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L'automne avait succédé à l'été et les Terres Dérobées n'avaient pas été aussi calmes depuis des décennies. De multiples groupes d'aventuriers s'étaient installés dans la région et certains n'hésitaient pas à venir voir Valar et Elorith pour échanger des informations, comparer des trophées et passer de longues soirées à préparer des expéditions autour de barriques de bières à l'auberge du Worm. L'auberge ressemblait d'ailleurs de plus en plus à un musée. Les murs étaient couverts de têtes de monstres empaillées, de griffes et de morceaux de peaux tannées... au plafond, Pioum avait accroché la wyverne et dans l'entrée, un immense hibours avait rejoint ses congénères tombés sous les coups légendaire du guerrier. Les Kamelands et les Narlmarches n'étaient plus un sanctuaire pour les créatures monstrueuses et on commença même à voir des kobolds du clan Sootscale venir trainer en ville pour y commercer ou pour proposer leurs services comme guides. Cependant, pendant cette longue période, Valar ne parvint pas à localiser un cyclope et sa quête pour Méliande resta vaine, à sa plus grande frustration. Le baron Théodric semblait diriger son royaume dans le bon sens... son conseil, quoique bien éloigné du peuple, prenait des décisions sages et profitait des tensions entre le Brévoy et le Rostland pour prendre de plus en plus d'indépendance. Toret avait reçu des informations de la part de ses supérieurs de New Stetven qui laissaient de fortes présomptions d'un début de guerre civile au coeur du Brévoy. La tutelle des Seigneurs Epeistes se faisant de moins en moins sentir, Eudoxia n'allait plus tarder à pouvoir s'affranchir de l'ancienne autorité. De son côté, Jacobus avait enfin pu accueillir sa famille qui venait d'achever à Carasmin un long et dangereux périple à travers le Galt et le sud des Royaumes Fluviaux. Le chasseur s'installa dans son nouveau domaine à une petite heure de marche du Gué de Tatzl et parvint à faire construire un joli petit manoir à l'aide des nains qui semblaient s'installer dans la région sous la houlette de Percy et Elorith. Ce n'était qu'une petite demeure comparée aux standards auxquels était habitué Jacobus, surtout qu'il avait une importante marmaille à héberger, mais il avait bon espoir de pouvoir financer l'extension de sa demeure grâce à l'exploitation du bois que lui avait octroyé Théodric Domitian... Jacobus soupçonnait que les anciennes racines taldoriennes du baron avaient joué en sa faveur et il n'avait de cesse que de remercier son bienfaiteur en lui offrant régulièrement le meilleur gibier. A la fin de l'été, Jacobus organisa ainsi une grande fête sur son domaine, dans la plus pure tradition des festivités d'Oppara. Le maître des lieux avait invité ses compagnons, toute la troupe de Valar, quelques aventuriers installés à Gué de Tatzl, des kobolds, des nains et même Méliande la superbe fée se présenta à la fête en signe d'amitié avec son nouveau voisin (ce que ne manqua pas d'apprécier Valar....). Théodric Domitian était aussi présent et cela lui permit de se remémorer avec plaisir ses anciennes aventures avec ses compagnons, la traque de Darsielle lorsqu'il avait failli mourir stupidement dans les bas-fonds de Bloodove, l'arrivée au comptoir d'Oleg qui était racketé par les bandits du Seigneur Cerf... un temps qui paraissait bien loin à tous. A la fin de la soirée, Théodric demanda à ses anciens amis de le rejoindre dans un petit salon à l'abri des oreilles indiscrètes. Il était accompagné par Miles Brandy et Kesten Garess et quand tout le monde fut confortablement installé, un petit verre de liqueur offert par Jacobus entre les mains, il déroula une grande carte sur la table... Modifié par un utilisateur vendredi 7 juin 2013 21:00:26(UTC)
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La carte représentait la partie orientale des Narlmarches, au delà des frontières que les Seigneurs Epeistes avaient fixés par leur charte lorsqu'ils avaient envoyé Théodric et ses compagnons. Elorith reconnut rapidement la topographie des lieux car elle avait eu l'occasion de voir des cartes des Hauts de Nomens, comme on appelait ces plaines situés sur les contreforts des Levenies, une chaine montagneuse hostile et presque totalement inconnue. Quand tout le monde eut le loisir de bien voir de quoi il s'agissait, Théodric prit la parole.  Théodric
Ce n'est peut-être pas grand chose mais nous devons nous en assurer...
Ce qui est représenté sur cette carte couvre le territoire confié à un groupe similaire au notre il y a deux ans par les Seigneurs Epeistes. Toret et Elorith se rappellent certainement que trois équipes avaient été envoyées pour cartographier puis prendre le contrôle de toute la région comprise entre le sud du Brévoy et le nord des Royaumes Fluviaux.
Tout comme nous, l'expédition orientale a rencontré beaucoup de succès et une cité à été érigée a peu prêt à la même époque que Carasmin sur les berges de la Kiravoy : Varnhold.
Nous n'avons eu que peu de contacts jusqu'à ce printemps où le dégel de la passe a permis l'établissement d'une petite route commerciale régulière grâce aux efforts de Percy.
Rien ne laissait présager ce que nous ne pouvons que constater : depuis cinq semaines, plus aucune caravane n'est arrivée de Varnhold, pas un seul voyageur... et nous avons appris la semaine dernière qu'il en était de même à Restov.
Le général Garess a envoyé des éclaireurs, ils auraient du être de retour il y a déjà plusieurs jours.
La situation mérite qu'on s'y attarde car si quelque chose d'hostile a pris le contrôle de Varnhold, il est évident que cela en fait un avant poste idéal pour s'attaquer à nos frontières et nous aurons tout le mal du monde à repousser une attaque, et encore moins une invasion. Le Rostland est trop occupé à tenir en respect ces félons parvenus de Surtova et nous ne devons compter que sur nous même pour élucider cette histoire.
Et nous devons le faire le plus discrètement possible : il est fort probable que des espions soient déjà à Carasmin pour étudier notre réaction. C'est pour cela que j'ai profité de l'hospitalité de Ser Jacobus pour venir vous parler de cela ici.
Je sais que nos relations ont parfois été tendues, et je ne peux que vous remercier à nouveau infiniment pour les services que vous avez rendu à Eudoxia, mais vous êtes les seules personnes en qui j'ai suffisamment confiance pour cette mission.
Bien entendu, ce que vous découvrirez là bas devra m'être rapporté au plus vite... si c'est une menace, il faudra bien entendu la neutraliser et je sais que vous saurez faire preuve de toute l'initiative et du courage qui seront nécessaires pour la réussite de cette entreprise.
Le général Garess me garantit que la passe de Varnhold devrait encore être praticable pendant huit semaines, à vous de vous organiser.
Pour finir... si vous menez cette mission à bien, la dette d'Eudoxia envers vous sera encore plus grande qu'elle ne l'est actuellement. Aussi Ser Brandy ici présent sera témoin qu'à votre retour, le village de Gué de Tatzl et la totalité des terres comprises entre le bourbier de Garum et la mare de Méliande seront placées sous votre autorité en reconnaissance de vos actions.
Si vous avez des questions, je pourrai essayer d'y répondre... mais je ne vous cache pas que je crois vous avoir dit tout ce que je savais à ce sujet. »Je vous laisse prendre connaissance de tout ça, faire vos level up tranquille, les achats... et on repart sur un rythme tranquille quand tout le monde est prêt.
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 Valar
Valar hésitait entre le défi franc ou le défi modéré. Il n'aimait pas ce dirigeant et ce qu'il c'était passé avec Forik... il ne le digérait jamais... Il promettait des terres comme on donnerait une friandise à un chien pour l'apprivoiser. Le guerrier préféra serrer les dents et penser à autre chose laissant ses compagnons parler à sa place.
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Le silence qui s'installa après le discours de Théodric finit par mettre mal à l'aise même Toret. Elorith faisait mine d'étudier la carte avec Ornon tandis que Jacobus et Valar semblaient attendre que les compagnons de la première heure du baron prennent la parole. Ce fut finalement Domitian qui soupira.... Théodric
J'ai entendu vos exploits, et le peuple d'Eudoxia vous tient en haute estime pour avoir rendu cette région moins inhospitalière. Vous pourriez honorablement décider que la baronnie a déjà une dette envers vous... peut-être même une dette de sang en ce qui vous concerne, Valar.
Mais si vous ne le faites pas pour moi, ou pour la gloire... faites le au moins pour ceux qui sont installés ici.
Pour ce que j'en sais, il n'y a finalement peut-être pas de raison de s'inquiéter et Varnhold a peut-être tout simplement décidé de prendre son autonomie et de ne plus communiquer avec ses voisins. Mais si ces terres sont tombées sous le joug d'une menace inconnue, il est évident que nous serons sa prochaine cible et nous devons nous préparer à l'affronter du mieux que nous pourrons.
Je vous laisse cette carte... faites moi savoir d'ici quelques jours si ma proposition vous intéresse... »Théodric quitta la pièce confortable où Jacobus avait installé ses amis... aussitôt, l'ambiance se détendit. Vous pouvez me faire les tests suivants :
Connaissances (Locales) (Noblesse) (Géographie) (Histoire) pour éventuellement avoir quelques infos.
Atteindre Varnhold par la passe vous prendra plusieurs jours et la route la plus rapide vous oblige à remonter jusqu'à Olegton (1 journée par la route) puis à emprunter le Rost, la piste qui longe le sud du Brévoy et qui relie Restov à la Numérie. Il vous faudra deux bonnes journées pour atteindre Fort Serenko (repère A sur la carte, en haut à gauche), un avant-poste au nord des Levenies.
C'est une route que vous avez déjà pris à maintes reprises, pour aller à Restov faire des achats par exemple.
Ensuite c'est l'inconnu et vous aurez le choix de la route pour rejoindre Varnhold...
Bien entendu, ceci est la suggestion la plus rapide et rien ne vous empêche de prendre un autre chemin à travers les Kamelands que vous connaissez maintenant assez bien.
Pour la suite de la partie, je considère
- que vous vous déplacez normalement sans explorer les hexagones que vous traversez, sauf si vous me dites que vous décidez de prendre du temps pour le faire.
- que vous prenez les tours de garde habituels, à savoir Ornon, Toret, Valar, Jacobus puis Elorith, deux heures chacun.
- je ne compte plus les munitions et autres rations... seules les objets à charge magique devront tout de même être suivis.
- Vous êtes désormais tous équipés aux frais de la baronnie avec cheval de guerre et selle de combat (Equitation +2 en situation de baston) et chacun de vous a, en plus, un cheval de bât pour porter l'équipement et la nourriture nécessaire au voyage. Vous avez donc largement de quoi faire.
Je vous laisse finir de vous équiper, de faire vos achats et de mettre à jour vos fiches. Ensuite il faudra décider de la route que vous prenez.
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 Ornon Grysiel
Ornon avait écouté d'une oreille distraite le discours de Théodric qui n'avait d'évidence pas le même charisme que son père. Il semblait bon gestionnaire et la cité de Carasmin se développait de belle manière, mais bon... Ca n'en faisait pas pour autant un grand seigneur ou un chef de clan. Ces humains sont si... jeunes...Son départ soudain le prit toutefois par surprise. Voyons, Théodric, Domitian Père n'aurait jamais baissé la tête sur un défi silencieux. Secouant la tête, il se pencha sur la carte, faisant appel à ses connaissances sur cette nouvelle région. « Je me demandais... Si le capitaine Garess est coincé à cette passe, notre aide peut s'avérer urgente. J'estime cet humain et ses soldats, sa perte serait regrettable pour Eudoxia. Le chemin le plus court semble être plein sud depuis le fort Serenko.
Ca nous donnerait l'occasion de jeter un oeil sur cette indication de la carte... Crooked Falls... »- Connaissances (Noblesse) : 1d20+11 donne [12] + 11 = 23
- Connaissances (Géographie) : 1d20+11 donne [5] + 11 = 16
- Connaissances (Histoire) : 1d20+9 donne [19] + 9 = 28
Modifié par un utilisateur vendredi 14 juin 2013 11:53:21(UTC)
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 Toret
Toret ne pouvait pas se résigner à rester en froid avec Théodric mais ses compagnons semblaient avoir la rancune tenace. Il avala d'un trait l'alcool offert généreusement par Jacobus, puis jeta rapidement un oeil sur la carte en écoutant Ornon. - Connaissance Locale : 1d20+3 donne [11] + 3 = 14
- Connaissance Histoire : 1d20+7 donne [19] + 7 = 26
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Toret et Ornon firent part à leurs compagnons des informations dont ils se souvenaient sur les Hauts de Nomens. La ville de Varnold avait, comme vous l'avait dit Théodric, été fondé par le troisième groupe des explorateurs mandatés par les Seigneurs Epeistes deux ans auparavant : une troupe de mercenaires baptisée l'ost de Varnling d'après ce que savait Toret, placée sous les ordres de Maégar Varn. A ce nom, Ornon leva un sourcil... le mage avait bien connu un Sandroth Varn, mais ce dernier était mort il y avait bien longtemps. C'était un vieil aristocrate brévien, d'origine issienne, dont la famille était sur le déclin. Maégar était probablement l'un de ses petits fils et si les seigneurs épéistes lui avait confié une charte, il y avait fort à parier que cet homme était dans une situation similaire à celle de Theodric Domitian : un jeune noble n'ayant que peu d'espoir d'hériter des terres familiales et bien décidé à fonder son propre domaine. Historiquement, Ornon et Toret étaient d'accord sur l'essentiel : les Lévenies marquèrent longtemps la frontière entre les territoires centaures, à l'est, et les plaines de Kame occupées par les barbares à l'ouest. Bien avant l'unification du Brévoy et l'épopée taldorienne avortée dans les Terres Dérobées, la région fut le théâtre d'affrontements violents entre les deux peuples et aujourd'hui, si les barbares ont disparu ou se sont intégrés aux populations des royaumes fluviaux, il reste encore quelques tribus de centaures affaiblies et à peine civilisées installées sur leurs terres ancestrales. Ornon évoqua même l'idée commune qui disait que ces centaures s'appelaient eux mêmes Nomens et avaient ainsi donné leur nom à la région sauvage s'étendant entre les Lévenies et la Iobarie, loin à l'est des marais de Dunsward. Puis Ornon expliqua ce qu'il savait des divers endroits indiqués sur la carte de Théodric : Crooked Falls se référait à des chutes d'eau impressionnantes, et difficiles à franchir, là ou la Shrike se gonflait des eaux de la rivière Crooked, venue des Lévénies. Ce n'était pas le lieu idéal pour franchir la Shrike mais c'était certainement le plus rapide quand on cherchait à atteindre la Passe de Varnhold car il n'y avait pas de gué plus méridional sur la Crooked. Plus au sud, le pic du Talon était réputé pour être l'un des points de repère de la région grâce à la tour en ruine qui coiffait son sommet. Ornon n'en savait pas beaucoup plus si ce n'est que la tour datait de l'époque des barbares et qu'il n'en restait plus grand chose. Entre les chutes de la Crooked et le pic du Talon se trouvait la Passe de Varnhold, une trouée montagneuse parfaitement située stratégiquement et facile à défendre. Les récits de batailles à cet endroit, impliquant barbares et centaures mais aussi orcs, nains, gobelins et même dragons abondaient dans les récits anciens. Cependant Ornon était le premier à reconnaître que nombre de ces récits devaient être considérés comme des légendes romanesques plutôt que comme des chroniques dignes d'intérêt. Apparemment, Maégar Varn avait décidé de construire sa ville principale à l'est de la passe, pour bénéficier de l'abri des Lévenies et des flots de la Kiravoy, une rivière tranquille et assez large pour accueillir des barges commerciales. C'était tout ce que Toret et Ornon pouvaient apprendre à leurs camarades mais la nuit était fort avancée lorsqu'ils eurent finir de parler. Modifié par un utilisateur samedi 15 juin 2013 15:14:10(UTC)
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 Jacobus
Quelques semaines plus tôt, l’arrivée de la petite famille de Jacobus fit grand bruit dans la baronnie. Faut dire qu’au Gué, même les plus perspicaces des commères locales – et elles étaient nombreuses – n’arrivaient toujours pas à se mettre d’accord sur le nombre exacte de rejetons de cette famille là. Pourtant, les Jacobins – comme on vint à les appeler tant le doute subsistait aussi sur le patronyme du chasseur - étaient du genre remarquable. Ils tenaient tous de par leur mère, une improbable chevelure d’un roux éclatant comme on en trouvait rarement aussi au sud de l’Avistan. Garçons comme filles portaient tous les cheveux longs et ébouriffés au point qu’on peinait à reconnaitre le genre de ceux que l’on croisait. En plus, il semblait tous avoir le même âge. Bien sur, il y en avait des plus petits que d’autres, mais les voisins soupçonnaient plusieurs pairs de jumeaux parmi eux, voir bien pire. En plus, tous regorgeaient d’une énergie rare… On plaignait leur pauvre mère. Cette dernière s’appelait Dasha. C’était une femme grande et sèche. Au village, on la trouvait un peu austère voir éteinte ; là aussi les avis divergeaient. Elle était peut-être tout simplement étrangement calme comparée à sa nombreuse descendance. Les Jacobins avaient débarqués avec une petite douzaine de domestiques, ce qui semblait un stricte minimum pour s’occuper de cette légion infernale. La moitié d’entre eux étaient de solides nourrices et trois d’entre elles semblaient entièrement dédiées au dressage des terribles quadruplés de la famille… Quatre diables roux de 7ans déjà coupable d’une bonne vingtaine de crise de nerfs de villageois et de la moitié des plaintes portées à la connaissance du bourgmestre depuis leurs arrivés en ville. Mais si la vie du Gué avait été transformée par l’arrivée de cette fratrie, tout n’était finalement pas aussi négatif que ça. Rapidement, tous les gamins du coin en âge de marcher et pas encore assez âgé pour rejoindre leurs parents aux champs, avaient fini par se donner rendez-vous au manoir dés le levé du jour. Les nourrices – qui n’étaient pas à deux douzaines de garnements près – les accueillir assez vite à bras ouverts, et bientôt, tous ceux qui le voulaient participèrent aux repas du midi des Jacobins et aux classes que les percepteurs débordés essayaient de leur donner. Et puis le village découvrit Nitouche… Nitouche arriva au gué quelques semaines après ses frères et sœurs, fermement escortée par un vieil écuyer de feu sire le père de Jacobus. Nitouche était l’aînée de la famille. Elle avait tout juste 16 ans, la rousseur éclatante de sa famille et des formes et une sensualité à faire se pâmer un sacristain de Pharasma. D’après les rumeurs qui ne manquaient pas de déjà circuler à son sujet, la donzelle avait quitté le foyer familial, âgée d’à peine 14 ans, pour suivre une bande de vauriens Varisien farouchement engagée dans les troubles politiques qui secouaient le Galt. Elle aurait alors traversé de nombreux pays en compagnie de sa bande de ménestrels errants avant d’être retrouvé par le vieil écuyer de la famille et ramené de force auprès de ses parents. En à peine trois semaine, on imputait déjà à la demoiselle une bonne demi douzaine de chagrin amoureux et presque autant de supposé dépucelage de jeunes galants de la région. Mais vous savez comment sont les rumeurs… D’ailleurs, le dernier qui s’étaient vantés de l’avoir couché dans son lit vient d’être tout juste retrouvé les roustons remontés d’un coup de genoux jusqu’aux trognons et pleure en ce moment même dans les bras de sa mère sur ce coup dur donné à sa virilité. Au milieu de tout cela, Jacobus semblait comme un étranger entouré d’une foule hostile. Il semblait tout simplement pas du tout à sa place. Bien sur, son éducation lui permettait de parfaitement donner le change et il s’était avéré un hôte prévenant et remarquable durant toute cette folle soirée. Mais pour ceux qui commençaient à le connaître un peu, comme c’était le cas de ses compagnons d’aventures, il était clair que même s’il semblait aimer profondément sa turbulente famille, ce n’était que lorsqu’il battait les terres sauvages son arc à la main, que le chasseur se sentait vraiment bien. Lors de l’entrevue avec le Baron, il avait justement ce regard qui en disait long sur son désir de trouver une excuse pour partir en chasse. Machinalement, pendant le discours de Theodrik, il avait décroché son cher arc de son présentoir pour refaire les bandelettes de ses poignées, comme il le faisait si souvent lors des veillées de leurs dernières aventures. Nuls doutes que s’il y avait quelqu’un de mûr pour partir sur le champ à l’aventure suite à la proposition du Baron, c’était bien le chasseur. Mais l’examen de son arc, qu’il faisait d’ordinaire machinalement l’accapara soudain… C’est sans doute pour cela que Jacobus ne se rendit même pas compte du départ du Baron… On avait touché à son arc… « Heu... Quoi! La passe de Varnhold vous dîtes ? » | Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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Valar
Valar n'était pas mécontent du départ de Théodric cet homme ne savait que se pavaner dans son château et diriger de sa tour d'ivoire. Le guerrier considérait qu'il avait fait bien plus en l'honneur de Forik avec ses trophées pour rassurer la population et la protéger que ce noble de bas étages. Il reprit une lampée de sa bière en regardant la carte. Il ne connaissait pas la région la seule chose qu'il avait compris c'est qu'il fallait aller vite visiblement. « Faut aller au plus court c'est ça ? »Y avait peut être des cyclopes dans ces régions...pensa t'-il. Modifié par un utilisateur lundi 17 juin 2013 08:17:07(UTC)
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 Elorith
Elorith avait écouté très attentivement le baron, avait hoché la tête de temps à autre, mais sans jamais prendre la parole. Même si elle avait prit part juste avant cela aux conversations remémorant les bons souvenirs du passé, maintenant que les choses devenaient très sérieuses, elle ne se permit pas de partager ses réflexions avec le baron. Ce dernier leur faisait certes confiance - c'est surtout qu'indéniablement il n'avait pas le choix que de reconnaître qu'ils étaient les aventuriers les plus compétents de la baronnie- mais elle n'oubliait pas qu'il les avait lâchement abandonné pour tenter de s'accaparer seul la gloire du pouvoir, n'ayant probablement pas compris que l'ambition du groupe était ailleurs... Le baron parti, Elorith observa attentivement la carte qu'il leur avait laissée. Elle avait eu l'occasion d'entendre parler de cette région et elle savait qu'un des trois autres groupes envoyés à la même époque qu'eux-même était chargé de cette région. « Il faudrait que j'en parle à notre ami Percy, il saurait peut-être nous en apprendre plus... »Elle sortit son calepin qui recueillait l'ensemble de ses observations depuis son arrivée sur ces terres, et rechercha les notes à ce sujet... « Ce Maegar Varn... J'avais entendu dire que de leur côté, les affaires prospéraient aussi et que leur mission avait été aussi bien conduite que la nôtre ici...
Mais dites-moi Ornon, vous paraissez septique quant aux histoires concernant les Tors de Levenie...
Je me souviens avoir pu lire des récits absolument très sérieux sur cette région, et je ne suis pas certaine que ces légendes, comme vous dites, ne soient fondées...
Des massifs rocheux renfermant de nombreuses crevasses, des grottes, des cavernes et un vaste réseau de galeries souterraines... J'ai même lu que de magnifiques salles antiques aux trésors oubliés y seraient cachées... gardées par des vigiles de pierre et même des dragons... »Le visage de la demi-elfe commençait à s'éclairer à l'évocation de tels endroits à explorer... « Cependant cette mission me parait bien plus grave qu'il ne peut y paraître...
Je ne démords pas qu'un jour ou l'autre nous serons face à une menace venue des temps antiques, du temps des fées venues de l'autre plan...
Nous n'avons de cesse d'en avoir des indices: les fées rencontrées avec notre ami druide Cemendur, leur disparition, l'histoire tragique de la licorne, et encore à présent ce collier de boules de feu du quatrième cercle...
Bon, ceci dit, nous n'allons pas rester à nous croiser les bras, n'est-ce pas?
Mais au fait, ne vous avais-je pas dis que j'avais reçu un courrier de mon ami druide Seldur...?? Ha non, bon, et bien je ne vous en dis pas plus alors, excusez-moi, nous verrons cela plus tard. »Puis elle avait ajouté à l'attention du guerrier: « Mais par contre, non, je n'ai pas lu quelconque indice sur la présence de cyclope par là... »En fin de soirée, elle avait rejoint Ornon pour lui demander des éclaircissements sur le collier qu'elle avait mentionné un peu avant: « Dites-moi mon ami, vous nous aviez parlé de ce collier de feu du quatrième cercle...
Je me souviens avoir entendu parlé des sphères de Dernad du monde des fées... L'histoire de la quête de l'Orbe, du cinquième Orbe à détruire... Tout cela a-t-il avoir ensemble, à votre connaissance? »- Connaissances locales : 1d20+12 donne [16] + 12 = 28
Modifié par un utilisateur dimanche 23 juin 2013 21:46:36(UTC)
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Valar
Valar se gratta son crâne rasé en entendant toutes les choses que disait Elorith. Il n'y comprenait pas grand chose à vrai dire le monde des fées ? Elles vivaient pas dans la forêt ? Voilà qu'elle venait lui chercher des noises avec les cyclopes. Elle n'allait pas regretter d'en parler...souri Valar. « On aurait pu demander à Tyressia et à Méliande tes machins sur les fées mais maintenant on doit partir.
J'ai lu qu'en buvant beaucoup, qu'on pouvait en voir dans la bière moi des cyclopes...ou bien dans le vin...je sais plus trop... »Modifié par un utilisateur lundi 17 juin 2013 12:29:18(UTC)
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Ornon réfléchit quelques minutes puis avoua à Elorith que l'appellation de "Quatrième Cercle" était une convention habituelle chez les magiciens pour désigner des objets pouvant posséder des niveaux de puissance diverses... mais il ne voyait pas du tout si cela pouvait avoir un rapport avec les sphères féériques dont parlait la demi-elfe.
Elorith connaissait en revanche quelques éléments supplémentaires sur les Hauts de Nomens, des informations glanées auprès des marchands et des voyageurs qu'elle avait pu escorter ces derniers mois, et qui prenaient une autre dimension maintenant que le groupe envisageait de se rendre là bas.
Parmi les informations les plus importante, celle qui lui revenait en premier était la rumeur persistante et probablement exacte, qu'une tribu de spriggans hors la loi rodait dans la région au sud de la passe de Varhold. Lâches et vicieux, ces petits humanoides se tenaient à l'écart des troupes armées et organisées mais n'hésitaient jamais à s'en prendre à des voyageurs isolés.
Quand Toret demanda à Elorith ce qu'elle entendait par spriggan, la roublarde lui raconta ce qu'elle avait pu apprendre à ce sujet. C'était encore un histoire en relation avec les fées et leur exil dans le royaume des mortels...
« Quand les premiers gnomes ont traversé la frontière entre les lointains territoires des fées et le royaume des mortels, certains d’entre eux ont trouvé le plan Matériel si étrange et terrifiant qu’ils ont perdu leur capacité à ressentir de la joie. Ces individus sinistres qui ne percevaient que les menaces de ce nouveau monde et aucune de ses merveilles se sont résolus à y survivre, quel qu’en soit le coût.
Leurs facultés magiques innées se sont adaptées à cet objectif en modifiant tant leur esprit que leur corps au fil des générations, jusqu’à ce qu’ils deviennent les créatures connues sous le nom de spriggans. Ces pauvres êtres pour qui des mots comme « l’amour », « le bonheur » ou « la beauté » n’ont aucune signification mènent des existences emplies de violence et de méchanceté. En matière d’émotions positives, le mieux qu’ils puissent ressentir est une sorte de satisfaction muette qui les gagne quand ils font souffrir une autre créature. Les spriggans ressemblent à des gnomes hideux, d’apparence étrange et sauvage. La plupart d’entre eux sont élancés et décharnés. . »
Mais il semblait impossible à Elorith que ces spriggans aient pu causer le moindre tort à une cité organisée comme Varnhold, fortifiée et protégée par des mercenaires aguerris.
Elorith avait aussi entendu parler de tertres funéraires centaures à quelques lieux au sud de Restov... ces tombeaux avaient été pillés depuis longtemps d'après ce qu'elle savait. Mais les centaures sauvages qui vivaient dans les plaines vénéraient toujours ces lieux.
Pour finir, la demi elfe désigna l'étrange lac qui s'étendait à l'ouest des Lévénies.
« Il s'agit du lac de la Marche Argentée... on raconte qu'il fut creusée par l'empreinte d'un wyrm géant au cours de l'âge des ténèbres... mais j'ai entendu d'étranges histoire pas plus tard que le mois dernier. Un petit groupe d'explorateur avait installé un bivouac sur la berge nord et ils ont été pris à parti par des humanoïdes entièrement fait de boue. J'ai immédiatement pensé à des golems, mais apparemment, c'était encore autre chose. Plus rapide...
Le groupe s'est enfui en laissant derrière lui chevaux et matériel... quand ils sont revenus, tout avait disparu. Il faudra se méfier si on va roder autour du lac. »
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Toret
N'est-ce pas Ornon »Elorith avait éveillé la curiosité du prêtre. Quelles merveilleuses créatures pouvaient donc être ces spriggans. « Valar, sinous rencontrons ces gnomes maléfiques dont nous parle Elorith, pourriez-vous m'en laisser un ou deux que je puisse les étudier de prêt.
S'ils viennent effectivement d'un autre plan cela pourrait grandement enrichir ma culture personnelle.
Et peut-être trouverai-je quelques facultés magiques à leur sang et viscères. »
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Valar
Valar leva un sourcil était-ce une blague du prêtre où une bizarrerie ? « Qu'est-ce que tu dis Toret ? Étudiez leurs viscères ? C'est quoi cette nouvelle occupation ? »
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Elorith
Elorith sourit au prêtre qui paraissait de si bonne humeur! « Que pensez-vous donc pouvoir faire avec leur viscères?? Vos éveillez notre curiosité Toret! »Modifié par un utilisateur mardi 18 juin 2013 21:33:22(UTC)
| Raison: Non indiquée
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Toret
Toret se mit à rougir plus que de raisons. « Hum ... je disais simplement que j'ai étudié pleinement la confection de potions ces derniers temps et peut-être que des morceaux tels que sang, viscères, oeil ou je ne sais pas moi poil par exemple, pourrait nous donner des potions dont nous n'imaginons pas encore les qualités magiques.
Désolé de vous avoir choqué avec ce terme peut-être inadéquat.
Ce sont surement toutes nos récentes aventures qui m'ont tout chamboulé, il va surement falloir que j'aille faire pénitence.
»
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Valar
Valar gronda le prêtre à la manière d'un père attrapant son fils : « Attention Toret sinon je fais prévenir ton temple de tes idées bizarres et tu t'expliqueras avec eux pour savoir si c'est dans les préceptes de ta déesse...
Bon c'est décidé on y va alors ? Moi je suis prêt j'ai juste à prendre mon sac à l'étage dans ma chambre. Pioum me fait même plus payer tant il est content de ce qu'est devenu son commerce. Aller on traine pas je dois ramener de nouveaux trophées pour garder mon statut de maître ici. J'ai de la concurrence maintenant ! »
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Jacobus
Mais je serai près des demain.
Où allons-nous déjà ? » Non, pas la peine de tout réexpliquer en RP au chasseur, mais Jacobus avait visiblement la tête ailleurs en cette fin de soirée.
Sur ce, il va affronter son épouse et il sera prêt à partir avec vous des le petit jour… …/… Un peu plus tard  Nitouche
Modifié par un utilisateur mercredi 19 juin 2013 22:03:40(UTC)
| Raison: Non indiquée | Dude aka Capitaine Ti Krinit Papa, le Grand Neveu Jacobus et l'abominable Bukari |
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Il n'avait fallu que quelques jours à toute l'équipe pour se préparer. Le plus long avait été de faire accepter à l'épouse de Jacobus : 1- que son mari repartait en campagne 2- qu'il emmenait avec lui son ainée. Même Valar avait été sollicité pour apporter des arguments à base de : " ça apprend la vie" ou de " de nos jours, une jeune fille doit être capable de débiter un ours dans le sens de la hauteur avec une épée batarde émoussée" mais c'est finalement Toret qui avait eu raison de la résistance de la matrone. Le débat s'était achevé sur un  M'dame Jacobus
Frater Toret, je vous confie la santé physique et spirituelle de ma fille au milieu de ces contrées hostiles pleines de dangers pour le corps et l'âme. J'ose espérer qu'après plusieurs semaines en votre sainte proximité, elle aura oublié ses lubies, ses varisiens voleurs de poules et qu'elle sera pour de bon décidée à s'occuper de fonder une famille digne de ce nom avec un de ces riches négociants qui n'attendent que ça à Carasmin. »Elorith avait aussi passé quelques jours avec Ornon pour faire enchanter son arbalète et les résultats étaient spectaculaires. Une semaine plus tard, un convoi de chevaux chargés quitta le Gué de Tatzl au petit matin... Nitouche faisait une mauvaise trogne, juste pour le principe, mais Jacobus avait déjà remarqué qu'elle s'était employée à subtilement dérégler les éperons d'Ornon. Le mage ne s'était pas encore rendu compte de l'entourloupe et montait maladroitement son cheval en essayant de conserver son équilibre. Devant, Elorith et Valar prirent la direction de l'est... Plusieurs jours plus tard, la petite compagnie avait trouvé son rythme, entre chevauchée rapide, bivouacs animés et confortables et les interminables disputes entre Jacobus et sa fille qui le menait par le bout du nez... Un matin, Valar s'approcha de Toret et lui glissa à l'oreille. Valar
Un sort d'Immobilisation plus tard, et après une savante explication de la part de Toret planté devant Nitouche paralysée, le problème fut réglé et la jeune fille se fit un peu plus tranquille. Ou en tout cas plus discrète. Puis, enfin, tandis que les montagnes des Lévenies n'avaient jamais été aussi proches, la terre ocre des Kamelands fit place à une piste rocailleuse qui commença à s'élever entre deux immenses falaises. Le ciel se couvrait comme si un orage allait éclater et, au loin, Elorith percevait déjà le roulement sourd du tonnerre. Le soleil allait se coucher lorsque le groupe arriva au seuil de la passe de Varnhold. La route jusqu'ici avait été tranquille mais chacun était conscient qu'ils arrivaient aux frontières des terres qu'ils connaissaient désormais assez bien. Une cascade dévalait depuis le haut de la falaise sud et l'horizon se couvrait. Aussi Valar et Elorith décidèrent t'il de s'établir non loin de la petite rivière qui serpentait le long de la piste. Il fallait refaire les réserves d'eau douce et prendre un peu de repos avant le lendemain. D'après la carte que leur avait confié Théodric, Varnhold serait en vue le lendemain en fin d'après midi et il fallait se préparer à toute éventualité. Charles installa la confortable tente, Valar s'occupa des chevaux avec l'aide de Nitouche, tandis que les autres explorèrent les environs proches pour débusquer une éventuelle menace cachée. Mais il n'y avait rien d'alarmant, aussi tout le monde finit-il par se rassembler dans la tente quand la pluie, diluvienne, commença à tomber.... Charles avait, comme à son habitude, préparé un succulent repas, ce qui fit dire une nouvelle fois à Valar que ce genre de confort les ramollissait. Le repas touchait à sa fin lorsqu'une faible lueur perça le rideau de pluie et attira immédiatement l'intention de Toret qui méditait à l'abri sous le auvent de la tente. Il appela ses compagnons mais le temps que ces derniers sortent de la tente, une silhouette voutée était sortie du couvert des arbres. Elle semblait porter dans sa main une pierre précieuse opalescente qui irradiait une lumière faible mais suffisante pour sculpter la silhouette parcheminée. La créature resta quelques instants à une vingtaine de mètres de la tente, dans l'obscurité, attendant que tous l'ait vue puis elle fit un pas chancelant, puis un autre. On aurait dit une vieille femme bossue, malingre et habillée de haillons... sa démarche faisait penser à une aveugle mal assurée. Elle s'arrêta... puis parla d'une voix de crécelle qui peinait à couvrir le bruit de la pluie.  Silhouette
Je vous conseille de décamper si vous tenez à la vie. Ce ne sont ni vos épées ni vos sortilèges de marchands de foire qui vous préserveront, comme je l'ai déjà dit à ceux qui sont venus ici et qui n'ont pas écouté la vieille folle.
Prenez vos montures, et retournez d'où vous venez... », acheva t'elle dans un souffle. Modifié par un utilisateur dimanche 23 juin 2013 19:42:17(UTC)
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Valar
Valar ne voulait pas de cette gêneuse de gamine qui croyait tout savoir et faisait sa belle. Elle avait beau être bien roulée, elle n'avait dû voir le loup que de ses frères malgré tout le mal qu'elle se donnait pour en faire croire le contraire. Plus on en parlait... Le pire c'est que Jacobus c'était mit dans le crâne de la pendre jurant qu'elle serait utile. Mon derrière ouais... Elle braillait autant qu'une demi-compagnie de mercenaires ivres. Heureusement qu'elle fut calmée en chemin car Valar avait déjà son idée pour l'attacher et la bâillonner jusqu'à leur retour à Carasmin que la gamine serait devenue soeur du silence. Le soir la ménagerie établissait son camp et le guerrier faisait le nécessaire pour que tour de garde soit organisé. Il vaillait à ne jamais faire le sien avec la Nitouche ou ça non ! Elorith était un choix plus acceptable pour ses yeux et ses oreilles. Le soir alors qu'ils touchaient à leur but et allaient voir ce qui était arrivé à la ville voilà qu'un intrus venait se présenter à eux. Valar ne savait guère si c'était un ennemi qui faisait une entrée en scène ou un gars du cru survivant qui venait à leur rencontre pour lui dire de faire demi-tour... « Salut,
A qui on a l'honneur ? Pourquoi ne pas approcher et parler à visage découvert vu que vous s'en avez à dire ? »Modifié par un utilisateur dimanche 23 juin 2013 19:14:01(UTC)
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