e coup d'Elzékiel, même si dépourvu de puissance, fut précis, et arracha un cri et du sang à l'ennemi des Héros de Heldren.





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rtog brandit son arme et l'abattit sur son adversaire. L'espadon trancha le méphite en deux. Les morceaux n'eurent pas le temps de toucher le sol qu'ils s'étaient déjà volatilisés, comme happés dans une autre dimension. Ne restaient plus que le souffle haletant des combattants, le bruit du vent, celui du cours d'eau et le froid, ce terrible froid qui s'en prenait aux aventuriers depuis désormais plusieurs jours.

Chacun pouvait à loisir jauger les forces restantes des autres et imaginer ce qu'Izoze leur aurait préparé pour leur prochaine "entrevue". Ils auraient besoin d'une bonne nuit de repos, car cette perspective était à glacer les sangs.

Note : je dirais en effet que tous les modificateurs se multiplient, mais ça ne change rien là.
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Modifié par un utilisateur samedi 23 novembre 2013 01:18:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Kalt souffla lorsque le méphite s'évanouit sous les coups d'Ortog. Il s'appuya contre un mur, le combat avait duré longtemps, et cela faisait longtemps qu'il n'avait pas utilisé ses compétences dans un contexte aussi ... agité. Il s'épongea le front avec un petit mouchoir gris quadrillé de blanc, ce qui lui arracha une grimace de douleur. Il était bien amoché, une pensée douce-amer lui traversa l'esprit, il était ironique que son protecteur lui permette de guérir les plaies des autres, mais pas les siennes.

Snjòr restait à l'abri dans la capuche de Kalt, elle huma l'air à la recherche d'un danger quelconque, puis se lova plus profondément, jetant de temps à autre un coup d’œil inquiet aux alentours.

Il se dirigea vers Ortog, et lui administra à son tour une guérison.

Kalt lança :

« Ce méphite était une créature convoquée par Izoze, il est probable qu'elle soit retournée dans son plan d'existence (il agita la main droite dans un geste étrange). »

Il sourit à la remarque d'Ortog, et lui exposa ses limites :

«  Mes pouvoirs sont limités. Ils entrent en résonance avec la force interne de chaque personne, de façon à ce que je ne puisse soigner chacun qu'une seule fois par jour. Enfin, "retourner à un état où ses blessures n'ont pas eut lieu" serait plus exact (il se lissa la moustache) Je pourrais soigner Golarion tout entier en une journée si on m'en donnait le temps, mais il m'est impossible de soigner deux fois la même personne tant que sa propre essence ne s'est pas régénérée.

Et cette forme de guérison ne marche pas sur moi, nos traditions familiales sont particulièrement ... altruistes (il émit un bref ricanement désabusé). »

« Donc la créature que nous venons d’abattre n'était pas réellement là. » Malgré sa jeunesse variée et mouvementée, Ortog ne savait pas grand chose de ce qui touchait à la magie. Aussi accepta-t-il les explications du nain sans trop les comprendre. Cependant, il avait saisi que leur ennemie pouvait faire appel à du renfort qui, une fois mort, ne diminuait en rien ses troupes. La prochaine fois, il focalisera ses actions sur cette Izoze.

La proposition du prêtre ne plaisait pas au paladin. « Non, nous n'allons pas la poursuivre. Nous devions dormir ici sachant parfaitement qu'on avait peu de chances de ne pas être observés. Donc rien n'a changé si ce n'est que trois fées ne sont plus. C'est plutôt positif. Donc, s'il vous reste de quoi soigner les blessés, faites le. Je peux moi aussi accorder une autre fois la bénédiction d'Iomedae. »

Tout en discutant, il récupéra son arc. « Au fait, sachant que nous sommes assez peu équipés pour lutter contre des adversaires volants et vu que tous ceux rencontrés volent, il va nous falloir mener les combats autant que possible dans des endroits bas de plafond. »


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Arc en P7.

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Modifié par un utilisateur dimanche 24 novembre 2013 20:40:42(UTC)  | Raison: Non indiquée

es Héros de Heldren finirent ce qu'ils avaient commencé à entreprendre : préparer l'écurie afin qu'elle soit à même de les accueillir pendant la nuit. Les chevaux étaient agités mais se calmèrent peu à peu. Il y avait suffisamment de bois pour tenir toute la nuit, mais il faudrait aménager une ouverture afin de laisser la fumée s'échapper de l'endroit.

L'heure était aux soins et à la préparation de la nuit ainsi que du jour prochain. La nuit était tombée et seule le bruit de la Poutre se faisait entendre.

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Le prêtre ayant fait tout ce qu'il pouvait pour l'heure, Ortog essaya d'aider le nain de son mieux. « J'imagine que Delwin finira les soins au matin. »

Ensuite, le paladin s'occupa des montures. Il tenta avec ses piètres connaissances de les mettre à leur aises et de les apaiser, se disant que la vague d'énergie émise par le prêtre avait du leur faire du bien. Puis le groupe essaya de profiter de son abri pour regagner des forces. Bien sur, à tour de rôle, ils veillèrent les uns sur les autres.

• Impositions des mains sur Kalt : 1d6 donne [1] = 1
• Impositions des mains (2ème tentative si c'est comme les soins) sur Kalt : 1d6 donne [6] = 6

Flèches 18/20.
Arc en P7.

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Modifié par un utilisateur lundi 25 novembre 2013 18:50:13(UTC)  | Raison: Non indiquée

ne fois les tours de garde définis, chacun alla se lover à l'emplacement qu'il s'était confectionné. Le groupe avait dû laisser une porte de l'écurie ouverte pour espérer jouir de la chaleur du feu sans encourir le risque de s'étouffer. Cependant, emmitouflés dans sa tenue polaire et pour certains sous leurs fourrures, la température était fraîche, mais acceptable. Le danger rôdait. Tous étaient au fait de cela, mais les courbatures et la fatigue étaient telles que le sommeil emporta vite les héros de Heldren.

Ce deuxième campement dans le Bois Frontière, une fois passé l'assaut au crépuscule des fées, fut plus tranquille que le premier. Les tours de garde s’enchaînèrent sans qu'une quelconque sentinelle ne remarquât le moindre ennemi. De fait, la forêt restait dangereusement calme.

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Modifié par un utilisateur mardi 26 novembre 2013 00:14:16(UTC)  | Raison: Non indiquée

alt s'approcha du pont afin de l'examiner. La construction était de bonne facture mais elle était gelée et battue, sporadiquement, par le vent qui s'engouffrait dans la gorge au fond de laquelle coulait la Poutre. Elle soutiendrait sans aucun problème le poids des aventuriers.

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