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Offline Solsna  
#61 Envoyé le : samedi 17 septembre 2011 11:53:00(UTC)
Solsna
Rang : Habitué
Inscrit le : 30/03/2011(UTC)
Messages : 578
Localisation : Rennes

Ylvian

38 / 38
Ylvian commençait à se demander s'ils n'étaient pas l'objet d'une forte haine de la part de Desna. Comment les choses pouvaient-elles toujours tourner en leur défaveur. Enfin, là n'était plus le temps de se lamenter ou d'interroger les dieux, il fallait s'emparer du butin et sortir vivants et sans heurts de ces grottes.

« Il me semble que ces Kobbolds sont dans leur milieu ici, la faible luminosité ajoutée à cela, je pense qu'il faut se préparer à toute éventualité. Je vais prendre le devant de la marche. Fredrigo, reste derrière moi et proche, qui sait ce que ces choses pourraient tenter. Armine, rester dans l'ombre pour frapper au bon moment est ta spécialité, je te fais confiance pour assurer nos arrières. Maintenant, il faut faire vite, plus nous passons de temps ici, plus nous nous exposons à une attaque. »

Le paladin savait qu'il n'arriverait pas à se faire aussi discret que ses coéquipiers, il se préparait donc à une attaque, prêt à trancher la première créature qui croiserait son chemin, se protégeant lui et le magicien avec son bouclier.

  • discrétion : 1d20-4 donne [13] - 4 = 9


La discrétion est pour éviter de faire du bruit.

Modifié par un utilisateur samedi 17 septembre 2011 11:54:01(UTC)  | Raison: Non indiquée

Solsna Kelid, nains de père en fils.
Offline mdadd  
#62 Envoyé le : lundi 19 septembre 2011 00:20:31(UTC)
mdadd
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Localisation : Charente Aquatique (17)
Au château :

Ferrèol quitta la chambre du prêtre en compagnie de Nadya, Zaël et Erik, laissant Véolia seule avec son mentor, afin qu’elle puisse se recueillir et lui rendre un ultime hommage en toute intimité. Le jeune druide poursuivit sa route avec le prêtre de Néthys et l’amie d’enfance d’Armines vers les cuisines pour rencontrer la fameuse Dame Fila, maîtresse des hauts fourneaux du château, ce qui n’était pas une mince affaire et une dignité évidente. Zaël quitta rapidement le groupe, il s’attarda dans un premier temps sur les ouvrages que contenait le bureau du prêtre, il y en avait peu et essentiellement orienté vers la doctrine de Sarenraé et les religions en général. Il en aurait vite fait le tour, mais le baron passait pour être quelqu’un de cultivé, il devait avoir aussi son étude et il lui faudrait violer les appartements privés du baron s’il voulait mettre la main dessus. Nul doute que s’il y avait des archives concernant la région, il retrouverait quelques nouvelles ici ou chez le baron, mais pour l’essentiel, c’était encore une fois à la Tour Blanche qu’il avait le plus de chance de trouver ce qu’il recherchait. Mais la visite du château et de l’Église allait aussi lui révéler une autre information. S’il y avait quelques ustensiles alchimiques, chez le prêtre par exemple, il aurait la possibilité de tenter de fabriquer un antidote, connaissant la nature de celui-ci. Il plaçait ses espoirs dans la salle de soins du prêtre, sachant que Sarenraé était la déesse de la guérison, il trouverait peut-être les ingrédients et le matériel pour commencer le travail.

Pendant que Zaël entamait ses recherches, le trio arrivait aux cuisines. L’endroit était plutôt bruyant et animé, une petite brigade d’une dizaine de femmes s’agitait en tout sens, découpant des légumes, remuant des marmitons, activant les soufflets des fourneaux, chargeant ceux-ci de bois, désossant des jambons, etc., le tout sous les ordres cinglants d’une femme autoritaire dont la stature contrastait avec l’ampleur de la tâche et du poste. Dame Fila était une femme d’une trentaine d’année de petite taille, tout au plus 5 pieds, très maigre, les bras et les jambes si fines qu’on avait l’impression qu’ils allaient se briser à chaque instant. Le teint pêche, des longs cheveux noirs jais coiffés dans un chignon serré et parfait qui ne laissait fuir aucune mèche rebelle, ses yeux bleus ne cessaient de suivre chaque opération réalisées par ses ouailles, tandis qu’elle même s’occupait des tâches les plus difficiles et les plus délicates. Par contre, ce petit bout de femme dégageait une énergie débordante, on avait l’impression qu’elle était partout à la fois parlant en même temps à chacune de ses ouvrières en cuisine, sa voix résonnait par-dessus les bruits de casseroles et de coups de couteaux. Lorsque le groupe arriva dans les cuisines, ils furent assaillis, en plus des bruits, par la chaleur dégagée par les fourneaux et par la bonne odeur qui donnait immanquablement faim. Bien sûr, le trio des enquêteurs n’allait pas tarder à déranger la valse des cuillères et des marmitons et Dame Fila se planta devant eux, avec un air très réprobateur, les lèvres pincées, mais restant courtoise.

Dame Fila


« Mes seigneurs, il fallait simplement m’envoyer un serviteur pour me dire que l’heure du repas était avancée. Je vous sers très bientôt, le temps que vous gagniez et vous installiez à la salle des banquets, les plats vont arriver. » – Puis elle fléchit les genoux dans une révérence tout en s’inclinant – « Si vous voulez bien m’excuser... »




Lieutenant

Bertholom

Enguerrand


C'est cadeau bonus Wink
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Silenttimo  
#63 Envoyé le : lundi 19 septembre 2011 09:56:21(UTC)
silenttimo
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Localisation : 92 (Hts de Seine)


Fredrigo regarda de nouveau Ylvian avec un sourire : « Tes tentatives d'être discret me semblent un peu vaines avec un tel harnachement !
Et puis nous sommes censés être beaucoup plus puissants qu'eux : si nous tentons d'être discrets, ils se diront que nous avons quelque chose à craindre d'eux, alors que si nous ne nous cachons pas, ils se diront que vraiment, nous n'avons aucune peur !!

Alors allons-y, presto, je n'ai pas envie de m'attarder par ici... »


Fredrigo fait alors un geste afin que les globes lumineux s'écartent au maximum, et, à moins que les créatures aient des armes à portée assez longues, aucune attaque ne puisse se faire sans se trouver un minimum dans la pénombre, visible par les trois jeunes aventuriers...
JE SUIS CHARLIE
Fan de Greyhawk, paladin de Mayaheine
- Paladin/marshal niv 19 (PF) dans "savage tide".
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"Lubitsch trône au firmament de mon panthéon du cinéma"
Une partie de ma collection Ici
Offline Solsna  
#64 Envoyé le : lundi 19 septembre 2011 11:56:32(UTC)
Solsna
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Ylvian

38 / 38
Ylvian s'était bien rendu compte du vacarme qu'il faisait avec son armure, et il dût se rendre à l'évidence, Fredrigo avait raison. Tout comme ce dernier, il cessa de prendre ses précaution et se mit à avancer aussi vite que la pénombre, le sol irrégulier de la grotte, et son équipement le lui permettaient.

Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que je vais encore le regretter... Restons concentrés...

Rangeant son bouclier et laissant son épée longue au fourreau, Ylvian dégaina son impressionnante épée à deux mains, qui faisait près de deux Kobolds de long, pour parcourir les cavernes à vive allure, sans relâcher sa garde.

  • perception : 1d20+5 donne [14] + 5 = 19
Solsna Kelid, nains de père en fils.
Offline Uktar  
#65 Envoyé le : lundi 19 septembre 2011 13:28:50(UTC)
Uktar
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Localisation : Codognan(30)

Ferrèol

36 / 36
Il avait lâché un « bonne chance Zaël  »en laissant ce dernier à ses recherches, puis avait pris la direction des cuisines.

C’est un peu embarrassé qu’il arriva dans un endroit ou il aurait pu se sentir aussi bien qu'en foret. Et il sentit ses joues rougir devant cette femme qui aurait pu être une représentante d’une déesse tellement l’odeur qui se dégageait de sa cuisine sentait bon. Et c’est perturbé, en bafouillant et maladroitement qu’il tenta de lui répondre. « Euh ! Non on veut pas manger ! Enfin si, ça sent si bon ! Mais euh, pas tout de suite ! Mais si c’est près, j’voudrais pas que ça refroidisse !!  »
Puis en évitant le regard de la jeune femme, il croisa le regard noir du prêtre de Nethys, qui semblait lui reprocher énormément de chose. Il tenta de se reprendre.

« Non attendez, nous ne venons pas pour ça, même si ça sent très bon, nous patienterons, prenez votre temps pour faire les choses comme vous l’aviez prévu.
Nous voulions vous poser quelques questions, mais elles pourront attendre que vous ayez fini vos plats. Je n’ai pas envi de vous faire rater quelque chose!

Ou pouvons nous peut être attendre un instant ici que vous donniez vos directives, ou si vous avez besoin qu’on goute à quelques préparations !
Moi-même je suis assez amateur de cuisine, peut être que je peux vous regarder un peu ou même vous aider, si vous le permettez?  »


Mdadd, je poserais les questions quand tu me diras qu’elle est à l’écoute !

Modifié par un utilisateur jeudi 22 septembre 2011 13:34:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mass  
#66 Envoyé le : lundi 19 septembre 2011 14:14:04(UTC)
mass
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Erik



« Attendre!!!? » siffla Erik froidement « Comme si nous avions la possibilité d'attendre. Nous désirons vous parlez en privé, madame. Pour une affaire urgente, même plus urgente que le repas de ce midi » Continua-t-il froidement.
« N'y aurait-il pas un endroit où nous pourrions parler, en toute tranquillité. » Il regarda les femmes qui travaillaient aux fourneaux, aucunes émotions ne se dégageaient de son regard.
Offline SulMatuul  
#67 Envoyé le : lundi 19 septembre 2011 15:25:36(UTC)
sulmatuul
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Véolia

33 / 33


Avant le départ du reste du groupe Véolia leur annonça.

« Il faudra que je passe dans les cuisines. Et s'il le faut je ferais le tour du chateau. J'ai demandé ce matin à Sarenraé de pouvoir détecter le poison.
Ca devrait nous être utile.
Je reste un peu ici, je vous rejoint rapidement.
Je fais un tour à la bibliothèque pour voir si je trouve quelque chose sur la résurrection.

Si je ne suis pas revenue et que tu a un doute sur aliment, ne goute pas, viens me voir ou appel moi. »


Elle retourna auprès du Père, une fois finie avec Ferrèol.

Merci mon Père de m'avoir enseigné la culte de Sarenraé, vous serez fier de moi et je n'échourais pas dans ma mission.
Je deviendrais une grande prêtresse.


Elle se releva, et commença ses recherches. Zaël aussi cherchait dans les appartements du Père mais aucun des deux n'avait envie de parler.

Une fois finie, elle se dirigea vers la bibliothèque de la chapelle, ou du château. Tout les endroits où elle pouvait trouver des infos sur un rituel pour redonner la vie à un allié qui le mérite.

  • perception : 1d20+4 donne [12] + 4 = 16


Pour la recherche j'ai fait un jet de perception. un autre jet est peut être plus approprié.
Offline mdadd  
#68 Envoyé le : mardi 20 septembre 2011 01:00:38(UTC)
mdadd
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Au château :

Véolia se recueillit un très bref instant sur le corps du père Olwyn, puis elle se releva la gorge nouée et commença ses recherches. Des promesses, elle en avait faites, à son père adoptif et mentor : ériger une église à la gloire de Sarenraé à Khelgür, à Ferrèol : rendre la vie à Keldrim, mais pour le moment, aucune de ses promesses n’était tenue, il était donc temps de se mettre au travail. La jeune prêtresse fouilla la chambre sans vraiment trouver quelque chose qui puisse l’aider, puis elle passa au peigne fin le boudoir privé du père Olwyn, simplement une alcôve percée d’une meurtrière où le vieux prêtre pouvait voir le soleil se lever. Deux bancs de pierre usés par les passages répétés encadraient le renfoncement, elle s’y était assise lorsqu’elle était toute petite avec le père Olwyn, lorsqu’il lui racontait des histoires et lui enseignait les fondements de la doctrine de Sarenraé. Juste sous la meurtrière, il y avait une demi-colonne sur laquelle trônait une idole d’or, d’ivoire et d’argent, une représentation de la déesse. Véolia se souvint à quelle point elle avait du mal à détacher son regard de la statuette, elle était toujours fascinée ce jour en la regardant, s’imaginant le vieux prêtre dans ses derniers jours venir s’assoir seul et contempler le soleil levant.

Elle prit place sur le banc qu’elle occupait autrefois, en face du père Olwyn et regarda la place vide qu’il avait laissée, puis dans une profonde tristesse inspirée par le chagrin son regard se tourna vers l’idole qui semblait ne jamais cesser de briller par sa beauté et la bonté qui s’en dégageait. Inconsciemment, elle posa sa main dessus, effleurant délicatement de ses doigts les contours de la statuette. Elle ressentait de l’apaisement, de la sérénité, une plénitude qu’elle n’avait pas ressentie depuis un bon moment, ce qui évacua toute tension, toute tristesse, tout maux ou tracas, elle se sentait tout simplement bien, plongée dans une béatitude revigorante, elle sentait la grâce de Sarenraé : paix amour, bonté, compassion et pardon. En cet instant béni, Véolia était incapable d’être en colère ou même d’en vouloir à quelqu’un – Tout le monde peut être sauvé…

La prêtresse sursauta, elle devait s’être endormie un très bref instant et tandis qu’une lumière s’estompait pour reprendre un éclairage plus ténu, elle sentit qu’elle enserrait quelque chose sans sa main. Elle ouvrit celle-ci pour découvrir un papier roulé en boule, tout chiffonné. Délicatement, presque religieusement, elle déplia la fine feuille de vélin tout en découvrant les petites écritures en pattes de mouche qu’elle connaissait plus que bien, celle du père Olwyn. Il devait lui avoir laissé un dernier message avant de partir, à moins que ce soit un de ces miracles dont seuls les dieux et leurs envoyés avaient leurs secrets. Elle s’approcha de la meurtrière pour moins s’abîmer les yeux à déchiffrer les mots, la lumière passant par l’ouverture était vraiment exceptionnelle…

Message secret pour SulMatuul :
...


Pendant ce temps, aux cuisines, Ferrèol balbutiait, ce qui fit presque sourire la cuisinière, pendant qu’Erik prenait le taureau par les cornes sans prendre de gants. La mine contrite, Dame Fila déversa un flot d’ordres sur les aides cuisinières qui s’affolèrent aussitôt, tandis qu’elle se retournait vers le groupe, visiblement satisfaite de ce qu’elle voyait – « Je dois aller à la réserve, je suis la seule à y avoir accès. Suivez-moi mes seigneurs je me ferai un devoir de répondre à vos questions. »

Son ton ne laissait planer aucun doute quant à son devoir de servitude envers les invités du baron, face à la désapprobation de devoir abandonner son poste de travail mais plus encore pour répondre au mépris du prêtre de Néthys. Elle passa devant le trio pour s’avancer dans un couloir aboutissant presque aussitôt sur un escalier étroit et raide qui menait à la cave. Elle descendit prestement tout en saisissant une torche au passage pour parvenir à une porte basse arrondie sur le dessus qui devait culminer à 6 pieds tout au plus, constituée d’épaisses planches de bois renforcées par des barres de fer. Dame Fila sortit une clé pendue à une lanière de cuir qu’elle portait autour du cou. Elle fit jouer la grosse serrure puis ouvrit lentement la porte d’où s’échappa une odeur d’humidité et de vieux bois.

Sans être gênée par la hauteur du passage, elle s’engouffra à l’intérieur, sa torche vacillant sous l’effet d’un petit courant d’air. L’endroit était ventilé. La porte donnait sur un enchaînement de 3 caves voûtées au sol de terre tassé par les passages fréquent et les lourds tonneaux qui étaient roulés dessus, l’une des caves contenait une grande quantité de fûts de toutes tailles, allant du plus petit tonnelet de 4L au grand fût de la taille d’un homme debout. C’était la dernière cave. La seconde contenait des caisses et quelques gros jambons suspendus. Elle était plutôt vide par rapport à la taille de la cave, mais des traces montraient qu’en des temps plus fastes, elle devait être remplie et était capable de nourrir toute la garnison des soldats du château, les serviteurs et bien sûr le maître des lieux et ses invités. Quant à la première cave, elle contenait les matières premières : farine, blé, herbes aromatique pour l’essentiel. Mais là encore, les sacs de farine et de blé peinaient à envahir l’endroit et sans vraiment pouvoir quantifier la consommation moyenne actuelle de ceux qui vivaient en ce moment au château, on pouvait dire que c’était plutôt vache maigre en ce moment et il fallait un véritable talent pour arriver à réaliser un menu quotidien pour tout ce personnel

Dame Fila se dirigea vers les sacs de farine – « je pourrais faire probablement un quatre-quarts, ça tiens bien au corps et les soldats aiment plutôt ça… » - Avant de se retourner – « Je vous écoute mes seigneurs. Quelle affaire si urgente exige le secret et surtout ma simple personne ! »

Dans les Monts Rouges.

Après avoir tenté de se montrer discret, Ylvian abandonna l’affaire rapidement, se rendant compte que ce n’était ni l’affaire d’un homme en armure bardée de métal et armé, ni l’affaire d’un paladin. Il bomba le torse, sortit sa grande épée tandis que Frédrigo écartait au maximum les globes lumineux afin d’élargir leur champ de vision tout en continuant à voir où ils mettaient les pieds. L’agrandissement du cercle éclairé eut pour effet de faire fuir plus loin quelques Kobolds curieux qui devaient rester non loin de là à observer à distance le groupe. Armine ne pouvait rester davantage caché dans l’ombre derrière Ylvian et Frédrigo sans risquer de se faire surprendre par un Kobold par derrière Il se rapprocha du charmeur de ces dames, son arbalète toujours armée et prêtre à tirer, tous les sens en alerte.

Le groupe parvint jusqu’à l’antre des Gobelins. Là, Armine récupéra les deux sacs qu’il avait à contrecœur dû abandonner pour rester léger lors de la poursuite du sorcier, tandis que les deux autres montaient la garde à l’entrée de la caverne. Si les Kobolds se faisaient entendre, ils restaient à distance, dans le noir. Manifestement, ils n’avaient pas encore vaincu leur couardise et n’osaient s’en prendre au groupe, au plus grand soulagement de celui-ci. Mais lorsqu’Armine revint avec les deux sacs, la donne changea. Une certaine nervosité se fit entendre parmi les Kobolds, sifflements, raclements de gorges et cris aigus se succédaient à un rythme de mauvais augure. Quelques pierres furent lancées depuis les ténèbres du corridor. Les pierres ne touchèrent pas les jeunes aventuriers, mais ils annonçaient plus clairement leurs intentions. Si le groupe ne se montrait pas persuasif, la convoitise rendrait les Kobolds hostiles et offensifs…
Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline SulMatuul  
#69 Envoyé le : mardi 20 septembre 2011 08:41:25(UTC)
sulmatuul
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Véolia

33 / 33


Véolia replia soigneusement le vélin et le mis dans une de ses poches.
Elle était émue mais ne pleurer pas, elle voulait respecter les dernières volontés de son mentor.

Elle vérifia que personne ne la surveillais, se leva et abandonna pour l'instant la quête de la résurrection de Keldrim.

Message secret pour mdadd :
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  • perception pour vérifier que je suis seul et pour la pierre : 1d20+4 donne [20] + 4 = 24
Offline Uktar  
#70 Envoyé le : mardi 20 septembre 2011 13:34:18(UTC)
Uktar
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Ferrèol

36 / 36
Il avait tourné la tête une dernière fois en direction des casseroles essayant de deviner ce qui pouvait sentir aussi bon, il aurait eu envi de dire, ne le faites pas bruler surtout, ce serait dommage! Mais il se retint, et suivie la cuisinière au travers des caves, et heureusement qu’elle n’avait pas été juste à coté, c’est ce qui lui permit de reprendre ses esprits et de se re-concentrer.

Il avait laissé quelques minutes, voulant voir si le prêtre de Nethys, avait envie d’enchainer, son attitude et son apparence faisaient plus sérieux, que lui, son état crasseux, son pagne à moitié brulé, et sa cape des rapaces mal ajusté !
Mais il se rappela que cette femme les connaissait depuis longtemps et qu’elle ne les jugerait pas sur leur apparence mais sur leurs faits depuis huit ans ! Et puis Erik était meilleur dans les phrases courtes et percutantes, ce qui pouvait amener un plus dans leurs questions.
Il reprit sa voix ferme d’homme des bois et non celle de jeune novice affamé et hypnotisé par un plat succulent.

« Dame Fila, veuillez nous pardonner de vous avoir arraché à votre cuisine, mais mon compagnon dit juste, et il est préférable que nous vous en parlions avant de manger, et pour cause !! Je vais être aussi franc avec vous, ce qui montre à quel point nous vous respections et nous avons confiance en vous !!

Tout d’abord, sachez que nous revenons de Kelghür et le village est sauvé les villageois vont pouvoir reprendre leur vie. Les brigands qui coupaient le village et donc les ravitaillements du château, ont été également neutralisés, ce qui, dans les jours prochains, vous permettra d’avoir à nouveau des denrées !!!
Il y a maintenant d’autres chats à fouetter, et d’autre problème à résoudre, mais là n’est pas votre tracas, par contre ce qui est entrain de se passer ici même dans le château, l’est !

Le père Olwyn est mort à petit feu d’un empoisonnement………………. !!!!  »


Il la laissa déglutir, mais reprit rapidement pour ne pas laisser planer un sentiment de culpabilité chez la cuisinière !
« Il y a de nombreux moyen d’empoisonnement, et le plus facile à découvrir est celui ingéré par la nourriture ! Nous pensons que quelqu’un se glisse dans votre cuisine, et assaisonne vos plats !!
Je sais que vous êtes présentes ici depuis de nombreuses années ainsi que tous vos commis.
C’est vous qui les connaissez le mieux, y a-t-il eu des comportements qui ont changé depuis ces derniers mois, ou de nouvelles recrues ?

Bien sûr ce ne sont que des suppositions, il y a tellement d’autres façons d’empoisonner une personne !!! »


Ferrèol avait marqué une longue pause, regardant Erik pour lui laisser la parole.

Modifié par un utilisateur jeudi 22 septembre 2011 13:33:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Solsna  
#71 Envoyé le : mercredi 21 septembre 2011 13:33:38(UTC)
Solsna
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Ylvian

38 / 38
Devant les provocations des kobolds qui caillassaient le trio en restant dans l'ombre, Ylvian s'avança et fit un moulinet avec sa grande épée en hurlant d'une voix la plus grave et la plus menaçante :

« Le prochain qui cherche des noises, je le tranche! C'est compris? »

Je ne peux pas faire plus clair, j'espère que ces imbéciles auront compris...

  • intimidation : 1d20+3 donne [10] + 3 = 13

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2011 17:50:37(UTC)  | Raison: Non indiquée

Solsna Kelid, nains de père en fils.
Offline Silenttimo  
#72 Envoyé le : mercredi 21 septembre 2011 14:51:04(UTC)
silenttimo
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Localisation : 92 (Hts de Seine)


« Ne sort pas de la zone lumineuse, cela pourrait être dangereux... »


Puis, haussant le ton : « Les prochains que j'aperçois, je leur envoie un petit avertissement !!
Nous ne comptons pas nous installer ici... juste y récupérer certaines affaires qui nous appartiennent.

Il serait fâcheux que nous ayons à vous combattre... »


  • intimidation : 1d20+9 donne [19] + 9 = 28
  • projo mag 1 : 1d4+1 donne [1] + 1 = 2
  • projo 2 : 1d4+1 donne [3] + 1 = 4


dès que j'aperçois 1-2 bouts de museau qui pointent -> projos magiques lancé, pas baguette !
edit : i.e. 2 et 4 OU 6 points de dgts...

Modifié par un utilisateur mercredi 21 septembre 2011 14:52:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

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Offline mdadd  
#73 Envoyé le : mercredi 21 septembre 2011 22:46:24(UTC)
mdadd
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Au château :

Ferrèol tenta d'entamer cordialement le dialogue (d'ailleurs un petit jet de diplomatie aurait été le bienvenu !). Dame Fila passa de la mine contrariée mais soumise à blême à l'évocation d'un empoisonnement - « QU.. QUOI !.. Père Olwyn empoisonné par ma cuisine ! Ma cuisine est si mauvaise qu'elle a tué le chapelain ! » - Elle s'assit soudain sur un sac de farine, comme si ses jambes ne pouvaient plus la porter, faisant voler de la poudre blanche tout autour, prise de vertiges, d'une toute petite vois, les yeux dans le vide elle murmura - « Je suis renvoyée c'est ça ? Je vous conseille Morine Stal... C'est une bonne cuisinière, ma meilleure apprentie. Elle saura se débrouiller... »

Puis après un instant, elle se releva, époussetant la fine poudre blanche qui s'était répandue sur ses vêtements, tirant sur sa robe et son tablier pour effacer le moindre faux pli et rectifiant son chignon tout aussi strict. Elle regarda le groupe avec une profonde tristesse - « Il y a toujours du monde qui passe aux cuisines... Notamment les sergents de la garde, Gardras, Béoden et Méamer, le p'tit Joach le garçon d'écuries et Monsieur Shorkan le maître de maison... Quant aux autres serviteurs, ils savent qu'il ne faut pas trainer là-bas, ils sont toujours dans le passage et ils perturbent les cuisinières. C'est seulement les servantes qui peuvent au final venir chercher les plats une fois qu'ils sont dressés et les marmitons pour la cantine des gardes. Nous servons nous même à la table des serviteurs... Il n'y a pas grand monde au château en ce moment. Beaucoup de personnel de maison est parti avec monsieur le baron, il faut du monde pour circonvenir aux besoins de toute une armée. »

Puis elle redressa les épaules et releva la tête, essuyant ses joues rougies par les larmes qui n'avaient cessé de couler. Les yeux encore pétillants elle regarda tour à tour Ferrèol et Erik - « Ne vous inquiétez pas seigneurs, je serai partie dans moins d'une heure, le temps de donner la clé du chai à Morine. Vous n'entendrez plus parler de moi. » - Elle se tourna une dernière fois vers les caves, comme pour se rappeler de cet endroit lorsqu'il était rempli de victuailles. Puis elle se tourna vers le groupe - « Vous ne pouvez pas rester là, seule le maître des cuisines peut vous autoriser à y demeurer. Vous verrez cela avec Morine. Vous m'excuserez, je dois à présent libérer ma chambre et emballer mes affaires. »

Pendant ce temps dans la petite Église de Sarenraé, Véolia quitta la chambre du père Olwyn et gagna la chapelle. Elle posa sa main religieusement sur la pierre lisse et blanchie par le passage répété des ans, des rayons du soleil qui balayait sa surface quotidiennement et par les mains qui glissaient dessus. Sur une recoin, elle arrêta sa main, gouttant la chaleur accumulée par la pierre éclairée par l'astre divin depuis l'aube. La chaleur se propagea le long de son bras jusqu'à son corps, elle sentit la chaleur de la Fleur de l'Aube l'envahir et elle se laissa gagner par le bienêtre total.

Message secret pour SulMatuul :
...


Aux Monts Rouges :

Devant les jets de pierres hésitants, Ylvian fit quelques passes d'armes pour montrer que ce n'était pas du simple décorum tandis que Frédrigo déclencha le pouvoir de sa baguette au moment où il vit un museau se profiler dans la zone de semi-clarté à la limite de la lumière de ses globes. Deux projectiles en jaillirent et fusèrent droit sur l'imprudent qui sur le coup fut frappé de plein fouet et tomba raide mort alors que sa chair grésilla et que de la fumée s'échappait des deux trous générés par les projectiles magiques. Il n'en fallut pas plus pour entendre déguerpir les Kobolds à force de cris stridents, ils devaient s'être carapatés dans une grotte lointaine et s'enfoncer dans les trous de sourit avec l'espoir de ne pas être aperçus. Après un moment, le groupe n'entendit plus de bruit, Armine alla même s'aventurer jusqu'au corridor reliant la pièce des gardes à la chambre du sorcier puis plus loin à la grande salle du trône. Il n'entendit rien qui pouvait trahir la présence des créatures.

Le groupe en profita pour ressortir fissa avec leur magot, finalement la première phase de l'opération ne s'était pas si mal passée que ça, il restait encore à redescendre au camp des rapaces et de récupérer le reste de leur trésor puis de négocier avec le capitaine Alcibiade. Mais ça c'était une autre histoire. Pour atteindre le campement, il leur fallait traverser la grande forêt et ce toujours sans guide. Il y avait donc de fortes probabilités pour qu'ils s'y perdent à jamais, sauf si par chance ils tombaient sur des rapaces en patrouille qui pourraient les guider, à moins qu'ils ne dévient vers la vallée d'Orghün et là c'était plutôt des Trolls des Forêts qu'ils risquaient de déranger, dont le fameux Troll-Scorpion qui n'avait qu'une seule envie, décortiquer par petits bouts un ensorceleur trop bavard et rien ne dit qu'ils pouvaient les effrayer aussi facilement que de simples éclaireurs Kobolds chanceux d'être tombés sur un repaire dévasté avec plein de cadavres Gobelins à dépouiller.

Le temps de prendre une décision, ils quittèrent les contreforts montagneux des Monts Rouges pour gagner le marais. Visiblement, les Kobolds n'avait pas entrepris de les suivre ou de les surveiller de loin. Ils devaient toujours être tapis dans le noir, la tête dans un trou croyant ainsi être invisible, mais pas inodores, eut égard aux traces laissées dans leurs frusques après que leurs intestins se soient involontairement vidés. La traversée des marais fut tout aussi pénible qu'à l'aller. Armine tenta de guider le groupe par les passages les plus sûrs, mais il fallait se rendre à l'évidence, ce n'était pas son milieu de prédilection et de nombreuses fois encore, ils prirent de mauvais passages et ils firent demi-tour, manquant plusieurs fois de s'enliser et d'y rester. Ce fut avec un profond soulagement qu'ils atteignirent la rive opposée, celle-là même qu'ils avait arpenté presque 3 heures plus tôt. Tous ces déboires les avaient amenés au début d'après-midi, la journée n'était certes pas finie et ils avaient encore tant à faire et surtout à se poser la question de savoir comment trouver le camp des brigands ?

Modifié par un utilisateur samedi 1 octobre 2011 15:20:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Uktar  
#74 Envoyé le : jeudi 22 septembre 2011 13:28:27(UTC)
Uktar
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Ferrèol

36 / 36
Ferrèol leva la main pour l’interrompre dans ces propos. « Non arrêtez, ce n’est pas vous qu’on met en cause, au contraire on veut que vous nous aidiez à retrouver la personne qui a glisser certaines herbes, épices ou autre substance empoisonné das vos plats !!
Pourquoi nous parlez vous de céder votre place ?? Il n’en est hors de question, vous faites bien votre travail et personne n’a à se plaindre de votre cuisine, vous n’êtes pas dans vos plats et ne pouvez savoir qu’ils ont été empoisonné. Mais encore, comme je vous le disais ce n’est qu’une hypothèse, il existe bien d’autre façon d’empoisonner une personne !!!

Allez reprenez vous et dites nous qui ces derniers mois est arrivé à votre service ou au service du baron !! Et ces personnes qui passent dans votre cuisine, ont-ils des raisons, les sergents et le maitre de maison, je le comprends mais le petit Joach, comme vous dites, qu’a-t-il à faire dans les cuisines, vous disiez que les serviteurs savent qu’il ne faut pas trainer ici, lui n’est pas un serviteur ???? »

  • Diplomatie : 1d20 donne [12] = 12
  • Psychologie : 1d20+4 donne [18] + 4 = 22

Modifié par un utilisateur jeudi 22 septembre 2011 13:33:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline mass  
#75 Envoyé le : jeudi 22 septembre 2011 15:03:09(UTC)
mass
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Erik



Pathétique Pensa Erik en regardant la cuisinière en larme près à rendre son tablier. « Comme le dit mon camarade, nous ne pensons pas que c'est vous qui avait empoisonné le Père Olwyn. Il va falloir que nous trouvions qui empoissonne la nourriture et vous allez nous aider , au lieu de pleurer comme une gamine. Je pensais qu'une personne en charge de plusieurs cuisinières auraient les nerfs plus fort.

Vous allez être nos yeux, dans votre cuisine, nous voulons savoir dans le futur ce qui vous semble étrange. Personne n'a été malade dans vos cuisines, commis, cuisinière,...? »


Erik n'avait toujours pas rabattu sa capuche et dans cette endroit sombre, Dame Fila ne voyait qu'un manteau appuyait sur un bâton et qui lui parlait froidement.

  • Intimidation : 1D20+1 donne [12] + 1 = 13
Offline SulMatuul  
#76 Envoyé le : jeudi 22 septembre 2011 19:48:34(UTC)
sulmatuul
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Véolia

33 / 33


Véolia fut surpris par la tournure des événements.
La voix lui disait de prouver sa foi, mais la demande lui paraissait saugrenue.
Elle ne savait pas comment prouver sa foi, elle qui avait grandie avec le doctrine de Sarenraé.

Devait elle utiliser ses pouvoirs divins, ou simplement réciter une prière.

Elle décida de canaliser le pouvoir dans son phylactère, qu'elle avait gardé avec elle.


« Que la lumière salutaire du soleil chasse l'obscurité qui est en moi. »


J'utilise donc une canalisation, j'espère que ca ira.
De plus, je me suis souviens Mdadd que tu m'avais "donné" un phylactère de la foi, je me suis rendu compte il n'y a pas longtemps que c'était quelque chose qui pouvait se porter sur la tête.
Donc je me le met dans les cheveux.

Modifié par un utilisateur jeudi 22 septembre 2011 19:57:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Offline Silenttimo  
#77 Envoyé le : vendredi 23 septembre 2011 09:47:23(UTC)
silenttimo
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Fredrigo semblait pensif.
« Euh, Armine, Ylvian, vous vous souvenez du chemin suivi pour nous rendre de la caverne des gobelins vers le repaire des brigands ?

Si je me souviens bien, nous sommes passés près de Khelgür en suivant Varnilian, puisque nous pensons qu'il a rencontré quelqu'un dans un des villages alentour, puis nous nous sommes de nouveau enfoncés dans la forêt à sa poursuite, avant d'aboutir au sommet de cette falaise surplombant la gorge de la rivière...

Peut-être faut-il repartir aux environs de Khelgür, et demander à un chasseur de nous guider : les lieux décrits lui sembleront peut-être familiers... ?! »


Il tenta cependant de se souvenir de l'itinéraire suivi, et de trouver quelques traces du passage de leur troupe.

  • perception : 1d20 donne [8] = 8
  • survie : 1d20-1 donne [1] - 1 = 0
  • confirmation critique : 1d20-1 donne [17] - 1 = 16


Mais en pure perte : il savait retrouver, enivré, le chemin vers une maison de jeu, une maison de plaisirs ou une auberge accueillante, mais là, il était incapable de reconnaître des signes qui ne trompent pas.

Modifié par un utilisateur vendredi 23 septembre 2011 09:48:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

JE SUIS CHARLIE
Fan de Greyhawk, paladin de Mayaheine
- Paladin/marshal niv 19 (PF) dans "savage tide".
Fan de cinéma muet
"Lubitsch trône au firmament de mon panthéon du cinéma"
Une partie de ma collection Ici
Offline Solsna  
#78 Envoyé le : vendredi 23 septembre 2011 12:45:19(UTC)
Solsna
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Ylvian

38 / 38
Ylvian devait se rendre à l'évidence, il serait impossible de trouver le chemin qui les mènerait au camps.

Si seulement Ferreol était là...

« Eh bien, Fredrigo, je suis étonné que tu sois aussi sensé et prudent, mais effectivement, revenir sur nos pas pour demander l'aide de quelqu'un plus à même que nous de localiser le camps me semble être la meilleure solution. Nous en profiterons pour nous décharger de ce que nous venons de récupérer au passage. J'ai bien peur que cette journée ne finisse jamais... »

Inspectant une dernière fois les alentours, le paladin se mit en marche vers Kelghur, comprenant qu'il n'arriverait vraiment pas à guider ses compagnons.

  • perception : 1d20+5 donne [16] + 5 = 21
  • survie : 1d20+1 donne [4] + 1 = 5



Message réécrit à la va-vite car mon pc a bugé ce midi avant que je puisse l'éditer...Sad

Modifié par un utilisateur vendredi 23 septembre 2011 20:17:28(UTC)  | Raison: Non indiquée

Solsna Kelid, nains de père en fils.
Offline mdadd  
#79 Envoyé le : vendredi 23 septembre 2011 23:22:49(UTC)
mdadd
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Au château :

Dame Fila s'arrêta net devant Ferrèol, reprenant de la contenance presque aussitôt les paroles apaisantes du druide prononcées, mais se refermant comme une huitre dès que le prêtre de Néthys la sermonna. Elle revint à sa place initiale près des sacs de farines, enserrant nerveusement la clé qui pendait à son cou. Visiblement la situation ne lui plaisait guère.

« Vous savez, je ne suis qu'une simple cuisinière, je ne suis pas aux faits des intrigues et des fourberies. Personne n'a été malade dans parmi les cuisinières. Les filles qui travaillent pour moi le font depuis quelques années pour certaines, je n'ai que 2 nouvelles apprenties qui sont venues nous rejoindre peu de temps après le départ des troupes pour le front de l'Est. Ce sont des filles qui viennent des fermes qui ont été ravagées par les brigands, elles ont besoin d'argent et donc de travail pour aider leur famille relogée dans des tavernes minables de Bourg. Chacun fait ce qu'il peut par ces temps.

Quant à Joach... Ce n'est pas vraiment un serviteur. Maître Bruxton l'a pris sous son aile depuis que lui et monsieur le Baron l'ont trouvé dans la forêt. Pauvre petit bonhomme, il doit avoir une douzaine d'année à tout casser, certes la nature ne l'a pas aidé, son visage est un peu... Différent... Une malformation vous voyez ? Ça lui donne un air affreux, mais ce n'est pas une raison pour le laisser mourir ou le rejeter, ce n'est pas de sa faute. Aux cuisines, il vient pour récupérer à manger, on dirait qu'il est habitué à manquer de nourriture et il chaparde sur la grande table avant de s'échapper à toute vitesse. Vous croyez que personne ne s'en rend compte, mais les filles et moi, on le sait bien, alors on fait exprès de laisser traîner suffisamment de quoi le remplumer, il est maigre comme un clou !

Plusieurs fois on a essayé de lui parler, mais il a l'air terrifié, un sauvage. Alors il vient très tôt le matin ou très tard le soir pour chaparder à manger. Parfois, quand il n'y a pas trop de monde aux cuisines, il s'assoie dans un coin et mange les fonds de marmitons avec les doigts. Maître Bruxton espère pouvoir l'éduquer, il a l'air de pas trop mal se débrouiller avec les animaux, il faudrait juste qu'il ne se comporte pas comme eux ! Le père Olwyn avait l'air de l'impressionner. La chapelain allait le voir tous les jours et le petit se recroquevillait dans un coin pour écouter la voix chaleureuse qui lui racontait des histoires. Père Olwyn arrivait même parfois à lui donner à manger et ils partageaient leur repas, mais c'était assez rare, mais chaque fois qu'il y arrivait, il disait que c'était déjà une belle victoire et que ça allait s'arranger. »


Elle poussa un profond soupir, la tristesse évidente de la perte du vieil homme affligeait tout le personnel de maison, visiblement le vieux prêtre était très apprécié et évoquer son nom à plusieurs reprises était douloureux - « Je ferai de mon mieux. Si jamais je vois quelque chose d'anormal, je vous préviens aussitôt mes seigneurs. »


A l’Église :

Message secret pour SulMatuul :
...



Du côté de Khelgür :

Devant leur incapacité à retrouver le campement des brigands, le groupe décida finalement de regagner Khelgür, dans un premier temps pour y déposer les sacs, puis pour éventuellement trouver un guide. Le voyage du retour se fit rapidement. Ils ne rencontrèrent rien qui soit venu perturber leur progression, oubliant peu à peu les marais putrides dont ils avaient gardé la boue et l'odeur pestilentielle, ainsi que comme souvenirs, de nombreuses piqûres d'insectes en tout genre, dont une très grosse sur le dos de Frédrigo, l'ensorceleur avait comme un gros dard de scorpion enfoncé entre les deux omoplates et qui ressortait par la poitrine devant, tandis que le poison dégoulinait et se mêlait au sang. On se demandait comment il faisait pour tenir encore debout...

Le charmeur de ses dames sursauta, il avait du laisser ses pensées vagabonder pendant le trajet, partant des rues glauques de Magnimar pour se retrouver au cœur d'un désert brûlant poursuivit par une nuée de scorpions géants blancs translucides. Au moment où l'un d'eux parvint à le frapper avec sa queue et que son dard lui perforait la cage thoracique, il sortit de son cauchemar, se rendant compte le regardaient d'un air bizarre tandis que le Sieur Tampoli avait trempé sa chemise entre autre et qu'il avait crié d'effroi.

Reprenant son souffle et sa constance, par là même vérifiant sur sa propre poitrine qu'il n'y avait aucune présence de dard étranger, même s'il avait l'impression d'en ressentir encore la douleur, le trio reprit son chemin vers le village. Il finirent par l'atteindre en milieu d'après-midi, vers un 15h bien tassé. En fin de compte, c'était plutôt au camp des bûcherons qu'ils arrivèrent, là où ils avaient rencontré l'étrange gnome qui s'était évaporé presque aussi vite qu'il était venu perturber leur histoire. Là les attendaient deux personnes, L'Pêchou et le capitaine Alcibiade. L'un comme l'autre regardèrent avec un léger amusement les jeunes héros arriver fourbus et en piteux état de présentation. Pour tout accueil, L'Pêchou leur adressa un salut de la main - « Oh ben l'est pas trop tôt ! Z'en avez mis l' temps ! H'reus'ment que l' cap'taine y vous z'a avancé l' boulot ! Lui et ses gars ont ramené tout votr' bardas qu'z'avez laissé là-bas. Ça f'ra moins d'peine. C'est pas tout ça mais... Z'allez pas foutre vos guêtres dans l' barcasse dans l'état qu' vous z'êtes ! »

Modifié par un utilisateur samedi 1 octobre 2011 15:20:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tu sais ce que c'est, être réduit à l'état de pulpe ?
Offline Solsna  
#80 Envoyé le : dimanche 25 septembre 2011 21:15:51(UTC)
Solsna
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Localisation : Rennes

Ylvian

38 / 38
Quand je pense que je n'ai même pas imaginé que je pouvais lui demander un tel service...

« Que dire Alcibiade, si ce n'est qu'une fois encore vous m'aurez épargné bien des désagréments. Je ne pensais pas qu'il nous serait aussi difficile d'évoluer seuls dans les environs, et je dois bien admettre que c'est une capacité remarquable que la votre en la matière... Merci. S'il m'est possible de vous rendre la pareille de quelque manière que ce soit, comptez sur moi. D'ailleurs, ne devriez vous pas nous accompagner à Bourg? deux de vos hommes sont prisonniers là-bas, je crois qu'il seraient heureux de sortir de leur geôle, et puis, j'ai peur que vous ne vous ennuyiez sans nous...  »

Adressant au capitaine un regard amical, il continua en direction du Pechou :

« Luke, si je comprends bien, tout ce dont nous avions besoin est réuni ici? Il ne nous reste donc plus qu'à prendre le bac pour Bourg, n'est-ce pas? Armine sera le meilleur des guides là-bas! Sérieusement, est-il encore temps d'embarquer, et serons nous assez nombreux pour tout transporter? »

  • diplomatie alcibiade : 1d20+10 donne [9] + 10 = 19

Modifié par un utilisateur mardi 27 septembre 2011 11:38:23(UTC)  | Raison: Non indiquée

Solsna Kelid, nains de père en fils.
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