Durim ne trouva rien de plus dans le tiroir et ne remarqua rien de notable sur les objets trouvés par son compagnon nain. Le meuble avait livré tous ses secrets.

S'adressant à Igor puis Durim : « Bah ! Des chauve-souris ne devraient pas poser problème. A moins qu'il n'y ait un truc magique, je propose de descendre. Tu regardes ça, Igor ? » Le prêtre se tourne vers sa chose saucissonnée : « Hein l'avorton ! Y'a queq'chose, là derrière ? »

Il ira ensuite analyser de plus près le livre de prières trouvé par ses compagnons.« Un livre d'hérétiques ! Bon à brûler ! » Il parcourt tout de même les feuilles du bout des doigts, histoire de ne pas louper un indice sur ce qui pourrait les attendre en bas. « Je me demande qui a construit l'accès aux souterrains. D'après le kobold, ce sont des cavernes naturelles. Mais est-ce que les nains les utilisaient eux-mêmes ? Faut-il s'attendre à y rencontrer des pièges ? Dis-moi, langue de serpent, sais-tu si c'est piégé par là ? »

• Conn. (histoire naine) : 1d20+7 donne [20] + 7 = 27
• Conn. (religion) : 1d20+4 donne [7] + 4 = 11
• Perception : 1d20+5 donne [11] + 5 = 16

Modifié par un modérateur lundi 24 décembre 2012 16:44:05(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sans entrer dans la salle effondrée qui n'avait plus de toit mais dans laquelle des dizaines de chauves-souris avaient élu domicile dans les anfractuosités d'amas rocheux, Igor récita quelques paroles hermétiques pour déceler la magie dans les décombres et voir ci cela valait le coup d'y entrer. S'il y avait une aura magique et ci cette dernière n'est pas enfouie trop profondément, il la verrait. De toute manière le nain n'était pas intéressé par autre chose que la magie, s'il y avait de l'or tant pis, de toute manière elle était inaccessible. Il se concentrait toujours alors que les autres débattaient quant à savoir quelle serait leur prochaine destination et interrogeaient sans lui le kobold.

En tout cas il semblait bien que sous l'impulsion de Durim que le groupe allait finir son exploration avant de descendre. Au moins avec la salle d'à côté... Gurtlekep répondait dans sa langue mais Snarl n'y pigeait rien. De l'autre côté, leur magicien était embarqué dans des sorts et ne pouvait l'aider pour le moment. Le kobold semblait avoir compris par les gestes ce que voulait le prêtre de Torag et faisait des signes de tête qui semblaient vouloir dire non.

Snarl repensa au calepin qu'il avait trouvé... Le val de Sombrelune n’avait pas toujours été la frontière sauvage qu’il était aujourd’hui. Il y a plus d’un millier d’années, leur vaste royaume nain s’étendait sur le paysage et s’enfonçait profondément dans la solide roche au-dessous. À cette époque, la civilisation naine n’avait nul égale mais, comme cela arrivait à la plupart des grands royaumes, la chute de l’empire vint de l’intérieur. Leurs gloires étaient innombrables et leur décadence ne connut donc aucune limite quand leur société s’effondra. L’excès de complaisance alimenta la corruption et bientôt, l’honneur, la discipline et la bienveillance sur lesquels le royaume avait été bâti firent place à de mesquines luttes internes pour le statut, les richesses et le pouvoir. Le royaume en lambeau crachota puis s’étouffa mais sa mort fut retardée par l’émergence d’un nouveau dieu de souffrance dépourvu de joie c'était Droskar. Ce devait être ce qui s'était passé ici, les notes indiquaient clairement qu'on avait renié Torag pour le dieu Sombre... Les nains réagirent contre les habitudes d’hédonisme qui faisaient chanceler le royaume. Ils imposèrent en réaction un terrifiant dogme qui prêchait le salut à travers le labeur éternel et la soumission cruelle au Sombre-Forgeron, comme on appelait souvent Droskar. Les nains devinrent esclaves de leur propre industrie et produisirent des monceaux d’armures, d’armes et d’équipement pour apaiser leur dieu maléfique. La nature qui les entourait fut sacrifiée dans les flammes de l’industrie, jusqu’à ce que les nains s’étouffent dans leur propre fumée noire et meurent de faim dans la poussière. Il fallut des siècles à la terre pour se remettre et redevenir la campagne belle et sauvage qui entoure aujourd’hui Nid-du-Faucon. Le calepin disait que les moines comme les autres fidèles de Droskar avaient creusé la terre pour puiser ses richesses mais sans doute avaient-ils creusé trop profond. Les derniers mots du calepin parlaient de quelque chose de mauvais qui vivait dans les profondeurs.

Algrim se dirigea vers cette porte de petits cailloux crissaient en dessous et bloquaient l'ouverture. Il la força en la soulevant pour éviter de faire un bruit effroyablement strident. C'était une petite pièce encombré de vestige de boiseries émiettées. Quelques râteliers d'armes en ébénite avaient, comme dans les autres pièces, résisté aux assauts du temps. Il n'y avait aucune arme ici.

Map

Modifié par un utilisateur vendredi 28 décembre 2012 11:12:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Ne voyant rien d'intéressant dans ce qui devait être une armurerie, Algrim sortit un brin déçu... Apercevant le prêtre lire le bouquin qu'ils venaient de trouver, le nain à l'immense crête rousse lança à son frère jumeau:
« Eh frérot! Tu peux garder un oeil sur le kobold avec Snarl? Je vais fouiller la dernière pièce que l'on n'a pas encore visité! » Il se tourna vers Durim. « Tu m'accompagnes? »

Après la réponse du barbare, le moine alla rejoindre Igor qu'il n'avait jamais vu aussi concentré. Il lui souffla au passage ses intentions avant de sortir dans la cour du monastère. Le chasseur de primes la traversa rapidement et ne cessait de tourner la tête dans tous les sens en quête du moindre danger. Arrivé devant la seule porte qu'il n'avait pas ouverte, Algrim soupira puis commença son boulot. Comme toutes les autres fois, il vérifia que aucuns pièges ne les quêtaient avant de rentrer.

• Perception : 1d20+8 donne [13] + 8 = 21
• Discrétion : 1d20+8 donne [9] + 8 = 17
• Crochetage : 1d20+10 donne [14] + 10 = 24

Modifié par un modérateur lundi 31 décembre 2012 09:45:35(UTC)  | Raison: Non indiquée

Durim s'avança à son tour aux côtés de ses compagnons, constatant que rien n'était resté de l'armurerie.

Lui aussi fut assailit par l'odeur de putréfaction qui se dégageait de la tour. Prudent, il s'engagea, l'oeil aux aguets, l'arme en main.

• Perception : 1d20+8 donne [5] + 8 = 13

Modifié par un modérateur mardi 1 janvier 2013 12:32:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand une odeur de pourriture parvint jusqu'au nez d'Algrim celui-ci fronça le nez comme les sourcils... Ça me dit rien qui vaille. Les toiles d'araignées, qui se trouvaient en abondance dans la vieille tour, en disaient long sur l'occupant de cette dernière. Pourtant, Durim y entra... Le moine voulut l'y en empêcher mais un mouvement furtif le fit lever les yeux... Trop tard, l’arachnide lui avait déjà envoyé une toile pour le piéger. Sa magnifique barbe et son immense crête rousse étaient pleine de cette substance collante !
« Ahhh!! Pas ma barbe!!! »

Le chasseur de primes commença à arracher la toile à cause de laquelle il était empêtré... Il recula de quelques pas pour s'éloigner de l'araignée.

Déplacement en V8.

• Force DD12 : 1d20+3 donne [1] + 3 = 4

Modifié par un modérateur jeudi 3 janvier 2013 07:46:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Borodek se précipita arbalète en main à l'appel d'Igor pour voir ce qu'il y avait, passant par la grande porte pour arriver plus vite dans la cour. Alors qu'Algrim se débattait encore en reculant pour se mettre hors de portée de l'araignée, Durim arrachait la toile à l'entrée pour pouvoir se dégager.

L'araignée toujours à trois mètres de hauteur tentait de faire fuir ses adversaires en vain car il arrivaient de plus en plus nombreux. Une fois encore elle essaya d'en emprisonner un dans une toile projetée... Mais cette fois ci elle manqua son coup et la toile se perdit dans la boue derrière Igor et Borodek.

De l'autre côté dans le couloir le kobold profita du départ du rôdeur et de la surprise du prêtre de Torag face à l'appel de leur compagnon pour tenter de se libérer discrètement mais les nœuds de Durim étaient solidement fait et pour la petite créature aussi agile soit-elle ce ne serait pas simple.

Modifié par un utilisateur jeudi 3 janvier 2013 08:51:24(UTC)  | Raison: Non indiquée

Algrim, fou furieux que sa magnifique barbe et sa crête fussent salies par cette ignoble toile d'araignée, arracha rageusement cette dernière tout en beuglant :
« Ah !!! Je vais l'écrabouiller cette bestiole !!! »

Malheureusement, la toile était fermement collée à sa peau...

• Force DD12 : 1d20+3 donne [2] + 3 = 5

Modifié par un modérateur mercredi 9 janvier 2013 11:53:08(UTC)  | Raison: Non indiquée

Algrim n'avait pas de chance avec tout ce qui lui tombait sur le dos, la veille c'était la tente et aujourd'hui une maudite toile d'araignée aussi collante que la glu dont il peinait à se dégager. Voyant son problème Igor se précipita et tira sur les fils pour l'aider à se débarrasser de son problème. Mais ces derniers étaient collés au vêtements du nain et il eut beau tirer de toutes ses forces, il ne lui fut d'aucune aide.

De son côté Durim envoya un javelot qui alla se ficher mollement dans l'abdomen de l'arachnide velue. Ni une ni deux cette dernière changea de cible pour essayer d'engluer le nain qui lui paraissait le plus dangereux car il avait réussi à la blesser alors qu'elle pensait être hors d'atteinte. Boro avait sortit lui aussi une arme pour toucher à distance, il envoya une flèche de son arc long espérant avoir autant de réussite que le barbare... Il fit mouche tirant juste à la base de la tête faisant par la même occasion sauter une pattes qui tomba du mur et continua à s'agiter.

A l'intérieur Snarl complètement dans sa lecture, sur le chapitre des châtiments où il était dit entre autres sévices que tous les hérétiques seraient emmurés vivants au nom du dieu sombre, ne voyait pas le manège du kobold qui jusqu'à présent n'avait pas réussi à se défaire des liens serrés de Durim.

Modifié par un utilisateur lundi 7 janvier 2013 18:43:12(UTC)  | Raison: Non indiquée