Le majordome ne montra aucun signe de peur, d'appréhension, de colère ou de révolte devant les propos d'Erik. Encore une fois il laissa un moment s'écouler avant de répondre du même ton - « Je suis au service du château et de son seigneur et j'ai pour charge de m'occuper du personnel de servitude. Ce n'est pas parce que le baron est à la guerre et que le chapelain est décédé depuis 2 jours, que tout doit s'arrêter. » - Puis il regarda Erik droit dans les yeux, même si le jeune prêtre de Nethys avait la capuche suffisamment rabattue pour avoir la moitié du visage dans l'ombre - « N'oubliez jamais qui vous étiez ! » - Alors il se tut et se ferma complètement, estimant que la conversation était finie. Il tourna simplement les talons pour se diriger vers les cuisines, plantant sur place les deux enquêteurs.

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Dans la salle du conseil, Armine, Frédrigo et Ylvian n'eurent pas longtemps à attendre avant de voir arriver Nadya et Sulvya avec son bébé dans les bras. La jeune cantinière de Khlegür avait les yeux rougis par une tristesse indescriptible et brillants par les larmes encore présentes. Elle serrait le petit dans ses bras comme si c'était l'objet le plus précieux de sa vie - « Oh Ylvian ! Pourquoi le malheur est toujours au-dessus de nos têtes ! Sommes-nous maudits ? » - Nadya avait rejoint Armine et tous deux s'étaient écartés du groupe pour parler à voix basse. Visiblement la jeune femme paraissait rassurée par la présence du coureur des pavés.

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Véolia quitta l’Église pour se diriger vers les cuisines. Il fallait passer par la cour de la forteresse et elle en profita pour jeter un coup d’œil global. Elle connaissait pratiquement chaque pierre de cet endroit, elle y avait séjourné depuis ses 4 ans lorsque le père Olwyn l'avait recueillie à Magnimar. La première fois elle avait été très impressionnée tout lui semblait si immense, grandiose. Quelques années plus tard, elle aimait à se prendre pour une princesse et elle grimpait sur la tour de l'aigle pour regarder si le prince charmant ne venait pas la chercher, à moins que ce soit ses parents qu'elle attendait...

Aujourd'hui tout lui paraissait fade. Le temps semblait s'être arrêté depuis son départ pourtant pas si lointain que ça puisqu'il datait de moins d'une semaine, 4 jours tout au plus. Mais avec la guerre, tout devenait gris et avec la mort de son mentor, même la lumière paraissait pâle. La vie semblait abandonner les murs le la construction fortifiée qui avait pourtant résisté aux assaut des tempêtes et de la guerre contre le Morggedron le noir et ses hordes humanoïdes. Elle poussa un soupir tout en pénétrant dans le bastion principal par l'entrée des serviteur afin de gagner directement les cuisines. Le maître des cuisines, Dame Fila, et ses apprenties s'adonnaient à la préparation d'un repas pour la garde. Peu de temps après son arrivée, monsieur Shorkan faisait son entrée, suivit par Ferrèol et Erik. Le majordome s'occupa de voir si tout était en ordre et prêt au niveau des cuisines, discutant avec Dame Fila de l'ordonnancement des repas et de la gestion des réserves de nourriture. Bref, le quotidien de ces gens qui agissent dans l'ombre et qui pourtant étaient si utiles à la bonne marche du château.

Ferrèol était lui aussi resté dans ses pensées lors des dernières paroles du majordome, décidément il n'aimait pas ce genre de personnage, même s'il ne m'était pas en doute ses compétences et ces années des services auprès du baron.
Il avait eu envie de répondre à la suite de la remarque, mais le jeu n'en valait pas la chandelle, ils étaient là pour les aider et tenter de trouver un coupable du probable empoisonnement, et non pas pour les juger. Mais une fois de plus il ne regretta pas son choix d'avoir suivi la voix de la nature et les préceptes de la foi verte !!
Les murs du château l'oppressait et ravivait son coté boulimique. Il était temps de passer à d'autres personnes à interroger, le jeune sauvageon serait le prochain.

Ferrèol avait d'énormes lacunes sur l'orientation dans ce labyrinthe de mur qui composaient le château, il suivit Shorkan pour revenir à ses repères, avant de vouloir repartir vers les écuries, et tenter une approche de Joach..
« Erik, j'vais essayer de parler à ce sauvageon, pour le moment je vais y aller seul, on va voir ce qui ressort de cette première approche, on improvisera ensuite !! »

Ferrèol tourna les talons, et prit la direction des écuries !

Fredrigo se pencha vers l'oreille du combattant divin.

« Euh, plutôt que de donner de l'argent, cet argent sera peut-être nécessaire pour tenter de trouver le moyen de faire réintégrer l'âme de Keldrim dans son corps...

Et cela ferait davantage plaisir qu'une compensation financière qui ne ramènera pas Keldrim !! »

Dans la salle du conseil, tandis que des servantes faisaient leur entrée pour apporter quelques serviettes, Ylvian avait pris les choses en main. Tel un véritable seigneur, il distribuait les ordres et les conseils, son assurance et la confiance qui émanait du cadet étaient suffisamment impressionnantes pour rassurer Sulvya qui poussa un profond soupir comme pour évacuer le trop plein de douleur et la fière jeune femme se redressa, l’air déterminée – « Je présume que la vie ne s’arrête pas là, Belgarion ne connaîtra pas son père mais c’est un peu de lui qu’il y a dedans et je l’aimerai pour deux et deux fois plus. »

Peu de temps après l’entrée de la cantinière de Khelgür, un vieux soldat fit aussi son entrée. L’homme paraissait penaud, à moins que ce soit sa façon de désapprouver ce qu’il voyait. Mettant de poing devant la bouche, il lâcha un raclement de gorge signifiant qu’il allait prendre la parole ou pour faire taire tout le monde – « Ahem ahem !.. Je suis le lieutenant Anguerand… Lieutenant Bertholom Anguerand… En principe en charge de la régence du château depuis le décès de notre bien aimé chapelain et en l’absence de notre seigneur, le baron Waldemar de Hildebras ! Sachez messire Mercant… Oui je suppose qu’il faut vous appeler ainsi maintenant. Le petit Ylvian qui fut l’écuyer et l’élève de messire Guillaume a dû être adoubé, sinon il n’aurait pas le droit de porter une telle armure et cette épée… Sachez que nos INVITEES sont bien traitées. Malgré la guerre qui fait rage à nos frontières et les nombreux problèmes qui nous accaparent, les invités du seigneur Waldemar ne sont pas laissés pour contre. Chacun s’est vu attribué une chambre et des servantes répondent à leurs moindres désirs. Notre seigneur n’aurait pas accepté qu’il en soit autrement. Vos compagnons sont… » - Le vieux sergent qui reprenait de l’aplomb à mesure qu’il parlait désigna du doigt Frédrigo – « Cette… personne est avec vous ? »

Ce fut à cet instant qu’Armine et Nadya prirent congé. Les citadins anciens gosses des rues s’étaient écartés du groupe dès qu’ils s’étaient vus et ils avaient longuement échangé des mots à voix basse, ainsi que des gestes. Nadya paraissait inquiète, à moins que ce soit de la colère qui lui donnait cet air farouche de tigresse prête à bondir. Elle n’avait accordé aucun mot à Ylvian et Frédrigo, seul Armine lui importait et voilà qu’elle l’emmenait ailleurs. Les deux compères se dirigèrent vers la cour, sans doute afin de trouver un endroit moins exposé. En faisant un tour d’horizon, Ylvian se rendit compte que quelqu’un d’autre était déjà parti. L’Pêchou n’était plus là. Depuis quand s’était-il éclipsé ? En fait il avait souvenir que le fils du pêcheur les avait guidé dans les oubliettes puis dans les premiers couloirs du bastion. Reconnaissant les lieux, le cadet avait ensuite emboité le pas puis guidé le groupe vers la grande salle du conseil, là où tout commençait et finissait. Luke les avait-il suivi ou déjà il les avait quitté ?.. Ylvian se retrouvait donc avec le Sieur Tampoli qui ne bénéficiait pas de la reconnaissance des héros de Khelgür, pairs de la baronnie. L’homme était un illustre inconnu ici et la méfiance du sergent qui s’apprêtait à révéler quelque chose était compréhensible.

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Dans les cuisines, Erik vit Ferrèol partir avec difficulté, semblant marcher à reculons comme si la bonne odeur qui s’échappait des marmitons se transformait en une main tangible qui retenait le jeune druide. Le jeune prêtre de Néthys évacua rapidement cette pensée éphémère et inutile et se concentra après avoir récité une courte oraison en louange au dieu de la magie. Puis il se mit à explorer le moindre recoin des cuisines, son regard croisant celui de Véolia qui, arrivée depuis peu, elle aussi était en pleine concentration et balayait la pièce du regard ou plutôt regardait intensément chaque personne puis chaque pot, sac, fiole, marmiton. La jeune femme avait croisé Ferrèol, mais concentrée comme elle était depuis un bon moment, elle ne s’était pas arrêtée et poursuivait ses recherches magiques.

Pour l’un comme pour l’autre, le résultat fut le même : rien. Ni mal ni poison, ce n’était probablement pas ici qu’ils trouveraient ce qu’ils cherchaient. A cet instant, un garde fit son entrée, il avertit les deux prêtres qu’Ylvian et deux inconnus venaient d’arriver à la salle du conseil, le sergent Anguerand était actuellement entrain de leur parler. Puis sans attendre de réponse, le soldat repartit assurer sa garde.

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Ferrèol eut beaucoup de mal à quitter les cuisines, comme si une force puissante le retenait. Hormis l’étrange douleur qui lui vrillait l’estomac et l’agression olfactive qui le faisait saliver, il dût prendre sur lui afin de mener à bien sa tâche. Il traversa la cour en direction des écuries, notant au passage la présence d’Armine et de Nadya qui s’éloignaient vers la Tour de l’Aigle. Sans y prêter plus attention, il atteignit le bâtiment encastré dans le rempart Sud présentant une façade percée de plusieurs portes à deux ventaux verticaux fermant les box individuels pour les chevaux les plus importants comme le destrier du baron. Aujourd’hui, les box étaient vides, seule la demi-porte du bas était fermée. Sur le côté, une grande double porte pouvait laisser entrer passer le chariot d’un marchand. Une petite ouverture se découpait dedans permettant à un homme seul de passer sans avoir à ouvrir la grande porte. Le jeune druide emprunta le passage au demeurant fermé mais non verrouillé.

L’intérieur se découpait en trois zones séparées par des barrières de bois comme pour les enclos extérieurs. Un grand espace permettait d’enfermer une dizaine de chevaux, aujourd’hui 2 vieux canassons traînaient leurs sabots et s’approchèrent docilement en entendant Ferrèol marcher. Ils devaient être robustes par le passé et de fiers chevaux de trait, servant probablement de monture de bât. Un second espace beaucoup plus réduit délimitait le chenil. Les 3 chiens de chasse du baron approchèrent eux-aussi pour renifler cette nouvelle odeur tout en aboyant pour accueillir l’inconnu. Enfin un troisième espace délimitait la zone de travail avec la sellerie, le fourneau pour la ferronnerie, la table de préparation des harnais et autres lanières de cuir qui pendaient le long d’une pique positionnée horizontalement en hauteur. Les cuirs étaient bien entretenus, réparés et graissés. Ferrèol remarqua que l’endroit était propre et ordonné. Les animaux semblaient en pleine forme, le poil luisant, les box, le chenil et l’enclos débarrassés des déjections animales, de la paille fraiche y avait été répandue. Il n’y avait rien à redire quant à l’entretien du bâtiment et de ses occupants. Le maître des écuries pouvait être fier.

Au fond de la zone de travail, le jeune druide remarqua une échelle de meunier étroite qui menait sans doute au grenier à fourrage. L’accès était fermé par une trappe d’où pendait un anneau permettant de la tirer pour fermer ou de la maintenir pour l’ouvrir. Actuellement, la trappe était fermée. Ferrèol grimpa le long de l’échelle et tenta de l’ouvrir, mais apparemment elle était barrée depuis l’autre côté, même en forçant un peu, il ne parvint pas à la débloquer. Soit il y avait une barre qui la barrait, soit il y avait quelque chose de lourd dessus. Il ne restait plus qu’à tenter sa chance par la diplomatie, l’intimidation, le bluff ou tout autre système de persuasion. Ou appeler un ami…

Modifié par un utilisateur vendredi 14 octobre 2011 00:01:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

« du poison de troll, voyons voir, si je met un peu de ça avec ça… »perdu dans ses pensées il en avait complètement oublié son entourage, puis se souvenant qu’Isadora l’épaulait il repris ses esprits« Isadora, bien sûr qu’en penses tu ?? »Zael attendait la réaction d’Isadora qui apparemment acquiesça de la tête« il faut essayer je pense que nous sommes sur une bonne piste, ça ne soignera pas forcément les malheureux empoisonnés mais je pense que nous pouvons ralentir le processus de destruction des vaisseaux sanguins  »Les recherches allaient sûrement prendre plusieurs heures et malgré la fatigue Zael et Isadora, continuait à tâtons…


+2si labo d'alchimie


Zael s'assit dans un coin pour faire une pause au bout de deux bonnes heures de travail, et repensa à tout ce qu'il lui était arrivé depuis le début, il n'avait pas l'âme d'un héros ni d'un grande figure, tout cela lui tombait dessus alors qu'il n'avait rien demandé, il souhaitait juste pouvoir pratiquer son art en toute tranquillité, malheureusement l'histoire en n'a voulu autrement, demain il deviendra peut être le nouveau maître, demain il mènera ses amis vers une grande victoire. Tant de responsabilité...

et peut être qu'il était bien ce héros que les gens attendait, il repris soudainement des couleurs, peut être qu'il serait bientôt à même de réduire ce conflit à néant, il devait absolument trouver une solution.Ses amis attendaient très certainement qu'il réagisse enfin, lui qui a toujours été dans l'ombre, c'était enfin le moment de prouver qui il était, pour cela il devrait peut être emprunter une nouvelle voie, même si l'art profane était sa raison de vivre, il avait toujours aimé tiré à l'arc, puis il repensa à son enfance à des moments oubliés, ou il allait chasser avec son père.
« chuuuttt fiston, regarde là-bas un lièvre »dit son père, puis la flèche partît en direction du lièvre, Zael venait d'occire son premier lapin, c'était avec écœurement qu'il alla ramassé la carcasse chaude et son père lui dit« bien joué ce soir je te cuisine un savoureux ragoût hé hé je suis fier de toi »A suivre

Modifié par un utilisateur jeudi 13 octobre 2011 09:57:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

Il s’était retourné sur Erik, « Je sais et je me doute qu’il n’est pour rien dans l’empoisonnement, mais quelque chose me dit qu’il sait quelque chose. Saranrae ne l’aurait pas placé sur la route du baron pour rien, et en plus c’est peut être le dernier à avoir côtoyé le père Olwyn !! Si je suis pas revenu dans une heure, venez me chercher, …………..avec un plat de ça ! »
Il désigna l’odeur qui se rependait tout en agitant les mains vers son nez, comme pour y faire rentrer les bonnes odeurs qui arrivaient de la cuisine.

Il avait également fait appel à sa mémoire pour se diriger vers les écuries, il se rappelait huit ans plus tôt, cet endroit non plus n’avais pas été épargné par les combats ou plutôt par les flammes ! Ces maudits assaillants avaient visé les écuries, lieu ou le feu se répendrait plus vite que n’importe où, avec la détresse des animaux à gérer en plus !!
C’est la vision des probables deux amants, qui le tira des ses souvenirs maussades. Il les vit s’éloigner tout en se retenant de ne pas aller les déranger, c’étaient des personnes de la ville, plus préoccupées de leur bien être et de leurs retrouvailles, plutôt que de faire des recherches sur le ou les empoisonneurs qui sévissaient au sein du château !
Il préféra lui aussi les ignorer et pénétrer dans l’écurie.

La vision qu’il eu des animaux le rassura et le conforta dans le fait que le jeune Joach, était bien ce qu’il laissait paraitre. Il caressa et affligea chacun des occupants des lieux, d’une bonne tape flatteuse et amicale, « C’est bien ça! Oui restez tranquilles! Alors on s’occupe bien de vous?
Vous avez trouvé un bon petit là, qui s’occupe bien de vous !! Il faudra pas lui faire de misère, hein, il a l'air gentil !! »

Ferrèol passa tout ce petit monde en revu sans trop faire attention, à ne pas faire de bruit, il voulait qu’on sache qu’il était là et qu’il ne venait pas en ennemi ! Il découvrit l’échelle, annonciatrice de la trappe qui devait mener à la demeure du garçon. Il l’escalada et tenta d’ouvrir la trappe, mais celle-ci opposait une résistance à l’ouverture. Il frappa sèchement mais doucement. « Oh ! Oh ! Il y a quelqu’un ???? »
Comme il s’en doutait personne ne lui répondit, il se cala et s’installa du mieux qu’il pouvait sur les barreaux de l’échelle, quelque chose lui disait qu’il allait y passer un moment !

« Je m’appelle Ferrèol, et tout comme toi j’aime la nature, ses plantes, ses fleurs et ses animaux. Je suis adepte de la foi verte, des croyances, justement en ces valeurs qui sont la terre et ce qu'elle peut nous apporter de meilleur. Peut être en as tu déjà entendu parler ?

Bref !! Tu sais que moi aussi je n’ai plus de père ni de mère, que comme toi je suis orphelin, par contre c’est vrai que je les ai connu, mais malheureusement ça veut dire que je les ai vu mourir !!!
Et toi ? On m’a dit qu’on t’avait trouvé dans la forêt, te rappelles-tu de tes parents ??

Je sais c’est difficile d’en parler, surtout qu’aujourd’hui une autre personne qui t’étais cher, vient de disparaitre, et qu’un autre est très loin !! Je ne veux pas que tu te retrouves seul !!
On vient de me parler de toi, j’ai de suite compris qu’on pourrait se comprendre toi et moi, mais encore faut il que tu le veuilles ?!

Tu sais en d’autre temps c’est certainement mon mentor, le Grand Saxifrag qui t’aurais trouvé dans la forêt, et je n’aurais pas été loin. Peut être même qu’avec l’ours de Kelghur tous les trois on aurait pu devenir des frères ours !! Toi, Keldrim et moi !!!
Je nous imagine déjà entrain de parcourir les pleines et les bois, vous amis des animaux et moi très proche des arbres, des plantes et autres herbes !
Mais tout ceci aujourd’hui ne peut plus être, enfin pour le moment! Et toi à la place de ça, tu es ici enfermé à ne vouloir ouvrir à personne, je peux te comprendre, mais par contre, sache que tu ne pourras vivre ici renfermer sur toi, indéfiniment !!
Si tu veux je peux t’aider, à retrouver ta liberté et à revivre dans les bois, je connais un arbre, qui n’attend plus qu’un habitant, certes il faudrait y refaire un peu de ménage, et réparer probablement pas mal de chose, mais tu pourrais bien t’y plaire ??

Aller, je vais descendre de cette échelle, pour que tu puisses voir qui je suis, et ensuite tu décideras, si oui ou non, on peut continuer cette discussion autour d’un bon plat qui viendra de la cuisine ??? »

Ferrèol se redressa, il avait un genou tout engourdit, puis descendit de sa hauteur et fit un pas, mais de manière à ce que de la trappe on puisse le voir en entier. Puis il attendit !



Mais peut être que je devrais prendre la compétence empathie sauvage!!!??? Parce que moi c'est pas mon truque la diplomatie, mais dans ce cas on peut pas dire que c'est de la psychologie appliquée???

Le jeune druide avait vu la prêtresse arriver, mais n'avait voulut lui prêter attention pour le moment. Juste une pensée lui traversa l'esprit. Si quelqu'un à vu les deux citadins aller s'isoler pour s'envoyer en l'air, et qu'ensuite il m'a vu rentrer ici suivit de Véolia, c'est bon je croix qu'on va se poser des questions sur notre groupe??!!!

Puis lorsqu'il eut fini son monologue langoureux et passionné avec la trappe, et n'ayant pas eu de réaction de sa part, il était descendu de l'échelle et lui avait enfin décroché un sourire accompagné d'un doigt sur la bouche en signe de silence.

« Normalement Joach, vit la haut je t'expliquerais plus tard, mais tu ne devrais pas rester ici!! Je ne voudrais pas que sa timidité ou sa peur des autres, prennent le dessus!  »

suite...Soudain il sortît de son rêve qui lui sembla si réel, il ne pouvait pas abandonné toute cette pratique de l'art profane , il s'était bien trop investît mais peut être pouvait il amélioré cet art, « je dois m'occuper absolument de cet antidote »Zael se releva et reprit ses recherches, chose qu'Isadora avait continué de faire depuis le début...« ça avance Isadora on dirait »

+2 si labo alchimie et j'ai réédité mon 1er post

Modifié par un utilisateur jeudi 13 octobre 2011 09:58:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Dans les écuries, Véolia avait rejoint Ferrèol qui amusé de la scène se disait que le château devenait un véritable lieu de rencontre. En y repensant, L’attitude de Nadya et Armine ne laissait pas entendre qu’ils allaient flirter en haut de la tour de l’Aigle comme il l’avait rêvé maintes et maintes fois depuis que la prêtresse l’avait emmené la haut avec Ylvian alors qu’elle n’était qu’une jeune novice, il y a 8 ans. Le jeune druide s’y entendait en attitude, certes il avait grandement zappé de nombreux enseignements de Saxifrag concernant les animaux, mais leurs postures, leurs gestes, la position des oreilles, de la queue, les poils, les grognements, couinements et autres signes parfois subtils ne lui étaient pas étrangers, même s’il ne lisait pas en eux comme dans un livre ouvert. Concernant les citadins, Nadya paraissait très nerveuse, ses gestes étaient rapides et secs, elle montrait du doigt en direction du Bastion puis tapotait l’épaule ou la poitrine d’Armine avec, elle tremblait parfois. Etait-elle hors d’elle ou en proie à la panique ? A cette distance, difficile à dire, le coureur des pavés quant à lui semblait plus tempéré, laissant passer la tempête qui faisait rage et la laissait parler jusqu’à ce qu’elle se taise. Alors il lui répondait en lui posant la main sur l’épaule comme pour lui dire – « T’inquiète pas ma Nadya, ça va s’arranger. On s’en est toujours sorti. »

Puis il était entré dans les écuries, flatta chaque animal présent, chevaux et chiens qui s’ils avaient aboyé dans un premier temps avaient fini par se laisser approché et caressé le crâne. Puis il grimpa à l’échelle de meunier, faisant son discours après avoir essuyé un échec lors de sa tentative de forcer la trappe. Assis sur un échelon, il raconta d’une voix calme son histoire, tentant de provoquer curiosité et intérêt vers celui à qui le discours était destiné. Au final, n’obtenant pas de réponse, il descendit pour se montrer si jamais le garçon d’écuries avait un quelconque moyen de regarder en bas par un trou ou un interstice du vieux plancher qui séparait du grenier. Mais ce fut Véolia qui vint à lui et lui chuchoter dans l’oreille. Ayant une pensée fugace pour ces jeunes fermières qui s’ébattent dans la paille, le jeune cueilleur de baies garda sa contenance, il avait pour le moment quelque chose de plus important à faire…

Tandis qu’ils attendaient quelques instants, soudain les animaux commencèrent à montrer des signes de panique. Les deux vieux bourrins se cabrèrent et poussèrent des hennissements, cherchant à sortir du corral, tandis que les chiens se tapirent dans leurs niches et commencèrent à hurler à al mort. Dans le même temps, une odeur pestilentielle de chair en putréfaction envahit l’écurie, impossible de dire si elle s’était propagée depuis le haut ou si elle avait exhalé depuis le sol. Du bruit commença à se faire entendre depuis le grenier, des gémissements, comme les couinements d’un louveteau en pleine panique tandis qu’on entendait des choses tomber sur le plancher et des bruits proches de la succion. Il se passait quelque chose ou il allait se passer quelque chose de grave, il n’y avait aucun doute.

Il est temps d’aller faire un tour à Init et Perception. pour ceux qui ne l'ont pas fait.

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Dans les cuisines, Erik se retrouva seul avec le majordome, la chef des cuisines et les mitonnes. Le bal des préparations du repas avait reprit sous les ordres secs et précis de Dame Fila et sous l’œil vigilent de monsieur Shorkan. Les préparatifs du repas du soir pour les invités et l’ordinaire des soldats de la Garde du Château allaient bon train malgré le maigre approvisionnement. Dame Fila allait encore faire des miracles et les soldats préféraient largement sa cantine qu’une bonne auberge de Bourg. Le prêtre n’avait pas grand-chose à faire au milieu de tout ça si ce n’était passer son chemin.

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Dans la salle du conseil, Le lieutenant Anguerand informa Ylvian et Frédrigo que leurs compagnons enquêtaient sur une affaire d’empoisonnement et qu’ils pourraient les trouver pour une partie d’entre eux du côté des cuisines, le dernier endroit où ils ont été vus après avoir été faire un tour à la Chapelle et pour une autre partie à la Chapelle. Il semblerait que les hommes de terrain soient allés aux cuisines tandis que les personnes de savoir étaient à la Chapelle. Il avait bon espoir quant à la découverte de l’empoisonneur car il se pourrait que d’une manière ou d’une autre, il continue son œuvre malfaisante. Après avoir eu raison du chapelain, ce bon père Olwyn, la Garde était maintenant la cible de l’assassin. Les compagnons avaient ajouté que pour le moment, il ne fallait pas faire confiance à la nourriture car c’était probablement par là que le poison était propagé, mais si le Sieur Frédrigo ne pouvait pas faire patienter sa faim dévorante, alors on lui fera porter quelques morceaux de lard grillés et fumé et du pain du jour, mais à ses risques et périls…

Sulvya réconfortée par les paroles d’Ylvian avait quitté la salle du conseil avec le petit Belgarion. Ruffy semblait se traîner derrière sa nouvelle maîtresse, la queue traînant par terre, la tête et les oreilles basses. Le petit fennec aux pieds-de-feu n’était plus tout jeune, c’était encore un tout petit lorsque Keldrim et Ferrèol l’avaient sauvé du piège kobolde et que le petit caïd de Khelgür avait décidé de s’en faire un compagnon. L’animal avait traîné derrière son maître durant ces 8 années passées, il se retrouvait maintenant avec la femelle et la progéniture de son maître. Les choses ne seront plus pareils pour lui aussi, peut-être que Ferrèol pouvait faire quelque chose pour lui. En tout cas il pourrait expliquer comment un animal à moitié sauvage reconnaissait désormais Sulvya, à moins que ce soit Belgarion, comme nouveau maître.

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A l’Eglise, Zaël et Isadora entreprirent le difficile travail de faire un antidote. La chose n’était pas facile. Si Zaël était un maître des éprouvettes et de l’alchimie, il ne connaissait pas grand-chose aux soins et antidotes. Heureusement, la sœur de Frédrigo avait un savoir dans le domaine qui pouvait s’avérer utile. Avec ses connaissances et ses plantes, elle était un atout majeur dans l’entreprise qu’ils voulaient mener à bien. Avec L’Pêchou il avait réalisé presque du feu grégeois avec trois fois rien, alors un antidote contre un empoisonnement en faible quantité mais sur une longue durée revenait à renforcer surtout la résistance naturelle des personnes, résistance qui pour les occupants du château était plutôt faiblissant avec une soldatesque âgée, mais pas rendue au niveau du chapelain qui lui était vénérable. Quant aux serviteurs et personnel de cuisine, leur jeunesse les rendait moins vulnérables.

Tandis qu’Isaodra alignait les plante et racines qui devaient infuser, macérer, s’écraser ou s’effriter avec toutes des vertus purificatrices, laxatives, thérapeutiques, curatives pour le sang, la peau ou les cheveux, Zaël tentait d’assembler les plus évidentes avec celles présentées pour améliorer la résistance contre la fièvre des marais, la toux sèche hivernale ou encore le rhume des foins. Ils s’aidèrent des recueils du père Olwyn dont l’un des dogmes principaux de sa foi reposait sur la guérison. Puis, ils se mirent au travail avec les moyens du bord. La salle de soin possédait une table de travail où le vieux prêtre préparait ses cataplasmes, onguents et autres pansements aux vertus curatives, mais aussi des potions, aussi il y avait les éléments de base pour Zaël, le savoir faire ferait le reste. Après 2 heures de travail, ils n’avaient pas atteint le résultat escompté, d’autant plus que s’ils pouvaient fabriquer un antidote efficace pour une quantité réduite de personnes, 4 ou 5, il leur fallait diffuser la puissance du produit afin d’en faire bénéficier la vingtaine de soldats de la Garde, les serviteurs, le personnel de cuisine et les invités, autrement dit eux-mêmes. L’antidote serait moins efficace mais tout le monde devait en bénéficier. Le duo reprit le travail, avec un peu de chance, ils auraient aboutit avant le repas du soir.

Test d’alchimie DD25. Tu as +2 grâce au labo et +2 grâce à Isadora. Avec ton propre bonus, il ne te reste plus qu’à tenter ta chance. 1 tentative échouée te fait perdre 1H de travail. Une tentative échoué de plus de 5 détruit aussi les composantes utilisées, Isadora a de quoi faire encore 3 tentatives, après il faudra aller faire de la cueillette en forêt