Lysa regarda le demi-orque et sourit. Finalement, il avait peut-être plus de deux connexions dans sa caboche. Ce primitif connaissait la prudence.
Néanmoins, elle préféra souligner à voix basse :

« Makoa, tu es chou. Mais, on lui a déjà rendu ses armes. Regarde-le. Souviens-toi, c'était il n'y a pas si longtemps. Et je suis sûr que ton casse-noix l'encombrera. Mais, tu as eu une bien belle idée, bien que ce ne soit pas très gentil pour Piotr. »

Elle se tourna vers Piotr :

« Tu te montres bien prudent, n'est-ce pas ? Je n'ai pas envie de voir mon poulain se casser une cheville. »

Puis son regard fila sur le demi-elfe :

« A moins que notre pisteur en chef préfère faire confiance en ses talents. Qu'en pense-t-il ? Messieurs, surtout ne vous pressez pas à vous désigner. C'est vrai qu'il est bien plus intéressant d'attendre que "l'bruit bizarre qui s'trame là-bas" nous débusque quand il vient se vider un coup dans la frondaison. »

Amargein, arme en main, commença à s'approcher de l'amas rocheux, profitant de chaque arbre, buisson et rocher pouvant couvrir ses déplacements à la vue, en contournant par la droite.

Il avait fait un signe à Makoa pour que celui-ci s'approche par l'autre côté, et un signe à Piotr pour que celui-ci approche peu après par le centre.

Juste avant de s'élancer à pas feutrés, il passa un sifflet à Makoa « souffle dedans pour alerter les autres si tu penses qu'attaquer est la solution, je ferai de même…
Mais attention, si ce que nous voyons semble présenter un réel danger, le mieux sera de se retirer et contourner cet obstacle !

Piotr, attends que nous ayons commencé à à nous mettre en position avant d'y aller !! »

Puis, aux autres : « Si nous sifflons, c'est que nous attaquons ou que nous négocions ! »

Amargein encocha une flèche. Il voulait laisser encore quelques secondes pour que Makoa soit en position, mais il faudrait agir vite et prévenir les autres.

Il laissa le sifflet glisser à son cou, et se tenait prêt à crier dès qu'il aurait décoché son premier trait...

Dès qu'Amargein vit Makoa sortir et se ruer à l'attaque, la corde de son arc vibra en direction de l'un des kobolds…

Et il cria quand la flèche quitta l'arc guidée par son empennage.

« Hardi compagnons, pour Svetlana et ses radis !!! »

Mais sa flèche tomba près d'un kobold sans le toucher...





si je suis à 6 cases ou moins, +1 att/dgts

Modifié par un utilisateur mercredi 29 octobre 2014 21:13:14(UTC)  | Raison: Non indiquée

Au cri des deux éclaireurs, la sorcière secoua la tête négativement et siffla :

« Les imbéciles. »

Elle dégagea sa robe et commença à se diriger vers l'amas rocheux. En murmurant une sombre mélopée, elle récupéra une pièce de cuir à peine tanné et la manipula avec ses doigts fins avec une dextérité mécanique. Alors qu'elle commençait à passer les premiers rochers, on eut l'impression de voir couler sur toute la personne de Lysa un liquide sinistre, recouvrant la moindre parcelle de peau sous sa propre robe, puis son teint redevint normalement pale. On pouvait voir les gouttes de pluie ruisselaient à un peu moins millimètre de sa peau.

Mouvement : 9m. Action simple : Armure de mage (+4 à la CA pendant 1h).

Lysa était arrivée sur les lieux, passablement énervée. Elle siffla dans la langue gutturale :



C'était purement rhétorique. Puis, elle leva la voix pour inciter sur la question suivante :



Elle fit des gros yeux à Makoa, un regard noir qui devait l'inciter à l'empêcher de tuer le kobold qui était à terre. Elle préféra rajouter pour être plus claire :

« Prépare-toi à recevoir ses copains. »

Modifié par un utilisateur jeudi 30 octobre 2014 01:14:32(UTC)  | Raison: Non indiquée

Lysa regarda la vermine pleurer avec autant de stupéfaction que de mépris. Elle finit par se reprendre, peu à habituer à devoir jouer la compassion.



Tout ça n'avait que peu de sens, mais fallait-il en attendre plus de cette race déchue. Elle se tourna vers ses compagnons et les tint au courant avec sa verve tranchante :

« Bon, ces kobolds ont besoin de radis pour leur chaman, sinon celui-ci sacrifie plusieurs membres de leur tribu. En l'occurrence, le frère de celui-là va y passer s'ils ne ramènent pas de radis. »

Elle semblait assez contrariée.

« J'ai bien envie de toucher deux mots à ce chaman. »

Puis, se tournant pour contempler le champ, elle chercha à déterminer s'il pouvait rester de quoi avoir assez de radis pour deux portions. Sinon, il était clair pour elle que la soupe de Svetana pouvait attendre une prochaine récolte, ce qu'elle ne tarda pas à signifier :

« Sinon, ce n'est qu'une soupe... »

L'enjeu aurait été plus important pour eux, elle aurait clairement tranché en sa faveur. Aussi tendait-elle l'oreille aux bégaiements du kobold dans une langue dont elle ne maîtrisait pas encore totalement toutes les subtilités.

Makoa cracha sur le sol, il avait accumulé bien trop de salive en utilisant le sifflet.

« J'pense qu'on devrait tous les massacrés. Si on les aide, qui dit qu'un jour ils vont pas s'retaper un fou furieux et qu'ils nous la feront à l'envers ? J'veux bien vous écouter quand ça concerne les humains et tout c'qui s'rapproche, mais là, j'vois pas ce qu'on pourrait gagner, c'pas intelligent ces machins là. »

Il recracha, vers l'un des Kobbolds.

« Et ça pas d'couille.... »

Modifié par un utilisateur jeudi 30 octobre 2014 12:29:10(UTC)  | Raison: Non indiquée

Les cris d'assaut de Makoa et Amargein le firent sourire. Se battre avec autant de ferveur pour des radis n'était pas dénué d'humour. Un soupçon de dérision à placer dans l'une de ces chansons, sans aucun doute.

Finalement, Lysa était partie vers la scène des combats avant lui. Il avait donc gardé les chevaux et les bandits le temps de rejoindre tout le monde. Une créature reptilienne gisait à terre en deux morceaux. Un coup dévastateur de Makoa évidemment. Il resta quelques secondes à contempler le cadavre. Il n'en avait jamais aperçu auparavant et avait une curiosité à satisfaire.

De façon compréhensible, toutes les autres s'étaient carapatées devant la fureur du demi-orque. Aussi se prépara-t-il à une chasse en bonne et due forme. Mais la conversation prit un tour inattendu. Clémence et pardon, de la part de la sorcière et du tueur ?! Il coula un bref regard aux yeux ronds en direction de Drova, avant de s'exprimer.

« Je dois avouer que vos propos m'enchantent. Déjà, accepter d'épargner ces petits ... êtres chétifs, à la réputation monstrueuse, est tout à votre honneur. Mais en sus, vouloir proposer votre aide pour les sauver de leur shaman, voilà qui est pour le moins imprévu, pour ne pas dire inespéré. Je crois Makoa qu'il y a une espèce de solidarité entre tueurs et sans coui... euh, enfin, tu vois ce que je veux dire, héhé ! »

Il secoua la tête. « Qu'est-ce que je raconte, moi. Personnellement, je place la soupe de Svetlana bien au-dessus de ces kobolds dévoreurs d'enfants et incapables de respecter la civilisation. Je sauvegarderais donc les radis, en ce qui me concerne. Néanmoins, si leur campement n'est pas trop loin ... » Il se tourna vers Lysa. « Tu peux savoir où ils se terrent et combien ils sont ? Et combien pensent que leur shaman est nuisible ? »

Lysa semblait commencer à prendre plaisir à l'attitude du kobold. La situation lui convenait. Qu'il rampe à ses pieds, c'était très bien, mais pas trop près, il ne faut pas croire qu'il puisse l'approcher. Elle redressa le menton et sur le ton de la clémence, elle indiqua :



Elle se tourna vers ses compagnons :

« Ils recherchent une simple statuette, Dentranchante, elle aurait disparu... »

Elle se tourna vers le nobliau.

« Ne me croyez pas attendrie et indulgente envers ces misérables vermines. C'est purement calculatoire. C'est un peuple qui domine ou qui est dominé. »

Elle regarda le kobold droit dans les yeux avec une certaine répugnance, elle y chercha un indice pour savoir si celui-ci la comprenait. Puis, elle poursuivit :

« Bref, monsieur je-connais-plein-d'histoire a-t-il entendu parler de cette histoire de statuette ? J'imagine que ça ne vous évoque pas grand chose. Bref, la question n'est plus vraiment là. Les mîtes l'auraient subtilisées à leur tribu. Dans ce cas, on pourrait proposer notre aide à la tribu... Tartuk le chaman devrait pouvoir nous laisser quelques uns de ses soldats pour nous débarrasser de ces mîtes. Ils semblent bien connaître la région et ces fées infectes qu'ils ne semblent pas apprécier du tout. En retour, nous leur rendons la statuette et nous leur proposons un travail pour sécuriser la région. Vous savez, ce sont d'excellents artisans de pièges. »

Elle haussa les épaules d'un air pensif, elle hypothéquait. Elle n'aimait pas hypothéquer. Puis, elle se tourna vers le kobold :



Elle regarda ses compagnons et conclut :

« Il me semble que de toute façon, nous devrions rentrer chez Oleg avant de gérer cette histoire de mîtes. On pourrait retrouver les kobolds avant d'aller nettoyer les collines de la présence de ces fées infectes. »