La façade ouest était maintenant découverte et fichtre rien pour s'immiscer à l’intérieur. Les autres avaient rebroussé chemin pour tenter la méthode forte. Astrid, têtue, continua le tour de la demeure.

Une maison si spacieuse possède sûrement une autre issue et je ne servirai à rien pour aider à surpasser la porte d'entrée de toute manière.... Elle rechercha à la va-vite quelque chose d'utile en faisant le tour de la maison que cela fut une trappe de cave enfouie sous la neige, une vitre brisée ou un accès au toit... Consciente de sa témérité, elle attrapa le sifflet qui pendait à sa ceinture et le porta à la bouche, prête à souffler de toutes ses forces au moindre danger.

• Perception pour rechercher à la va-vite quelque chose d'utile en faisant le tour de la maison(trappe d'une cave enfouie sous la neige, vitre brisée, accès au toit,...) : 1d20+4 donne [9] + 4 = 13
• Perception Fijas : 1d20+4 donne [5] + 4 = 9

Modifié par un modérateur mercredi 19 mars 2014 07:45:09(UTC)  | Raison: Non indiquée

Astrid poursuivit le tour de la maison qu'elle avait amorcée et bien sur Branak ne la laissa pas aller seul, Ank non plus. Non pas qu'elle fut naine et pas nain, car il aurait fait de même pour les autres et aussi pour Ank mais il n'était pas question de prendre le risque de tomber seul dans un piège ou une embuscade... Le barde avait déjà beaucoup voyagé depuis les hautes terres du nord et la neige il connaissait. Toutefois comme les autres il avait énormément de mal à se déplacer et des raquettes auraient été de bon aloi pour ne pas se fatiguer à faire des enjambées monstrueuse pour progresser et ne pas être ralenti plus qu'ils ne l'étaient.

Il n'y avait sans doute pas de ça à Nid-du-Faucon mais demander à un artisan d'en réaliser suivant ses indications leur ferait peut-être perdre une journée de plus dans la ville humaine mais leur ferait gagner beaucoup de temps par la suite sur les routes sauvages du nord du Val et dans la forêt de Sombrelune... Il avait noté aussi qu'un pied-de-biche pouvait être utile même si les coups de boutoir avec les moyens du bord qu'il entendait sur la grande porte et qui ébranlaient tout le manoir ferait à un moment ou à un autre le travail !

Bran avait dégainé son épée courte, une lame qui ferait pâle figure devant un fantôme ou quelconque autre spectre il le savait mais c'était plus pour se rassurer comme la rondache qu'il tenait devant lui... Fijas semblait se jouer de la neige avec son poids de mouche, il s'enfonçait à peine et même si le nain l'avait déjà vu plus rapide, par rapport à lui, c'était la course d'un lièvre face à une tortue. Ank cherchait lui aussi des traces sans trop s'enfoncer mais ne trouva rien non plus. La tempête de ne facilitait pas les choses.

Astrid ne remarqua rien de particulier, il n'y avait pas de cave, pas d'accès au toit possible sans escalade mais elle trouva une porte à l'arrière de la bâtisse, plus petite bien sur que celle de la devanture mais tout aussi fermée que cette dernière. A cet endroit montait les restes de pierre d'une cheminée, ce n'était pas la plus grande il y en avait d'autres comme souvent lorsqu'on construisait de luxueuses demeures.

A la grande porte Igmar avait tenté de mettre en œuvre l'idée de Dovvet mais ne parvint pas à grand chose... En effet il aurait fallut ouvrir un tantinet un battant de la porte pour pouvoir la dégonder, là le linteau était en opposition et ne le permettait pas, chose que remarqua de suite Grimvat. Il fallait bien utiliser la force et rien que la force, si bien qu'il se remit à l'ouvrage mais là où le prêtre de Torag avait raison c'est qu'avec un marteau et des pitons on pouvait faire sauter les charnières à force de frapper et c'était en ce sens qu'il frappa avec ses outils d'escalade. Il y avait du boulot, il fallait au moins faire sauter deux charnières et cela faisait du boucan. Astrid, Branak et Ankelsvinn rejoignirent les autres à ce moment et le scalde aida du mieux qu'il put les autres.

• Test de force de Branak DD10 pour aider : 1d20+2 donne [6] + 2 = 8

Modifié par un utilisateur mercredi 19 mars 2014 12:13:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Entre deux coups de marteaux, Grimvat répondit au Grippli. « Que l'idée est bonne... Mais la tempête se lève... Nous sommes gelés... Alors taper... Ça réchauffe... Et plus vite on se met à l’abri... Mieux ce sera... Pour tout le monde !! »

Suivant les conseils plus sage de Dovvet, Grimvat avait troqué son arme pour son marteau et ses pitons d'escalade. D'abord maladroit avec les doigts engourdis par le froid, les coups répétés pour faire sauter les vis des ferrures avaient vite réchauffé ceux-ci ainsi que les muscles des bras. Ses coups se faisaient de plus en plus précis et forts, tout comme lorsqu'il forgeait, c'était guère différent en fait...

Modifié par un modérateur mercredi 19 mars 2014 16:51:54(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avec trois nains sur un battant de porte Branak se sentait un peu inutile ne pouvant pas faire grand chose car la place était prise par Grimvat, Igmar et Dovvet qui gérait relativement bien chose. Chacun des nains outillés s'occupant d'une charnière ce qui laissait au dernier, la possibilité de temps à autre de tirer sur le gros anneau butoir de ce côté de la porte. Si bien qu'au bout d'un moment alors que les clous d'un côté des deux charnières du bas furent quasiment ôtées par les artisans du groupe, le prêtre de Bolka n'eut pas à trop forcer pour qu'avec le poids de la massive porte de chêne la dernière cède. Laissant un passage pour qu'un nain et encore mieux un grippli puisse se faufiler. Après un rapide coup d’œil qui ne révéla aucun danger, il ne fallut pas longtemps pour que tout ce beau monde se retrouvât à l'intérieur du manoir Dralkard... ou plutôt de ce qu'il en restait...

Une impression de chaleur soulagea chacun des protagonistes mais ce devait être parce qu'ils étaient dehors depuis trop longtemps et maintenant que le vent ne leur fouettait plus le visage celui-ci appréciait grandement. Il étaient dans une grande pièce avec trois issue qui était des portes à la mode tianaise que l'on faisait coulisser. Les trois étaient en position fermée... Un tapis moisi devait accueillir autrefois dignement un clavecin... C'était là le seul mobilier de la pièce hormis une grande cheminée dans le mur nord. Il y avait une épaisse couche de poussière au sol, des crottes de souris disséminées dans les coins et toiles d'araignées qui pendouillaient un peu partout. C'était glauque et le décor plongea tous le petit groupe dans une ambiance propice à une apparition fantomatique... Au dehors le vent soufflait de plus belle...

Une odeur de cendres flottait dans la pièce. Soudain un : « Chtong ! » se fit entendre au niveau du piano qui fit sursauter certains aventuriers... puis un autre et encore un autre... Dans la cheminée d'un coup d'un seul un feu s’alluma ! Très vite, les notes s'enchaînèrent, du clavecin désaccordé se fit entendre une affreuse et vague mélodie. Une ritournelle que Branak connaissait et qui était quelque chose destiné à faire peur aux enfants, le nain en marmonna les paroles en même temps que les notes s’égrenaient : « Un-deux… Je te couperait en deux; Trois-quatre… remonte chez toi quatre à quatre; Cinq-six… n'oublie pas ton crucifix; Sept-huit… surtout ne dors plus la nuit; Neuf-dix… je suis caché sous ton lit… »

La map

Modifié par un utilisateur jeudi 20 mars 2014 06:51:25(UTC)  | Raison: Non indiquée

Igmar avait son sang qui c'était glacé quand le piano avait commencé sa lugubre mélodie, les doigts tremblant l'alchimiste récupérait son arbalète et insérait le trait précédemment déchargé. Il s'assura aussi que la bouteille d'eau bénite était à sa ceinture, quelque chose lui disait qu'il allait en avoir fort besoin.

Igmar donna un coup de coude à Branak. « Dis voir Bran' toi qui semble connaitre cette chanson, on la chantait par rapport à quoi ?

Et Dovvet j'espère que tu t'y connais en exorcisme... parce que sinon moi je vais te faire ça a ma manière... tant pis si ça rase tout. »

Modifié par un modérateur jeudi 20 mars 2014 06:50:45(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors que Dovvet était le premier à se rapprocher du clavecin... La mélodie discordante s'arrêta nette pour certain des nains qui l'écoutaient... Seul Ank pour le moment semblait encore l'entendre. Le prêtre de Bolka était maintenant au centre de la pièce et cette fois la pièce toute entière qui changea d'apparence, le feu dans l'âtre disparut comme par enchantement ainsi qu'une grosse partie de l'aspect fantomatique qu'avait cette pièce comme beaucoup de toiles d'araignées ainsi que l'épaisse couche de poussière qu'on pouvait voir sur le sol il y a encore quelques secondes.

Les apparences étaient trompeuses s'était maintenant évident pour Dovvet, Astrid et Igmar. Ank lui paraissait envoûté tout comme Branak, ils voyaient la pièce comme lorsqu'ils étaient entrés et entendaient toujours cette ritournelle dans leur tête croyant que c'était le cas pour tout le monde. Fijas n'était pas dupe, il était une créature magique, qu'on ne bernait pas facilement et il regarda Astrid d'un air à la fois interrogateur et inquiet avant de lui lécher le visage de sa langue fourchue.

Si c'était un esprit qui avait fait cela pour les effrayer c'était peut-être réussi mais ses pouvoirs n'étaient pas assez puissants pour le groupe de nains et si ce lieu semblait habité d'une manière ou d'une autre, ils pouvaient se rassurer en se disant qu'ils seraient à la hauteur de la hantise du lieu...

Modifié par un utilisateur jeudi 20 mars 2014 16:12:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Le Grippli était absorbé par le décor et la musique de ce manoir. Par quelle sorcellerie ce clavecin pouvait il jouer tout seul, et quelle horrible chanson était ce là...

Ankelsvinn regardait avec une certaine anxiété ses compagnons qui semblaient beaucoup plus calme que lui... Et cette musique qui ne s'arrêtait pas... Au moins y avait il un feu dans la cheminée, bien que la chaleur de celui ci ne se fasse encore pas ressentir.

« L'un d'entre vous ne peut t'il pas stopper ceci... Cette musique me met hors de moooâ ! » Joignant le geste à ses propos, Ankelsvinn se posa les paumes des mains sur les oreilles.

Modifié par un modérateur vendredi 21 mars 2014 12:58:43(UTC)  | Raison: Non indiquée

Alors qu'Astrid tentait désespérément de convaincre le grippli qui même dans le miroir voyait toujours les flammes dans la cheminée qui dansaient frénétiquement Grimvat commença à faire le tour de la pièce pour prendre possession des lieux à sa manière. Les portes coulissantes n'étaient pas fermées et le guerrier n'eut pas de mal à ouvrir et à jeter un coup d’œil à chaque fois. Son premier examen fut très rapide, les pièces étaient plongées dans l'obscurité, jusque là tout était normal, une très faible lumière filtrait à travers volets et fenêtres, la nuit n'était pas encore totalement tombé au dehors.

Le nain découvrit tour à tour et partiellement, une salle à manger à l'est, un couloir au nord et un salon à l'ouest. Les deux pièces à gauche et à droite de l'entrée ne semblait pas avoir été attaquées par le feu et il y avait toujours du mobilier, tables et chaises d'un côté et fauteuils de l'autre...

Il était évident maintenant pour Ank d'après les dires des nains que beaucoup de choses ici n'étaient que des phénomènes étranges qu'on essayait de leur faire ressentir. Il ne pouvait pas les chasser de son esprit pour le moment mais hormis l’agaçante mélodie rien d'autre ne le gênait et il n'y avait rien pour l'empêcher de progresser avec les autres.

Modifié par un utilisateur samedi 22 mars 2014 10:06:15(UTC)  | Raison: Non indiquée

La naine rengaina son miroir et déposa également son sac dans le coin de la pièce.

« Je reste avec Grimvat quoi qu'il arrive. » Dit-elle en se rapprochant de son ami et de l'embrasure de la porte du salon.

Fijas lui, rentra discrètement dans le salon en furetant et en reniflant tout ce qu'il pouvait.

• Discrétion Fijas : 1d20+10 donne [10] + 10 = 20
• Perception Fijas (avec odorat) : 1d20+4 donne [6] + 4 = 10

Astrid bouge en N13

Modifié par un modérateur dimanche 23 mars 2014 08:21:47(UTC)  | Raison: Non indiquée

Grimvat commençait à se demander si le manoir allait renfermer quelques créatures que ce soit. Peut-être qu'il n'y aurait que des fantômes, les fantômes des deux derniers propriétaires de la maison mari et femme, qui avaient tout deux péris tragiquement. Mais il fallait aussi se rendre à l'évidence. On était en hiver, la nuit n'allait pas tarder, ils avaient voyagé toute la journée et il allait falloir masser la nuit quoi qu'il arrive. Son marteau toujours en main -«  Astrid reste sur le seuil avec ton arbalète, je fais le tour. Même si nos yeux voient dans le noir, il y a encore beaucoup trop de zones d'ombre » - Il se redressa avec un large sourire et posa sa main sur l'épaule de la jeune naine - « C'est toi qui veille sur moi maintenant ! » - Puis il se tourna vers ses autres compagnons et d'une voix plus forte - « Bon va falloir faire le tour de cette baraque et s'assurer qu'il y a personne. Il va faire nuit et faut prendre du repos. Si possible trouver de quoi allumer un feu dans la cheminée si elle est fonctionnelle, faudrait pas s'enfumer. Va falloir camper là les enfants ! »

Comme dans la pièce au clavecin, Grimvat fit le tour du salon pour voir s'il y avait d'autres portes ou passages vers des pièces annexes.? S'il y avait des portes, il les ouvrirait pour avoir une idée de ce qu'il y a derrière, quant aux passages éventuels, il jetterai au coup d’œil là encore pour savoir ce qu'ils distribuent. Arme en main il se tenait prêt à réceptionner un assaillant, qu'il soit réel ou pas...