Le capitaine des gardes et ses hommes saluèrent respectueusement Hellaynae, mais cela ne suffit pas à faire fléchir l'homme.
« La taxe est d'une pièce d'or par personne, plus une éventuelle taxe sur les marchandises. Pardonnez moi, Sainte Pèlerine, mais j'ai des ordres. Un assassin a récemment fait trois victimes parmi la noblesse de la Tamrivena, et nous ne pouvons pas permettre qu'un fugitif aussi dangereux quitte le comté de Canterwall.  »

Je gère
Entendant la bourse tinter en tombant par terre, la paladine démonte et va la ramasser.
Puis, elle s'approche du capitaine des gardes tout en enlevant son heaume.
Arrivée devant lui, elle lui tend la bourse avec les 5 pièces d'or.
« Voilà pourquoi je l'escorte, il est d'humeur très... irascible.
Privilège d'être un noble je crois.
Est-ce que cela vous convient capitaine? »
Avec un 16 en CHA et une belle prestance, la paladine est plutôt... belle et le capitaine n'est qu'un homme.
Faut-il un jet de Diplomatie en plus pour arrondir les angles?

Le voyage se poursuivit, devenant presque monotone...une monotonie qui, après leur errance dans les souterrains de Harrowstone, était bienvenue. En espérant qu'elle ne se prolonge pas trop longtemps. Et pourtant, si on exceptait la transformation du paysage, qui perdait ses reliefs et gagnait en humidité pour devenir presque marécageux, aucune aventure à l'horizon. Du moins, jusqu'aux crépuscule, où ils tombèrent sur une scène particulièrement étrange.

Une caravane de neuf wagons peints de couleurs vives était rassemblée sur le côté de la route. Il s'agissait, d'après les noms peints sur les roulottes, d'un sorte de cirque...mais en s'approchant un peu, la nature de la caravane se confirmait.
Deux femmes et un jeune garçon était en pleurs, assis sur le rebord d'un des wagons, tandis que deux autres femmes tentaient de les consoler. A l'écart, six hommes était en grande discussion. Jusque là, tout semble normal.

Néanmoins, les deux femmes qui pleuraient avaient toutes deux une tête minuscule, comme celle d'un enfant sur un corps d'adulte, alors que le garçon était couvert d'une épaisse fourrure. Les deux autres femmes étaient elles aussi étrange, l'une portait une fine barbe qui descendait jusqu'au milieu de sa poitrine, tandis que l'autre tentait de consoler ses deux consœurs en les serrant dans ses quatre bras.
Les six hommes étaient eux aussi très étrange. Le premier, la peau noir comme la nuit, n'avait ni jambes ni bras, et se déplaçait par des mouvements de reptation étrangement perturbant. Le second était un véritable colosse, qui aurait pu soulever Radoslav d'une seule main sans le moindre effort, ses énormes muscles tendant la peau à la faire craquer.
Trois autres, vêtus d'habits bariolés, possédaient chacun un membre supplémentaire: deux bras gauches, deux bras droits, et deux jambes gauches. Le dernier, un petit homme bossu, compensait sa taille en sautillant sur place pour essayer de se faire entendre.


L'irruption de la cavalière et du carrosse qui l'accompagnait interrompit la scène, même si les deux femmes continuèrent de sangloter. Un douzième personnage fit son apparition, sortant d'une des roulottes, et s'avança vers la route en agitant les bras. La peau blanche comme l'ivoire, les yeux écarlates, il portait un chapeau haut de forme rouge sur sa chevelure qui tombait jusqu'à sa taille, une veste écarlate sur un veston et des bottes de cuir, un fouet était enroulé à sa ceinture.

« Holà, voyageurs! S'il vous plaît, arrêtez vous! Nous avons besoin d'aide! »

Zaonessa écarquille ses grands yeux étonnés en voyant les membres de la caravane

«  Oh !! Comme ils sont bizarres.  »

Modifié par un utilisateur vendredi 4 avril 2014 23:08:21(UTC)  | Raison: Non indiquée

A la mention de la disparue, la paladine démonta et enleva son heaume.
« Maître Kaleb, gardez votre dague, pour le moment.
Nous allons rechercher votre amie, Aleece, et la trouver.
Savez-vous dans quelle direction est-elle partie ramasser du bois? »
Puis la jeune femme remis son heaume et retourna au carrosse.
« Qui est doué pour pister?
Si j'ai fait une impasse lors de mon noviciat, c'est bien sur la vie en pleine nature.
Et même si ces gens sont amicaux, je sens qu'ils sont.. curieux.
Dans le sens où je pense qu'ils iront jeter un oeil au contenu du carrosse une fois que nous serions tous allés chercher leur amie.
Donc, je pense que l'un d'entre nous devrait rester avec nos affaires. »
Et Hellaynnae de vérifier si sa lame coulissait bien dans son fourreau, jetant une lueur bleutée au moment où la lame sortit de quelques centimètre de sa protection.
Peut-être est-ce du à la présence du morroi non loin...

Kaleb répondit par un sourire reconnaissant.
« Merci. Merci beaucoup. Aleece s'est éloigné dans cette direction, vers les bois. »

Il pointa du doigt un bosquet au sol marécageux.
« Ça fait presque cinq heures...j'espère que vous pourrez la retrouver. »

Le bosquet en question était composé d'arbres aux troncs tordus, grisâtre, et pas franchement engageant. L'herbe, en revanche, était verte et vigoureuse.

Surprise et un peu choquée par le soudain éclat d'Hellaynnae, Oparal s'interposa.
« Hélà! Une seconde! Je suis la première à penser que tout le monde à quelque chose à cacher, mais ce n'est pas une raison pour faire preuve de violence! Et sans arme, la force physique seule ne sert pas à grand chose, surtout contre les monstruosités qui peuvent rôder dans la région. Colosse ou non, il ne fait pas le poids contre une meute de loup, par exemple.  »

La paladine fit la moue sous son heaume et, en guise d'apaisement, autant pour elle que pour les autres, enleva la main posée sur le pommeau de son arme.
« Bien.
Dans ce cas, ne trainons pas.
Indiquez nous précisément la direction qu'elle a pris en sortant de votre camp.
Oparal, Syl, Zaonessa, êtes-vous prêt ou souhaitez-vous rester ici en attendant mon retour? » conclut la jeune femme en sortant une torche étrange de son paquetage.
une torche éternelle

Oparal s'assura que tout son équipement était bien ajusté.
« Prête! Mais puisqu'il fait nuit, je suggère que Radoslav et moi ouvrions la marche. Nous n'avons nul besoin de torche pour percer les ténèbres, et peut être pourrons nous trouver des traces de notre "artiste" disparue. »

Kaleb, rassuré de voir que la chevalière s'était calmé, leur indiqua un sentier menant au bois tout proche. Mais à peine passé la lisière, le sentier devenait délicat à distinguer...et surtout, rien ne leur disais que leur artiste avait suivi la piste. Il leur fallait un indice...

C'est Survie, pour trouver des traces. Ceux qui ne voient pas dans le noir prennent un malus de -5 à leur test. Vous pouvez aussi y remédier avec de la lumière.