« J'ai ma grosse corde en soie... Mais c'est tout. »

Durim se retourna vers les deux frères.

« Vous n'avez pas de menottes ou d'aut' truc comme ça ? »

« Bon, en tout cas, moi, j'suis pas très diplomate ni très effrayant, à part en combat, mais là c'est pas la mêm' chose. En tout cas, j'pourrais pas trop vous aider sur c'te point.

Ça parle pas l'commun ces bestioles là ? »

• Conn. Nature : 1d20+4 donne [15] + 4 = 19

Le prêtre lève les yeux au ciel en soufflant de dépit, rejetant un nuage de vapeur dans l'air glacial du monastère abandonné :

« Pffff ! Si c'est moi le plus doué pour torturer cette pauvre créature oubliée de Torag, on est mal parti, les gars ... Bon, voyons, je n'ai pas mes tenailles et pinces de forgeron. Dommage, ces outils m'auraient été utiles pour cette sale besogne. Pas même un scalpel, dans cette trousse de premiers secours ! Me reste plus que mon fidèle marteau. Après tout, il est toujours bon pour écraser quelques doigts et orteils, j'imagine ... Durim, tu l'attaches solidement avec ta corde ? Laisse dépasser ses pieds. Igor, tu n'aurais pas un sort ou deux pour lui faire peur. Et toi qui connais tant de choses, que peux-tu nous révéler sur les kobolds ? Borodek, tu es bien silencieux : rien à proposer non plus ? »

Dans le crissement de son imposante cuirasse métallique, il s'accroupit près de la créature et se conditionne mentalement à une tâche ô combien ingrate, en attendant qu'elle se réveille. Quel mécanisme pourrais-je trouver pour l'effrayer ? Un chevalet, ça va être compliqué en si peu de temps ... Un tourniquet, trop barbare : je n'arriverais jamais à le serrer petit à petit en restant stoïque ! Tiens, mais j'y pense ... Ce n'est pas un stratagème bien compliqué, mais ça devrait lui remettre les idées dans le bon sens. Ha ha ! Dans le bon sens avec la tête à l'envers. Hihihi ... Et si j'attache cette pierre comme ça, ... Oh oui, c'est bien, ça. C'est plus doux. Snarl semblait avoir totalement oublié la petite chose en vie à ces pieds, tout à la construction virtuelle de ces engins imaginaires. En fidèle artisan nain.

« Durim, tu ne voudrais pas le suspendre par les pieds. Tu peux passer la corde par le trou dans le mur et l'attacher dans la pièce de l'autre côté. »

Il s'installe à terre et commence à enserrer la pierre tombée du mur dans sa corde, laissant une belle longueur dépasser. Comme un bolas géant à une seule boule. Allez, mon petit, réveille-toi, maintenant ...

« Bien, commençons alors. » Snarl se redresse, son imposant marteau en main. Il vient coller le kobold, les yeux dans les yeux, son arme ponctuant chaque phrase d'un léger coup contre la poitrine saucissonnée de sa victime.

« À nous deux, avortons ! J'ai besoin de savoir où toi et tes semblables créchez et combien vous êtes. Je veux savoir combien d'enfants humains vous avez récupérés récemment. Ce que vous comptez en faire et où vous les gardez. Et je n'ai pas toute la journée ! Je peux t'écraser les doigts un par un, te brûler la face avec l'acide que tu as déjà goûté tout à l'heure ou t'allonger tellement les bras que tu pourras te gratter les pieds sans te pencher. Est-ce que tu as besoin que mon compagnon te traduise mes pensées ou tu me donnes tout de suite les points d'accès de ta tanière ? Et ne tarde pas trop ou tu ne pourras plus indiquer aucune direction avec tes mains. Alors que si tu parles maintenant, personne ne saura rien de tes confidences. » Snarl fusille le monstre du regard, en attendant ses réponses.

• intimidation : 1d20+3 donne [14] + 3 = 17

Assistance divine avant mon petit speech.

Modifié par un modérateur mardi 4 décembre 2012 07:31:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

Que Torag soit loué, ils sont vivants ! Pfff, continuons cette comédie ... Snarl pose son marteau et attrape la pierre détachée du mur. Il s'approche nonchalamment du prisonnier, parlant d'un ton menaçant, tressaillant d'une colère contenue :

« Tu n'as pas répondu à toutes mes questions : par exemple, vous êtes combien, là-dessous ? Et par où on arrive, chez toi ? Je veux tous les accès. Je suis sûr que des créatures dans ton genre ont prévu une sortie de secours, comme tu nous en as fait la démonstration, juste avant. Tant pis, il va falloir que je te remette les idées en place. En dégageant le cerveau, peut-être ? Si je t'allonge le cou, ça devrait t'aérer les cellules grises ... » Il soupèse la grosse pierre, puis commence à lui dégager la nuque, comme pour l'y attacher.

Modifié par un modérateur samedi 8 décembre 2012 15:58:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Snarl prend un air mécontent. Puis il se tourne vers les autres compagnons, bien silencieux :
« Dites, vous autres, des questions ? Et vous avez trouvé quelque chose dans la chambre de ce misérable ? »

Il s'adresse ensuite à nouveau à Igor :
« Demande-lui donc où il a eu cette épée. Et où se trouve l'entrée la plus proche pour les souterrains. »

Igor s'exécuta encore une fois et répondit peu de temps après la réponse à son partenaire. « L'épée, il l'a récupéré sur le halfelin fait prisonnier. Apparemment la bande qui a cru pouvoir s'accorder un droit de visite dans les souterrains des kobolds s'est fait doubler si on compte ceux qu'on a éliminé au moulin abandonné et dans les appartements de l'herboriste, on peut dire que ce groupe des Aigles gris est définitivement défait. »

« Quand au passage il se trouve dans une pièce au bout du couloir où l'on se trouve. Une salle sur la gauche... Il me demande ce que l'on compte faire de lui. La question se pose souvenez vous de cette petite corrompue par le mal de la lycanthropie, nous l'avons laissé en vie et elle est revenue plusieurs fois nous attaquer. Je ne pense pas que celui là soit aussi dangereux pour nous mais faut-il prendre le risque ? »

Durim était parti dans la chambre de Gurtlekep et avait manqué de se prendre les pieds dans le piège en passant. Il commença sa fouille mais ne trouva rien de transcendant hormis quelques dagues de lancer de piètre qualité (4) et aussi de petites outils qui devait lui permettre de crocheter les portes du monastère pour les ouvrir et les refermer comme il avait pu faire avec celle de son "appartement".

Durim continua sa fouille en s'attaquant cette fois à la paillasse puante du kobold qu'il déchira, libérant la paille pourrissante et tous ce que la créature avait mis à l'intérieur de la toile pour se la rendre confortable. En faisant cela il remarqua un petit objet bleu scintillant. Lorsqu'il le retrouva dans le méli-mélo il se rendit compte qu'il avait mis la main sur une petite fiole au liquide bleuté, sans doute magique vu la brillance du produit, mais la fiole n'était pas étiquetée...

Durim alla chercher ce qu'il fallait pour ligoter le kobbold et le bâillonner.

Une fois les éléments à disposition, il s'occupa de leur prisonnier pour être sûr qu'il ne s'enfuit pas ni qu'il puisse prévenir ses anciens camarades.

« Voilà, c'est fait ! »

Les aventuriers se dirigèrent vers le bout du couloir. Le kobold avait été saucissonné par Durim et c'était maintenant Snarl qui le tenait en laisse le faisant marcher devant lui. Durim ouvrait toutefois la marche avec Algrim en soutien. Igor avait trouvé la planque comme à son habitude en se mettant au milieu mais il ne semblait pas à l'aise d'avoir le kobold dans le dos et se retournait souvent pour regarder si les nœuds de Durim n'étaient pas près de céder. Pour finir le second frangin à la mèche rousse et à l'air soucieux fermait la marche.

A l'angle du couloir il tombèrent sur deux portes côtes à cotes. L'une d'entre elle était ouverte, d'ailleurs elle était même à terre dans la salle, qui petite s'ouvrait sur une autre sans doute plus grande par un passage vouté. On aurait que ce petit bureau avait été occupé récemment. Le sol était jonché d’os rongés et ça et là, et Algrim aperçut de suite des touffes de fourrure grise. Un vieux bureau en pierre, rayé et fendillé en plusieurs endroits, se trouvait au centre de la petite pièce. La puanteur de la fourrure mouillée pesait lourdement dans l’air.

« Les derniers mouvements des gobelins ont du chasser les créatures qui se trouvaient là et je mettrait ma main à couper si ce n'était pas les loups que nous avons nous aussi repoussé avant d'entrer dans le monastère. » Lança le mage en plaçant sa main sur sa bouche pour ne pas respirer l'odeur des bêtes.

Map

Modifié par un utilisateur vendredi 21 décembre 2012 17:53:33(UTC)  | Raison: Non indiquée

Algrim entra le premier dans la petite pièce se dévoilant une partie de l'autre attenante ou des trous béants dans le plafond laissaient filtrer la faible lumière hivernale dans cette pièce. Une des colonnes de pierre qui soutenaient autrefois le plafond s’était écroulée et ses décombres jonchaient le sol. Une masse épaisse de champignons noirs semblables à ceux vu dans la petite pièce près de l'entrée se cachaient dans un coin de la pièce et libéraient une odeur de terre dans ce lieu, à peine discernable à cause de la puanteur des loups. Gutlekep n'avait pas menti un escalier descendait vers un étage inférieur.

Le bureau était entièrement vide hormis quelques vieux morceaux de parchemin qui ne ressemblaient plus à grand chose avec les assauts du temps. Il y avait aussi une vieille plume qui s'effrita et tomba en miette lorsque le chasseur de prime l'effleura. Le nain se concentra sur les tiroirs, il n'y avait plus que ceux-là qui pouvaient révéler un intérêt, hormis la matière noble en ébénite du bureau. Il n'eut pas longtemps à fouiller ! En effet, un des tiroirs abritait un compartiment secret qu’on pouvait découvrir assez facilement si on s'intéressait d'un peu plus près au meuble.

À l’intérieur, il y avait une hachette qu'Algrim reconnu de suite comme étant de bonne facture, une petite sacoche contenant des pièces en nombre et un livre de prières ouvert à la première page. Le livre était écrit en nain et d'après les premières lignes donnait une description du culte de Droskar. Une courte note à l’intérieur de la couverture disait : « Torag n’est plus digne de notre adoration. Seul Droskar peut nous sauver de l’échec du roi Garbold. »

Igor s'aventura dans le couloir est semblant avoir repéré quelque chose. Celui-ci terminait après plusieurs mètres par un amoncellement de pierre, arrivé au bout il dit aux autres à voix basse : « C'est une ancienne statue naine, vu la toge ce devait être une représentation d'un moine nain. Il n'y a pas d'inscription... Il y a deux portes ouvertes, une nous ramène sur la cour et l'autre sur une pièce complètement effondrée... Je vois des chauves-souris... C'est tout... »

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Modifié par un utilisateur dimanche 23 décembre 2012 11:57:05(UTC)  | Raison: Non indiquée