Le demi-orque analysa rapidement la situation et d'après ce qu'on lui avait dit de la position du comptoir d'Oleg, ils étaient encore à 2 bonnes heures de marche par un temps normal. Mais là avec la neige, ils allaient certainement mettre le double. Se tournant vers ces compagnons, il remarqua que pour trois de ces compagnons, la fatigue avait remporté une première victoire ...

Amargein semblait rechigner à s'arrêter de suite.

« Allons Makoa, tu le sais comme moi, mieux vaut arriver demain en fin de matinée et prendre une demi-journée à se reposer et se préparer, donc poursuivre encore un peu pour être davantage avancés vers le comptoir d'Oleg ! »

Il tentait de masquer sa propre fatigue.

Mais son souffle laissait transparaître son état.

Modifié par un utilisateur vendredi 4 avril 2014 17:24:06(UTC)  | Raison: Non indiquée

Makoa voyait bien que le demi-elfe avait été pris de cour par le changement brutale de temps, même Makoa avec sa peau épaisse et verte sentait qu'il lui serait difficile de terminer la journée dans de bonne condition.

« M'ouai... pour moi c'plus simple que ça. On se repose maintenant et on évite que deux ou trois d'entre nous soient complètement mort demain. Plutôt que de risqué de gagner une heure dans cette p'tain de neige en marchant plus de temps qu'il n'en faut. Qu'on s'arrête ici ou dans plusieurs collines, ça empêchera pas les bestioles de nous attaquer. En tout cas, mon choix est fait. On s'repose bien ici et demain on part quand le soleil dominera l'ciel. »

Makoa est bon en intimidation mais là c'est plutôt de la diplomatie et j'compte pas utiliser de l'intimidation contre vous. Après je pense que la situation m'est plus convaincante par la force des choses, faut voir la réaction des autres.

Sur les paroles d'Alexandr, Makoa rejeta un coup d'oeil aux alentours ... Oui, c'était bien cela, c'était bien un bosquet qu'il avait remarqué tout à l'heure, quand il avait estimé le temps restant jusqu'au Comptoir.

A une 30aine de mètres au sud de la route, un petit bosquet de 3 ou 4 arbres rabougris se dressait au dessus d'un petit talus. Les branches effeuillées protégeraient un peu les toiles des tentes de la neige, et si cette dernière fondait demain matin ils ne dormiraient pas dans la boue.

Dans un ultime effort pour les plus fatigués, le campement fut rapidement monté, Lysa et Amargein, s'effondrèrent sur leur paillasse, pendant qu'Alexandr tentait de veiller vigueur DD5 pour rester éveillé et que Makoa et Drova récupéraient un peu de bois mort pour le feu, et préparaient une soupe au lards et patates ...

après le repas, ceux qui reste en dehors des tentes et des couvertures (les gardes par exemple), vigueur DD15+1 par heure (donc DD15 pour la première heure, DD16 pour la seconde, et ainsi de suite), si vous ne vous protégez pas du froid, si manqué 1d6 non-létaux de froid et fatigué. Bonus possible de +4 aux tests de vigueur, avec un test de Survie DD15 réussi.
Si emmitouflé dans une couverture, malus de -2 au test de perception durant le tour de garde ...

Ah les rigueurs de l'hiver ...

Petit rappel, pour les fatigués : La fatigue se dissipe au bout de huit heures de repos total.

Modifié par un utilisateur samedi 5 avril 2014 01:16:18(UTC)  | Raison: Non indiquée

Makoa grogna lorsque le Noble le réveilla pour son tour de garde. Le froid, l'obscurité, le vent, la neige. Il était très difficile de se concentrer et de ne pas ressentir la morsure du climat frigorifique.

Presque écroulé de fatigue, il alla néanmoins réveiller la jeune Drova pour qu'elle prenne sa place, il lui demanda à travers la tente :

« J'peux faire ton tour d'garde s'tu veux »

Modifié par un utilisateur samedi 5 avril 2014 18:57:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Drova secoua la tête, ses quelques petites heures de sommeil n'avaient pas été suffisantes pour récupérer de leur dur voyage, mais elle indiqua à Makoa.

« Non Makoa, c'est gentil de ta part, mais nous aurons peut-être besoin de toi en pleine possession de tes moyens demain.. »

Le froid ambiant ne l'aida pas et elle préféra s'emmitoufler dans une couverture pour mieux résister à la rigueur de la nuit. La troisième heure fut difficile et elle alla réveiller le garde suivant.

Modifié par un utilisateur dimanche 6 avril 2014 20:48:04(UTC)  | Raison: Non indiquée

La nuit s'était déroulée sans encombres, il fallait dire qu'avec un tel temps gibiers et prédateurs avaient dû rester bien à l'abri ... Tout le monde avait récupéré, et après s'être restauré et avoir plié les tentes, la petite troupe repris la route sous un temps couvert pleuvieutant et des plus glaçant. Un épais brouillard s'était levée avec la nouvelle journée naissante, les compagnons suivait péniblement le tracé de la Route Méridionale du Rost.

Cela faisait maintenant près de 3 heures qu'ils marchaient dans ces conditions hostiles, lorsqu'un panneau cloué sur un vieux troncs rabougris leur indiqua que le Comptoir Commercial d'Oleg était à quelques centaines de mètres sur leur gauche, ils s'engagèrent sur cette voie secondaire, puis après avoir gravis quelques dizaines de mètres de dénivelés, ils émergèrent de la brume ...

«  SVETLAANAA ... kof ... kof ... SVETLA ... », fut le cri strident qui les réveillas de leur rêveries.

Un rapide coup d'oeil vers le haut de la colline découvrit le petit fortin de bois qu'était le comptoir d'Oleg et Svetlana. Les doubles-portes étaientt ouvertes, quelque chose clochait, regardant avec plus d'attention vous découvrez un homme, pendu à la traverse au dessus des deux portes, s'agitant, il semblerait qu'il ait pu se libérer une de ses mains. Tenant maintenant la corde au dessus de sa tête soulageant ainsi la pression de celle-ci sur sa gorge. Sous ses pieds, deux molosses jappaient et sautaient, tentant de lui attraper les pieds et de se pendre après lui. Au dessus de lui, vous distinguez un homme rigolard qui à l'aide du bois de son arc, frappait le pauvre pendu pour lui faire lâcher la corde, trop occupé par ses tentatives et par les jappements des chiens, il ne surveillait pas les alentours.

Au travers des doubles portes entrouvertes vous devinez dans la cour du fortin 5 peut-être 6 chevaux, un homme était en train d'harnacher des ballots de fourrures sur l'un d'eux.

Soudainement, le "pendu" hurla à nouveau « SVETLANAAAA !!! »

....

Modifié par un utilisateur mardi 8 avril 2014 23:38:29(UTC)  | Raison: Non indiquée

Amargein avait repris le chemin après une bonne nuit de repos.

Il s'était approché du demi-orque après ses ablutions matinales : « Merci d'avoir veillé cette nuit, je n'en pouvais plus... »

Puis, le camp démonté, il était reparti d'un train plus vif, le pas plus alerte.

A leur arrivée en vue du fortin d'Oleg, tout comme ses compagnons, son sang (mais lequel ?) ne fit qu'un tour.

Voir cet homme pendu et titillé par un individu au sadisme ostentatoire le révulsait.

Il s'écarta quelque peu de ses compagnons à cheval, prêt à aller se mettre à proximité d'un arbre (une bénédiction pour se protéger quelque peu contre les tirs ou les charges d'un cavalier), tout en encochant une flèche, et après avoir tendu sa corde, fit voleter son trait empenné en direction de l'individu juché sur le portail.

Mais sa flèche vint se ficher dans un rondin de la palissade...





je me trompe peut-ête, mais si je comprends bien, un bandit est au-dessus (donc sur le portail ?), et c'est ma cible. bonus vs humains comptés !
EDIT : je me suis trompé, j'ai déjà bougé mon pion : rd de surprise oblige, en réalité, je me décale d'une case, le mvt que j'ai indiqué sur la BM sera celui de mon 1er round

Modifié par un utilisateur mercredi 9 avril 2014 10:03:57(UTC)  | Raison: Non indiquée

Quand l'homme cria de nouveau, Lysa comprit. Elle glissa entre ses dents, son visage arborant toujours une expression neutre :

« Le pendu pourrait être Oleg. »

Elle sortit négligemment son arbalète et l'arma. Elle ne laissait transparaître aucune émotion. Au fond, on ne savait pas à qui on avait affaire, ni ne comprenait la raison de cette scène - elle se décida - attristante.

Mais, elle avait perdu foi en l'homme depuis un certain temps.

L'homme en haut du mur, fut surpris de voir une flèche se planter dans le bois à quelques distances de sa position. Levant les yeux, il en cherchait l'origine, abandonnant à son sort le pendu.
....