« Comme l'a dit Gaelan, lorsque les lieux seront un peu plus peuplé les loups s'en iront d'eux même. Nous ne pouvons pas tuer tout ce que nous voyons où entendons, sinon on sera encore là dans 20 ans. Je pense que le plus urgent c'est d'aller voir ce Breeg , pour lui dire notre façon de penser. »

Andreï ne semblait pas dérangé par le lieu, il avait l'habitude des chambrées de futurs épéistes.

La Gerboise était resté silencieux, se faisant encore plus petit que sa taille. Il ne comprenait pas pourquoi la liste des tâches incombant aux explorateurs s’agrandissait de jour en jour.

Restov aurait du envoyer un régiment oui, parce que là, on ne sait plus où donner la tête.

Depuis leur arrivée au comptoir, les individus louches connus ou inconnus se succédaient, les gens en détresse faisaient de même. Le halfling se doutait bien en signant la charte que ce ne serait pas une villégiature, mais il trouvait tout laborieux. Les pièces d’un éventuel puzzle étaient trop nombreuses et sa curiosité pourtant vive avait du mal à imaginer ce qui se tramait dans ses Terres Dérobées.

A force de se poser des questions, il finit par réfléchir à voix haute :
« Mais, j’ai du mal à comprendre, s’il n’y a qu’une seule bande, celle du Seigneur Cerf, quelle est sa motivation ? Que cherchent-ils à établir ? Ils sont capables de compassion, la survie de Milles en témoigne, mais ils sont prêt à voler ou blesser d’autres innocents. Et pourquoi venir au milieu de nulle part, à des lieux de la civilisation ? »

Réalisant qu’il élucubrait sans a propos, il conclut gêné :
« Euh… Oui.. Vivement demain que vous partions à la recherche de quelque chose que nous trouverons ! Encore merci pour ton hospitalité Milles, nous serons bien au chaud ici »

La Gerboise entreprit après d’installer sa couverture le plus confortablement possible dans un coin, il lui faudrait peu d’espace pour être heureux.

Modifié par un utilisateur mercredi 12 mai 2010 01:29:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

Erwanez trouvait bizarre qu'un brigand ait laissé Miles vivant alors que les deux autres voulaient le tuer. Elle ne put s'empêcher de penser à Akiros Ismort. Peut-être était-il devenu un brigand ? Avait-il eu des remords à tuer un innocent sans raison ? Elle fit la description d'Akiros à Miles tout en lui montrant le portrait qui accompagnait la lettre du temple. Son visage était fermé et sombre comme si elle redoutait la réponse qu'allait lui donner Miles. Elle espérait s'être trompée.

« Wow ! Oui, oui, c'est lui. » répondit-il à Erwanez tout en hochant la tête, l'air surpris. « C'est le bandit qui a ordonné aux deux autres de me laisser en vie. »

Puis, suite à la question d'Allister, il se mit à décrire l'homme qu'il avait vu à son réveil, après le départ des trois bandits, celui qui avait refusé de l'aider à part lui montrer la direction du comptoir. Sa description correspondait à celle que les Léveton avaient fait de Breeg Orlivanch. Le barde ne put déceler aucune trace de mensonge ou d'hésitation dans les dires du jeune homme ... ceci dit, il pouvait être en fait un très bon acteur.

Modifié par un utilisateur mercredi 12 mai 2010 16:33:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Aelaendlara haussa les épaules. « S'il accepte de se rendre, il n'y aura pas de problème. Par contre, s'il se défend, il ne sera pas simple de le prendre vivant, surtout s'il est avec d'autres brigands.

Mais on fera notre possible. »

« Par Shélyn, qu'est-ce que c'est encore que ça ? »

Allister s'était figé lorsqu'il vit le pied. Il paraissait qu'encore une fois les occupants de cette forêt avaient fait une victime. Non, ce ne peut être encore un assassinat. Il doit s'agir du corps du pauvre bûcheron à qui la hachette que l'on vient de trouver appartenait. Il aura fait une mauvaise chute. Oui, c'est sûrement ça, un accident... un bête accident... Il faudrait de toute manière essayer de l'identifier. Il s'approcha doucement du corps, tirant son épée de sa ceinture, prêt à réagir au moindre mouvement suspect.

« Méfions-nous ! Que certains d'entre nous restent ici pour couvrir les arrières. C'est peut être un piège. » Erwanez avait presque chuchoté pour parler. Elle prit son arc et encocha une flèche en regardant et en écoutant tout autour d'elle.

La découverte de la hachette réveilla quelque peu Évan. Il l'observa attentivement puis son attention fut détournée par la découverte du corps.

Le halfling essaya de trouver des réponses à cette énigme, préférant laisser aux autres le soin de dégager le corps puisqu'il serait sans doute trop faible pour le faire lui -même.

Il s'attacha à observer le sol et les arbres alentours, puis leva les yeux pour scruter la canopée.



« Aalaendlara ? Tu vois quelque chose de particulier ? » interrogea-t-il curieux.

Aelaendlara s'avança vers la hachette et observa sa position. Contrairement à ce qu'elle avait pu croire dans un premier temps, elle n'avait pas été lancée mais plutôt enchâssée là, un peu comme les bûcherons le faisaient souvent : plutôt que de poser leur hache à terre, ils la plantaient dans un arbre ou dans un bout de bois.

Pendant ce temps, Évan détourna son attention du tas de bois et examina le talus et les hauteurs. Visiblement, les rondins avaient dégringolé la pente ; il était intéressant de voir d'où ils étaient venus. Un peu plus haut, il trouva des cordages attachés à un arbre. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour comprendre qu'il s'était agi d'un piège : les rondins avaient été rassemblés en hauteur et ficelés ensemble, de manière à pouvoir être libérés tous ensemble et envoyés sur un ennemi. En jetant un coup d'oeil dans la direction du cadavre coincé sous les bois, il se dit que le piège semblait avoir fonctionné à merveille.

Il poursuivit cependant son investigation pour savoir ce qui avait bien pu déclencher le piège, et il ne trouva rien : il ne semblait y avoir aucun lien entre l'endroit où la victime se trouvait et l'endroit où les rondins avaient été suspendus. Un peu comme si le piège avait été incomplet, inachevé. Par contre, en observant les cordages de plus près, il vit qu'ils semblaient avoir été rongés, comme par de petites dents.