« . »Si Jortok ne se décide pas à convaincre le tavernier, Draegloth et sa Valentine vont s'esquiver et profiter de l'obscurité pour escalader discrètement une batisse du coin, en passant par derrière. D'autant que la population est massée sur la place, et que la milice semble légèrement débordée par les événements.
Evidemment en fonction de la difficulté, Draegloh se ravisera peut-être. Dans tous les cas, il se fait aider par Valentine, quitte à monter sur ses épaules. Dans l'idéal, si les circonstances le permettent, il prend 10 en escalade (pour un total de 12), et il prend 10 en discrétion, pour un total de 18. Et s'il faut absolument un jet de dé, ben voilà:

• Escalade : 1d20+2 donne [1] + 2 = 3
• Discrétion : 1d20+8 donne [1] + 8 = 9

Hum hum, doit encore y avoir des bugs qui traînent depuis hier soir, 2 fumbles d'affilée, j'ai jamais vu ça...

Modifié par un utilisateur lundi 6 janvier 2014 20:30:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lars durant le bref temps où la foule se tut quand elle fut toisé par le condamné, retira son chapeau avec respect et baissa la tête, au moins il pourrait témoigner de ce qui se déroula durant cette exécution.

Modifié par un utilisateur lundi 6 janvier 2014 20:57:03(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sterenn avait bien remarqué que la petite grive pépiait comme de désespoir en regardant le bûcher. Elle se tourna vers l'oiseau, et d'un air impuissant murmura : « Je suis désolée ma belle, je n'aime pas cela non plus mais je ne peux rien y faire... »

Elle faisait de son mieux pour mémoriser les traits des personnes qui semblaient importantes dans ce sombre tableau. Quand le mouvement de foule fit son apparition et que des hommes et des femmes portèrent leur chapeau ou leur main à leur cœur, Sterenn tenta d'en reconnaître certain, puisqu'ils semblaient de rang social élevé, peut-être reconnaîtrait-elle un visage. Elle saurait alors à qui s'adresser si elle cherchait un jour des réponses après avoir compris ce qui tourmentait ainsi la petite grive.

Dans le cas où Jortok a accepté de toucher un mot à l'aubergiste, Sterenn se trouve sur le balcon et a tenté de voir ce qui se passait devant le bureau des traqueurs avant que cette scène ne commence. Dans le cas contraire, elle est en bas et a cherché le point de vue le plus adapté possible à une observation de la scène.

Le tavernier est surpris de la demande de Jortok, mais sa générosité coupe court à toute discussion. Du haut du balcon, vous avez pu voir ce que d'en bas il vous aurait été impossible de percevoir : alors que la foule se masse devant le bureau des traqueurs, et que la milice commence à se faire repousser, quelques traqueurs viennent à leur aide, bien que cet apport soit insuffisant. La porte du bureau s'ouvre, et bien encadré, Paraigon sort et s'avance. La foule laisse un étroit passage, et bien que vous soyez trop loin pour entendre ce qu'il se dit, des exclamations se font entendre et une personne fait un geste en direction du prisonnier. Vous avez l'impression qu'il lui crache dessus, sans vraiment en être sûrs. Paraigon s'arrête et regarde l'homme droit dans les yeux, immobile, puis s'avance calmement d'un seul pas vers lui, visiblement en prononçant quelques mots. L'homme et les personnes proches de lui semblent paniquer et s'écartent d'un coup, créant un vent de panique qui se répercute jusqu'au bord de la place, expliquant le mouvement de recul qui s'en suit. Paraigon est ensuite emmené sur l'estrade sans autre incident notable.



Parmi la foule, Sterenn reconnait plusieurs officiers, mais s'ils sont tous immobiles et calmes, seul le capitaine Durall porte la main à son cœur. Sa fille à ses côtés ne bouge pas, observant ce qu'il se passe en silence. Vers l'arrière de l'attroupement, une belle dame rousse attire son attention en portant la main à son cœur après avoir dédié à Lars un sourire radieux : elle reconnaît la voyageuse qui était dans le chariot par lequel sont arrivés Lars, Gringalet et Nexus. La plupart des autres personnes cérémonieuses lui sont inconnues, ou non reconnaissables dans ces conditions, à part une poignée de gens avec qui elle n'a aucun rapport mais qu'il lui semble avoir croisé à l'occasion : un tailleur haute couture qu'il lui semble avoir vu dans le quartier noble, un baronnet d'un pays étranger dont le nom lui échappe, une magistrate qu'elle a du rencontré une fois avec son père alors qu'il avait une question administrative à régler.



Les traqueurs empoignent fermement mais sans violence excessive Paraigon, et attachent ses menottes aux chaînes du cadre en bois. Celui-ci semble avoir accepté son sort et ne se débat pas. Lentement, ils manœuvrent les manivelles afin de tendre les chaînes, de façon à ce que ses bras et ses jambes soient bien écartés en extension. Avec quelques tours de manivelles supplémentaires, ce système pourrait très bien servir de moyen de torture par écartèlement.

Les quatre traqueurs s'écartent de Paraigon en se positionnant en cercle autour de lui, tandis que le suivant de Gorum se place face à lui et celui d'Irori se place derrière. L'orateur s'exclame alors en sortant des replis de sa robe un petit coffret en bois : « Que la cérémonie de l'exécution commence ! »

Les six traqueurs en cercle psalmodient ensemble. Peu à peu, une énergie sombre et rougeoyante se forme autour de chacun d'entre eux. Ils continuent leur chant, et l'aura qui les entoure individuellement commence à ne forme plus qu'une immense aura envahissant l'estrade, englobant le borgne et l'homme au bâton sans que ceux-ci ne semblent s'en effrayer. Le chant devient obsédant, entêtant, et la foule, ébahie par le spectacle peu commun qui s'offre à eux, reste totalement silencieuse.

Enfin, l'homme au bâton ouvre le coffret en bois. Une lueur vert émeraude en émane, donnant à la scène des couleurs surréalistes. Il présente le coffret face au condamné, quand soudainement, la structure de bois qui retient Paraigon commence à se fissurer et se briser par endroit...

Modifié par un utilisateur mardi 7 janvier 2014 23:23:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Sterenn observa la grive une fraction de seconde, comme si elle cherchait une explication que le petit animal ne pouvait évidemment pas lui donner. Elle se contenta de lui faire un signe de tête en direction de ce qui se passait sur le toit et dit rapidement :

« Là-bas, essayons de garder l'homme visible bien en vue veux-tu? »

Elle se rua ensuite dans l'auberge, et puis dehors, à la recherche de Jortok. Une fois qu'elle l'eut trouvé, elle s'adressa à lui le plus discrètement possible, lui parlant à l'oreille.

« Il se passe quelque chose... Deux hommes sur un toit. Je crois qu'ils sont en train de libérer Paraigon. L'un s'est rendu invisible. Vous croyez que vous pouvez aller voir du côté de l'estrade avec les "recrutés"? Je vais tenter de filer le deuxième homme, je reviendrai ici ensuite. »

Elle n'avait malheureusement pas le temps de discuter ou d'attendre un assentiment de la part du shériff-adjoint si elle voulait avoir une chance. Elle partit à toute vitesse vers le toit en question par la rue pour tenter d'apercevoir celui des deux qui ne s'était pas rendu invisible. Elle ne voulait pas les approcher de près, elle ne savait même pas ce qu'elle comptait faire exactement. Certainement rien d'ailleurs pour le moment... Rien à part observer, enregistrer, et peut-être voir si celui qui était resté visible se rendait quelque part ensuite.

La jeune femme ne savait pas exactement ce qui lui prenait mais l'attitude de la grive lui faisait penser que Paraigon était important, qu'il avait peut-être des réponses et qu'il valait mieux être sur le coup. Avoir une information sur ces hommes qui étaient sur le toit ne ferait pas de mal.

Modifié par un utilisateur mercredi 8 janvier 2014 09:55:17(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que le monde ne semblait intéressé que par la sordide exécution. La petite Nexus discutaillait avec son comparse gnome non sans siroter son verre de lait...

« En effet... Ces rustres m'ont plutôt obligée à aller rejoindre une guilde... Mais je ne sais pas laquelle... Quelque chose me perturbe cependant... Tu ne trouva pas ça bizarre que les Chevaliers-Radieux, ordre protecteur pendant très longtemps, soit soudainement déclaré hors-la-loi ?... C'est peut être de la curiosité mal placée, mais quelque chose me dérange dans cette affaire... Mais bon ! Pour l'instant, je ne fait que répondre à l'offre de monsieur Jortok ! Il m'a promis de l'aventure ! Et j’espère qu'il tiendra sa promesse ! Hihihihihihihihi !... Et toi ? Tu ve rentrer dans laquelle ?  »

La grive penche la tête sur le côté et fixe Sterenn quelques secondes. A ce moment, la jeune militaire a de nouveau cette étrange impression de ressentir les émotions du petit animal : étonnement, incompréhension, résignation. Elle s'envole et décrit des cercles au-dessus de l'homme désigné.

Alors que Sterenn se lance en direction du suspect, et que Jortok se dirige vers l'estrade, le traqueur au bâton exhorte les autres à poursuivre. « Continuez le rituel ! Ne l'arrêtez sous aucun prétexte ! » Le borgne sort sa rapière et se positionne près de Paraigon.

Pendant ce temps, Draegloth, d'abord mis en échec par l'escalade difficile du mur, trouve une poutre extérieur servant de renfort au toit, qui se trouve à portée pourvu qu'il prenne l'élan nécessaire. Une fois sur la poutre, il lui est facile d'accéder au toit, d'où il voit au loin l'homme dont parlait Sterenn continuer ses incantations.

A ce moment, la charpente du cadre en bois s'effondre entièrement, libérant le mage de ses entraves. Au lieu de chuter au sol, il semble que quelque chose - ou quelqu'un - le retienne et l'empêche de tomber, bien qu'il n'y ait rien de visible. Le borgne, d'un geste rapide, frappe de sa rapière ce qui maintient Paraigon. Son arme se couvre de sang, mais dans la seconde qui suit, Paraigon disparaît. Un bruit semblable à celui d'une flèche se plantant dans un bouclier, mais grandement amplifié, attire votre attention sur le ciel, et vous y voyiez l'image d'une immense rose se ficher dans un bouclier ressemblant étrangement à celui que tient Ulthun II sur la statue qui se tient au centre de la place. L'image persiste quelques secondes puis disparaît.

Le mage au bâton ferme d'un coup sec le coffret de bois, mais parle d'un ton calme, bien que d'une voix forte et autoritaire. « Arrêtez le rituel, et retrouvez-le ! Fermez toutes les portes de la ville, informez la garde, et mettez-les à contribution ! Lieutenant Santoni, j'attends de la milice votre pleine et entière collaboration. » Les traqueurs arrêtent de psalmodier, et l'énergie rougeâtre disparaît peu à peu.

La foule, d'abord surprise, commence à s'agiter, et bientôt on ne s'entend plus penser alors que chacun y va de son opinion et de son ressenti. La milice et les traqueurs tentent tant bien que mal de se frayer un chemin, mais leur avancée est grandement ralentie par les gens qui se sont totalement désintéressés de l'autorité, bien trop occupés qu'ils sont par leurs conversations.

Draegloth voit le lanceur de sort descendre du toit et disparaître de sa vue.

Sterenn, bien qu'étant loin de la grive, ressent soudainement du désarroi de la part de l'animal, qui se met à zigzaguer aux alentours du toit où se trouvait sa cible, puis à décrire des tours assez erratiques.

Jortok se trouve au milieu de la foule dense. Il entend plusieurs conversations se croiser, ce qui l'empêche de se concentrer sur une seule, mais plusieurs mots se détachent. Les mots « confrérie de la rose » reviennent souvent dans ce qui se veut être des chuchotements. Il entend aussi dire à haute voix que ce premier échec des traqueurs, en place publique qui plus est, pourrait affaiblir leur pouvoir. D'autres disent qu'au contraire, ça ne peut que prouver le danger que représentent les lanceurs de sorts non encadrés, et que les traqueurs doivent voir leurs pouvoirs encore renforcés. Il est fait mention que les chevaliers radieux, Paraigon et la confrérie de la rose pourraient bien mener le pays à la guerre civile, et Jortok entend même un jeune aristocrate prétendre que Paraigon, dans toute sa puissance, s'est volontairement laissé prendre afin de profiter de sa notoriété et créer cette mise en scène, pour pousser le peuple à l'insurrection. Les traqueurs, selon lui, ne seraient que les victimes de ses machinations.

Alors que la place était relativement calme, les deux gnomes n'entendent soudainement plus un bruit, puis le son d'une flèche se fichant dans un bouclier, et enfin des exclamations et un brouhaha indescriptible.

Le petit gnome était totalement absorbé par sa conversation, et ne fit pas du tout attention à ce qui ce passait dehors.
« Les Chevalier-radieux sont déclaré hors la loi?! C'est arrivé quand? Peut importe, de toute façon. J'ai l'impression que ce pays sombre dans la démence. Mais effectivement, j'ai entendu parler du recrutement effectué par ce Jortok, et je suis donc venu. »
Puis, quand Nexus demanda quel guilde il comptait rejoindre il exhiba fièrement son nouveau pendentif, en forme de livre ouvert.
« C'est déjà fait, je suis officiellement un chroniqueur. Les droit d'entré sont cher, mais on est très libre, et on a accès à toutes les bibliothèques, ou presque. Et toi, tu pense rejoindre la quelle? »

Plutôt que d'essayer de "suivre toutes les conversations", Jortok va engager une discussion avec le jeune aristocrate, non sans avoir dissimulé son étoile de shérif adjoint comme il le fait chaque fois qu'il ne veut pas être "identifié" comme représentant de l'ordre.

« Vous pensez vraiment que Paraigon a un tel pouvoir ? Mais dans ce cas, pourquoi n'a-t-il pas réussi dans ses tentatives d'assassinat des membres de la famille royale ? Vous pensez qu'il les a raté exprès pour se faire arrêter ? »

Sterenn se rendait par les rues là ou Draegloth allait par les toits. Lorsque l'humaine comprit que le tieffelin. Une fois arrivée en dessous de la position de la grive, elle tente elle aussi l'ascension. (acrobaties +4, escalade +5)

Elle se tourne vers Draegloth et lui dit : « Hm, je voulais le filer discrètement, pas lui courir après ouvertement, Jortok et moi avons du mal nous comprendre. Qu'importe, peut-être aurait-il disparu de même. »

La jeune femme se mit alors à examiner le toit pour voir si l'un des individus avait laissé quelque chose derrière lui, même si elle se doutait qu'elle ne trouverait probablement rien. Quant à ses talents de pisteuse, ils seraient compliqués à utiliser en pleine ville mais il fallait bien essayer de trouver une trace avant tout autre chose...

Modifié par un utilisateur jeudi 9 janvier 2014 16:22:12(UTC)  | Raison: Non indiquée