epuis que des euryptérides aux pinces acérées les avaient réveillé sur une plage inconnue, les naufragés avaient parcouru un bon bout de chemin ensemble. Non seulement un bon bout de chemin au sens premier du terme, en explorant une bonne partie de l'île sur laquelle ils se trouvaient et qu'ils étaient parvenu à identifier comme la Lame des Contrebandiers, mais également de bons bouts de chemin à la fois au niveau des relations tissées entre eux et du mystère qui entourait le naufrage.

Au niveau des relations, ils s'étaient peu à peu découverts, le groupe se répartissant assez rapidement en deux parties : ceux qui avaient le cœur suffisamment aventureux pour partir explorer et découvrir les environs, sans doute à la recherche d'un moyen de quitter la Lame et de revenir en terres civilisées, et ceux qui préféraient mettre l'accent sur la sécurité et un certain confort en œuvrant à l'établissement d'un campement, de sources de nourriture et de protections diverses. Parmi ce dernier groupe se retrouvaient

• Aérys, une demi-elfe dont la vie semblait se résumer par un combat contre les préjugés envers les femmes, à la fois guerrière et poète, et qui était parvenu tant bien que mal à surmonter son addiction à l'alcool grâce aux baies d'orties ;

• Gélick, un gnome toujours bien propre sur lui (certains soupçonnaient l'utilisation de magie) à la langue bien pendue et à l'imagination débordante, qui semblait parfois éprouver quelques difficultés à distinguer la réalité et ses désirs ;

• Sasha, une jeune femme débordante d'énergie et avide d'action, dont le passé semblait être lié à une association d'assassins dont on n'osait prononcer le nom qu'en murmurant, les Mantes Rouges ;

• Ishirou, un homme d'âge moyen d'origine tianaise, qui semblait traîner derrière lui un lourd passé dont il restait deux signes visibles : le katana dont il prenait un soin extrême et son expérience en construction de campements ;

• et enfin Jask, un prisonnier garundais qui s'était avéré être un dévot du dieu Néthys faussement accusé dans une histoire de contrebande et de corruption.

Les plus aventureux avaient pu ramener de la nourriture, divers trésors et certaines autres ressources aux plus sédentaires mais ces derniers, eux aussi, avaient fait preuve à l'occasion de connaissances diverses dont les premiers avaient pu tirer avantage.

Ainsi, une fois libérée de son addiction à l'alcool et satisfaite de la manière dont elle était traitée, Aérys s'était ouverte suffisamment pour partager avec le groupe une série de récits plus ou moins épiques qu'elle avait rédigés, et qui constituaient l'un des précieux trésors qu'elle était parvenue à récupérer sur l'épave du Jenivère. Les histoires qu'elle avait contées autour du feu de bois au cours de certaines soirées tournaient toutes autour d'un thème central et d'une morale qui pouvait se résumer par les mots "à force volonté, on arrive à tout." Même si la demi-elfe n'était pas un barde et que ses paroles ne véhiculaient aucune force magique, la profondeur de ses récits avaient tout de même marqué chacun des aventuriers. (Volonté d'Aérys : +1 aux jets de Volonté contre les effets de coercition)

Jask Dérindi, l'ex-prisonnier, s'était naturellement montré extrêmement reconnaissant lorsque les aventuriers avaient découvert l'épave du Démon de Saumure, le navire du capitaine Avret Kinkarian. Avant qu'il ne soit accusé d'avoir facilité des manœuvres de contrebande, Jask était employé par le gouvernement du Sargave. Comme tout officier, il avait eu vent de l'affaire : c'était de notoriété publique que certains biens entraient et quittaient le Sargave en échappant aux taxes et, après tout, avec les pirates des Entraves à un lancer de pierre d'Éléder, n'était-ce pas une chose inévitable ? La rumeur avait associé à un moment le nom d'Avret Kinkarian avec les contrebandiers, mais l'histoire était passée de mode après la disparition de Kinkarian et de son vaisseau, réputé échoué sur les dangereuses côtes de la Lame. En découvrant l'épave, les aventuriers étaient parvenus à mettre la main sur des livres de comptes qui innocentaient Jask tout en accusant l'un de ses supérieurs dans le gouvernement… de là à penser que le supérieur en question lui avait fait porter le chapeau, il n'y avait qu'un pas. Jask avait tout naturellement mis précautionneusement de côté le livre qui pouvait l'innocenter, si jamais il parvenait à revenir à Éléder. Il avait également partagé avec tous les autres quelques secrets de méditation. (Concentration de Jask : bonus de +2 aux jets de concentration)

Sasha avait sans doute été la plus facile à contenter. Depuis son arrivée sur l'île, elle avait été fascinée par le comportement des dimorphodons, des espèces d'oiseaux préhistoriques à la morsure empoisonnée. Était-ce simplement par amour de la nature ou par intérêt pour cette forme de prédateurs recourant au poison ? C'était difficile à dire. Quoi qu'il en soit, lorsque les naufragés les plus aventureux lui avaient ramené un œuf de dimorphodon d'où était sorti un animal avec lequel elle avait pu se lier, elle s'était montrée des plus reconnaissantes. Elle avait même partagé avec les autres naufragés quelques secrets pour affiner la vivacité de leurs réactions… des secrets dont elle avait précisé qu'elle les tenait de sa mère (tout cela avait-il un rapport avec le tatouage qu'elle portait dans le dos, celui représentant deux pattes de mantes ?) Naturellement, vu le caractère de la jeune fille, l'intérêt qu'elle portait au dimorphodon s'était rapidement atténué et elle était devenue de plus en plus nerveuse, impatiente d'en découdre, de combattre et de verser le sang. (Vivacité de Sasha : +1 aux tests d'Initiative)

Quant au bout de chemin que les aventuriers avaient effectué au sujet des raisons qui les avaient amenés sur la Lame des Contrebandiers, celui-ci prenait la forme de quelques réponses… et de nombreuses questions supplémentaires. En trouvant l'épave du Jenivère, ils avaient découvert le corps du second, Anton. Celui-ci avait apparemment succombé à une sale blessure infligée par une rapière ou une autre arme similaire. Ils avaient rapidement compris que c'était le second qui les avait amenés, petit groupe par petit groupe, sur la plage : les traces laissées par la barque qu'il avait utilisée le prouvaient.

En recoupant les divers indices qu'ils avaient découverts sur le Jenivère, ils avaient pu mettre bout à bout les hypothèses suivantes. Le second avait dû repartir vers l'épave pour tenter de sauver d'autres voyageurs, mais il s'était sans doute fait prendre au piège par un groupe d'euryptérides affamés qui l'avaient contraint à s'enfermer dans une salle. Là, sans doute exténué par ses efforts et affaibli par la blessure de rapière qu'il avait reçue, il était mort. C'est sans aucun doute grâce à lui que les naufragés avaient pu survivre au naufrage.

Les raison et les circonstances du naufrage en lui-même restaient un mystère cependant. Certains des naufragés avaient eu des rêves qui ressemblaient à des flashs de souvenirs… ils se voyaient manger la soupe insipide servie quasiment à chaque repas sur le Jenivère, puis c'était le trou de mémoire jusqu'à leur réveil sur la plage. L'hypothèse la plus probable est qu'ils avaient été empoisonnés ; sans doute le second était-il parvenu à résister mieux que d'autres aux effets de la drogue et avait-il pu se réveiller plus tôt pour les sauver ? Mais cela n'expliquait pas vraiment comme le Jenivère était venu se fracasser contre la Lame des Contrebandiers ; les avait-on drogué pour pouvoir causer l'accident en toute tranquillité ?

Il restait également un autre mystère : qu'était-il advenu du capitaine du Jenivère et de la mystérieuse Varisienne plutôt taciturne qui avait fait le voyage depuis Magnimar ? Si certains avaient pu penser qu'ils avaient péri lors du naufrage, la découverte d'un campement sur une plage isolée à quelques kilomètres au sud de l'épave indiquait le contraire. Ils y avaient retrouvé des rations de nourriture provenant du Jenivère, le tricorne du capitaine et des habits similaires à ceux que la Varisienne portait…

Mus par le double désir de trouver un moyen de quitter l'île et d'obtenir des réponses aux questions qu'ils se posaient, les naufragés avaient tout d'abord exploré toute la partie nord-est de la Lame à la recherche de biens de première nécessité pour tout simplement pouvoir survivre.

Le groupe du nord-ouest. Ceux qui étaient partis vers le nord-ouest comptaient visiter les îles qui bordaient le lagon. Pour ce faire, ils allaient devoir jouer avec les marées pour faciliter les voyages d'une île à l'autre, en utilisant si possible des passages à sec découverts lorsque les eaux se retiraient.

Après avoir exploré toute la région et fait de nombreuses rencontres et découvertes, ils rebroussèrent chemin pour revenir vers le cabanon, où ils retrouvèrent les naufragés les plus sédentaires. Alors qu'ils participaient aux travaux d'aménagement du campement, ils essuyèrent une attaque de la part d'un groupe de sauvages arrivés sur place apparemment par hasard.

Étaient-ce là les individus responsables pour les pièges mortels qu'ils avaient rencontrés sur les pistes ? Ceux contre lesquels l'étrange créature qu'ils avaient rencontrée les avait mis en garde ? Après un combat sanglant et de vaines tentatives pour faire parler l'unique survivant, le groupe tenta de remonter les traces laissées par leurs attaquants, s'enfonçant dans la jungle en direction du sud.

Le groupe du sud-est. Ceux qui avaient choisi de se diriger vers le point le plus élevé de l'île avaient une assez grande distance à parcourir. Heureusement, le voyage était facilité par l'existence de pistes qui traversaient les jungles touffues. La présence de ces pistes étaient également un mystère : qui les avaient mises en place… et, surtout, qui les avaient truffées de pièges mortels ?

Au bout de plusieurs de marche, quelques rencontres et une escalade assez éprouvante, le groupe était parvenu au sommet du mont "rouge" (ainsi qualifié à cause de la couleur des roches et de la poussière qui formaient son sol) qui dominait toute l'île. De là-haut, ils purent avoir un aperçu de toute la Lame des Contrebandiers, des îles couleur grisâtres situées plus au nord (que leurs compagnons avaient peut-être fini d'explorer en ce moment) au bras de mer qui pénétraient dans les terres, des jungles touffues de l'est aux falaises abruptes de l'ouest. De là-haut, ils repérèrent un élément qui sortait de l'ordinaire : une haute construction située en bordure de mer à l'extrémité ouest de la Lame. S'ils voulaient avoir une chance d'attirer un navire pour les emmener loin d'ici, c'était sans doute un avantage à exploiter.

Avant de repartir en direction de leur trouvaille, ils décidèrent d'explorer entièrement le réseau de piste autour du mont rouge, découvrant entre autres une étrange construction et le nid d'une créature pouvant correspondre à la bête volante qu'ils avaient aperçue plut tôt… mais en version réduite.

Ils reprirent ensuite la route vers l'ouest, impatients d'aller explorer la tour qu'ils avaient aperçues.

Les deux groupes. La partie sud-ouest de la Lame des Contrebandiers était parcourue par une piste assez longue qui s'étendait dans la direction nord-sud et qui partait de l'élévation où se trouvait le cabanon pour descendre quasiment jusqu'à la falaise sud et se séparer en deux chemins, l'un allant vers l'est (et le mont rouge) et l'autre partant vers l'ouest (et la haute construction aperçue par le second groupe).

C'est à cette intersection que les deux groupes se rejoignirent… les premiers descendaient du nord en suivant la piste laissée par les sauvages qu'ils avaient affrontés, alors que les autres venaient de l'est et désiraient poursuivre leur chemin vers l'ouest.

Ils progressèrent donc ensemble, jusqu'à arriver à côté de grandes chutes d'eau et d'une piste qui longeait apparemment la falaise avant de bifurquer vers l'intérieur de la jungle. En grimpant à l'un des arbres, ils eurent la confirmation que la piste se dirigeait bien vers la construction que les uns avaient aperçue. Et, selon les dires de l'autre groupe, l'endroit aurait été habité, non seulement par le guetteur mais aussi par d'autres individus contre lesquels un étrange homme-oiseau vivant dans un crabe les avait mis en garde. Les uns et les autres avaient fait quelques repérages autour des constructions, car il s'était avéré que la tour n'était pas le seul bâtiment du coin, mais qu'il y avait tout un village…

Modifié par un utilisateur dimanche 30 septembre 2012 10:41:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tiriji Zumliquet est une jeune gnome d'à peine 55 ans issue de la grande famille de forgerons des Zumliquet de Doux Carillon en Varisie. Ce dernier point la rendit fort utile lors des premiers jours ayant suivit le naufrage quand à l'aide du bois et des quelques outils retrouvés elle se lança dans la confection d'armes primitives pour ses compagnons d'infortune et de carreaux pour sa minuscule arbalète qui avait survécu au naufrage.

Doté de la grande sagesse naturelle qui vient naturellement au gnome (surtout ceux du genre féminin) elle n'hésite pas à remettre dans le droit chemin ceux de ses compagnons qui s'égarerait et commettrait quelque imprudence dont elle est elle même incapable.

Par ailleurs, il est remarquable qu'avec sa pilosité flamboyante aux tons variants entre le rouge vif et le bleu profond elle soit capable d'être presque invisible, surtout quand elle n'instille pas chez ses camarades quelques éléments de cette même sagesse.

Elle est bien sur capable de détecter la plupart des pièges que les infâmes gnome-napeurs présent sur l'ile n’hésitent pas à semer sur des chemins par ailleurs déjà fort dangereux et est capable par des coups fort bien placé de leurs faire sentir qu'elle n'est pas gnome à laquelle on peut se frotter sans risque.

Malheureusement, les gnomes ne sont pas dotés d'une grande force physique, aussi Tiriji préfère t-elle le combat à distance avec son arbalète ou les quelques sorts que sa nature gnomique a mis à sa disposition, n'utilisant sa rapière qu'en dernier ressort...

Si par hasard quelqu'un trouve que le portrait est trop élogieux ou passe quelques détails, il est prié de se taire...

Comme à son habitude à la tête du groupe, sa lame courte pour se frayer un chemin au cas où, l’autre main étant occupé à tenir un bâton sur le devant pour détecter les pièges, un réflexe qu’il avait pris depuis qu’il s’était retrouvé propulsé contre l’un de ces pièges. Mais depuis, il avait appris et surtout pris pleinement confiance en ses capacités de détecteur de pièges !!

Ephrem était un jeune homme très jeune, de par son physique mais également de par sa fougue et sa mentalité! De petite taille et de faible corpulence, ce qui lui donne un certain avantage sur son agilité et sa rapidité d’exécution, il n’en ait pas moins un bon combattant misant sur sa discrétion et son inconscience !
Ce qui est peut-être le plus remarquable chez cet ancien contrebandier, comme il se nomme souvent, c’est son faciès. Les cheveux noirs attachés en arrière, les yeux également très noirs où l’iris se confond avec la pupille. Sa peau mate trahissant ses origines Bonuwat, la barbe naissante surement pour cacher un peu les nombreuses cicatrices de son visage, mais probablement pour atténuer les boursouflures qu’il a au niveau du menton et des pommettes, montre dans quelle condition il a été maltraité ses dernières années.

Ses compagnons avaient pu noter son humeur changeante suivant les jours, par rapport à ses nuits de sommeil avec un repos récupérateur ou non ! Mais ces derniers temps, il n’avait plus montré de signes grognons. Son enthousiasme à toujours aller de l’avant se démarquait du coté attentisme qu’il ne supportait pas !!

Depuis l’intersection et le regroupement de tout le monde, les discussions n’avaient pas ralentit leur progression, pourtant jusqu’à maintenant les deux groupes ne s’étaient pas beaucoup croisés et peut être avait-il pas mal de chose à se dire. Il semblait à l’ancien contrebandier que l’autre groupe était beaucoup plus hétéroclite, mais pourtant, il n’avait vu venir que deux personnes?
Avant de s’approcher plus en avant et de tenter une attaque du probable camp des cannibales, il fallait qu’ils aient une conversation, si ce n’est pour connaitre la raison de la perte des autres membres, au moins pour plus se connaitre et combiner leur capacités !!
Ephrem s’arrêta, se retourna et commença, « Vous n’étiez pas plus que ça il y a plusieurs semaines ?? Ils sont remontés au campement ??
 »

Sébrysse est avenante, à la peau pâle, presque laiteuse malgré l'ensoleillement des Entraves, ce qui trahit ses origines chéliaxiennes.

Ses solides vêtements de voyage sont clairement identifiables comme ceux du clergé de la Fleur de l'Aube. On distingue en dessous de ces habits clairs une chemise de mailles. Un pendentif sur son front, marque son rang parmi le clergé de Sarenrae et la distingue comme une prêtresse.

Un cimeterre ouvragé pend à son côté et rappelle que la Fleur de l'Aube est là pour soulager le monde du Mal qui le hante et le guérir de ses plaies, d'une manière ou d'une autre. de l'autre côté, un large bouclier cabossé détonne par son aspect ancien. Il n'en demeure pas moins fonctionnel.

Tous ont pu goûter son caractère et la Diplomatie dont elle sait faire preuve. Elle ne se décourage pas lorsqu'elle a affaire à des infidèles et tentera toujours de les ramener à la raison, avant de devoir les tuer. Sa dernière expérience n'a cependant pas été une réussite et elle reste désormais sur ses gardes.

Modifié par un utilisateur vendredi 5 octobre 2012 08:31:52(UTC)  | Raison: Non indiquée

Tiriji profita de l'occasion pour faire un petit compte rendu de l'exploration du camp des gnomes-napeurs « Nous avons un peu exploré par la bas, et sur le chemin qui mène au phare, se trouve un gros lézard de garde. Tenter de passer par là sans donner l'alarme ne serait de toutes les façons pas évident, d'autant plus qu'il semble y avoir un poste de garde un peu après.

Nous avons donc essayé de voir en passant par les bois du sud quelle était la situation.

Au sud est se trouve un bâtiment où nous avons vu une vieille femme transe et en train de pousser des gémissements étranges et un petit singe gris. Le petit singe sentait mauvais. Enfin, je pense que s'était lui. Nous ne nous sommes pas trop attardé pour vérifier...

Plus loin vers l'ouest nous avons trouvé une sorte d'enclos avec des pieux, sans doute pour garder des prisonniers et une fosse avec des ossements qui me laisse penser que non content de pratiquer le gnome-naping, ils doivent aussi pratiquer l'humain-naping. Il y avait aussi des ouvertures dans le bâtiment à coté - sans doute pour surveiller les prisonniers quand il y en a - ce qui nous a permis de voir des sortes d’ustensiles de boucher et il m'est avis qu'il ne vaut mieux pas être invité à leurs table...

Après, nous ne sommes pas resté sur place et avons rebroussé chemin avant de nous faire repérer. »

Modifié par un utilisateur mardi 2 octobre 2012 13:45:39(UTC)  | Raison: Non indiquée

« Ça c’est sûr !!!!  »Avait-il commenté après l’intervention du marin géant!
Puis les discussions c’étaient enchainée, chacun révélant les informations que son groupe avait recueilli.
Durant les échanges de mots, Ephrem avait tourné autour des compagnons qui venaient de les rejoindre. Jusqu’à prèsent ils ne s’étaient pas beaucoup croisés, et donc ils ne se connaissaient juste par rapport aux récits que leur faisaient de temps en temps les compagnons qui restaient tout le temps au campement.

Puis il s’arrêta de tourner. « Par contre, il va falloir s’activer un peu ! Nous supposons que le groupe qui nous a attaqués, risque de manquer à l’appel, et nous voulions tenter quelque chose avant qu’ils ne s’en aperçoivent et qu’ils lancent d’autres expéditions!

Sven à raison, il faut utiliser une approche discrète, et probablement par les bois, peut-être pour arriver vers la cabane que vous avez décrit, avec une vielle femme !! »

Il avait repris son tour autour de ses compagnons.
« En plus maintenant, non seulement on va toujours faire beaucoup de bruit mais en plus on va se faire repérer de super loin. » Il s’adressa à la gnome. « Dis-moi au moins que tu as une cape pour dissimuler, mmmm, comment dire …. ces couleurs ???


Pourquoi, vous dites des gnomaping ou des humainaping ??  »

Tiriji laissa passer les critiques des subtilités du langage gnome et de leurs particularités capilaires pour s'intéresser au plus présent de l'approche du camp des gno... enfin, des humanoïdes-napeurs « Il est possible que cette vielle femme soit une puissante magicienne comme semble le montrer son singe familier, et une approche trop peu subtile nous mettrait à la merci de ses puissants sortilèges.

Hors nous savons que les magiciens partagent avec les gnomes une de leur rare faiblesse : Il ne m'est pas facile de l'avouer, mais je doit dire que nous ne sommes pas toujours des plus habiles dans les combats au corps à corps.

Donc si nous arrivons à nous approcher suffisamment de la magicienne, nous pourrions ainsi priver les ... autres d'un soutient de poids et remporter plus facilement cette bataille... »

Sokiba traça un plan sommaire du camp des cannibales sur le sol.

« Voici ce qu'on a vu. La petite maison en bas à droite est celle de la vieille femme avec son singe.
Ici se trouve l'enclos et la fosse » ajouta-t-elle en pointant les constructions en bas à gauche.
« Le lézard gardien se trouve sur le chemin tout au-dessus. »

« Nous comptions attaquer depuis le sud car c'est là qu'il y a le plus de place et que les bâtiments rapprochés peuvent nous protéger des projectiles. Mais si vous avez une autre idée, n'hésitez pas à la proposer.  »

Andrez répondit à Ellawa avec un sourire féroce:
« Tu sais bien comment je travaille, toujours en finesse! Ne crains rien, ta jungle, j'éviterai de la mettre en feu. De toute façon, on a besoins d'elle pour s'approcher discrètement. »

Regardant le plan dessiné au sol, l'alchimiste grommela:
« Et vous avez une idée où la plupart des dégénérés se reposent ou rangent leur truc important? Une cible pour que le chaos soit le plus total le plus rapidement possible? »