La progression avait commencé et Ephrem se rendit rapidement compte qu'ils allaient vite être repérés, il se retourna et à voix basse.
« Bon je crois qu'on va pas pouvoir aller jusqu'au bout comme ça!!
Quand on sera suffisamment près, je continuerais surement tout seul!! »

Modifié par un modérateur samedi 25 août 2012 19:43:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

La druidesse fut contrainte à attendre avec Simurgh à qui elle donna ordre de la protéger.

Elle n'aimait pas laisser un frère mwangi seul mais il avait raison l'approche discrète avec un groupe n'était pas possible.

Elle attendait en surveillant les environs qu'Ephrem revienne.

« Restons en alerte nous sommes proche du camp même si y a pas de raison qu'ils soient très vigilants... »

Modifié par un utilisateur lundi 27 août 2012 10:59:11(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sébrysse n'aimait pas trop que le jeune mwangi prenne autant de risques. Mais elle ne voyait pas d'autre choix.

Leur groupe était trop important pour progresser sans se faire entendre, même au travers de cette dense végétation. Elle même se faisait l'effet d'un prêtre de Gorum, incarnant à lui seul la furie des batailles.

Seulement, c'était un crève-coeur. S'il mettait de nouveau le pied dans un piège, il n'y aurait sans doute cette fois personne pour le sauver. Il fallait veiller sur lui car le jeune mwangi préfèrait souvent prendre davantage de risques que ce que la sagesse dictait.

Elle rongeait donc son frein en attendant qu'il revienne, en espérant qu'il le fasse. Elle avait lentement sorti son cimeterre car s'il revenait, il faudrait s'assurer qu'il le fit seul.
Sarenrae, Protège-le !

Éphrem s'était rapproché peu à peu du cabanon qui se dressait au sud-est du campement. Les murmures de Sébrysse et d'Eldéa lui parvenaient aux oreilles, comme si les deux femmes se trouvaient juste derrière lui. Cela le mettait d'ailleurs légèrement mal à l'aise car, si ça avait été bel et bien le cas et qu'elles s'étaient vraiment trouvé là, il était certain qu'elles auraient fait suffisamment de bruits pour alerter tout le village ! Il se contenta d'observer et ne leur répondit pas : en murmurant, il risquait de se faire repérer.

Éphrem s'intéressa tout d'abord au passage qui menait vers le cabanon. C'était une simple piste, un passage dégagé dans la jungle, qui s'élançait à l'est du cabanon puis s'incurvait vers le nord jusqu'à arriver à une sorte d'enclos vide dans lesquels le Mwangi n'aperçut que quelques ossements… des restes de prisonniers abandonnés là ? les déchets d'un repas précédents ? Si seulement cela avait été possible, l'idée lui aurait peut-être retourné le cœurs, mais l'odeur pestilentielle qui régnait dans le coin s'en était déjà chargé.

Il fit une grimace et tourna la tête en direction du cabanon puis fit quelques pas de plus pour s'en rapprocher. Il tenta de trouver un interstice entre deux planches de bois afin de pouvoir jeter un coup d'œil à l'intérieur. La vue n'était pas parfaite mais il parvint tout de même à deviner une forme humanoïde qui semblait assise en tailleur sur une sorte de couche. La mélopée lancinante, mélange de gémissements, de soupirs et de cris, qu'il avait entendue, venait de cette personne. Cela ressemblait un peu à une sorte de transe primitive. La personne en question semblait tout à son affaire, plongée dans un autre état de conscience… c'était sans doute grâce à cela qu'elle n'avait pas entendu le groupe se rapprocher quelques minutes plus tôt.

Éphrem s'intéressa à l'intérieur de la pièce et aperçut des objets qui pendaient au plafond ici et là. C'était plutôt difficile à dire vu son point de vue, mais cela ressemblait à des crânes d'animaux et à des plumes. Il y avait également d'autres colifichets divers, des sortes de trophées ou de décorations entre le mystique et le barbare. Mais ce qui le frappait toujours et encore, c'était cette odeur de transpiration et de déjection qui lui faisait venir les larmes aux yeux.

Modifié par un utilisateur mercredi 29 août 2012 16:14:20(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ellawa attendait le feu vert pour avancer une fois que les deux femmes informa le groupe elle proposa d'avancer un par un pour par faire un raffut tous ensemble.

Même si les moins discrets faisaient un peu de bruit c'était des bruits de branches cassées ou de feuilles poussées que pouvait faire un animal. Si les canibales étaient pas en alerte ils ne s’inquiéteraient pas et l'effet de surprise serait maintenu.

« Je propose que les plus furtifs commencent à rejoindre Ephrem un par un à bonne distance les uns des autres et que les moins discrets viennent en dernier. J'y vais la première ça vous va ? »

Modifié par un utilisateur mercredi 29 août 2012 23:18:48(UTC)  | Raison: Non indiquée

Andrez grommela à Sébrysse:
« Je vais passer après toi, la discrétion et la finesse, ce n'est pas mon genre. »

Puis, l'alchimiste sortit sa morgenstern et une de ses fioles, prêt au combat.

Modifié par un utilisateur jeudi 30 août 2012 18:15:46(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le bruit le fit presque sursauter, pourtant il s’attendait à cette situation !! Mais ce qu’il ne s’attendait pas du tout et qu’il n’avait pas vu lors de son observation par l’interstice, c’était un petit singe car c’est bien le bruit qu’il avait entendu et qui risquait de trahir sa position et l’avancée de ses compagnons.
Il sera encore plus fortement sa lame qu’il tenait contre son torse avec l’autre bras pour la cacher ! Il murmura en tournant la tête à l’opposé pour parler dans son épaule et atténuer encore plus le bruit. « Stop !!!! Elle a un petit singe et il vous a entendu !!! »

Le jeune roublard, ne savait pas si le petit singe allait sortir ou pas, mais ce qu’il espérait par-dessus tout c’est qu’il n’entende pas son cœur qui battait de plus en plus fort !!
Ephrem s'attendait à voir apparaitre la petite tête, il regarda tout au tour de lui par ou il le verrait apparaitre, Puis attendit un moment avant de leur redonner le départ !!

Ellawa s'immobilisa et observa les alentours suite à l'alerte de Ephrem.

La druidesse se préparer un éventuel sauvage ou charmer un animal qui pointerait dans sa direction.

Elle resta caché dans la végétation pliant légèrement les jambes pour être sous couvert de la végétation.