es yeux de lynx… c'était ce qu'Ellawa avait eu l'impression de posséder ce matin-là lorsqu'elle avait examiné les alentours de l'endroit où, la veille, ils avaient vu surgir le groupe de sauvages. Elle avait pu trouver sans peine les traces de ces derniers et la direction qu'ils avaient suivie. Ces derniers avaient suivi la piste qui partait de (et aboutissait à) l'est de la zone du cabanon en ruine.

Le 13e jour d'Arodus, au petit matin

Après quelques discussions, le groupe d'explorateurs étaient donc partis en compagnie du prisonnier menotté. Celui-ci avait été attaché à une corde qui lui permettait de marcher et que tenait d'une main ferme le colosse Sven. Ellawa, elle, était en tête du convoi avec son compagnon Simurgh. Régulièrement, elle pointait du doigt une légère marque laissé dans le sol (qui s'était rapidement asséché depuis les dernières pluies torrentielles) ou un morceau de branche cassée ou encore une touffe d'herbes écrasées.

Pendant plusieurs heures, ils suivirent prudemment la piste qui s'enfonçait tout d'abord dans la jungle à l'est, en haut de l'élévation sur laquelle ils avaient élu domicile, puis bifurquait peu à peu vers le sud tout en descendant peu à peu. Les explorateurs comprirent rapidement que la piste permettait de descendre de l'élévation et de retourner au niveau du sol.

En fin de matinée, ils s'étaient retrouvés à suivre la piste qui longeait le bord sud de l'élévation. Ils progressaient ainsi vers l'ouest avec, sur leur droite, la paroi rocheuse recouverte de mousse qui bordait l'élévation et, sur leur gauche, de la jungle.

Après avoir fait une pause pour les grandes chaleurs, ils reprirent leur chemin, de sorte que vers le milieu de l'après-midi, ils aboutirent à un croisement dans la piste : en plus du passage qu'ils avaient suivi pour arriver là, et qui quittait le croisement en direction de l'est, deux autres voies étaient visibles. La première, celle qui remontait vers le nord, devait sans doute mener au gouffre étroit surveillé par la sentinelle aperçue quelques jours plus tôt. L'autre, la piste qui continuait vers le sud, elle, partait vers l'inconnu.

Le prisonnier était resté silencieux et n'avait montré aucun signe pouvant révéler quelque information que ce soit. Par contre, il avait marché normalement et suivi le rythme du groupe avec une certaine aisance qui démontrait son habitude à voyager dans ce type d'environnement.

Ephrem s'était posté devant avec la druidesse, pendant qu'elle suivait les traces et lui indiquait par où passer, lui étudiait le sol et les éventuels pièges dont il avait testé l'efficacité quelques jours auparavant!!
A chaque pause, il avait revérifié les liens ainsi que le bâillon qu'il entravait la bouche de leur prisonnier. Puis souvent en lui tapotant sur la joue, il l'avait flatté « C'est bien mon gars, continue comme ça et tout se passera bien!!! »

Après les grosses chaleurs pendant que tout le monde se préparaient à repartir, il se rapprocha sur le coté de dame nature,

Il marchait depuis un moment la progression était facile puisqu'il suivait non seulement des traces mais en plus le chemin qui ressemblait presque à une voie à charrette!!! La seule difficulté étai de savoir quel direction prendre lors des croisements.

« Alors Ellawa!! Par où??? »

Modifié par un modérateur samedi 4 août 2012 12:47:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Une fois le groupe arrivé à l'intersection, alors que les uns et les autres observaient les environs, Ellawa se mit à la recherche de traces permettant de savoir de quel côté les hommes étaient arrivés. Elles remarqua plusieurs traces d'hommes venant du sud et bifurquant vers l'est (la piste menant vers le sommet de l'élévation). Il devait sans doute s'agir des sauvages qui les avaient attaqués la veille. Ils venaient donc sans aucun doute du sud…

Ils profitèrent des dernières heures de clarté pour progresser un peu vers le sud puis pour établir un campement pour la nuit.

Je vous laisse organiser les tours de garde, ce que vous faites du prisonnier, etc. ainsi que le départ du lendemain.

Elle était douée cette dame nature, depuis le début de la journée pas une seule fois elle avait perdu les traces des sauvages. A chaque fois qu'elle s'était relevée du sol en indiquant la direction, il avait approuvé en hochant la tête avec une moue de reconnaissance.



L'ancien contrebandier avait passé un moment à discuter à l’écart avec la druidesse, avant de revenir les bras charger de bois comme à son habitude. Pour pouvoir préparer le diner du soir et le campement de la nuit!
Puis il s'était rapprocher du prisonnier. Ellawa leur avait trouvé un emplacement pour passer la nuit, avec un arbre centrale, ou il allait maintenant y ficeler leur prisonnier. « Bon je te laisse dépasser une main, que tu puisses manger un de tes doigts??? Ou tu préférés manger la même chose que nous?? »?

La soirée s'était prolongé, et le moment de faire la composition des tours de garde, approchait. Je pense qu'on devrait laisser le prisonnier debout contre son arbre, qu'il ne se repose pas tant que ça. La fatigue ne lui facilitera pas la tache s'il tente de fuir, peut être que sa volonté va en prendre un coup, et que demain il nous dévoilera sans le vouloir un petit quelque chose!!

« Ellawa on fait le tour de garde ensemble, je te laisse choisir à quel moment de la nuit tu préfères??? »

La nuit pour le jeune roublard allait être courte il le savait, c'est pour cette raison qu'il ne tarda pas à se mettre sur sa couche provisoire!

Le sommeil arriva très vite, la journée n’avait pas été forte en émotion, mais le trajet, l’humidité, la chaleur avaient eu raison de son sommeil.

Alors que Andrez et Eldéa avait commencé les tours de garde, Sven et lui-même avait pris le deuxième.
Les rondes dans le camp avaient été alternées avec l’inspection du prisonnier, et l’alimentation du feu. Le jeune roublard avait laissé la place du dernier tour à la prêtresse, car il savait et elle leur avait déjà dit qu’elle avait besoin d’être réveillée lors de la levée du soleil.


Puis enfin, il l’avait laissé pour aller redormir une petite heure, c’est sûr que le lendemain matin, il ne serrait pas le premier à se lever !!

Le sauvage avait écouté les paroles de Sébrysse sans vraiment broncher. Les quelques fois où il avait réagi, cela s'était résumé à une moue moqueuse ; visiblement, les dires et les principes de la prêtresse ne faisaient pas mouche. D'autres naufragés avaient indiqué plus tôt que, selon toute apparence, l'individu devait provenir de nombreux croisements consanguins. Cela avait sans doute affecté non seulement son physique mais également ses capacités intellectuelles… comprenait-il seulement le message que Sébrysse tentait de lui faire passer ?

La scène du repas ne fut pas des plus ragoutante non plus : le prisonnier se jeta avidement sur le morceau de viande que les naufragés lui avait donné, déchirant la chair aisément avec ses dents taillées en pointes. Certains ne purent s'empêcher de se demander dans quelles autres chairs ces dents pointues avaient été plongées…

14e jour du mois d'Arodus

Après une nuit relativement calme (voire même assez sportive pour Éphrem et Ellawa), le groupe rompit le jeûne avec quelques restes du repas de la veille puis démonta le campement temporaire. Il était sans doute temps de se remettre en route…

Ils avaient récupéré leur affaire, Ephrem avait revérifié les liens du prisonnier ainsi que son bâillon, puis s’était posté à la hauteur de la druidesse pour, avec son bâton devant lui, s’assurer de la non présence de piège !!
« Va falloir également qu’on sache ce qu’on fait, c’est pas quand on sera à dix mètre du camp, qu’il faudra se poser cette question !!
On y va pour discuter, pour observer ou pour les détruire ??? »

Dalvyn, juste un rappel de mon talent de roublard: Dénicheur de pièges

Eldéa marchait en queue, plongée dans ses pensées à la recherche d'une stratégie intelligente pour faire face au grand nombre d'adversaire qu'il ne manquerait pas de rencontrer. N'étant absolument pas sur ses gardes, l'elfe ne vit donc pas le prisonnier s'élancer sur la druidesse.

Modifié par un utilisateur vendredi 10 août 2012 17:15:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sébrysse surveillait le prisonnier depuis le départ. Profitant sans doute de son inattention passagère, il se précipita soudain vers la druidesse. Ses mains entravées dans le dos par les menottes risquaient de le rendre relativement inefficace.

« Attention, il s'enfuit ! »

La pluie inquiétait la druidesse le temps allait jouer contre eux sous une journée ou deux il n'y aurait presque plus de traces visibles.

Mais soudain une agitation soudaine sortie la druidesse de sa piste...



Je pars en vacances à l'instant du 11 au 18 je te laisse mon personnage Dalvyn.