Hellaynnae montra la calèche.
« Si ces ouvrages contiennent ce que vous décrivez, il est de mon devoir de vous accompagner jusqu'à Lepidstadt.
Devez-vous les remettre à un ami de Lorrimor ou les déposer ailleurs? »

La jeune guerrière se leva et alla récupérer ses affaires accrochées à son destrier.
« Soit, si je vous accompagnerai à Lepidstadt.
Si vous avez déjà eu mailles à partir avec la Voie, ils reviendront, soyez en sûr.
Sans compter que je les traque, et eux aussi me traque.
Nous ne serons donc pas assez de cinq pour déjouer leurs plans.

J'ai un dernier service à vous demander avant de se reposer.
Si l'un d'entre vous pouvait m'aider à retirer mon harnois, ça ira plus vite.
Je peux le faire seule, mais à deux, c'est plus rapide.
Je prendrai le dernier tour de garde, je me dois de prier au moment de l'aube naissante.
Je m'installerai ici. » conclut-elle en posant son sac et ses couvertures au sol, non loin du feu.

Modifié par un utilisateur dimanche 23 mars 2014 14:12:26(UTC)  | Raison: Ajout

« Je ne cherche pas à être discrète.
Même si je reconnais que parfois, la discrétion est préférable à l'action ouverte.
Ce n'est, de toutes manières, pas ma façon d'agir.
Mais rassures toi, je ne suis pas comme certains guerriers de l'Héritière que j'ai pu croiser, buttés et bornés au point de confondre objectifs et méthodes pour atteindre ces objectifs.
Non, je ne suis pas comme cela... » dit-elle, un petit sourire aux lèvres.
« Pour le reste, ce sont surtout les lanières qui sont situées dans mon dos qui m'imposent des contorsions invraisemblables.
Ton aide est plus que bienvenue Opara... »
Sauf si les autres veulent dire ou faire autre chose, tu peux envoyer la transition jusqu'à Lepidstadt

Radoslav se dirigea vers l'extérieur du campement.
« Si celle-ci doit rrrester, je vais aller fairrre un tourrr, je allergique à ses congénèrrrres, au moins autant que eux le sont à notrrre égarrrrd. »

«  Si j'en juge par la réaction de Rodoslav, il n'était pas au courant de ce détail. »

En plus, lui, c'est les aventures de Vampirella qu'il lit.

Oparal s'affairait sur les lanières de cuir. Heureusement, même sans expertise technique, elle était douée avec les nœuds. Notamment suite à un certain nombre de captures inopinées.
« OparaL, avec un "L". Sinon, ça sonne comme la capitale taldorienne. Je suis assez fière d'avoir trouvé ce nom, mais je sais que ce n'est pas forcément facile à retenir....par les Voiles de Nethys! Comment est ce qu'on peut marcher en portant son propre poids en métal? »

• Dextérité : 1d20+4 donne [10] + 4 = 14

La nuit, ou plutôt la fin de la nuit, fut plutôt calme. Un loup hurla dans le lointain, mais en dehors de cela, seul les ululements des chouettes, et le souffle du vent, vinrent bercer les quatre compagnons endormis. Pour Radoslav, la nuit était belle, les étoiles et la lune donnait une touche argentée, légèrement blafarde, au paysage de landes couverts d'herbes hautes, parsemé d'arbres plus ou moins morts.



L'aube se leva sur la campagne du comté de Canterwall. Et avec elle, quatre aventuriers affamés. Après un petit déjeuner de ration de voyage, peut être pas le plus savoureux, mais consistant. Puis, il fut temps de se remettre en route. Radoslav ne pouvait quitter son carrosse à la lumière du jour, mais les autres pouvait aussi bien s'installer sur le toit qu'à l'intérieur, pour profiter d'un soleil plutôt éclatant ce jour là.

La journée s'annonçait bien, et elle passa comme un soupir. L'après midi était à peine achevée lorsqu'ils rencontrèrent une caravane. Enfin, pour être exacte, il n'y avait que deux wagons bâchés de toiles. Le conducteur leur fit signe de s'arrêter, tout en tirant sur les rênes. Il portait une chemise de lin, et un foulard écarlate noué sur le front, ainsi qu'un pantalon de toile lui aussi rouge, un autre foulard, bleu, à la ceinture, garnie de grelots, et un sabre dans un fourreau de cuir.
« Holà, voyageurs! Comment est la route vers Caliphas? »

Modifié par un utilisateur lundi 24 mars 2014 13:09:19(UTC)  | Raison: Non indiquée

Avant que le conducteur varisien n'ait pu répondre, une silhouette de petite taille jaillit du chariot, et se précipita vers Hellaynae. Une petite fille portant une robe rouge, et deux rubans violets dans les cheveux s'accrocha à sa jambe.
« Ouah! Une vrai armure! Vous êtes une chevalier? Ou quelque chose comme ça? »

Quelques secondes plus tard, une femme à la longue chevelure noir de jais, retenue par un foulard orangé, sortit à son tour du chariot.
« Alinza! Arrête d'ennuyer cette jeune femme! Tu vois bien qu'ils sont occupés. »
Le conducteur se frotta la nuque d'un air un peu embarrassé, avant de répondre avec un sourire.
« Voici ma femme, Andrea, et ma fille Alinza. Nous rentrons en Varisie. Ma femme est enceinte, et nous voudrions qu'elle soit avec sa famille pour la naissance. Dans l'autre caravane, ce sont mes frères, et notre mère. »

Il jeta un œil au soleil qui était en passe de se coucher derrière les collines.
« La nuit ne va pas tarder. Accepteriez vous de partager notre campement cette nuit? Pour être honnête, la région n'est pas sûre, et je me sentirais plus en sécurité avec de ou trois personnes sachant manier l'acier autour de moi. En échange, nous vous offrons le couvert. Qu'en dites vous? »

D'après ce que tu peux dire, il est tout à fait sincère. D'ailleurs, les brigands ne se promènent en général pas avec des enfants...

Le varisien hocha la tête avec reconnaissance, avant de lancer d'une voix forte vers le second chariot.
« Skender, Zstelian, on bivouaque ici ce soir! Sortez le chariot de la route! »
Il fit volte face pour poursuivre sa discussion avec Oparal, tout en menant le cheval de trait par la bride à l'écart de la voie.
« Au fait, je me rends compte que j'ai oublié les présentations. Mon nom est Silvui.  »

Pendant ce temps, Alinza continuait d'être émerveillée par Hellaynae.
« C'est vrai? Je peux? Je ne sais pas si c'est une bonne idée, les chevaux ont peur de moi des fois. Mais j'veux quand même essayer. »

En deux temps trois mouvements, les six varisiens avaient arrangé leurs chariots en demi cercle, et commençaient à monter un feu de camp. Il y avait assez de bois mort dans la région pour que le combustible ne soit pas un problème. La nuit était tombée depuis peu lorsque les flammes commencèrent à diffuser leur clarté orangée. Silvui et une vieille femme, qui se présenta comme Alexandra, la mère des trois frères, commencèrent à dépecer et découper trois lapins qu'ils avaient piégé un peu plus tôt dans la journée. Tout en cuisinant, le père de famille continua la discussion.
« Vous allez vers Lepidstadt? La ville n'est pas tranquille en ce moment, soyez prudents. »