre 2023 17:45:59(UTC)  | Raison: Non indiquée